CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

Groupe de travail agents contractuels : la DRH sursoit à l’avis formel en CTM sur la réduction de la précarité

20 septembre 2012

Le groupe de travail réuni le 12 septembre 2012 réunit les représentants de l’administration (RH1, RH3 et DAF/BUD) et les organisations syndicales, dont la CFDT-MAE). La cédéisation est à l’oeuvre. Sur les 42 agents identifiés et à qui on l’a proposée, 37 l’ont acceptée. Ce mouvement de titularisation a nécessité des négociations avec la direction du budget afin de basculer les CDD (emploi type G3) dans les catégories des titulaires (G1 administration centrale ou G2 en poste). Le rebasage a été obtenu dans le cadre des arbitrages de l’été, ce qui permet de préserver les capacités du ministère à recruter des titulaires.

Par contre la direction du budget a clairement indiqué que pour la phase suivante de titularisation il n’y aurait pas de rebasage et qu’ils devront donc être absorbés dans le plafond d’emploi actuel.

Titularisation : Un décret interministériel va être pris pour l’ouverture d’un concours réservé. Le MAE ne va pas signer ce décret du fait de sa “spécificité” [quelle spécificité ? une précarité plus forte qu’ailleurs et moins d’effort pour en venir à bout ? ndr]. Les recrutements réservés concernent les SAE, les ASIC, les adjoints administratifs et les adjoints techniques de chancellerie. Pour les adjoints administratifs et les adjoints techniques de chancellerie, l’administration parle d’examen professionnel dans des grades d’accueil «attractifs» c’est-à-dire adjoint administratif de 1è classe pour les premiers et adjoint administratif principal de 2è classe pour les seconds. Pour les SAE et les ASIC : la titularisation se fera au grade de base.

La CFDT revient sur ses demandes exprimées par courrier et demande où en est l’information des agents ? Celle-ci aurait dû être faite avant que l’on ne rentre dans l’organisation même des conditions de titularisation puisque finalement l’administration ignore le nombre d’agents réellement intéressés. Les tableaux fournis par la DRH concernent les agents éligibles mais ne donnent pas d’indication sur le nombre de collègues réellement intéressés par cette procédure. RH3 répond que l’information va se faire en deux phases : une phase collective sur le dispositif mis en place et ensuite une information par voie électronique et réunion puis une phase individuelle d’information une fois que les textes sortiront.

Modalités de nomination : pour les SAE / ASIC, 1 an de stage + titularisation ; pour les catégories C : titularisation directe sans stage. Nature des épreuves : Deux arrêtés fixeront la nature des épreuves et les règles d’organisation générale, l’un pour l’examen professionnalisé réservé pour les ASIC et l’autre pour le concours réservé pour les SAE. Le nombre d’épreuves a été réduit de 6 à 3 pour le concours réservé SAE. Refus d’envisager de supprimer l’épreuve d’anglais première langue pour ne laisser qu’une seule épreuve linguistique en arguant que le nombre de place par rapport aux candidats ne les handicapera pas et que l’expérience professionnelle sera prise en compte au niveau des épreuves d’admission. Le programme de l’épreuve de questions internationales pourrait par contre intégrer des sujets spécifiques aux personnels culturels. L’administration devra revenir vers nous pour nous préciser les évolutions possibles.

Calendrier des épreuves : SAE : épreuves écrites mai / juin 2013 et épreuves orales septembre / octobre 2013 ; ASIC : épreuves écrites et orales : mai / juin 2013 ; Catégorie C : deuxième semestre 2013. Selon l’administration, pour tenir ce calendrier et qu’il y ait un délai suffisant entre la publication de l’arrêté et la préparation des épreuves, les textes devront sortir dans la foulée du CTM de novembre 2012.

Pour le recrutement 2013, il est prévu 15 postes réservés et 30 recrutements en SAE (20 en concours externe, 10 en concours interne), ASIC : 5 postes réservés et 5 postes concours droit commun ASIC, 20/25 postes en catégorie C (sur 90 recrutement extérieur annuel) L’administration va fournir le chiffre des agents de l’AEFE qui pourraient être intéressés à passer le concours (moins de 30). L’AEFE n’ayant pas de corps propre, les agents sont autorisés à passer les concours réservés organisés par la tutelle.

Les syndicats donnent leur accord pour qu’une nouvelle réunion soit très rapidement organisée. Mais pour cela, il faut que l’administration réponde aux questions suivantes :

1/ Organisation d’un concours pour les catégories B ?
2/ Nature du concours ASIC (question des primes informatique – ajout éventuel d’une épreuve informatique réservée lors au prochain concours bisannuel d’ASIC) ;
3/ Modification du programme du concours SAE ;
4/ Nombre de postes ;
5/ Modalités d’information des agents et recensement des agents potentiellement intéressés par la titularisation.

En conclusion, l’administration admet, comme l’a suggéré la CFDT, que les délais sont très courts et qu’il est préférable de supprimer l’avis formel sur cette question au CTM exceptionnel d’octobre et de le reprogrammer en novembre.

Thèmes : Agent contractuel, ASIC, Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, concours, SESIC

Les corps d’ASIC et de SESIC échappent à la fusion interministérielle mais le MAE traîne les pieds pour la fusion en interne et tente de leur vendre la PFR

16 mai 2011

1er acte : tout est encore possible : CTPM du 27 octobre 2010 (1) – Avenir des agents relevant de la DSI (extraits du procès-verbal)

La CFDT-MAE « relaie l’inquiétude des SESIC et ASIC quant au devenir des deux corps de fonctionnaires face aux hypothèses envisagées. La première option, celle d’une fusion de ces corps avec les corps homologues du ministère de l’intérieur est unanimement rejetée car, comme le souligne la fiche, le rapport numérique est très défavorable au MAEE. La deuxième hypothèse qui serait celle d’une fusion avec les corps de même niveau au sein du MAEE est soutenue par la CFDT et, semble-t-il, également par l’ASAM. La différence d’échelonnement indiciaire ne constitue pas un obstacle majeur et ne devrait pas conduire à rejeter cette possibilité.

La CFDT a bien entendu l’argument de l’administration qui craint les répercussions possibles sur les affectations mais la DSI a démontré qu’au fil de leur carrière, les SESIC et ASIC évoluent vers des fonctions administratives et d’encadrement, les fonctions techniques étant assurées par des collègues plus jeunes ou par des prestataires. Il n’y aurait donc pas un bouleversement affectant les mouvements. A cet égard, il serait utile que le groupe de travail se penche sur cette question à partir des statistiques utiles (pyramide des âges notamment) et des besoins des services».

Le DGA «réaffirme que le MAEE a besoin d’une filière d’agents titulaires dédiée aux métiers du chiffre, de l’informatique et de la communication. En ce qui concerne l’organisation de cette filière, il estime que le statu quo n’est pas tenable car, compte tenu de la taille des corps d’ASIC et de SESIC (environ 70 et 160 agents respectivement), il ne sera pas possible de résister à la forte pression interministérielle de fusion des corps (2).

Mieux vaut prendre l’initiative sur ce dossier». RH1 « ajoute que l’hypothèse d’une fusion au sein de corps du MAEE n’est pas écartée a priori. Il faut toutefois y réfléchir posément pour faire le point des difficultés que cela soulève en termes juridiques, statutaires et de gestion. Il n’est pas juridiquement possible de créer une filière étanche au sein d’un corps puisque par définition les agents membres d’un même corps ont accès à toutes les missions qu’offre le corps. Le maintien d’une spécialisation ne pourrait donc se réaliser qu’à travers la gestion des membres du corps et, dans ce cas, il serait nécessaire que la circulation se fasse dans les deux sens et non pas uniquement à partir de la «filière» technique».

RH1 «cite l’exemple du corps des SAE où il existe une grande fluidité des affectations des agents relevant du cadre d’orient, du cadre général et du cadre d’administration. S’agissant en revanche des ASIC (comme des SESIC), on pourrait avoir des demandes de mouvements vers la filière généraliste, sans même attendre une quinzaine d’années contrairement à ce qui se pratique actuellement, mais l’inverse paraît peu probable, compte tenu de la technicité des fonctions. Le risque d’évaporation des agents titulaires de la filière SIC, alors que le MAEE a besoin de ces agents de façon pérenne, est bien réel. Il n’existe donc pas de solution évidente».

RH1 «ajoute qu’il existe un autre sujet concernant les corps de SESIC et d’ASIC, celui de leur adhésion à la PFR. Il conviendrait de reprendre les travaux du groupe de travail dès que seront connues les propositions que la DGAFP sur le basculement des corps techniques dans la PFR. Cela permettrait de traiter ces deux questions en même temps». La CFDT « émet des doutes sur le fait que les agents SIC seraient tous tentés de basculer rapidement dans la filière administrative et explique que la double vocation – administration centrale et étranger – fonctionne (les SESIC peuvent obtenir plusieurs postes à l’étranger d’affilée) mais les grilles de vocation ne sont pas intéressantes pour les SESIC, ce qui les incite à solliciter des postes consulaires mieux rémunérés. S’agissant de la perte de capacités techniques, elle convient que les secrétaires de chancellerie n’assumeront pas des fonctions de SESIC mais il estime que la fluidité doit se réaliser autrement, à travers des concours de recrutement ou la promotion d’agents ressources de catégorie C et une bonne prise en compte de la pyramide des âges puisqu’après 10, 15 ou 20 ans il peut y avoir une perte de compétences techniques». La CFDT «demande qu’on ne reporte pas la reprise des discussions en attendant que la DGAFP ait fait des propositions sur la PFR : ce dossier n’est pas une priorité pour la CFDT qui a déjà exposé ses réticences en la matière».

 

2ème acte : pour l’administration il est urgent d’attendre. – CTPM des 4 et 5 mai 2011

La fiche GPEEC – DSI figurant au dossier du CTPM évoque l’avenir des corps d’ASIC et de SESIC : « Une fusion bi-ministérielle des ASIC et des SESIC avec les corps homologues des ISIC et des TESIC du MIOMCT n’est envisagée ni par le Département, ni par la DGAFP. Au regard de la disproportion de leurs effectifs respectifs, la fusion s’avèrerait être une absorption des corps du MAEE par ceux du MIOMCT, qui priverait le Département d’un vivier propre d’agents dédiés à la gestion des systèmes d’information et de communication et n’offrirait de surcroît aucune garantie aux agents du Département en matière d’avancement. L’hypothèse de fusions internes entre corps propres au MAEE (ASIC avec SAE, SESIC avec SCH) suscite également des interrogations quant à l’impact sur la gestion des parcours professionnels au sein d’un corps fusionné regroupant des spécialités éloignées».

Dans la même fiche, un paragraphe est consacré à la PFR, que la DGAFP «souhaite étendre à l’ensemble des corps de la fonction publique d’Etat, dont ceux des filières techniques. Exclusive de toute autre prime ayant le même objet, la PFR aurait vocation à se substituer à la prime informatique».

La CFDT et l’ASAM, rejoints par la CFTC et FO font valoir que la fusion avec les corps du ministère de l’intérieur n’étant plus d’actualité – et c’est heureux ! – il ne reste comme options que le statu quo – qui ne sera pas tenable longtemps – et la fusion ASIC-SAE et SESIC-SCH. Le DGA n’est pas de cet avis. Il annonce que «la pression de la DGAFP est moins forte qu’il y a quelques mois pour l’intégration des corps homologues. Nous privilégions le statu quo car on a trouvé un bon équilibre. Il n’est pas forcément utile d’aller sur de nouveaux chantiers. Il n’y a pas d’urgence. on verra ça plus tard…». La CFDT fait remarquer que les organisations syndicales sont maintenant d’accord pour avancer vers cette fusion. Il faut donc, sans se précipiter, commencer à travailler sur les points statutaires, le pyramidage des corps, les parcours professionnels. Faute de quoi, cette fusion sera imposée par la DGAFP dans deux ou trois ans et il faudra y aller «à reculons» dans l’improvisation et sans qu’aucune étude d’impact n’ait été menée. Dans l’immédiat, si le Département refuse de travailler sur cette fusion, nous ne voyons vraiment pas l’utilité, pour les ASIC et les ASIC, d’adhérer à la PFR.

 

3ème acte : l’administration manie la carotte et le bâton pour «vendre» la PFR aux ASIC et aux SESIC – Groupe de travail DSI du 12 mai 2011

L’administration avait déjà tenté d’attendrir les représentants du personnel et de les convaincre des qualités merveilleuses de la PFR lors du groupe de travail du 23 mars dernier. Ceux-ci avaient demandé des éléments concrets (barèmes, comparatifs avec les corps administratifs, cartographie) pour y voir plus clair. Une note vantant les mérites de la PFR et deux tableaux ont été transmis aux syndicats. quelques heures seulement avant la réunion du groupe de travail !
Avant de développer son argumentaire, le sous-directeur RH1 déclare qu’il souhaite « avancer rapidement sur ce dossier » mais rassure les participants : «nous voulons savoir si cela vous convient ou si vous préférez le statu quo mais on ne le fera pas contre votre gré». Il indique également que les agents seront consultés. On retiendra des arguments et «faits objectifs» (sic) développés par l’administration (RH1 + DSI) :

  1. les examens professionnels et le système des qualifications sont des facteurs de rigidité ; croiser la cartographie des postes et les qualifications serait ingérable (3);
  2. l’adhésion à la PFR permettra aux deux corps d’être éligibles à un régime de modulation plus élevé et de bénéficier, à terme des mêmes augmentations que celles obtenues par les corps ayant adhéré à la PFR ; les barèmes seront alignés sur ceux des SAE et des SCH ;
  3. globalement, après suppression et recyclage des 600 K de primes informatiques, le gain net sera de 150 K pour 100 agents ;
  4. il faut traiter le cas de ceux qui vont y perdre ; ceux-ci (SESIC percevant des primes informatiques > 400 euros) «pourront bénéficier d’un maximum de modulation annuelle plus élevée, il y aura du rattrapage, il y aura du retour catégoriel fléché.» (4) ;
  5. tout ce qui rapproche les ASIC et SESIC des corps administratifs, donc du droit commun, les rapproche de la fusion statutaire ;
  6. pendant une période intérimaire suivant l’adhésion des ASIC / SESIC à la PFR, les agents éligibles à la prime informatique se verront attribuer un niveau de rémunération indemnitaire identique à celui dont ils bénéficiaient au titre de la prime informatique.

La CFDT rappelle que la plupart des syndicats se sont prononcés au CTPM pour une fusion des corps homothétiques. Nous ne comprenons pas pourquoi l’administration rejette cette option alors que la DGAFP y serait probablement favorable. Nous rappelons aussi notre opposition au principe de la PFR, qui est un «miroir aux alouettes». Dans un premier temps le niveau moyen des primes augmentera, mais on n’a aucune assurance que les modulations au titre du mérite ne seront pas aggravées dans le futur.

Pour les ASIC et SESIC le basculement dans la PFR signifierait également l’abandon des primes informatiques. Prétendre que la PFR créera les conditions pour la fusion ASIC-SAE et SESIC-SCH c’est prendre la question à l’envers. Nous faire croire que la PFR est inéluctable et que ce n’est qu’une question de calendrier, c’est oublier que ce dogme gouvernemental – comme la RGPP et comme le «un sur deux» – peuvent être remis en cause par l’action syndicale et/ou par une alternance politique. De même l’ASAM déclare qu’on pourra parler de la PFR quand on aura avancé sur la fusion. Il est «invraisemblable» de passer les primes informatiques par pertes et profits.

La CGT rappelle son opposition à la PFR et au financement par la voie du retour catégoriel. La précipitation avec laquelle l’administration veut faire adopter la PFR est suspecte.

Force Ouvrière, après avoir fait la preuve par A plus B que beaucoup de SESIC laisseront des plumes en cas de passage à la PFR (5), préfère ne pas trancher « en l’absence de sa secrétaire générale » mais « émet de fortes inquiétudes au passage à la PFR, surtout pour les agents qui possèdent des qualifications et se demande si l’on pourrait laisser le choix aux agents  (6).

Au terme du tour de table, l’administration insiste à nouveau très lourdement sur les moyens supplémentaires alloués au titre de la PFR, sur le retour catégoriel fléché, sur les mirifiques modulations à venir, sur l’élévation des plafonds indemnitaires. La CFDT demande si cette manne budgétaire est conditionnée totalement à l’adhésion à la PFR et si des moyens seront consacrés au relèvement des primes au cas où les ASIC et SESIC préfèreraient le statu quo.

Réponse : si on ne bascule pas, «les ASIC et SESIC au plafond seront cristallisés » et « on ne pourra pas mettre tout le monde au plafond, sinon on sape le principe de la modulation. Ce serait aller contre la politique gouvernementale et ce serait une forme d’injustice. Mais il ne faut voir là ni punition, ni chantage». Après la carotte, le bâton. Les ASIC et les SESIC, qui seront consultés prochainement par l’administration, sont prévenus ! La prochaine réunion du groupe de travail sera consacrée à la cartographie des postes de travail. Une réunion spécifique sera organisée ensuite sur la réforme des indemnités de résidence.

(1) L’ordre du jour de ce CTPM avait été considérablement allégé, à la demande de la CFDT, qui était la seule organisation à y participer. Mais nous avions tenu à ce que le point « avenir des agents relevant de la DSI » soit maintenu. Voir nos infos du 10 novembre 2010 sur www.cfdt-mae.fr (Le CTPM du 27 octobre permet de reprendre les discussions sur l’avenir des agents de la DSI).

(2) Les passages soulignés le sont par nous

(3) Effectivement. Mais la cartographie n’a de sens qu’en cas de basculement dans la PFR et d’abandon des qualifications.

(4) A ce point de la démonstration on quitte les « faits objectifs » pour aborder les suppositions douteuses et les promesses hasardeuses.

(5) Certains agents pourraient perdre jusqu’à 5.000 ? par an ! [6] L’administration a alors beau jeu de répondre qu’une réforme statutaire «à la carte» est impossible.

(6)L’administration a alors beau jeu de répondre qu’une réforme statutaire « à la carte » est impossible.

Thèmes : ASIC, CTPM, Dialogue social, SESIC

Compte-rendu du groupe de travail DSI (23 mars 2011)

28 avril 2011

Organisations syndicales présentes : ASAM, CGT, FSU, USASCC et CFDT-MAE représentée par Philippe Valenza et Jean-Pierre Farjon. L’administration est représentée par le sous-directeur RH1 et son adjoint ainsi que par le directeur des systèmes d’information.

Trois points sont traités :

1. passage à la prime de fonction et de résultat (PFR) ;

2. impact de la réforme des indemnités de résidence (IR) sur les corps d’attachés et de secrétaires des systèmes d’information et de communication (ASIC et SESIC) ;

3. évolution et avenir de ces deux corps.

1- Passage à la PFR

La DGAFP prévoit un nouveau décret cadre qui régira toutes les filières car le décret de 2008 ne régit que la filière administrative. Le calendrier devrait être le suivant : décret cadre au début du deuxième trimestre 2011, puis publication de l’arrêté d’adhésion et de l’arrêté des barèmes indemnitaires. La discussion interministérielle n’est pas encore engagée, mais le MAEE demandera pour les ASIC et les SESIC le même barème que celui des secrétaires des affaires étrangères (SAE) et des secrétaires de chancellerie (SCH). La PFR remplacera les primes actuelles, dont la prime informatique. Elle sera constituée de deux éléments modulables : la part fonctionnelle (F) liée au niveau d’encadrement, à l’expertise technique et sujétions du poste de travail (une cartographie fonctionnelle sera établie et revue annuellement) et la part résultats (R). Un régime transitoire, limité dans le temps afin de ne pas bloquer la mobilité, devrait permettre de maintenir la rémunération des agents qui seraient perdants. Pour la majorité des agents qui ne perçoivent pas la prime informatique, le basculement vers la PFR devrait se traduire, hors taux majoré, par un gain de 2 000 €/an pour un ASIC au 1er échelon et de 940 €/an pour un SESIC. La CFDT, comme les autres organisations syndicales, souligne que les agents percevant la prime informatique suite à l’examen professionnel risquent d’être les perdants de cette mesure. L’administration répond que 72 agents (34 ASIC et 38 SESIC) perçoivent actuellement la prime de fonction informatique, qui sera intégrée dans la part fonctionnelle de la PFR. L’administration va effectuer des simulations afin de mesurer précisément la portée du passage à la PFR.

2- Réforme des IR

Les ASIC (19) et SESIC chefs de CRASIC ou adjoints au chef de service (6/90) basculeraient dans un groupe d’IR supérieur à leur classement actuel. Statu quo pour les autres SESIC.

3- Avenir des corps

La DGAFP renonce à la création d’un corps interministériel dans la filière technique, mais maintient son objectif global de réduction du nombre de corps. Pour l’instant, le MAEE travaille sur deux options :

1. la fusion avec la filière SIC du ministère de l’Intérieur n’est pas privilégiée par le MAEE.

2. la fusion avec les SAE et SCH, tout en préservant le vivier d’informaticiens titulaires

 

Commentaires : sur la PFR comme sur les IR, il ne sera possible d’y voir clair que lorsque l’administration aura réalisé les simulations annoncées et le document récapitulatif concernant les IR. Mais dès à présent il convient d’être vigilant pour qu’aucun agent ne soit perdant. En principe, cela devrait être possible lors de la prochaine réunion qui devrait se tenir avant le CTPM des 4 et 5 mai et traiter de la cartographie des emplois et des barèmes de la PFR. A suivre…

Thèmes : ASIC, DSI, PFR, SESIC

Le CTPM du 27 octobre permet de reprendre les discussions sur l’avenir des agents de la direction des systèmes d’information

10 novembre 2010

Le groupe de travail sur l’avenir de la filière informatique, après un démarrage prometteur et quatre réunions entre 2007 et 2009, a été mis en sommeil depuis un an et demi. Or les perspectives de fusion ou de rattachement des corps de secrétaires et d’attachés des services d’information et de communication (SESIC et ASIC) méritent que la concertation reprenne très vite.

La note figurant au dossier du CTPM rappelle que la DGAFP s’est lancée dans un vaste programme de réduction du nombre de corps de la fonction publique et fait état de trois scénarios possibles :

  • – le rapprochement statutaire entre les corps d’ASIC et de SESIC et les corps homologues d’ingénieurs (ISIC) et de techniciens (TESIC) du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales (MIOMCT) : cette option est rejetée par le MAEE car la disproportion des effectifs (2.500 SIC / 300 SESIC) entrainerait une absorption pure et simple des corps du Département par ceux du ministère de l’intérieur. Les syndicats du MAE, CFDT en tête, ont fait connaître depuis longtemps leur opposition à une telle fusion-absorption.
  • – un second scénario consisterait, pour « maintenir la spécificité de la filière SIC et préserver une autonomie de gestion », en un « rapprochement fondé sur un statut interministériel commun, auquel les corps de même catégorie seraient rattachés. »
  • – la fusion interne au MAEE, défendue notamment par la CFDT – voir nos infos et notre plate-forme revendicative du 26 mars 2010 – consisterait en un rattachement des SESIC au corps des secrétaires de chancellerie et des ASIC au corps des SAE.

La DRH estime qu’une telle fusion soulève des difficultés : il serait difficile de réaliser une fusion avec maintien d’un « îlot de spécificité » ; en gestion il faudrait que la circulation des agents se fasse dans les deux sens.

La CFDT, sans nier ces difficultés, déclare que plusieurs arguments plaident en faveur de la fusion : les corps techniques bénéficient d’une double vocation et de possibilités de départ en poste plus avantageuses que les corps administratifs ; la revendication des ASIC et SESIC porte sur un alignement des tableaux de vocations à l’étranger et il ne faut pas craindre d’hémorragie vers les fonctions administratives ou diplomatiques ; la « fluidité » s’exercerait plutôt en fonction de la pyramide des âges, les SESIC et ASIC confirmés – comme les secrétaires administratifs programmeurs et les attachés analystes – occupant déjà assez souvent, en seconde partie de carrière, des fonctions administratives ou d’encadrement ; la relève peut-être assurée par des lauréats de concours.

Le directeur général de l’administration rappelle que la pression de la Fonction publique est forte : 114 corps vont être fusionnés et le sort de 36 corps – dont ceux d’ASIC et SESIC – est pour l’instant en discussion. « Nous continuerons d’avoir besoin d’une filière spécifique. Le statu quo serait la pire des choses et nous sommes condamnés si nous ne bougeons pas. La fusion avec les corps du ministère de l’intérieur est exclue. Le décret-cadre auxquels seraient rattachés les corps homologues n’a pas été approfondi par le MIOMCT qui préfère une fusion pure et simple. La DGAFP va reprendre contact avec chaque ministère pour établir un programme pluriannuel. »

La CFDT insiste sur la nécessité de reprendre rapidement le dialogue social sur cette question. Comme le souligne la note du dossier de séance : « suivant les instructions du Premier ministre, aucune opération de fusion ne saurait être réalisée sans concertation approfondie avec les organisations syndicales ». On ne saurait mieux dire !

La DRH consent à reprendre avant la fin de l’année les travaux du groupe de travail DSI. Les discussions pourraient porter aussi sur le basculement ou non des corps techniques dans le dispositif “prime de fonctions et de résultat” (PFR).

Thèmes : ASIC, DSI, SESIC

La CFDT propose la création d’une véritable filière informatique au MAEE

26 mars 2010

Dix ans après la création des corps d’ASIC et de SESIC – dont la CFDT estimait à l’époque qu’elle nous conduisait dans une impasse -, c’est l’existence même de ces deux corps et l’avenir de l’ensemble de la filière (agents ressources, B programmeurs, A analystes), qui est en jeu.

La CFDT a donc actualisé sa plateforme revendicative qui comporte, entre autres, la fusion des corps techniques avec les corps de secrétaires de chancellerie et de secrétaires des affaires étrangères. Ces propositions ont été longuement exposées lors du CTPM des 17 et 18 mars 2010. Elles seront discutées lors de la prochaine réunion du groupe de travail DSI.

Voir les propositions de la CFDT.

Thèmes : ASIC, DSI, SESIC

Réforme des services d’information et de communication dans les postes

5 mars 2009

La quatrième réunion du groupe de travail sur la filière informatique au MAEE était consacrée à la réforme de la carte des centres régionaux (CRASIC), qui passent de 28 à 21, et sur l'”interministérialisation”, expression barbare qui signifie que les services informatiques du MAEE pourraient assurer, dans un avenir proche, la coordination des systèmes d’information des autres administrations de l’Etat à l’étranger. Ce transfert de compétence ne sera possible que si les administrations concernées transfèrent au MAEE les emplois nécessaires. Voir le compte-rendu du groupe de travail.

 

Réunion du groupe de travail sur la filière informatique 5 mars 2009

Cette quatrième réunion du groupe de travail, animée par le directeur des services d’information (DSI) et le sous directeur de la politique des personnels (RH1), est consacrée à deux conséquences de la RGPP :

1. la réforme de la carte des Centres régionaux d’assistance des systèmes d’information et de communication (CRASIC) : la DSI a créé un groupe de travail composé d’anciens chefs de CRASIC issus des quatre sous-directions DSI. A partir de cette réflexion, la direction a élaboré un projet qui a été validé au mois de février par le secrétaire général après avoir reçu l’aval du directeur général de l’administration (DGA). Ce projet fixe une réduction du nombre des CRASIC de 28 à 21, étant entendu que toutes les localisations ne sont pas encore définitivement arrêtées. Le groupe de travail n’avait pas d’objectif a priori ; il a recommandé plusieurs fermetures en Europe. Il reste une marge de souplesse dans la carte, sachant que le choix des implantations se fait à partir de plusieurs critères, parmi lesquels les facilités de déplacement (notamment les hubs aéroportuaires) et les locaux disponibles. Le transfert du CRASIC de Beyrouth au Caire est pour le moment écarté, tout comme celle du transfert du CRASIC de Caracas à Mexico.

2. l’interministérialisation de l’informatique d’Etat est inscrite à l’ordre du jour de la réunion du Comité interministériel des réseaux internationaux de l’Etat (CORINTE) prévue à la mi-mars. La DSI ne pourra assumer une mission de coordination que si les autres administrations concernées lui transfèrent les ETP nécessaires. S’agissant des modalités de reprise des systèmes informatiques, l’objectif est plutôt l’intégration pour éviter les doublons. C’est impératif pour le télégramme et facile à réaliser pour la messagerie. Certaines administrations, comme la DGTPE, peuvent avoir des applications qu’il serait intéressant de reprendre mais cela nécessitera des opérations de formation.

La CFDT remercie l’administration d’avoir organisé une concertation dès que c’était possible. Nous ne remettons pas en cause les propositions qui nous sont présentées mais il faut profiter de la fermeture de certains postes pour enclencher la reclassification des nouveaux CRASIC et des grilles d’indemnité de résidence qui y sont liées.

La CFDT demande également que soient créés des postes d’adjoints aux chefs de CRASIC pour permettre à de jeunes attachés des systèmes d’information et de communication (ASIC) d’avoir une première expérience à l’étranger. Les « super CRASIC » doivent être renforcés en agents de catégorie B en nombre suffisant. Les lettres de mission des ASIC devraient être remises en vigueur. Enfin certains ASIC devraient être maintenus dans des postes non-CRASIC, ce qui nécessite de toiletter le statut.

Concernant l’interministérialisation, nous demandons si les travaux de CORINTE s’annoncent mieux que le comité interministériel des moyens de l’Etat à l’étranger (CIMEE), au sujet duquel on avait beaucoup discuté sans aboutir à grand-chose.

La CFDT fait remarquer que le dispositif ne change pas, en nombre d’ETP, alors que l’activité risque d’être nettement supérieure. Nous insistons également sur le sort des « agents ressources », qui sont trop souvent employés à des tâches sans rapport avec celles pour lesquelles ils ont été affectés. Les représentants de la sous-direction RH2 sont « tout à fait d’accord » avec cette analyse et admettent que, trop souvent, ils ne sont prévenus de cet état de fait qu’à la fin du séjour des intéressés.

En réponse aux observations des syndicats, le DSI précise les points suivants :

  • – cette réunion du groupe de travail ne porte pas sur les questions de statut, de carrière ou de prime mais le Service des affaires juridiques internes (SAJI) et la DRH ont été saisis au sujet du toilettage du statut ;
  • – sept postes de chefs de CRASIC sont supprimés mais il est prévu de nommer de jeunes ASIC en qualité d’adjoints dans les plus gros centres à condition, si l’on a bien compris, que l’interministérialité soit effective ;
  • – la DSI ne s’interdit pas de transférer un CRASIC d’ambassade vers un consulat général, comme par exemple de Canberra vers Sydney ou de Libreville vers Douala. La seule difficulté possible dans ces cas-là étant la résistance que pourraient opposer les ambassadeurs concernés…
  • – le passage à Schuman devrait aboutir à un gain de 0,20% d’ETP dans chaque poste ;
  • – les agents ressources sont essentiels à la bonne marche du réseau. Il conviendrait de les fidéliser, notamment en renforçant leur formation. Il faut également veiller à ce que leurs fonctions soient clairement définies pour faciliter le choix des candidats mais également pour qu’ils ne soient pas chargés dans les postes de tâches étrangères à leurs fonctions. Les participants conviennent que globalement la DSI « s’en sort très bien » au niveau de ses effectifs ; le terme de « miracle » est même prononcé !

Les corps d’ASIC et de SESIC ont été particulièrement préservés des suppressions d’emplois. Le plan de recrutement fait apparaître, sur la période 2006-2012, un total globalement positif pour ces corps : -1 ASIC, + 5 SESIC. Il est convenu de réunir à nouveau le groupe de travail pour faire le point des perspectives d’interministérialisation. La CFDT fait promettre à l’administration que ses préoccupations seront discutées lors de cette réunion : situation des agents-ressources, possibilité d’affecter à l’étranger des ASIC hors CRASIC, affectation de jeunes ASIC sur des postes de chefs de CRASIC adjoints.

Thèmes : ASIC, DSI, SESIC

« Page précédente
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

Navigation des articles

Articles plus anciens
Articles plus récents

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1549vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1041vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?1004vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)741vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !603vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter