Le 12 juin dernier au CSAM, notre expert Sameh, le secrétaire de la section CFDT-MAE en Égypte avait alerté nos plus hautes autorités sur la situation financière désastreuse du personnel local et revendiqué une hausse substantielle des salaires des collègues ADL.
Son intervention, étayée et percutante, avait permis d’obtenir de l’administration une revalorisation rétroactive – au 1er janvier 2024 – de +34% de tous les salaires des agents recrutés locaux, y compris ceux de l’Institut français, soit 24% au titre de la mise en œuvre du coût-vie 2024 et 10% pour l’application d’une première tranche de revalorisation du cadre salarial.
Malgré ce succès obtenu par les militants CFDT-MAE, nos collègues ADL en Égypte continuent de subir de plein fouet, et depuis plusieurs années, les conséquences de la dévaluation de la monnaie égyptienne et de l’inflation galopante. A titre d’exemple, les agents ont perdu, depuis 2022, 100 % de leur pouvoir d’achat et la perte s’élève même à 175 % en ce qui concerne les produits alimentaires. De même, les études comparatives réalisées par le poste mettent en évidence des différences de salaire de – 77 à – 172 % par rapport à ceux pratiqués par les autres représentations diplomatiques européennes.
Pour toutes ces raisons, la CFDT-MAE soutient la demande légitime et argumentée du poste de mise en place d’une deuxième tranche de revalorisation du cadre salarial qui devra aller bien au-delà de cette première tranche de 10%, afin de permettre à tous nos collègues recrutés locaux de retrouver enfin un niveau de vie décent à hauteur de leur engagement et en adéquation avec la situation économique du pays.
La CFDT-MAE vous invite à prendre connaissance du courrier adressé le 29 avril au Directeur général de l’administration et de la modernisation afin qu’une revalorisation conséquente soit attribuée aux personnels locaux lors de la prochaine commission unique (revalorisation et coût-vie).