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Archives pour décembre 2015

La GPEEC au MAE : il est urgent de lancer une réflexion « métiers » – 20 novembre 2015

29 décembre 2015

La première réunion sur la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC)  est présidée par le conseiller diplomatique du Gouvernement, chargé de mission (CdM) GPEEC, accompagné par le chef du bureau des politiques statutaires et de gestion des ressources humaines (RH1B). La CFDT est représentée par Anne Colomb, Thierry Franquin et Nadine Monchau.
L’objectif de la GPEEC est de doter la politique des ressources humaines d’un outil de prospective à 10 ou 15 ans, et non plus, comme cela est actuellement le cas, à un terme de 3 ou 4 ans, ce qui correspond à la durée d’une affectation.

Un lourd bilan décennal en termes d’effectifs

Le bilan statistique, qui retrace l’évolution des effectifs depuis l’entrée en vigueur, en 2006, de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) est quasiment terminé. Sur dix ans, le nombre des suppressions d’emplois se situe entre 2.000 et 2.500, tandis que la masse salariale a augmenté de 90 M€.

Les fonctionnaires et contractuels en contrat à durée indéterminée à l’administration centrale (G1) ont connu une diminution de 7 à 8%. L’effort a porté surtout sur les ministres plénipotentiaires (MP) et sur les conseillers des affaires étrangères (CAE), alors que le nombre des secrétaires des affaires étrangères (SAE) et celui des attachés et des secrétaires des systèmes d’information et de communication (ASIC et SESIC) a augmenté.

Les fonctionnaires et CDI à l’étranger (G2) ont été relativement épargnés jusqu’en 2014. C’est avec l’exercice PPD et « grands postes » que la baisse des effectifs a été sensible dans ce groupe.

On observe une forte diminution des contractuels CDD (G3), notamment des experts techniques internationaux (ETI), dont les 400 derniers sont transférés à Expertise France  – et de leur masse salariale qui a baissé de 296 M€ à 267 M€.

Le nombre de recrutés locaux (RL)  sous plafond d’emplois (G5) est passé 5.600 à 4.800 et leur masse salariale a augmenté de 98 à 115 M€, notamment par l’effet du change prix. La Cour des Comptes a formulé des propositions s’agissant des 3.484 RL hors plafond d’emplois dans les établissements à autonomie financière EAF).

Le compte d’affectation spéciale (CAS) pensions est alimenté à hauteur de 165 M€ par an, les indemnités de résidence à l’étranger (IRE) ont augmenté, en raison de la chute de l’euro en 2007-2008, et ont augmenté de 332 M€ en 2008 à 393 M€ en 2015 à cause de la variation du cours de l’euro, des mesures coût-vie pour les RL, du glissement vieillesse technicité (GVT) et du financement de mesures catégorielles.

Une approche « métiers » encore au stade de la réflexion

Des contributions sont demandées à la DFAE pour le consulat numérique, à la DGM pour le pilotage des opérateurs, à la DRH, à la DAF, à la DSI pour le rattachement ou non à un corps interministériel,  à la DIL sur la fonction de conducteurs auto, au CDCS et à la DGP pour ce qui est des missions relatives à la sécurité. Ces directions sont interrogées sur l’évolution des métiers à l’horizon 2020-2025. Le CdM se prononce pour l’établissement une cartographie des emplois à l’étranger afin de déterminer les besoins en personnels compte tenu du domaine d’activité, de la nature et du niveau des emplois ainsi que de la nationalité des agents, s’agissant des emplois dits régaliens.

La DRH doit se doter de compétences supplémentaires en matière de suivi des carrières. Une revue des fiches du répertoire des métiers du MAEDI, la nomenclature affaires étrangères des emplois (NOMADE), déclinaison au MAEDI du répertoire interministériel des métiers (RIME) doit être entreprise avec ces directions « métiers ». Certains métiers DFAE ne sont pas déclinés dans NOMADE, comme les officiers d’état civil : les agents ont fait évoluer leur métier sans que cela soit reflété dans NOMADE. L’application NOMADE a vieilli et est incomplète. Certaines fiches mériteraient d’être mieux spécifiées, notamment dans le domaine culturel, où les recrutements et les catégories de personnels auxquelles le MAEDI a recours sur ces emplois peuvent être différents par rapport aux autres filières.

L’employabilité des personnels du MAEDI doit déboucher sur une réflexion relative aux filières, qui devra se traduire dans la politique de formation.

La Cour des Comptes, qui travaille sur la GRH du MAEDI, a produit deux relevés d’observations, l’un sur la masse salariale, l’autre sur la formation et un troisième est attendu sur les carrières, dans lequel la Cour traitera des questions statutaires et de l’interministérialité, en particulier pour ce qui est des catégories A. Le CdM proposera un document d’orientation qualitatif sur la gestion des RH.

Les RL, les agents de catégorie C et les contractuels, priorités de la CFDT

La CFDT intervient sur la situation des RL, notamment ceux des EAF  et renouvelle sa demande d’une gestion homogène par la DRH, que les RL soient employés dans le réseau diplomatique et consulaire ou dans le réseau culturel. Dans la mesure où les RL constituent un vivier important de lauréats de concours internes C du ministère, la CFDT renouvelle sa demande, ancienne, de voir les RL accéder aux concours internes donnant accès aux corps de catégories A et B, qui à ce jour sont réservés aux agents publics, alors que les concours de catégorie C sont ouverts aux agents de l’Etat.

La CFDT est préoccupée par l’emploi des fonctionnaires de catégorie C dans les postes de présence diplomatique (PPD), en particulier ceux qui seront dans ces postes conduits à suppléer le chef de poste en son absence, sans pour autant pouvoir prétendre à l’indemnité d’interim.

Le CdM indique qu’une évaluation doit être faite sur ce point d’ici à la fin de l’année 2015. Les règles de fonctionnement des PPD sont expliquées dans une circulaire du 17 juillet 2015. Y sont notamment abordés les réseaux de communication (DSI), les domaines relevant de la DFAE (visas DOM-TOM et visas de long séjour) et les éléments attendus de la DAF – les PPD effectuent encore beaucoup trop d’écritures comptables -. Le bilan qualitatif fait apparaître que dans les 13 PPD, il est nécessaire de revoir le format initialement prévu. L’ambassadeur devra être assisté d’un SCH, titulaire d’un passeport diplomatique. La question de la continuité du service public est traitée dans la circulaire précitée. L’ambassade est ouverte quand l’ambassadeur est présent ou si un agent peut exercer l’intérim, (A dans 3 cas, B dans 3 cas), dans les conditions prévues dans la Convention de Vienne. Lorsque seul un agent de catégorie C est présent, il n’exerce pas l’intérim et l’ambassade passe en mode « gestion des affaires courantes administratives ». Si les deux sont absents (ambassadeur et agent de catégorie C) dans un poste où il n’y a pas d’agent de catégorie B ou que celui-ci est également absent, l’ambassade ferme pour une durée de trois semaines maximum.

La CFDT demande plus de nominations de CDI et de fonctionnaires A et B du MAE dans le réseau culturel et de coopération

La CFDT souhaite que l’on évolue vers plus de CDI et plus de fonctionnaires dans le domaine culturel et de coopération. Elle déplore que peu de SAE exercent les fonctions de COCAC dans les petits et moyens postes, même si la DGM indique vouloir susciter plus de candidatures de fonctionnaires du MAE dans le secteur culturel. Les 80 postes de SG ou de SG adjoints pourraient être plus largement ouverts à des SAE ou des SCH, dans la mesure où ils ne relèvent pas d’un domaine d’expertise culturelle ou pédagogique et où les fonctions exercées sont des fonctions de gestion.

Le CdM indique que les questions relatives à l’AFD prennent de plus en plus d’importance en poste. Un généraliste « maison » sera utile pour se repositionner sur des analyses plus politiques, ce qui ouvrira des postes de COCAC aux agents du MAEDI, les questions liées à l’AFD, plus opérationnelles, étant traitées par les spécialistes de l’AFD. S’agissant des EAF, les SCH peuvent parfaitement recevoir des affectations dans le réseau où ces établissements tiennent une comptabilité en partie double.

De nouvelles missions pour les agents titulaires B à la DGP ?

Le CdM regrette que cette direction ne sache pas utiliser les secrétaires de chancellerie. Il observe que les directions géographiques sont noyées sous les missions. Diplonet met en accès direct des fiches/dossier pays. Une fonction documentaire à caractère politique, que l’on n’arrive pas pour l’heure à tenir, est à identifier. Il convient de réfléchir, en lien avec une fonction archives/CAD  à un service polyvalent dans les directions géographiques où l’on aurait la capacité d’affecter des fonctionnaires de catégorie B.

En conclusion, le CdM souligne que la GPEEC est un « exercice en mouvement ». Il annonce une restitution, en février ou mars prochain, de la réflexion actuelle qui devrait ouvrir la voie à un développement qualitatif de la démarche par la DRH.

Dans un contexte tendu pour les affectations à l’étranger, la CFDT-MAE appelle la DRH à davantage de clarté et d’équité – 24 décembre 2015

24 décembre 2015

courrier à la DRH

Madame la directrice des ressources humaines,

La CFDT-MAE vient vers vous afin d’obtenir des clarifications quant à la politique de la DRH sur le temps de séjour « centrale » des primo-partants et, plus généralement, sur l’évolution des durées de séjour en poste.

Depuis deux ans, alors que la tension sur les affectations à l’étranger des agents de catégorie A et B n’a jamais été aussi forte, la CFDT-MAE ne cesse de rappeler, notamment à l’occasion des CAP, que la DRH doit porter un message clair en matière de temps de séjour requis à la centrale avant de pouvoir prétendre à un départ en poste. En effet, l’absence de règle claire est anxiogène pour les agents, met en péril la stabilité familiale lorsque le conjoint a pris des dispositions pour quitter son emploi et favorise les stratégies individuelles des agents qui, dans le flou, tentent de tirer leur épingle du jeu au détriment de l’intérêt général.

Or, de nombreux retours de nos adhérents témoignent d’une certaine incompréhension, voire d’un réel mécontentement devant les réponses faites aux agents primo-partants s’étant inscrits sur la Transparence pour une expatriation après 3 ans de service effectif en France. Une « nouvelle règle » d’un séjour de 4 ans en centrale aurait ainsi été présentée aux primo-partants de catégorie A, conduisant certains à devoir repousser leur projet de départ alors qu’ils sont déjà inscrits sur la transparence 2016.

Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’un changement des règles au cours du jeu. Si nous pouvons accepter qu’un séjour de 4 ans soit requis des primo-partants pour réguler les affectations à l’étranger, cette règle doit être édictée clairement et avec anticipation de manière, le cas échéant, à permettre aux agents de planifier un 2 + 2.

Par ailleurs, cette règle doit s’inscrire dans une carte diplomatique et consulaire qui ne doit pas définie dans le seul objectif de réduire les ETP à l’étranger et une politique générale et cohérente de gestion des temps de séjour. A cet égard, l’accord presque systématique donné aux demandes de maintien pour une 4ème année à l’étranger doit être revu. Lors du CTM de novembre dernier, la CFDT-MAE s’est étonnée de constater que plus de 80% des demandes de maintien en A et en B recevaient une suite favorable.

Il semble clair que l’accord de 4è année de séjour à l’étranger engendre une « économie » en terme d’ICR mais la conséquence de cette décision est de faire porter à nos seuls collègues primo-partants le poids de la régulation des temps de séjour, ce qui n’est pas acceptable.

Nous apprécierions donc vivement de savoir ce qu’envisage la DRH pour apporter davantage d’équité de de transparence à la gestion des mouvements à l’étranger.

Je vous prie d’agréer, Madame la Directrice, l’assurance de ma considération,
Nathalie BERTHY
Secrétaire générale.

Changement de cap pour le projet MAEDI 21 : les syndicats sont désormais invités à se prononcer sur sa mise en œuvre – 28 octobre 2015

24 décembre 2015

La réunion est présidée par le secrétaire général (SG), entouré du DGA, de la DRH, du sous-directeur RH1 et de trois représentants de la DGM. La CFDT-MAE est représentée par Anne Colomb et Thierry Franquin.

Mise en place des mesures MAEDI 21 : un exercice qui se veut désormais collégial

En préambule, le SG rappelle que MAEDI 21 est un projet original qui s’inscrit pleinement dans le cadre de la modernisation de l’Etat. Il insiste sur la portée collective de ce plan, fruit d’une vaste consultation interne et externe. C’est un projet ambitieux qui est ancré dans la durée et dont les perspectives se situent à long et moyen termes. Il s’agit de prendre en compte les transformations de ce monde et d’avancer ensemble le plus loin possible. Après la phase de consultation, le ministre en a tiré des conclusions qui se sont traduites en mesures précises. Ces mesures sont restées, toutefois, suffisamment ouvertes afin de permettre un dialogue constructif et leur mise en œuvre « ne ferme pas la porte à d’autres améliorations possibles ». Le SG poursuit en indiquant que le projet MAEDI 21 a été élaboré collectivement et qu’il souhaite qu’il demeure collégial dans sa mise en place. L’équipe chargée du suivi – qui se réunit une fois par mois – est composée des directeurs et chefs de service responsables des domaines de compétences relevant de ces mesures. Le SG évoque les trois axes qui ont sous-tendu les mesures adoptées : adaptation du réseau aux enjeux du 21ème siècle et en particulier en faveur des pays émergents, simplification des démarches notamment consulaires et comptables et enfin gestion des femmes et des hommes de ce ministère.

– Mise en ligne d’un tableau de suivi des mesures

A chaque mesure correspond une fiche avec une feuille de route précise. L’état d’avancement des différentes mesures est regroupé au sein d’un tableau de bord au format Excel qui peut être consulté et téléchargé à partir de Diplonet (cf. annexes). Les trois piliers y sont représentés sur fond bleu pour l’« adaptation de notre action extérieure », en ocre pour la « simplification du service public » et en vert pour la « gestion des femmes et des hommes ». Le respect des délais (colonne de droite) est exprimé par d’autres couleurs qui indiquent le degré d’avancement de chaque mesure par rapport au calendrier préétabli : vert = « dans les clous », jaune = « en retard », orange = « un plus grand retard » et rouge = « hors des clous ». Le SG signale que certaines mesures nécessitent le concours et l’aval d’autres administrations notamment en matière de simplification des démarches pour nos compatriotes à l’étranger et de dématérialisation et de réduction des pièces et des justificatifs comptables.

– Organisation de réunions régulières avec les syndicats

Le rôle des organisations syndicales (OS) pourra être d’évaluer, en 2015, les propositions relatives aux parcours professionnels, à la charte du temps, aux mesures RH, à la sécurité des ambassades et au corps des SESIC. Cela ne remet pas en cause la consultation formelle en comité technique ministériel (CTM)  des projets de textes réglementaires touchant aux propositions de réforme et de changement d’organigrammes, de création d’un médiateur ainsi que de l’évaluation à 360°. Le SG propose aux OS une réunion mensuelle en amont de la réunion d’équipe du MAEDI 21, lors desquelles elles sont invitées à faire remonter leurs questions à l’administration. Cet accompagnement et suivi de la mise en place des mesures MAEDI 21, complété par des réunions sur des thèmes spécifiques, constituera un « point de réflexion à portée générale ». Il cite alors l’exemple de la rénovation des archives qui se fera dans un nouvel espace d’un nouveau bâtiment. Il faut réfléchir ensemble à comment configurer le bâtiment. Il convient d’échanger sur ce sujet et peut-être avec l’aide d’un appui extérieur.

-Points d’intérêt général abordés en séance

1/ Expérimentation des mesures et création de « bureaux de France » : le SG précise que diverses mesures feront l’objet d’une expérimentation. Tel est le cas notamment des « bureaux de France ». Ces implantations consisteront, là où la France a des intérêts, à garantir une présence française, dans la mesure où les capitales des Etats ne constituent pas le seul lieu d’activité politique, économique ou culturelle. Il existe en effet d’autres carrefours pour la mondialisation qui sont ainsi des lieux d’influence sur les enjeux globaux. Ces « bureaux de France » seront implantés là où auront été identifiés de tels lieux d’influence, et où il n’existe pas de mission diplomatique ou de poste consulaire. Le dispositif consiste à mettre en place un ou deux agents, interlocuteurs de la communauté française et relais vers les missions diplomatiques ou postes consulaires, consuls honoraires, alliances françaises. L’exercice est modulable et proportionné aux besoins, il sera expérimenté dans les villes de quelques pays émergents, et aussi en Australie. Ces « bureaux de France » seraient confiés à des agents de catégorie B.

2/ Aspects budgétaires et économies d’échelle induites par le numérique : Les crédits alloués au MAEDI ont connu chaque année depuis 2013 une hausse de 2%. De plus, le ministère du Budget a évolué sur sa demande initiale adressée au Département, qui consistait en un financement intégral de l’exercice MAEDI 21 sur sa propre substance. Par ailleurs, les différentes mesures peuvent avoir un coût pour l’administration ou à l’inverse, être génératrices de gains. Il rappelle que l’essentiel des mesures à mettre en œuvre, à l’horizon 2017, devrait tenir dans les enveloppes budgétaires actuelles. Pour le numérique, il faudra arbitrer les investissements à réaliser et les moyens à mettre en œuvre en fonction des contraintes budgétaires. Les produits des économies ainsi réalisées ont vocation à être recyclés au Département.

3/ Adaptation des effectifs au nouveau périmètre de compétence du MAEDI : Le SG confirme les 115 équivalents-temps-plein (ETP) supprimés en 2016, mesure qui sera reconduite à l’identique en 2017, soit 450 suppressions nettes d’ETP sur le schéma d’emplois triennal 2015-2017. Il insiste sur le fait que le ministre a obtenu qu’il n’y ait pas de réductions supplémentaires sur les effectifs. Quant aux redéploiements, ils s’opèreront là où la communauté française est importante. En outre, l’administration précise que si les effectifs sont en baisse, il n’en est pas de même de la masse salariale.

Les ETP sont à gérer dans le cadre existant, et les augmentations d’effectifs dédiées aux visas, fruit d’une politique volontariste en la matière, seront hors plafond d’emploi. Le MAEDI est posé au cœur de l’action extérieure de l’Etat, et la réflexion sur les compétences doit conduire à s’assurer que le MAEDI possède en son sein les compétences nécessaires. La mobilité hors MAEDI est encouragée, et la mise en place d’un parcours individualisé se fera dans le respect du statut.

4/ Comité interministériel des réseaux internationaux de l’Etat (CORINTE) : CORINTE a pour mission d’organiser de façon intelligente les moyens de l’Etat à l’étranger. Il veille à corriger les décalages qui pourraient exister entre l’échelle des priorités et celle des moyens et est un instrument d’ajustement des moyens aux priorités et à l’évolution des missions qui en découlent (mutualisation des SCG). CORINTE est également utilisé pour apporter des réponses à la question de la localisation des bases régionales, à créer, la première zone/région qui sera examinée étant l’Afrique.

5. Aspects GPRH (gestion prévisionnelle des ressources humaines) – ex-GPEEC : La DRH rappelle que lors du second comité technique ministériel de 2014, il avait été annoncé que l’administration initierait une réflexion sur la GPEEC, devenue GPRH. Cet exercice s’inscrit dans le cadre du projet MAEDI 21, notamment sur les aspects relatifs à la mobilité et à l’évolution des missions. Sur le recrutement – en complément des affectataires – de conseillers de parcours individuels, la DRH mentionne que cela sera fait en gardant à l’esprit le nécessaire ancrage du métier RH, qui doit rester fort au MAEDI. Mais que cela ne doit pas conduire à se priver d’experts en matière de bilan de compétence et de formation. Un équilibre restera à trouver. Les fiches NOMADE, qui seront réécrites en fin d’exercice, reflèteront les réflexions menées dans le cadre de la GPRH. Le droit à valorisation normale des parcours professionnels des recrutés locaux est affirmé. Cela sera fait sur des emplois à contenu non essentiellement régalien, à savoir en particulier sur des fonctions de communication ou de presse.

La CFDT salue cet esprit d’ouverture mais reste vigilante

La CFDT souligne l’esprit d’ouverture de l’exercice proposé alors que, jusqu’à présent, il nous avait toujours été indiqué que le projet était déjà bouclé et qu’il n’existait aucune marge de manœuvre pour de possibles négociations. La CFDT rappelle les mesures qui lui semblent aller dans le bon sens : médiateur, comité des parcours, bureau des familles et charte du temps notamment. Pour la gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des carrières (GPEEC), la CFDT attendra le point d’étape (dont la filière SIC) présenté au CTM par l’administration pour en percevoir le contour.

En ce qui concerne les missions dévolues au Département, les grands pôles que constituent le tourisme (compétence nouvelle) et l’économie (compétence élargie) vont considérablement en agrandir le périmètre. Dans ce cadre, quid des missions confiées aux personnels tant à l’administration centrale qu’en poste à l’étranger ? Et quelle en sera l’articulation possible avec la charte du temps ?

Pour la rénovation des archives, la CFDT indique que c’est un point qui doit être traité par le CHSCT francilien. D’ailleurs, la dernière visite organisée au centre enterré du quai d’Orsay a fait ressortir les conditions déplorables dans lesquelles travaillent nos collègues parisiens.

Commentaire : le secrétaire général a donc tenu parole et a lancé une série de réunions de concertation régulière avec les syndicats autour du projet MAEDI 21. Ainsi, l’exercice, qui se présentait comme bouclé, semble avoir été pour partie rouvert à la concertation. Si certaines mesures vont dans le bon sens, en revanche, pas un mot sur la réforme de la DGM malgré la présence de certains de ses représentants à la réunion du 28 octobre, chacun semblant avoir intégré le fait qu’il n’existe aucun espace de négociation sur ce sujet. C’est la raison pour laquelle, comme au CTAC, la CFDT-MAE s’est abstenue au CTM des 25 et 26 novembre 2015 sur le projet de décret et d’arrêté portant sur l’organisation de l’administration centrale. En revanche, la CFDT-MAE a approuvé les deux projets d’arrêté relatif à la création d’un médiateur  et d’arrêté modifiant l’évaluation des agents d’encadrement supérieur.

Pause méridienne des agents affectés sur le site Invalides : une bonne nouvelle avant la trêve des confiseurs ! 21 décembre 2015

22 décembre 2015

Les agents du MAEDI affectés au 57 bd des Invalides ne disposent pas d’un service de restauration sur place. Ils doivent se rendre au restaurant interministériel rue Barbey de Jouy ou vers le self du Quai d’Orsay, situés tous deux à plus de 10 minutes de leur lieu de travail. La CFDT avait demandé le 10 septembre dernier, lors de la préparation du CTAC, que la question de la pause méridienne de ces agents soit mise à l’ordre du jour du comité. La question est revenue sur le tapis à trois reprises.

 
Les gestionnaires Sagha ont reçu confirmation aujourd’hui de la mise en œuvre de la mesure demandée : « Afin de tenir compte de l’absence de restaurant administratif sur le site des Invalides , l’Administration a validé lors du Comité d’action sociale (CAS) du 17 novembre 2015 le principe suivant lequel le temps de travail des agents affectés sur le site des Invalides devait tenir compte du temps de trajet (30 minutes) pour se rendre et revenir de leur lieu de restauration et ce à compter du 1er janvier 2016. Cette prise en compte de 30 minutes ne s’applique que lorsque un agent travaille une journée complète (selon le profil journalier théorique de l’agent). A ce titre, l’Administrateur Sagha a créé de nouveaux codes horaires et les a attribués aux agents concernés. (…). Le bureau RH1B adressera prochainement à chaque agent concerné un message d’information. (…) Toute l’équipe vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année. »

 
La CFDT souhaite elle aussi de très bonnes fêtes de fin d’année à tous les collègues du MAEDI.

Thèmes : restauration, Temps de travail

LDS Spécial Congrès – 21 décembre 2015

21 décembre 2015

LDS congrès dernière version

Les documents relatifs au Xème Congrès de la CFDT-MAE sont en ligne.

Suivez les liens et… bonne lecture !

 

La LDS spéciale congrès

Le rapport d’activité 2012-2015

La résolution d’orientation 2016-2020

Les projets de modification des statuts

Thèmes : Congrès, Xè congrès

Le médiateur du ministère des affaires étrangères ou… sept ans de réflexion – 18 décembre 2015

21 décembre 2015

Dès 2008, la CFDT avait demandé à l’administration d’engager une réflexion sur la création d’un médiateur, inspiré de celui institué par l’article L.1152-6 du code du travail dans les affaires de harcèlement moral, et avait demandé que ce médiateur dispose d’une réelle indépendance. Cela supposait donc qu’il ne soit pas rattaché à la DRH, ni à la DGA, mais à l’Inspection ou au Secrétaire général. Cette proposition avait de nouveau été portée en août et septembre 2014 tant devant l’Inspection que la direction des ressources humaines, puis dans la contribution que la CFDT a rédigée en réponse à la demande de l’administration dans le cadre de l’exercice MAEDI 21.

Les sept ans de réflexion ont porté leurs fruits.

Cela a en effet abouti à la mesure 3.8 du rapport MAEDI21 : « Un médiateur du ministère pour favoriser le règlement des différends sera créé, auquel les agents pourront faire appel. »
On peut lire dans le Journal officiel en date du 12 décembre 2015  l’arrêté du 4 décembre 2015 relatif à l’établissement d’un médiateur du ministère des affaires étrangères. Ce texte, examiné lors de la réunion du comité technique ministériel, a été soutenu notamment par la CFDT.

Le champ d’intervention du médiateur est large puisqu’il peut intervenir dans « des différends relatifs aux relations de travail entre l’administration et ses agents et au déroulement de carrière ».

Le médiateur est saisi dans le respect des procédures de dialogue social et sans préjudice de l’exercice de leurs missions par les services du ministère ni de l’action des représentants du personnel. Il peut être saisi par les agents, par leurs représentants et par l’administration. Il garantit la confidentialité des faits qui lui sont soumis et émet des recommandations à l’attention des parties, auxquelles le cas échéant, il peut proposer de recourir à la conciliation juridictionnelle ou à la transaction.

Par arrêté du 11 décembre, la fonction a été confiée à M. Pierre Vimont, à compter du 1er janvier 2016.

Action sociale : la commission permanente approuve l’amélioration des prestations sociales

18 décembre 2015

La commission permanente action sociale du 19 octobre 2015 est présidée par la déléguée à la politique sociale (DPS). Les assistantes de service social sont présentes. La CFDT est représentée par Thierry Duboc, Thierry Franquin et Muriel Fitte-Duval. Cette deuxième commission – la précédente s’était tenue en mai dernier  – prépare le comité d’action sociale du 18 novembre 2015.

 

Enquête auprès des agents éligibles aux prestations sociales

La DPS a réalisé le sondage auprès des agents qui ont fait calculer leur quotient familial (QF) et leurs droits aux prestations, que la CFDT avait demandé lors de la dernière réunion de ce comité. La CFDT remercie l’administration d’avoir mené cette enquête sur l’éventail des prestations ministérielles dont l’objectif était de réfléchir à une augmentation possible de certaines prestations.

La conseillère technique de service social précise que les agents sont satisfaits des prestations et indique que, dans l’ensemble, les propositions des assistantes sociales rejoignent les attentes des agents.

 

Des propositions de revalorisation bienvenues

Comme nous l’avions aussi demandé lors de la réunion précédente, la DPS a chiffré le coût de ses propositions, tout en indiquant que l’exercice est difficile puisqu’on ne connaît pas à l’avance le nombre d’agents demandeurs, qui peut varier d’une année sur l’autre.

Les propositions pour validation au CAS sont les suivantes :

  • Revalorisation du quotient familial (QF) en 2016 : la dernière revalorisation date de janvier 2014 (+ 2,6 %). La DPS propose d’augmenter de manière différenciée suivant les tranches de revenus, de 6,6 % pour la tranche I à 1,6 % pour la tranche V. Cette revalorisation bénéficiera à 143 familles, qui passeront dans une tranche plus favorable. La DPS indique que les précédentes revalorisations du barème n’ont pas fait apparaître une augmentation sensible des dépenses et ont permis d’éviter une érosion du nombre de bénéficiaires.
  • Prestation « colonie de vacances » : doublement du taux de l’aide journalière qui passerait de 29 € à 58 € pour la tranche  I, de 25 à 50 € pour la tranche II, de 22 à 44 € pour la tranche III, de 19 à 38 € pour la tranche IV et de 17 à 34 € pour la tranche V, qui génèrera une augmentation des dépenses autour de 11.000 €.
  • Prestation « bourse linguistique » : augmentation de 21 à 45 jours indemnisés, ce qui correspond mieux à la réalité de ses bourses linguistiques pour des étudiants participant à des programmes Erasmus d’une durée supérieure à trois mois. Ce passage à 45 jours indemnisés génèrera  une augmentation des dépenses d’environ 9.000 €.
  • Prestation « classe découverte » : avis « très favorable de la DPS » (et de la CFDT) pour le doublement du taux de l’aide journalière.  (Commentaire : les parents d’enfants scolarisés ont tous connus pour eux-mêmes ou autour d’eux des cas de familles gênées financièrement lors de classes vertes ou de classes de neige).
  • Prestation « compensation CAF » : il s’agit d’augmenter le montant des prestations en faveur de la petite enfance pour les agents que ne bénéficient pas de la prestation CAF PAJE mais qui en auraient bénéficié si le calcul du QF par leur Caisse d’allocations familiales n’avait pas pris en compte l’indemnité de résidence à l’étranger. Voir à ce sujet, qui est un véritable serpent de mer, les échanges au CTAC du printemps dernier. A noter cependant la portée symbolique de cette mesure puisqu’en 2014 un seul agent aurait été éligible et aucun en 2015…

 

Mais trop de propositions rejetées

  • Prestation « forfait vacances » : il s’agirait de porter de 67 € à 100 € la tranche V du forfait vacances, ce qui engendrerait une dépense supplémentaire d’environ 7.500 €. La DPS indique qu’elle n’est pas favorable à cette augmentation. (Commentaire : la CFDT n’insiste pas mais fera valoir, lors du CAS du 18 novembre, qu’il conviendra de la réexaminer en priorité lors d’un prochaine réunion de cette commission permanente.)
  • Puis la DPS énumère une liste de prestations pour lesquelles les agents et/ou les assistantes sociales auraient souhaité une revalorisation, mais qui ne sont pas retenues : extension de la prestation « garde périscolaire » aux enfants de plus de 12 ans, extension de la prestation «  loisirs jeunes » aux enfants de moins de 6 ans et aux jeunes de plus de 18 ans, abaissement à moins de 3 ans de l’âge des enfants bénéficiant d’un chèque cadeau au moment de l’arbre de Noël, création d’une prestation pour financer le BAFA pour les enfants d’agents de plus de 18 ans, création d’une prestation rentrée scolaire pour la maternelle grande section…

La réunion commençant à prendre un tour incertain, pour ne pas dire confus, la CFDT demande et obtient finalement que la commission permanente acte formellement les cinq propositions qui font consensus afin que celles-ci puissent être présentées et validées lors du comité d’action sociale.

 

Un répit avant la taxation des prestations ?

La CFDT demande à l’administration si elle a du nouveau sur la perspective assez sombre de voir les prestations sociales ministérielles soumises aux cotisations sociales.

Réponse : la ministre de la fonction publique a demandé la suspension de ce dossier lors du dernier comité interministériel à l’action sociale  « cette question relevant du Conseil supérieur de la Fonction publique ». Un assujettissement des prestations sociales aux cotisations sociales reste pourtant d’actualité et pourrait concerner les prestations versées aux familles (gardes d’enfants et scolarité) mais pas celles dédiées aux loisirs et vacances.

 

Commentaire : les cinq prestations faisant consensus ont finalement été validées sans problème lors du comité d’action sociale du 18 novembre. C’est bien la preuve que ces commissions permanentes – instances de concertation informelle – étaient réclamées depuis des années par les organisations syndicales – sont extrêmement utiles pour préparer le travail du CAS – instance consultative formelle – et déminer le terrain.

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