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Nouveau régime indemnitaire des agents SIC à l’administration centrale à l’horizon 2018 – 9 juin 2017

24 juillet 2017

Le groupe de travail sur la filière des systèmes d’information et de communication est réuni pour faire un point d’étape sur l’adhésion des corps d’attachés (ASIC) et de secrétaires (SESIC) des systèmes d’information et de communication au régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP). La réunion est présidée par le sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1) ; la CFDT est représentée par Yves Courant.

L’administration présente, pour chacun des deux corps, une cartographie des postes de travail et un barème, qui ne sont à ce stade que des hypothèses de travail.

On s’achemine vers un point au comité technique ministériel d’automne pour une mise en application au 1er janvier 2018.

 

Les propositions de cartographie reposent sur quatre groupes de fonction pour les ASIC et deux pour les SESIC

Groupe de fonctions ASIC Fonctions occupées
Groupe 1 Directeur adjoint, chef de mission
Groupe 2 Chef de bureau, RSSI, directeur de projet
Groupe 3 Adjoint au chef de bureau, chef de secteur/pôle, chargé de mission
Groupe 4 Chef de projet, admin. Système et réseaux, spécialiste des systèmes d’info.

 

Groupe de fonctions SESIC Fonctions occupées
Groupe 1 Postes d’encadrement (chef de secteur) ou d’adjoint au chef de bureau ; les plus lourds et exigeants s’agissant de la technicité, de l’expertise ou de l’expérience ; comportant des sujétions particulières ou un degré d’exposition important (20 emplois)
Groupe 2 Tous les emplois que ne relèvent pas du groupe 1 (54 emplois)

 

Des barèmes qui intègrent les primes informatiques

L’hypothèse de barème RIFSEEP pour les ASIC est élaborée à partir du barème actuel des primes : les montants d’IFTS, de rendement et d’IFR sont fusionnés. L’intégration de la prime informatique se traduirait par l’ajout, pour chaque groupe du barème, du montant de la prime informatique plafond correspondant à la qualification programmeur de système d’exploitation, soit 522 € par mois. Ce nouveau barème conduirait à un gain indemnitaire pour l’ensemble des agents hormis quatre ASIC qui bénéficieraient d’une garantie indemnitaire de 20 € par mois correspondant à la prime de travaux dangereux mensualisée.

Pour les SESIC les hypothèses de construction du barème RIFSEEP sont :

– Mise en place de deux groupes d’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) ;

– Correction des écarts de primes entre les trois grades du corps ;

– Différenciation entre le groupe 1 (montant actuel hors prime info. + prime info. plafonnée chef d’exploitation/PSE et le groupe 2 (montant actuel hors prime info. + prime info. plafonnée pupitreur/programmeur)

Ce nouveau barème correspondrait pour le groupe 2 à une augmentation d’environ 50 % par rapport au barème actuel, hors prime info, et de 70 % pour le groupe 1. La revalorisation serait moindre pour les agents percevant déjà une prime informatique. Huit agents percevant la prime PSE dont le poste est cartographié en groupe 2 se verraient attribuer une garantie indemnitaire.

L’administration insiste sur le coût du RIFSEEP pour la filière SIC (plus de 170.000 € pour les seuls SESIC), qui reste à discuter avec le ministère du budget…

 

La CFDT estime que l’administration peut mieux faire

La CFDT indique que le travail de cartographie n’est pas suffisamment précis. L’administration répond qu’il est difficile de mener une cartographie plus fine sans tomber dans un inventaire à la Prévert et qu’elle est obligée de s’appuyer sur CSRH Sirhius.

A notre question « Quid des examens pour l’obtention des qualifications informatiques toujours organisés par Bercy ? », l’administration déplore qu’il n’y ait toujours pas de réponse du guichet unique alors que notre administration a soulevé depuis longtemps. La contradiction entre maintien des examens et intégration des primes qualifiantes dans le RIFSEEP.

La CFDT remarque que le passage au RIFSEEP se traduira pour 16% des SESIC à l’AC par la mise en place d’une garantie indemnitaire, ce qui constituera un frein à la mobilité de ces agents. Se pose aussi la question des SESIC revenant en centrale et bénéficiaires de primes qualifiantes.

Globalement les organisations syndicales demandent une simulation plus fine en y incluant les primes actuelles.

 

Commentaire

En plaçant indifféremment des ASIC et des SESIC aux mêmes postes, donc aux mêmes responsabilités, la DRH semble assumer qu’un ASIC et un SESIC sont « interchangeables », et donc que la sujétion, l’expertise et l’engagement professionnel ne seraient pas « récompensés » au niveau indemnitaire, de la même façon pour un ASIC ou un SESIC, occupant pourtant les mêmes fonctions.

La CFDT aimerait comprendre quelles différences la DRH retient, entre un administrateur système/réseau ASIC et un administrateur système/réseau SESIC ou entre un chef de projet ASIC et un chef de projet SESIC ? A part la différence de corps et donc de salaire.

La cartographie grossière présentée aux OS par la DRH ne prend nullement en compte l’aspect sujétion, ni la spécificité de chaque poste. L’expertise n’est pas mise en avant, l’engagement professionnel non plus.

 

Thèmes : ASIC, Rémunération, SESIC

GPEEC cat. A : des pistes de réflexion intéressantes mais contraintes par une pyramide des corps inversée

4 avril 2017

Le groupe de travail GPEEC, présidé par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGAM) inaugure un cycle de réunions transversales dédiées respectivement aux catégories A, B et C. La situation des catégories A est examinée le 27 février 2017.

L’administration présente les enjeux et invite les représentants des personnels à un brain-storming, qui a abordé sans tabou des questions statutaires en partie nouvelles

A partir de besoins identifiés à un horizon de cinq ans, dans un contexte de maintien de l’universalité du réseau et d’une diplomatie globale, d’un équilibre entre généralistes et spécialistes qui a pour objet de défendre la spécificité du Département, et d’importance croissante du numérique qui modifie l’environnement de travail, l’administration, pour chaque filière ou presque, dresse l’inventaire des principaux besoins.

Dans la filière consulaire, il s’agit principalement de développer et de consolider les compétences d’encadrement et d’animation des équipes.

Dans la filière développement, coopération et action culturelle, il faudra faire face au développement des fonctions de pilotage et de contrôle des opérateurs, et de valoriser l’expertise des agents dans les différents secteurs d’intervention.

Dans la filière communication (numérique, audiovisuel, événementiel), les évolutions tendront à confirmer le positionnement de la filière comme « agence de communication » du ministère et les agents de catégorie A du ministère devront développer les nouvelles compétences associées.

La filière administrative comprend la filière financière et la filière ressources humaines, toutes deux marquées par un besoin accru de professionnalisation.

La première a intégré des modifications intervenues dans le contexte de travail dues à la mise en place de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) ainsi que le transfert de charges nouvelles (internalisation des contrôles de la qualité budgétaire et comptable, l’évolution des missions des SCG, renforcement des fonctions « achats », utilisation de Chorus).

La seconde est caractérisée par une forte proportion d’emplois spécialisés, dans les métiers exigeant une expertise : expertise juridique et statutaire, développement RH (recrutement et accompagnement personnalisé, demandé par les agents), et un besoin accru de ressource capable de répondre au besoin de développement dans le domaine des techniques d’ingénierie de la formation, en ce compris la formation à distance, afin de répondre à l’individualisation des besoins de formation.

Des compétences spécialisées sont requises afin de traiter la qualité de vie au travail.

La filière informatique a connu la plus importante évolution, marquée par l’apparition de nouveaux métiers dans le champ du développement (science des données et intelligence des machines, applications simples avec de fortes capacités d’évolution), création et gestion de data centers, ainsi que la montée des problèmes de sécurité informatique. Ces métiers nouveaux nécessitent que le MAE puisse s’attacher les services de personnels qualifiés, possédant un niveau élevé de connaissances actualisées, qui correspondent à des jeunes profils en fin de cursus académique, qui aspirent à des rémunérations supérieures à celles consenties par l’administration.

La filière logistique et patrimoine est elle aussi marquée par des évolutions importantes. Parmi les missions nouvelles de la filière figurent la fiabilisation du patrimoine à l’étranger, son entretien et sa maintenance. Le développement du building information modeling (BIM), dispositif de modélisation numérique qui accompagne l’ensemble de la vie d’un bâtiment, de sa construction à son exploitation et à sa maintenance, suppose le recrutement d’un « BIM manager ». En outre, la filière a besoin de profils d’ingénieurs pour exercer les fonctions les plus spécialisées.

L’expertise interne relative à certains métiers est à conserver (sécurité incendie au niveau encadrement).

Les écarts entre ressources actuelles et besoins prévisibles rendent nécessaire le recrutement de contractuels sur des profils inexistants en interne ou lorsque des titulaires laissent des emplois vacants. En catégorie A, le nombre d’agents reste supérieur au nombre d’emplois à pourvoir, alors que le nombre de départs à la retraite, certes important chez les MP, restera modéré chez les CAE et moindre chez les SAE, plus jeunes. Les agents de catégorie A ont peu tendance au départ en retraite anticipé.

S’agissant de la filière SIC, compte tenu des départs en retraite prévisibles, il est prévu de maintenir un rythme de recrutement d’un an sur deux d’un ASIC.

L’administration mentionne l’accroissement prévisible de difficultés récurrentes à pourvoir des postes d’encadrement supérieur par des agents féminins.

L’administration, en complément du document de séance (résumé ci-dessus), précise que l’allongement de la durée des carrières a pour conséquence que les parcours connaîtront des séquences hors du ministère. Ces séquences doivent être davantage accompagnées et faire l’objet d’un suivi. Les intéressés seront reçus de manière privilégiée durant cette mobilité par le pôle parcours, et le lien avec le Département sera maintenu. Ainsi, une convention avec le ministère chargé de l’intérieur permet d’envoyer des diplomates en qualité de conseillers auprès des préfets de région, ils bénéficient durant cette affectation d’un Itineo ce qui leur permet de rester connectés à Diplonet.

Le retour au Département, que ce soit à l’administration centrale ou à l’étranger, doit être préparé. Il appartient à l’administration de s’engager à gérer un retour effectué dans des conditions favorables.

La « mobilité » dans un cabinet est en réalité un faux nez d’une mobilité qui évite en réalité de « sortir ».

Pour ce qui est des affectations chez les opérateurs, il convient d’aller jusqu’au bout de la logique, et ces derniers devront accueillir les agents du MAE, dans le cadre de mobilités croisées. Les agents des opérateurs pourront d’ailleurs être accueillis sur des fonctions autres que celles relatives à l’exercice de la tutelle.

Sur les fins de carrière, il faut s’attendre « à la fin des fins de carrières ascendantes ». Il s’agit de valoriser l’expérience acquise, car il y a un fort besoin de retours d’expérience de terrain.

S’agissant, pour les SAE, d’un possible grade à accès fonctionnel (GRAF) à négocier avec la DGAFP et le Budget, il faut l’envisager, précise l’administration, avec son probable corollaire, à savoir une baisse des effectifs des CAE.

La question de la fusion des corps CAE / SAE – CAE / MP est posée.

La CFDT retrouve la plupart de ses préoccupations relayées dans les analyses de l’administration.

Un point de vigilance est rappelé quant au recours aux personnels précaires, à savoir les contractuels en CDD, auxquels l’administration ne devrait recourir qu’en cas de besoin ponctuel. Or on constate que des emplois dont le caractère pérenne est avéré sont trop souvent pourvus par des contractuels en CDD. Lors des réunions dédiées aux filières, la question a été posée notamment pour les emplois en administration centrale sur des métiers qui montent en puissance (tutelle des opérateurs), lorsque des fonctionnaires peuvent remplir les fonctions (DCP) et à terme, lorsque des emplois dont la montée en compétences techniques est nécessaire, et où il serait possible, en raison de formations adaptées pour y faire face, de s’attacher durablement les services de contractuels en CDI.

De manière générale, la CFDT est d’avis de favoriser toute politique qui vise à remédier à des déficits de compétences auxquels on doit remédier par des recrutements temporaires extérieurs, alors que les besoins sont durablement identifiés au Département. Il en va ainsi notamment de la filière financière, de la filière DRH, de la filière juridique, où le département doit être capable de discuter à niveau comparable avec les ministères partenaires (Bercy, DGAFP notamment).

  • La CFDT réagit aux pistes de réflexions proposées

S’engager dans la voie de la réduction des recrutements dans le corps des CAE en réduisant le nombre de postes offerts chaque année ou en passant à un recrutement biannuel signifierait à court terme le blocage de l’ascenseur social dans la mesure où les promotions au choix reposent sur les nominations par concours.

Le recours à l’apprentissage dans certaines filières où les profils plus jeunes sont recherchés (cas de la DSI), même si cela suppose que les passages des apprentis sont par définition de durée limitée, peut répondre à des besoins, sans pour autant que soient gelés à terme les recrutements débouchant sur de l’emploi pérenne. La CFDT y est donc plutôt favorable.

La CFDT approuve la mise en ligne concomitante de la totalité des transparences relatives aux trois réseaux (diplomatique, consulaire, de coopération et d’action culturelle). Cela répond à sa demande quant à l’harmonisation de la gestion entre les affectations dans les trois réseaux. La CFDT en effet déplore depuis longtemps les chronologies décalées au détriment du secteur culturel à l’étranger, ce qui prolonge actuellement d’autant les incertitudes des collègues quant à leur affectation dans ce dernier. Cela irait d’ailleurs dans le sens voulu depuis des années par notre syndicat qui déplore que le réseau diplomatique soit encore appréhendé comme représentant « le cœur de métier » (y compris dans le document fourni en séance !) du MAEDI.

Sur les parcours professionnels, la CFDT insiste sur le fait que la valorisation des filières et leur attractivité passe notamment par l’adaptation des rémunérations.

Sur les parcours pour les fins de carrière et l’éventuel recours au DFA  (dispositif de fin d’activité) : ils ont connu un succès limité au Département et n’ont pas la faveur de la Cour des Comptes. La CFDT n’a pas expressément soutenu en séance ce dispositif.

Comme elle l’a fait depuis le début de l’exercice GPEEC, la CFDT souligne le rôle essentiel de la formation et de l’établissement du répertoire des compétences des agents. La variété des parcours ne peut se concevoir qu’avec une offre adaptée de formations.

  • Sur les réformes statutaires envisageables

Techniquement, l’absence de GRAF a été le prix à payer lorsque le Département, soutenu en cela entre autres par la CFDT, a choisi de ne pas rejoindre le CIGEM, notamment en raison de ses implications interministérielles.

L’administration a envisagé lors du dernier CTM, de négocier dans le cadre de la GPEEC l’introduction de ce grade fonctionnel dans le statut ministériel. Cela est de nature à offrir des débouchés aux collègues ASIC et SAE, et leur permettrait d’accéder ainsi à un indice terminal hors échelle A (actuellement l’indice brut du grade de promotion est de 979).

Sur la fusion de corps CAE/MP, le grade de MP pouvant alors devenir le GRAF du corps des CAE , et/ou la fusion des corps des CAE et SAE, la CFDT a formulé, pour le court terme, une réponse d’attente, compte tenu d’une part, des conséquences d’un décrochage « hic et nunc » de l’interministériel pour ce qui est des corps d’encadrement supérieur, et, d’autre part, de l’impact – positif – que pourrait avoir l’institution du GRAF pour les ASIC et SAE, élément nouveau porté au débat (novembre 2016, puis dans le document de séance).

S’agissant de la fusion MP/CAE, elle risquerait d’avoir pour conséquence un abaissement de l’indice terminal des MP (HEE, donc actuellement supérieur à l’indice terminal des administrateurs civils HED).

S’agissant de la fusion des corps de CAE et de SAE, il est peut-être prématuré de se prononcer, compte tenu de la perspective du GRAF pour les ASIC et les SAE, qui serait de nature à accroître substantiellement la rémunération des collègues.

En effet le GRAF serait destiné, par avancement au choix, à accueillir des SAE principaux ayant atteint au moins le cinquième échelon de leur grade, remplissant les conditions posées par le statut interministériel qui serait transposé dans le décret statutaire des agents diplomatiques et consulaires.

Ces conditions sont les suivantes : les titulaires du grade de principal ayant atteint au moins le cinquième échelon de leur grade doivent justifier  « 1° De six années de détachement dans un ou plusieurs emplois culminant au moins à l’indice brut 985 et conduisant à pension du code des pensions civiles et militaires de retraite, à la date d’établissement du tableau d’avancement ; 2° Ou de huit années d’exercice de fonctions de direction, d’encadrement, de conduite de projet, ou d’expertise, correspondant à un niveau élevé de responsabilité, à la date d’établissement du tableau d’avancement. Ces fonctions doivent avoir été exercées en position d’activité ou en position de détachement dans un corps ou cadre d’emplois culminant au moins à l’indice brut 966. » (979 à partir du 1er janvier 2017).

On peut donc raisonnablement penser, et ce serait d’ailleurs logique, que la fusion des deux corps CAE/SAE avec ce dernier pourvu d’un GRAF, en vue d’une carrière linéaire, entraînera un accès privilégié des titulaires de ce grade hors classe au niveau de l’actuel A+ et allongera potentiellement d’autant la carrière des autres.

De plus, un décrochage de l’interministériel sans que les modalités de progression dans un corps linéaire soient connues, en ce compris pour les collègues qui ne sont pas SAE (ASIC, traducteurs) et qui peuvent accéder au corps des CAE, mérite une analyse approfondie.

Par ailleurs, quid de l’actuelle mobilité statutaire, qui s’adresse aux « administrateurs civils, autres fonctionnaires ou personnels militaires relevant de l’encadrement supérieur, magistrats » donnant accès aux fonctions de direction si le corps actuel des CAE n’est plus au nombre des « corps issus de l’ENA », au sens de l’article 8 de la loi du 11 janvier 1984 ? Quid de l’accès à des postes statutaires d’encadrement supérieur dans d’autres administrations sur des postes exigeant d’avoir accompli l’actuelle obligation de mobilité ?

Le possible tarissement du tour extérieur existant actuellement pour les corps de catégorie A autres que SAE (ASIC, traducteurs) est également à prendre en considération.

 

Pour toutes ces raisons, il apparaît que les pistes, certes intéressantes étaient encore trop floues dans le cadre d’une réforme globale (SAE/CAE/MP) pour qu’il soit possible de prendre à ce stade position.

 

Thèmes : ASIC, CAE, Catégorie A, GPEEC, Ministre plénipotentiaire, sae

Filière SIC, HSCT à l’étranger, idées reçues sur la Fonction publique : la LDS de janvier est en ligne !

20 janvier 2017

Le numéro 273 (janvier) de la Lettre du Syndicat CFDT-MAE est en ligne !

Au sommaire :

  • Filière SIC, suites de la “mission Blarel”,
  • SCH : interrogations sur le tableau des vocations à l’étranger,
  • Mis en place des outils HSCT à l’étranger,
  • Idées reçues sur la Fonction publique,
  • La vie des sections : Tunis et Niamey.

Lisez et faites lire !

 

Thèmes : ASIC, CHSCT, Filière DNUM, LDS, Niamey, SESIC, Tunis

La filière SIC évoquée au comité technique d’administration centrale : la CFDT reste vigilante

7 novembre 2016

Plusieurs points figurant à l’ordre du jour du comité technique d’administration centrale du 12 octobre 2016 sont consacrés aux corps des ASIC et des SESIC à l’administration centrale. Ces échanges seront complétés par une ou plusieurs réunions avec le chargé de mission auprès de la DGA, ancien DSI lui-même et chargé de travailler sur le volet GPEEC pour les personnels SIC et lors du prochain comité technique ministériel, les 22 et 23 novembre prochains..

Mouvement 2016 à l’administration centrale

Le mouvement des attachés des systèmes d’information (ASIC)  en centrale a concerné quatorze postes en transparence 2016 : huit à Paris et six à Nantes, plus une affectation d’un lauréat du concours ASIC 2014 appelé en 2016 sur liste complémentaire. Ces postes sont répartis selon six fonctions : un chef de mission, cinq chefs de projet, deux chefs de bureau, deux adjoints au chef de bureau, trois administrateurs systèmes et réseaux et  deux experts en systèmes d’information et de communication. Par ailleurs, neuf agents de centrale ont été affectés à l’étranger. A ce stade du mouvement, six postes restent vacants.

Pour les secrétaires des systèmes d’information et de communication (SESIC) 16 postes étaient à pourvoir en transparence initiale  dont 6 à Nantes et 10 à Paris. Toutes les demandes d’affectation à Nantes et à Paris ont été satisfaites. 44 % des candidats ont été affectés sur leur premier vœu et 51 % sur l’un de leurs cinq premiers voeux.

Deux lauréats inscrits sur la liste complémentaire du concours externe 2015 ont été recrutés cette année dans le corps des SESIC. Cinq SESIC ont cessé leur activité sur la période de mars à septembre et fait valoir leur droit à pension.

Les primes de qualification seront intégrées au RIFSEEP

L’adhésion au RIFSEEP  des corps d’ASIC et SESIC devrait intervenir à compter du 1er janvier 2017. La DGAFP  a indiqué le 29 juin dernier qu’elle n’était pas favorable au cumul de la prime de fonctions informatiques (PFI)  avec l’indemnité de fonction, de sujétion et d’expertise (IFSE). Le principe de cette interdiction de cumul a été posé par une circulaire du 5 décembre 2014,   qui mentionnait précisément que la PFI devait être intégrée dans l’assiette du RIFSEEP. Les barèmes applicables aux principaux corps interministériels ou à statut commun ont été calibrés afin de permettre cette intégration.

L’administration insiste, en séance, sur le fait qu’aucun agent ne perdra en rémunération et que l’intégration de la prime informatique donnera lieu à une surcote de l’IFSE . La PFI sera intégrée à l’IFSE selon le barème présenté aux organisations syndicales lors de la réunion du 15 juin 2016.

Commentaire : la CFDT sera vigilante quant aux primes informatiques intégrées dans le régime RIFSEEP pour, par exemple, les agents qualifiés de retour de postes à la DSI, les futurs mouvements internes en administration centrale, la création et le suivi d’une cartographie précise des emplois donnant droit à la surcote de l’IFSE.

Des problèmes de recrutement de contractuels à la DSI

Il est indiqué dans le dossier de séance que la DSI compte 46 postes d’agents contractuels à durée déterminée (CDD), dont 18 devraient être recrutés en 2016. Le directeur indique en séance une difficulté pour recruter des contractuels en partie à cause des rémunérations faibles par rapport au privé. La CFDT intervient pour regretter que le concours de recrutement d’ASIC ait été annulé en 2016 et qu’il n’y ait que deux postes à pourvoir au concours de SESIC pour 2017 alors que le concours permet de recruter des agents de façon pérenne. Aucune réaction de la part de l’administration, ni de la DGA ni du DSI, sur ces constatations./.

 

 

Thèmes : ASIC, CTAC, Filière DNUM, SESIC

Contexte morose et suppressions des visas de sortie : l’administration abat un rideau de fer sur la DSI

5 mai 2016

Bilan du marasme de la gestion des corps SIC.

Allongement du temps de la première affectation en Centrale, inquiétudes sur la façon dont les primes d’expertise technique seront versées lors du passage au RIFSEEP, absence de perspectives de carrière, menace de disparition par la noyade dans le corps interministériel, des ISIC, politique de recrutement illisible et passablement inquiétante, quasi absence de dialogue social, cela fait beaucoup pour un corps dont de nombreux agents restent malgré tout largement attachés à leur ministère.

Cependant, face à la fuite des cerveaux dont ce contexte morose est responsable, l’administration répond par l’autoritarisme. Elle invoque la sacro-sainte raison de service pour empêcher les nouveaux candidats désireux de mettre en œuvre leur droit à  la mobilité professionnelle, pensant ainsi masquer une incapacité à gérer les effectifs et à anticiper leur évolution. Où est la GPEEC attendue depuis 10 ans ? Où sont les promesses du grand projet MAEDI 21 ? La CFDT appelle de ses vœux que les plans de l’autoroute du bon sens et de la bonne gestion  convergent avec la réalité et que le dialogue social soit rétabli.

 

 

Depuis 2016, deux ASIC ont déjà fait le choix de quitter temporairement la DSI ; qui pour rejoindre les services de l’Elysée, qui pour un poste de chargé de mission stratégique dans le secteur privé. Au total, une dizaine de candidats au départ inquiète d’ores et déjà l’administration qui répond par un blocage de principe qui relèverait du systématique. En mars 2016, la DRH publie une offre d’emploi de responsable de l’équipe de sécurité informatique pour le SEAE. Qui, au ministère, plus qu’un ASIC, pourrait postuler sur ce type d’emploi technique ? Ni une ni deux, les candidats se présentent mais sont renvoyés aussi sec dans leurs cordes : la raison de service est souveraine. Un plafond d’emploi non atteint, une difficulté à recruter sont les raisons qui conduisent l’administration à priver les ASIC de sortie.

Considérons au contraire à quel point il est souhaitable de valoriser la démarche de mobilité. Concentrons-nous sur l’intérêt mutuel de l’administration et des agents à la diversification des carrières et à l’oxygénation des corps. Mais ce point de cristallisation éclipse en réalité plusieurs problématiques de fond.

Cette propension de certains à découvrir d’autres horizons est en effet motivée par un contexte professionnel difficile qu’ensemble, nous pourrions cependant améliorer si un réel dialogue était rétabli.

 

 

  • Des départs en poste toujours plus incertains

Tout d’abord le temps de présence de la première affectation en administration Centrale en continuelle augmentation est un facteur de démotivation chez les agents récemment arrivés. L’incertitude anxiogène liée à la constante évolution de cette durée ne permet pas aux agents de se projeter sereinement dans l’avenir. Si l’état du ratio entre nombre d’agents dans le corps (100) et nombre de postes proposés à l’étranger (31) est un fait et n’est remis en cause par personne, il n’est pas acceptable que le critère discriminant qui préside à la priorisation des départs soit celui de « non-primo-partant ».

Soulignons l’effort appréciable de la DRH qui semblait avoir pris en partie la mesure de cette difficulté dans l’exercice de transparence 2016 où était annoncée la création de 4 postes d’adjoints. Malgré ces efforts,  plusieurs ASIC non dérogatoires sont restés sur le bas-côté de la transparence et viendront gonfler les rangs déjà fournis des prochains candidats au départ 2017. Dans le même temps, un poste-à-poste a encore été accordé cette année, retardant d’autant le départ d’un candidat éligible au départ.

Qu’en sera-t-il pour 2017 ? Une douzaine de candidats sont en lice et seul un poste d’adjoint se libérerait. L’équation semble difficilement pouvoir être résolue sans une politique volontariste de l’administration. La question posée lors du groupe de travail de janvier 2016 et reste à ce jour sans réponse.

Il semble évident de considérer que si certains CRASIC de grande taille nécessitent un responsable expérimenté, la notion de « primo-partant » ne permet pas de répondre au défi posé par la transparence des ASIC.

Les ASIC, sont des agents de catégorie A, souvent de niveau ingénieur, Bac+5 ou plus encore et sont recrutés pour leur potentiel ou encore leurs compétences de manager acquises lors d’expériences professionnelles antérieures. Ils sont appelés à exercer des fonctions à responsabilité en Centrale (budgets importants, encadrement d’équipe, forte exposition, expertise technique à responsabilité). On comprend mal pour quels motifs ils ne pourraient pas assurer le rôle de chef de CRASIC à l’occasion d’une première expatriation, compte tenu notamment de l’allongement de la durée des affectations en Centrale et donc du renforcement des ces compétences.

Il semble ainsi nécessaire à la CFDT que l’administration prenne en compte les profils des agents afin de pouvoir les affecter au besoin sur des postes correspondant à leurs compétences,  à  savoir soit sur de nouveaux postes d’adjoint soit sur des postes de responsable de CRASIC.

Il reste à saluer la démarche de la DRH qui propose pour la rentrée 2017 que le poste d’affectataire des ressources de la DSI soit assuré par un SAE et non plus par un SESIC. Gageons que ce choix permette une gestion plus symétrique des ressources par rapport aux autres corps du ministère de catégorie équivalente.

 

  • Une politique de recrutement illisible

Par ailleurs, une meilleure lisibilité au niveau du recrutement serait souhaitable. Malgré le fait que les organisations syndicales aient pointé du doigt à plusieurs reprises le danger de faire miroiter aux futurs ASIC des carrières d’expatriés pour attirer les jeunes diplômés, cette année encore, le volant d’information faisait figurer « l’obligation du séjour à l’étranger » pour les SESIC comme pour les ASIC. Il n’est donc pas étonnant que la grande majorité des ASIC recrutés ces dernières années se pressent au portillon de la transparence : c’est un des moteurs de leur motivation et de surcroît, un de ceux qui a d’ailleurs contribué à les sélectionner !

Le projet MAEDI 21 présentait, avec raison, le besoin de réforme des concours. Comme la CFDT l’a déjà indiqué dès la parution du projet de réforme des concours de la filière SIC, la copie était à revoir. Aucun retour n’a jamais été fait à ce sujet. Cette réforme loufoque a été accompagnée d’une suppression du concours ASIC qui aurait dû avoir lieu en 2016. Là encore, on cherche la cohérence de cette gesticulation tous azimuts. La question aurait pu être traitée en groupe de travail, comme cela avait été proposé. La CFDT demande que le prochain groupe de travail prévoie à l’ordre du jour un point sur cette réforme.

Enfin, l’accueil des nouveaux arrivants qui se retrouvent catapultés pour la grande majorité sur des postes qui ne correspondent ni à leurs attentes ni à leurs compétences pourrait grandement être amélioré. Une rencontre entre les lauréats et les chefs de service pourrait être organisée par la DRH avant les affectations, comme cela se fait au ministère de la Défense par exemple.

Notons en passant les bienfaits de la participation des ASIC à l’IDC en ce qu’elle contribue à renforcer le processus d’intégration dans la maison et qu’elle participe au rapprochement de la gestion des ASIC avec celle des SAE.

 

  • Des primes de qualification techniques menacées

L’absence d’éclairage sur la façon dont le RIFSEEP sera mis en œuvre pour la DSI est pour le moins inquiétante, à 8 mois de la date butoir d’application de la réforme. C’est en effet la question de l’articulation des primes de qualification informatique avec ce dispositif qui est posée : quelle solution la DRH a-t-elle prévue pour que des agents qualifiés conservent les primes informatiques lors du passage au RIFSEEP ?

Nous sommes pleinement disposés à participer à des échanges avec l’administration sur la façon dont le RIFSEEP pourrait être appliqué. Ce serait là aussi l’occasion rêvée de lancer enfin le chantier tant attendu de la cartographie des compétences pour donner corps à une future GPEEC qui joue l’arlésienne depuis trop longtemps.

S’ajoute à cette question le refus de l’administration de laisser les agents participer aux préparations des concours organisés par Bercy pour obtenir ces fameuses qualifications. Ce traitement injuste rompt le principe d’égalité entre fonctionnaires. Le tir doit être corrigé.

 

  • Gestion des compétences qui se fait attendre

L’absence de cartographie des compétences pénalise l’organisation de la DSI, car elle fait obstacle à la gestion efficace des ressources. La façon dont la rubrique « informatique » est présentée dans l’autoévaluation FANEV en a laissé perplexe plus d’un lors de son renseignement. Cela  dénote d’une certaine méconnaissance des métiers SIC. Décliner les compétences « informatiques » dans FANEV en lien avec la réalité des métiers serait une excellente base pour la mise en œuvre de la GPEEC.

Les SESIC et les ASIC occupent aujourd’hui indifféremment les mêmes postes, à l’exception des postes d’encadrement.  Il serait intéressant d’avoir une réflexion sur ce qui distingue, tant d’un point de vue fonctionnel qu’en termes de compétences attendues, un SESIC ou d’un ASIC. Dans la mesure où les SESIC disposent déjà d’une expertise technique, les ASIC devraient pouvoir tout au long de leur carrière, acquérir puis renforcer leurs compétences managériales.

 

  • Perspectives de carrière bouchées

Bien sûr, les jeunes ASIC ne sont pas les seuls victimes de cette gestion déconcertante. Leurs perspectives de carrière ne sont guère élaborées et on ne peut que regretter l’absence du passage d’ASIC dans les corps des conseillers depuis une dizaine d’années. Pour un ASIC expérimenté, que souhaiter d’autre qu’un nouveau départ à l’étranger, même après avoir exercé des fonctions à haute responsabilité en Centrale ?

Réfléchissons ensemble à des passerelles ainsi qu’à des parcours envisageables vers des métiers pour lesquels l’administration a besoin de candidatures (maîtrise d’ouvrage côté métier, gestion financière,  rédacteur sur des problématiques techniques etc.) La DRH devrait pouvoir identifier des profils qui répondraient brillamment à ces besoins spécifiques. La fusion des corps SAE/ASIC et SCH/SESIC permettra cette fluidité.

  • L’interministériel : non merci

Le spectre de l’interministériel rôde et chaque rencontre avec l’administration est l’occasion de rappeler la revendication intersyndicale ferme et déterminée de la fusion des corps ASIC avec SAE et SESIC avec SCH sous forme d’une filière technique.

  • Dialogue social en trompe-l’œil

L’absence totale de réponse de la part de la hiérarchie DSI et/ou DRH à des questionnements divers émis par les agents, notamment suite à l’exercice de transparence (les candidats non retenus pour un départ en septembre 2016 n’ont toujours reçu notification de la décision prise…) n’est pas acceptable.

Le groupe de travail SIC est une pantalonnade : trop rarement convoqué, mal, voire pas préparé du tout ou encore repoussé au dernier moment. Un véritable dialogue social doit reprendre, au cours duquel il s’agit de débattre plus que de servir de chambre d’enregistrement et dans lequel les réflexions peuvent être développées et échangées véritablement et non juxtaposées sans aucun effet ultérieur.

 

Conclusion

Le numérique est un des enjeux centraux de la modernisation du ministère, il est crucial d’aborder la question de ses ressources humaines avec cohérence, volontarisme et concertation.

Trouver les vecteurs de motivation qui permettront d’asseoir les métiers SIC au Département est fondamental pour conserver l’attractivité du corps, un recrutement de haut niveau, et donc l’efficacité de notre DSI au service de la diplomatie française.

Cette efficacité est certes réelle, mais le fonctionnement de la DSI se délite : redressons ensemble la barre et suivons avec vigilance le cap que nous fixe l’initiative MAEDI 21, dont 10 objectifs concernent directement la DSI, avant que l’esquif ne se brise sur les écueils de l’autoritarisme, de la perte de spécialisation et du désintérêt.

Thèmes : ASIC

Groupe de travail SIC : l’immobilisme est-il une politique RH ? (14 janvier 2016)

27 janvier 2016

Le dernier groupe de travail sur la filière des systèmes d’information et de communication (GT SIC) avait été annulé à la dernière minute. Ce groupe de travail a été préparé la veille en intersyndical. L’administration est représentée par le DSI et plusieurs représentants de la DRH. La CFDT est représentée par Inès Jilani et Yves Courant.

 Interministérialité, l’administration se cramponne au statu quo

L’administration n’a rien à proposer sinon le statu quo qui, de son propre aveu n’est pas tenable. La DRH réaffirme que le versement des corps SIC dans un statut interministériel n’est pas à l’ordre du jour tout en expliquant que les discussions en ce sens devraient se poursuivre pour y aboutir « inévitablement » ! Elle poursuit en indiquant ne pas s’inscrire dans une logique de fusion des corps du MAEDI pour le moment.

La CFDT rappelle que le statu quo n’est pas une proposition raisonnable, puisqu’il ne constitue pas une solution pérenne. Elle rappelle que lors de la consultation des agents à l’automne 2015, ils ont rejeté massivement le versement des corps de secrétaires (SESIC) et d’attachés (ASIC) des systèmes d’information et de communication dans des corps SIC interministériels et qu’inversement, ils ont plébiscité la fusion de ces corps SIC avec les corps SAE et SCH du MAEDI.

La CFDT rappelle que l’exemple le plus probant de la faisabilité d’un tel dispositif se trouve au ministère des finances avec le corps des inspecteurs analystes ou programmeurs des systèmes d’exploitation des finances publiques.  Elle rappelle aussi qu’il n’est pas question de voir affluer des informaticiens et ingénieurs SIC dans les métiers politiques ou consulaires mais bien de créer un cadre SIC, comme il existe un cadre d’Orient, un cadre général ou un cadre d’administration dans le corps des secrétaires des AE. Le même principe serait proposé pour les SCH.

Le DSI met l’accent sur la différence des indemnités de résidence entre la filière consulaire et la filière SIC en poste, alors même qu’on en demande toujours davantage en termes de responsabilité, d’expertise et de  disponibilité aux agents SIC. La CFDT salue cette prise de parole. La fusion des corps du MAEDI résoudrait d’ailleurs cette injustice grâce à l’institution d’un tableau de vocation revendiqué depuis des décennies.

 L’administration a mal appréhendé le passage au RIFSEEP pour les agents SIC

L’administration rappelle que le passage au RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel) pour les corps SIC se fera au plus tard au 1er janvier 2017. Elle ajoute avoir demandé à la DGAFP d’appliquer la réforme du RIFSEEP tout en maintenant les primes informatiques pour les agents SIC. En cas de réponse négative, qu’elle estime probable, la prime informatique pourrait être intégrée à la part fixe mensuelle de la prime IFSE (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) prévue dans le cadre du RIFSEEP.

Les organisations syndicales (OS) demandent ce qui sera prévu en cas de retour de poste, pour des agents ne percevant pas de prime de qualification actuellement ou pour des SCH ou SAE bénéficiant d’une prime informatique. L’administration n’apporte pas de réponse, indiquant que la réunion prévue fin janvier sur le sujet permettra d’éclaircir ces points…

Pas d’évolution en vue pour le réseau des CRASIC

Le DSI confirme que le réseau des CRASIC ne devrait pas beaucoup évoluer dans les trois ou quatre prochaines années. Seuls quelques postes satellites seront redistribués d’un CRASIC à un autre en fonction, notamment, des facilités de déplacements dans la zone. Pour les postes de présence diplomatique , il souligne la nécessité d’une expertise SIC locale, de liaisons internet fiables et de moyens « sanctuarisés » pour les frais de déplacement des CRASIC.

Concours et examens professionnels

RH4 annonce la signature imminente de l’arrêté réformant les concours de la filière SIC du MAEDI. Cette réforme entraîne la modification de l’équilibre général entre les différentes épreuves, l’ajout d’une épreuve orale d’admission RAEP en interne, le renforcement du coefficient de la langue anglaise et la qualification automatique en cas d’obtention d’une note supérieure ou égale à 10/20 aux épreuves informatiques qualifiantes et de réussite au concours.

L’administration annonce également une nouvelle campagne Sauvadet avant le 12 mars 2018. Les corps concernés ainsi que les modalités d’organisation ne sont pas révélés.

Thèmes : ASIC, SESIC

Brusque réveil du groupe de travail SIC (6 juillet 2015)

17 juillet 2015

Dans la continuité de l’échange initié avec l’administration lors de la CAP des ASIC de mars 2015, puis de ceux du dernier comité technique ministériel, la CFDT avait demandé à la DRH de réactiver le groupe de travail SIC qui ne s’était plus réuni depuis le 7 avril 2014. Cette initiative était motivée par les préoccupations qui animent les agents de la DSI concernant l’avenir de leurs carrières. Les représentants ASIC de FO (le seul autre syndicat représentant le corps), n’ont pas donné suite à la proposition faite par la CFDT de présenter cette demande de façon conjointe. La CFDT a donc fait parvenir une lettre, signée par sa secrétaire générale à l’adresse de l’administration avec une proposition d’ordre du jour (voir le courrier au DGA).

La DRH, qui préside ce groupe de travail, est entourée de représentants de la DSI  – dont le directeur – et des sous-directions RH2 et RH4. L’ASAM, la CGT et la CFDT (Charles Caloone et Jean-Baptiste Gibily) sont représentés par des SESIC et des ASIC élus en CAP. FO, la CFTC et l’USASCC sont représentés par des permanents syndicaux.

 

Départs en poste: difficultés pour les ASIC et inquiétudes pour les SESIC

La situation de blocage pour les départs en poste des ASIC, déjà soulevée lors des CAP ASIC et SESIC, est évoquée. La DRH confirme que la transparence 2016 comptera 3 à 4 postes de SESIC (au sein d’un CRASIC) qui seront proposés à des ASIC n’ayant pas encore exercé en tant que chef de CRASIC. Elle confirme que ces postes seront rémunérés en grille 9, correspondant à un spécialiste des systèmes d’information, comme le sont déjà trois postes d’adjoint sur des CRASIC non hors-classe.

La DRH justifie cette mesure temporaire par un rythme de départ en poste des SESIC qui s’intensifie – nombreux cas d’agents enchaînant 3 ou 4 postes à l’étranger – et par le fait que les SESIC ne sont pas suffisamment nombreux pour pourvoir tous les postes en transparence. L’an passé, plusieurs SESIC sont partis en dérogation pour faire face à cette pénurie de candidatures et il en sera sans doute de même cette année.

Le corps des SESIC compte 177 agents dont 47 % servent à l’étranger et 52 % en administration centrale (AC). En 2016, il y aura 34 postes à pourvoir à l’étranger, 16 demandes de poste à poste non dérogatoires et 5 inscrits au départ depuis l’AC non dérogatoires. On comptera 16 retours à l’AC et 2 départs en retraite.

L’alternance du recrutement ASIC/SESIC permettrait, selon la DRH, de ne pas mettre en concurrence les deux corps sur ces premiers départs à l’étranger. Par ailleurs, l’argument pour un rééquilibrage du taux de rotation étranger/centrale avancé par le DSI concerne la conservation de compétences techniques de bon niveau. L’accès aux formations passe par un temps de présence en AC.

NB : Une communication a été publiée récemment par la DRH afin de fournir un éclairage sur ces nouvelles possibilités. Elle y précise les postes concernés par la mesure. La DRH conclut donc sans avoir précisé quel serait le temps de séjour type en AC, restant ferme sur la règle des 4 ans minimum mais évasive sur la durée d’attente réelle avant un départ à l’étranger.

Une fois de plus, la CFDT pointe du doigt la notion de « primo-partant » comme une règle de gestion inique car imprécise, faisant fi du parcours des agents et ne permettant pas un taux de rotation suffisant entre AC et étranger. Le DSI répond qu’il est nécessaire de faire ses armes en tant qu’adjoint de chef de Crasic avant de faire face aux difficultés des fonctions de responsable de station régionale à l’étranger.

 

La GPEEC se fait attendre

Malgré l’insistance des représentants du personnel, aucune réponse n’est apportée à la question de la T 2017 et des suivantes. Ce “on verra” n’est pas satisfaisant et ne permet pas aux agents de se projeter sur une carrière. La DRH souhaite par ailleurs gérer la situation “au cas par cas dans le dialogue avec les agents”.

La CFDT rappelle qu’aucun ASIC n’a été promu conseiller des AE depuis 7 ans et que les passages sur des fonctions de SAE sont encore trop rares. La DRH répond que ces possibilités ont été étudiées chaque année et que de nouveaux dossiers seront examinés prochainement.

 

Grandes manœuvres au niveau interministériel

Le DSI souligne l’importance que le directeur des systèmes d’information de l’Etat (DISIC) accorde au maintien de la masse salariale des informaticiens dans la fonction publique. En revanche, il ne cache pas le fort tropisme vers l’interministérialité dont fait preuve le DISIC, et qui est sa raison d’être. Cette tendance se matérialisera dès septembre par la création d’un corps interministériel à gestion ministérielle (CIGEM). Le DSI avance que les grilles indiciaires y sont plus intéressantes qu’au MAEDI (+ 100 points d’indice en fin de carrière) et qu’il existe une possibilité de débouché vers un corps A+. Le DSI pense qu’un projet comparable pour les agents de catégorie B est en préparation. Il rappelle que le MAEDI souhaite conserver ses corps techniques au sein du Département.

La création du corps des ISIC sera l’occasion de demander l’alignement des grilles indiciaires du corps ASIC sur celles des ISIC. Si le DSI émet des réserves quant à la capacité de faire aboutir cette démarche, la spécificité de nos agents et de leurs compétences pourraient être cependant préservées. Une piste de réflexion serait de déplacer progressivement des compétences d’exploitation de notre SI dans son ensemble ainsi que certains pans de l’activité de développement et de gestion de projet vers l’étranger.

Le CFDT saisit cette occasion pour rappeler sa revendication déjà ancienne d’une fusion du corps des SESIC avec celui des secrétaires de chancellerie et des ASIC avec celui des secrétaires des affaires étrangères. Il s’agit du meilleur moyen de conserver la double compétence technique et métier au sein du Département en étant cohérent avec la logique de la réduction du nombre de corps dans la fonction publique de l’Etat.

En conclusion, cette réunion a permis de réactiver une dynamique de dialogue social informel, qui s’était tarie depuis de longs mois, entre l’administration et les agents relayés par leurs représentants du personnel. Gageons que les prochaines séances du groupe de travail permettront d’avancer sur des sujets tels que les recrutements ainsi que sur des thématiques de long cours et très attendues comme la GPEEC, qui continue de faire cruellement défaut.

Thèmes : ASIC, SESIC

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