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Recrutés locaux

La CFDT-MAE revendique des mesures immédiates pour faciliter l’accès des enfants des ADL à l’enseignement français à l’étranger

22 décembre 2025

La CFDT-MAE revient sur l’intervention de son experte au CSAM, mère de famille française recrutée localement par l’ambassade de France à Ankara et représentante du personnel, concernant les difficultés d’accès des enfant des agents de droit local à l’enseignement français à l’étranger.

Un sujet essentiel pour les collègues ADL parents d’enfant(s)

En effet, de nombreux collègues dans le monde rencontrent les mêmes obstacles à la scolarisation de leur(s) enfant(s) dans les établissements d’enseignement français.

  • Les écoles françaises deviennent financièrement hors de portée des ADL

Dans nombre de pays – et notamment en Turquie – les écoles françaises deviennent financièrement hors de portée des agents ADL et il en est d’ailleurs de même pour beaucoup de familles françaises installées à l’étranger. Ainsi les frais de scolarité augmentent à de tels niveaux qu’ils deviennent incompatibles avec les salaires perçus par les agents locaux qui contribuent pourtant chaque jour au bon fonctionnement de la diplomatie française à l’étranger et au rayonnement de la France à l’international.

Les ADL ne bénéficient d’aucune aide pour la scolarisation de leur(s) enfant(s) dans les établissements français

Tandis que les enfants des enseignants de ces mêmes établissements bénéficient d’abattements ou d’une prise en charge et que les agents expatriés perçoivent des majorations familiales, parfois même pour des enfants non scolarisés localement, les agents de droit local, qui travaillent et œuvrent quotidiennement pour la France, ne bénéficient d’aucun avantage comparable que cela soit sous la forme d’une exonération totale ou partielle ou bien encore d’un soutien spécifique participant à la réduction des frais d’inscription et de scolarité.

Il devient urgent de mettre fin à cette inégalité de traitement entre agents de l’État à l’étranger

Il existe donc une injustice doublée d’une incohérence profonde : les ADL, qui contribuent pleinement au service public extérieur de l’État, souffrent d’une inégalité de traitement avec les autres agents qui collaborent à cette mission, alors même qu’ils n’ont plus les moyens d’inscrire leurs enfants dans le réseau scolaire français.

  • La mission fondamentale de l’AEFE d’aide à la scolarité des Français établis hors de France n’est pas assurée

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger est officiellement chargée d’« assurer » une mission de service public relative à l’éducation en faveur des enfants français résidant à l’étranger. Mais, dans les faits, elle ne l’assure pas et la propose uniquement aux familles capables d’en assumer le coût. Cette réalité s’éloigne profondément de l’essence même d’un service public chargé d’accompagner les familles françaises établies hors de France et de faciliter l’accès de leurs enfants à un enseignement français de qualité.

Une attribution restrictive des bourses scolaires

Quant aux bourses, leurs critères d’attribution deviennent toujours plus restrictifs, parfois illogiques, et excluent de fait une grande partie des personnels locaux, alors même qu’il est de notoriété publique que certains bénéficiaires, pour les obtenir, minimisent parfois le niveau réel de leur patrimoine familial.

  • Les agents ADL demandent la mise en place d’un dispositif d’abattement partiel ou d’exonération totale pour leurs enfants

Face à cette situation, les ADL revendiquent la création d’une mesure juste, cohérente et parfaitement légitime en demandant la mise en place d’un dispositif d’abattement partiel ou d’exonération totale des frais de scolarité pour leurs enfants. A ce titre, un travail conjoint avec l’AEFE – même si le contexte budgétaire est difficile – pourrait permettre, par exemple, d’établir un pourcentage d’abattement destiné aux agents contribuant à l’action extérieure de la France.

Reconnaître et valoriser le rôle essentiel des ADL au cœur du fonctionnement des services français présents à l’étranger

Ce type de mesures s’inscrirait parfaitement dans le cadre de la mission assignée à l’AEFE et permettrait de reconnaître et de valoriser le rôle essentiel des ADL qui sont au cœur du fonctionnement des ambassades, des consulats et des instituts français à travers le monde. Il convient de rappeler que les ADL constituent la catégorie d’agents la plus nombreuse au sein du réseau à l’étranger et représentent la moitié des effectifs – hors et sous plafond d’emplois – du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Tout cela rend d’autant plus indispensable une politique équitable à leur égard.

  • Une question de justice sociale mais aussi un enjeu diplomatique, culturel et d’influence

Comment promouvoir la langue et la culture françaises lorsque les agents qui incarnent cette mission au quotidien n’ont même pas accès à l’éducation française pour leurs enfants ? Comment demander aux ADL d’être toujours plus investis et engagés dans leur travail et leurs missions alors que l’institution qu’ils servent avec loyauté ne leur ouvre pas les portes de son propre système éducatif ?

Il est essentiel d’examiner la possibilité d’un abattement partiel ou d’exonération total sur les frais d’écolage

Pour la CFDT-MAE, il est grand temps de reconnaître cette situation injuste et de mettre fin à cette contradiction. L’objectif d’une telle mesure n’est pas de créer de nouveaux privilèges mais, au contraire, de corriger une iniquité structurelle interne et de rendre cohérent ce qui doit l’être : c’est à dire une France à l’étranger qui soutient réellement et pleinement ceux qui la font vivre. Il est donc primordial d’examiner dès aujourd’hui la possibilité d’un abattement partiel ou d’exonération total sur les frais d’inscription et de scolarité, ou toute autre mesure équivalente, afin de garantir aux ADL un accès réel et équitable à l’enseignement français. C’est un sujet de justice sociale et de cohérence d’ensemble, mais aussi un gage de stabilité pour nos communautés françaises à l’étranger, particulièrement en Turquie.

  • Une situation particulièrement sensible en Turquie

S’agissant tout particulièrement de la Turquie, la situation est encore plus critique. En effet, les écoles françaises y perdent massivement des élèves depuis que le gouvernement a interdit l’inscription des ressortissants turcs. Cette mesure a touché notamment des agentes ADL binationales puisque l’une d’entre elles a dû renoncer à sa nationalité turque et entreprendre des démarches de naturalisation afin de pouvoir inscrire son enfant dans un établissement français. Ce geste fort illustre l’engagement personnel et la détermination de cette collègue qui a souhaité garantir à son enfant l’accès à l’enseignement national français et maintenir ainsi un lien naturel avec la France et sa langue. Il s’agit là d’une marque de fidélité, d’un investissement profond envers la France qui mérite d’être reconnue et entendue à sa juste valeur.

Quid de l’affirmation d’un objectif de doublement des effectifs d’élèves à l’horizon 2030 ?

De plus, accorder un abattement partiel ou une exonération aux ADL permettrait aux établissements français de pouvoir bénéficier d’inscriptions supplémentaires. Cela engendrerait également un apport financier régulier et un soutien précieux dans un contexte de fragilité financière extrême, tout en permettant aux ADL de gagner directement en pouvoir d’achat grâce à la réduction de leurs dépenses scolaires. Dans un tel contexte, favoriser le maintien d’un cursus scolaire français pour les enfants des personnels locaux ne doit pas être considéré comme un luxe mais, au contraire, comme une garantie de continuité éducative et de stabilité familiale des communautés françaises à l’étranger.

Les services publics de proximité à l’étranger maintiennent le lien naturel avec la France

Il est important de souligner que si les ADL, en particulier ceux de nationalité française, travaillent et vivent à l’étranger, c’est aussi en partie grâce au service public de proximité assurée par les réseaux consulaires, culturels et scolaires qui permettent le maintien d’une relation forte avec la France. Pour diverses raisons, ces compatriotes peuvent aussi choisir de revenir en France, notamment lorsqu’ils estiment que les conditions d’accès à ces services deviennent trop contraignants. Face à cela, il est alors plus logique de retourner en France pour bénéficier de certains droits, comme l’accès gratuit à l’enseignement public ou à la santé.

* * *

Pour la CFDT-MAE, il s’agit non seulement de réparer le plus tôt possible une injustice vis à vis de nos collègues ADL, agents de l’État assumant un service public à l’étranger qui ne perçoivent aucune aide pour la scolarisation de leurs enfants au sein du système éducatif de l’AEFE, mais aussi de permettre le maintien de l’influence de la France dans le monde à travers la diffusion de sa langue et de sa culture.

Thèmes : ADL, AEFE, compensation, Dialogue social, Recrutés locaux

Salaires des ADL en Turquie : notre experte intervient au CSAM pour demander une revalorisation juste et équitable !

19 décembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration ministériel (CSAM), l’experte de la CFDT-MAE est intervenue en séance, le 11 décembre dernier, pour exposer la situation financière très difficile des agents de droit local en Turquie et rappeler l’urgence et la nécessité d’une revalorisation conséquente et décente de leur salaire.

  • La Turquie traverse une crise économique profonde

En effet, depuis 2018, la Turquie traverse une crise économique profonde et l’inflation y est extrêmement élevée et durable. Ainsi, sur la période 2023-2025, l’inflation cumulée a atteint 155%, alors que, dans le même temps, les salaires n’ont augmenté que de 15%.

Une politique d’intervention économique autoritaire

Cette situation est amplifiée par une politique d’intervention économique autoritaire : absence d’indépendance de la Banque centrale, chiffres officiels de l’inflation biaisés et interventions fréquentes du gouvernement sur le marché des devises pour maintenir artificiellement la valeur de la monnaie locale (livre turque) avec l’euro.

  • Des prix qui ont explosé et qui affectent considérablement le pouvoir d’achat des personnels locaux

L’hyperinflation qui s’accumule, depuis de nombreuses années, a fait exploser les montants des dépenses indispensables et incompressibles des agents et de leur famille, ce qui a profondément affecté le pouvoir d’achat des collègues recrutés locaux.

Le logement est le symbole le plus visible de cette crise

Les loyers ont ainsi augmenté de 168% en euros entre 2022 et 2025 et dans la capitale cette hausse est encore plus marquée. Par exemple, une agente de l’ambassade de France à Ankara réglait en 2021 un loyer de 260 euros et aujourd’hui, le loyer du montant a plus que triplé et s’élève à 918 euros (soit +350% en 4 ans). Dans le même temps, son salaire n’a progressé que de 15%.

Le prix des denrées alimentaires a atteint des sommets

Un exemple parlant est celui du prix de la viande rouge, calculé en euros, qui a quadruplé sur les quatre dernières années.

Une hausse vive des frais d’écolage

Les frais de scolarité dans les établissements français ont augmenté de 63%, passant ainsi de 6 000 € en 2023 à 9 800 € aujourd’hui.

Une perte critique du pouvoir d’achat des recrutés locaux

Dans un contexte où les prix augmentent sans cesse et les salaires des personnels locaux, versés en euros, ne suivent pas, les ADL ont ainsi perdu 23% de leur pouvoir d’achat depuis 2023 selon les chiffres officiels et même très au-delà si l’on se base sur des données indépendantes (il convient de noter que les chiffres publiés par TÜİK, l’institut de statistiques turc, sont encadrés et ne reflètent pas l’intégralité du coût de la vie constaté dans le pays).

  • Il est urgent de revaloriser les rémunérations des ADL du poste

Les agents de droit local sont pris dans une spirale où l’inflation augmente sans relâche, alors que leur niveau de rémunération stagne depuis plusieurs années. Il est donc urgent d’accorder une revalorisation réellement équitable car celles qui ont été obtenues jusqu’à présent ne reflètent en rien la réalité et la situation économique du pays.

Le panel de référence est-il caduque ?

Depuis le passage à l’euro, l’Ambassade s’appuyait exclusivement sur un panel de 6 ambassades de référence (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas) pour déterminer les revalorisations salariales à demander à l’administration centrale bien que les représentants du personnel aient toujours considéré cet instrument comme incomplet et pas toujours fiable.

Or, cette année, l’administration du poste a informé les représentants du personnel des décalages de salaire constatés à partir du panel de référence, tout en indiquant clairement qu’elle ne demanderait pas au Ministère le rattrapage de l’intégralité des différences relevées avec les salaires des autres ambassades. Cela a suscité, en réaction, une profonde interrogation et une totale incompréhension de la part des agents de droit local qui ont pu constater que le décrochage des salaires était très important et qu’il pouvait aller jusqu’à 36% pour le niveau 6 du cadre salarial.

Une revalorisation partielle et incomplète

La première revalorisation accordée par le Département a engendré un fort mécontentement des personnels de niveau 4 (+3,9% de hausse), 5 (+3,9%), 6 (+5%) et 7 (aucune augmentation). Certes, les agents ont bien reçu une revalorisation supplémentaire en 2025, mais celle-ci reste toujours très insuffisante et déconnectée du taux d’inflation enregistré dans le pays et de l’écart d’attractivité entre les salaires versés par le poste et les autres ambassades. Par exemple, le niveau 6, qui affichait le pourcentage de décrochage le plus élevé, n’aura finalement bénéficié que de 10% d’augmentation.

Un fort sentiment d’injustice pour les agents du niveau 7, totalement exclus des deux dernières revalorisations

Les agents dont les fonctions sont classées au niveau 7 du cadre salarial n’ont pas bénéficié des mesures de revalorisation du cadre salarial en Turquie (y compris la toute récente hausse additionnelle accordée par le MEAE). Cette exclusion a été ressentie comme une profonde injustice et ce, d’autant plus que le décrochage que fait apparaître le panel de référence pour ce niveau semblait déjà éloigné de la réalité.

Les agents s’inquiètent et s’interrogent : le non-respect du panel de référence et l’exclusion des agents du niveau 7 de la hausse des salaires vont-ils devenir la norme ?

Le compte n’y est toujours pas !

A la suite de la réunion extraordinaire du CSAPE convoquée à la demande des représentants locaux du personnel, l’administration a tout récemment accordé une revalorisation supplémentaire du cadre salarial. Celle-ci est, au plus grand regret des agents, toujours insuffisante au regard des pourcentages de décrochage constatés par le panel de référence et de surcroît discriminante pour les agents dont les fonctions n’ont toujours pas été revalorisées.

Sans mesure corrective immédiate, la situation deviendra encore plus critique en 2026 puisque les chiffres du panel de référence, déjà obsolètes, ne reflètent plus la réalité des salaires observés dans les autres ambassades. L’étude comparative prévue par le poste en janvier pour actualiser le panel de référence accentuera encore un peu plus le fossé constaté, à fonctions égales, entre les salaires versés par l’ambassade de France et ceux octroyés par les autres ambassades. Dans un tel contexte, la CFDT-MAE invite le poste à s’aligner sur les pourcentages de décrochage réellement constatés par le panel de comparaison et en n’écartant de son propre chef aucun niveau.

* * *

Pour la CFDT-MAE, il devient urgent de procéder à une revalorisation immédiate des salaires, avec effet rétroactif au 1er janvier 2025, afin de compenser le fort décrochage constaté entre les salaires versés à l’ambassade de France et ceux des autres ambassades présentes à Ankara.

En effet, notre syndicat estime qu’il faut agir dès à présent car ne rien faire conduirait à laisser s’aggraver une situation déjà critique et comparable à celle observée dans d’autres postes comme celui de l’Égypte.

Thèmes : ADL, Cadre salarial, Coût-Vie, Dialogue social, Poste à l'étranger, Recrutés locaux

La CFDT écrit au DGAM pour l’attribution de la mesure coût-vie 2025 et la mise en œuvre de la revalorisation des cadres salariaux des ADL

26 août 2025

Sollicitée par de très nombreux agents, recrutés locaux d’ambassade, de consulat et d’institut français, élus et représentants du personnel et secrétaires généraux d’ambassade et d’institut, la CFDT-MAE a adressé un courrier, ce lundi 25 août, au Directeur général de l’administration et de la modernisation avec copie au Directeur des ressources humaines et au Directeur des affaires financières, pour appeler leur attention sur le désarroi et l’incompréhension des personnels locaux face à la procrastination de l’administration à autoriser les postes à prendre en compte l’inflation locale et à répondre aux demandes légitimes de revalorisation collective des salaires des collègues ADL.

  • Une vive inquiétude et un sentiment de colère exprimés par les recrutés locaux

En effet, alors que la commission interministérielle s’est réunie depuis le mois de mai, l’ensemble des personnels de droit local des réseaux diplomatique et consulaire, culturel et de coopération, nous ont fait part de leurs interrogations et de leurs plus vives inquiétudes au sujet de l’attribution de la mesure coût-vie FMI au titre de l’année 2025 et de la revalorisation du cadre ou de la grille salarial(e) pour les postes qui ont en fait la demande.

Un « gel » soudain des crédits du personnel

Dans un contexte où le Département a su trouver, quand il le fallait, les ressources budgétaires nécessaires pour la mise en œuvre de la réforme de la haute fonction publique, les quelque 8 000 collègues recrutés locaux, qui représentent la moitié des effectifs du MEAE, ne comprennent pas qu’on leur oppose aujourd’hui un gel soudain des crédits et en particulier sur le Titre II en ce qui concerne le réseau diplomatique et consulaire.

La mesure coût-vie 2025 compense simplement l’inflation enregistrée par le FMI en 2024

Pour la CFDT-MAE, la mesure coût-vie ne constitue aucunement une hausse effective des rémunérations mais permet simplement un rattrapage des salaires afin de compenser l’inflation enregistrée par le FMI. Dès lors, il nous semble indispensable de pouvoir compenser, a minima, la hausse des prix constatée l’année précédente et qui impacte déjà fortement le pouvoir d’achat de tous les agents locaux, y compris ceux des établissements à autonomie financière (instituts français, centres culturels…)

Des velléités de mettre fin à la mesure coût-vie ?

La CFDT-MAE souhaite rappeler que l’absence d’obligation contractuelle et réglementaire du Département, parfois évoquée par certains pour mettre fin à la mesure coût-vie, est un argument contraire aux dispositions prévues par le droit local et les conventions du travail de plusieurs pays. Dès lors, la solution qui consisterait à distinguer deux sortes de postes à l’étranger – ceux qui bénéficieraient chaque année d’un rattrapage coût-vie et ceux pour qui la mesure ne serait que facultative – ne nous semble aucunement satisfaisante et de nature à apaiser la déception et le sentiment de colère déjà perceptibles parmi nos collègues ADL.

  • La CFDT-MAE considère indispensable de mettre rapidement en œuvre les mesures collectives de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux

A l’heure où l’administration cherche à promouvoir « l’équipe France » dans les postes, incluant l’ensemble des personnels et des talents au service de notre pays et de nos intérêts à l’étranger, il nous semble indispensable de pouvoir répondre aux demandes collectives salariales de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux de nos collègues de droit local sur lesquels repose très largement le bon fonctionnement de notre réseau à l’étranger.

En conséquence, la CFDT-MAE revendique la mise en œuvre, dès le mois de septembre et rétroactivement à compter du 1er janvier 2025, de la mesure coût-vie et des revalorisations de grilles et cadres salariaux attendus depuis plusieurs mois par nos collègues de droit local.

Thèmes : Cadre salarial, Coût-Vie, Dialogue social, Grille des salaires, Recrutés locaux, Rémunération

Création d’une nouvelle section syndicale CFDT à Oran – 3 juillet 2025

11 juillet 2025

Les adhérents de la CFDT-MAE à Oran se sont réunis, le 3 juillet dernier à 12h30, pour tenir leur assemblée générale consacrée à la création de leur section syndicale et élire les nouveaux membres du bureau.

Ont été désignés à l’unanimité par les adhérents :

  • Secrétaire de section : Mme Douriya BOUDJELLAL ;
  • Secrétaire adjointe : Mme Nawal MEDJDOUB ;
  • Trésorière : Mme Fatima Zohra BRAHIMI ;
  • Trésorier adjoint : M. Khalil GHEMRI ;
  • Chargé de communication : M. Malik ALLAL.

Félicitations à nos cinq nouvelles et nouveaux élus !

Le syndicat CFDT-MAE leur souhaite beaucoup de succès revendicatifs et apporte tout son soutien à cette nouvelle section qui permettra d’améliorer les conditions de travail et de rémunération de l’ensemble des personnels du consulat général de France à Oran.

Thèmes : ADL, agents de l'état, agents publics, Recrutés locaux, Section syndicale

Outils de mobilité pour les recrutés locaux : nage-t-on dans le paradoxe ou sommes-nous en plein délire ?

10 juin 2025

A la suite à la fermeture du service « Portaléo » en décembre 2024, l’Administration nous a informés de la mise en œuvre d’un plan d’action DSD/DRH/DNUM visant à accompagner le besoin de continuité des postes. Alors que les collègues de droit local constituent la catégorie majoritaire des personnels au sein des réseaux à l’étranger, ils ne peuvent toujours pas se voir doter d’Itinéos (hors les locaux des PPD et dérogations) et accéder ainsi à distance à leur environnement de travail.

  • La CFDT-MAE rappelle sa demande de mise en place d’outils de mobilité pour les agents de droit local

La CFDT-MAE rappelle sa demande de mise en place d’outils de mobilité pérennes, fiables et sécurisés pour les recrutés locaux afin de leur permettre de pouvoir travailler à distance lorsque leurs fonctions sont éligibles et que le télétravail est choisi ou s’avère nécessaire.

Les agents locaux doivent pouvoir télétravailler à l’instar des agents en Centrale

On constate encore, trop souvent, que des personnels locaux en état de travailler à distance n’ont pas les moyens de le faire car ils ne sont pas dotés d’outils de mobilités adaptés, ce qui prive ainsi le Ministère de ressources dont il a grandement besoin et incite le Département à ne pas accorder aux agents le droit de télétravailler à l’étranger (hors télétravail exceptionnel et autorisations dérogatoires), même lorsque le droit local l’y autorise.

  • Des solutions provisoires qui s’enchaînent et de moins en moins adaptées

La CFDT-MAE tient à rappeler que « Portaléo » (successeur de Portalis) était une solution minimale et provisoire, mise en place à défaut de proposer un véritable outil de mobilité aux recrutés locaux non éligibles à un Itinéo. Pour mémoire, le projet « Eole Horizon » qui avait vocation à devenir l’outil de mobilité pour les ADL, a été initié en 2016. Neuf ans après, il est consternant de constater qu’aucun outil n’a été produit.

La nouvelle solution proposée ne permet pas de lire les mails « diplomatie » ni d’accéder aux applications « métier » !

L’Administration semble nous présenter la panoplie « Tchap/Resana/Webconf » comme la bonne réponse conforme aux attentes des agents de droit local mais, de facto, elle ne l’est pas. En effet, cette solution ne permet pas de disposer des mails professionnels en « diplomatie.gouv.fr », d’accéder aux groupes bureautiques ainsi qu’aux applications du portail Élise, en particulier Sagaie et Crocus.

  • Des injonctions paradoxales qui obligent les personnels locaux et expatriés à mettre en place des solutions de contournement

Sans politique et directive claires de la part de l’administration centrale et alors que le travail doit tout de même être effectué par les personnels, on assiste à diverses solutions mises en œuvre en local selon les idées, la volonté ou les moyens des postes : prêts d’ordinateurs portables, de téléphones, utilisation d’outils du commerce, etc… Avec à la clef l’utilisation d’une disparité d’outils sans cohérence dans le réseau et une politique de dérogations d’attribution d’outils de mobilité à géométrie variable.

Nage-t-on dans le paradoxe ou sommes-nous en plein délire ?

On assiste donc parfois à des comportements peu orthodoxes inévitables – puisque le travail doit tout de même être fait, sous la pression hiérarchique et les injonctions et commandes de la Centrale – qui ne respectent pas la politique de sécurité des systèmes d’information de DSD et, au demeurant, participent à une potentielle compromission de la sécurité numérique. Est-ce bien là l’effet recherché ?

Dans les Instituts français

Dans les Instituts Français n’ayant pas accès à Éole, certains agents sont obligés d’utiliser les Itinéos de collègues pour accéder à Crocus et pouvoir remplir leurs missions ou encore suivre des formations au logiciel comptable et budgétaire sans y avoir accès au quotidien !

Dans les consulats et les sections consulaires

De même, dans certains consulats, il n’est pas rare que des titulaires prêtent leur Itinéo à des recrutés locaux chargés de la tournée consulaire, ce qui contrevient aux directives de la DSD et, au demeurant, induit du stress et génère parfois des annulations de rendez-vous à la dernière minute.

Dans les ambassades

Enfin, dans les ambassades, il arrive régulièrement, au cours d’astreintes et d’urgences diplomatiques ou lors de visites officielles, que certaines informations et traductions voire des pans entiers d’itinéraires de déplacements soient transmis par échanges de courriels non sécurisés ou pire via une messagerie grand public !

Il est grand temps de proposer une solution viable aux ADL !

La CFDT-MAE demande en urgence la mise en place d’un groupe de travail pour mener une réflexion globale et proposer enfin, après neuf années de cogitation infructueuse, une solution à nos collègues ADL qui constituent la moitié des effectifs du Ministère. 

Thèmes : ADL, CSAM, Dialogue social, informatique, outils de mobilité, Recrutés locaux

Déploiement de SCOL-AIDE à l’étranger : un nouveau logiciel qui porte bien mal son nom !

3 juin 2025

Le déploiement du logiciel SCOLAIDE, pourtant très attendu par les agents des postes, s’est effectué dans des conditions particulièrement difficiles, révélant un manque flagrant d’anticipation de la part de l’administration centrale.

  • Un logiciel largement dysfonctionnel

Malgré un budget de plus de 4 millions d’euros alloué à son développement, le logiciel s’est révélé, dès sa mise en œuvre, largement dysfonctionnel : bugs à répétition, impossibilité d’accéder à certaines fonctionnalités essentielles. Le tout dans un contexte où l’on demande toujours plus de rigueur et d’efficience aux agents.

  • Les postes ont dû pallier l’absence de formation suffisante et le déficit d’accompagnement technique

Les postes ont dû pallier en urgence l’absence de formation suffisante et compenser le déficit d’accompagnement technique, mobilisant temps, énergie et vacataires pour assurer tant bien que mal la continuité du service auprès des établissements et des familles.

  • Une communication quasi inexistante en amont du lancement

À cela s’ajoute une communication quasi inexistante en amont du lancement, laissant établissements scolaires et familles démunis face aux nouvelles procédures à appliquer, dans des délais contraints.

La majorité des postes ont dû se débrouiller seuls

Nous tenons néanmoins à remercier l’administration de l’envoi ponctuel d’une mission de soutien à Tananarive (le plus gros poste du réseau en matière de bourses). Cette présence, bien que brève, a permis d’apporter un appui précieux et ciblé aux équipes locales.

Pour autant, la majorité des autres postes ont dû se débrouiller seuls, avec des échéances imposées et peu de marges de manœuvre.

Ce lancement précipité et mal préparé a mis les agents en grande difficulté, fragilisé la relation de confiance avec les établissements et alourdi inutilement les charges de travail.

Nous demandons donc :

  1. Une évaluation transparente et indépendante du déploiement de SCOLAIDE, avec retour d’expérience des postes ;
  2. Un plan de correction urgent des anomalies techniques persistantes ;
  3. Une vraie formation complète pour les équipes concernées ;
  4. Des garanties sur la qualité, la fiabilité et la performance des outils numériques futurs, en cohérence avec les investissements annoncés ;
  5. Une meilleure concertation avec les postes et les organisations syndicales en amont de tout futur déploiement.
  • Les agents de terrain méritent des outils efficaces à la hauteur de leurs missions et de l’exigence que l’administration place en eux

Tous les agents concernés auront démontré une grande capacité de résilience et le sens du service public. Ils n’ont pas baissé les bras et ont mis tout en œuvre pour traiter les dossiers en mode dégradé afin de ne pas pénaliser les familles boursières. Au prix, bien entendu, du respect de la charte du temps, de visites à domiciles qui n’ont pas pu être réalisées, etc.

Car si la qualité du service aux usagers relève bien de la mission des agents, cette qualité même est mise en danger lorsqu’on fait peser sur les agents la nécessité de compenser la mauvaise gestion des projets d’évolutions, informatiques ou autres.

Thèmes : adjoints de chancellerie, ADL, Affaire consulaire, Dialogue social, informatique, Postes à l'étranger, Recrutés locaux, secrétaires de chancellerie

Création d’un groupe de travail sur les agents de droit local : mais de qui se moque-t-on ?

2 juin 2025

La CFDT-MAE a tenu à rappeler au cours du comité social d’administration ministériel des 27 et 28 mai derniers, que la création d’un groupe de travail (GT) dédié aux agents de droit local (ADL) avait été unanimement saluée par les organisations syndicales, en tant qu’outil essentiel pour avancer concrètement sur une problématique aussi vaste que complexe, en raison de la diversité des situations.

Or, force est de constater que les résultats à ce jour sont, au mieux, décevants — voire inexistants. Après trois réunions, aucune avancée tangible n’a été constatée. Les questions soulevées, les propositions formulées par les organisations syndicales, les réflexions partagées en séance n’ont donné lieu à aucun retour de la part de l’administration, ni à un début de traitement opérationnel.

La CFDT continue pourtant de croire à la pertinence et à l’utilité d’un GT ADL. Mais pour qu’il remplisse pleinement son rôle, il est impératif de lui donner un nouvel élan, et que l’administration lui accorde toute l’attention et les moyens qu’il mérite.

À cette fin, nous proposons l’élaboration rapide d’une feuille de route, avec :

  • des objectifs clairs et identifiés,
  • des échéances définies,
  • des bilans réguliers permettant d’évaluer les avancées.

Ce cadre structuré ferait du GT ADL un véritable outil de pilotage et de suivi des dossiers en cours, mais aussi un levier pour dynamiser et crédibiliser les échanges entre l’administration et les représentants du personnel sur ces enjeux majeurs.

Thèmes : ADL, CSAM, Dialogue social, Recrutés locaux, Rémunération

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