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Réunion des adhérents Paris du 13 juin 2014

27 juin 2014

Après la tenue du comité technique ministériel (CTM) du 14 mai et le conseil syndical du jour, la réunion adhérents et sympathisants est l’occasion d’évoquer les sujets de leur actualité.

 

 

Le temps de travail toujours en discussion

 

A l’ordre du jour du dernier CTM, figuraient les avis formels de règlements intérieurs (RI) pour différents services et directions à l’administration centrale. Il est apparu que ceux-ci n’avaient pas été rédigés avec l’attention nécessaire et ne différaient pas réellement de ce qui se faisait par le passé. Ils ne comportaient notamment aucune mention sur les astreintes, les permanences et/ou les récupérations.

Compte tenu du mécontentement de la CFDT et des autres organisations syndicales sur les insuffisances des projets présentés, ces RI ont été retirés du CTM afin d’être rediscutés, enrichis et présentés en comité d’hygiène, de sécurité et conditions de travail (CHSCT), avant d’être représentés en CTM.

 

Par ailleurs, lors du même CTM, l’administration a présenté un bilan de l’expérience menée sur le temps de travail dans trois sous-directions, sous la forme d’un rapport d’à peine trois pages qui apparaît insuffisant, pour ne pas dire bâclé. La CFDT a rappelé que l’administration s’était engagée à établir un état des lieux de la réalité des temps de travail et une cartographie des services en surcharge structurelle de travail, qu’elle soit due à un sous-effectif chronique ou à un manque d’organisation. Cet état des lieux visait également à identifier et évaluer les risques psychosociaux inhérents à la surcharge de travail. Aujourd’hui, l’administration ne répond pas à la demande de la CFDT d’organiser une nouvelle réunion de concertation sur les RI. Certains services et directions ne disposent toujours pas de RI dignes de ce nom et, sur les 82 RI en vigueur depuis 2008 à l’administration centrale, bon nombre a besoin d’être toiletté.

La CFDT a par ailleurs annoncé qu’elle organisait un groupe de travail avec ses adhérents et sympathisants ASIC, notamment sur leurs problématiques de temps de travail.

 

 

Un nouveau droit à reconnaître : le droit à la déconnexion

 

La CFDT a évoqué un nouveau droit qu’elle souhaite voir consacrer : le droit à la déconnexion. Un agent qui n’est pas d’astreinte doit pouvoir compter sur un repos total, sans aucune immixtion ou intervention de son employeur. Celui-ci doit s’engager à mettre en place un dispositif ou des mesures permettant d’éviter de solliciter les agents en congés ou en dehors des horaires de travail. Par exemple, tout courriel envoyé après 19h pourrait être retenu afin de n’être reçu par son destinataire que le lendemain matin.

Si l’administration doit garantir ce droit à la déconnexion, l’agent doit également faire cet effort pour lutter contre les phénomènes d’addiction, d’autant plus forts que les nouvelles technologies (portable, token et autres « outils de mobilité ») entretiennent cette addiction.

 

 

Temps de séjour et droit à voyage payé (DVP) : deux sujets étroitement liés

 

Les organisations syndicales ont été informées, sans consultation préalable, d’une réforme des temps de séjour se traduisant par l’allongement des temps de séjours de près de 90 postes et la réduction de ces mêmes temps de séjour pour seulement une petite quinzaine de postes, au motif de cohérence des zones géographiques et des conditions de vie. L’arrêté correspondant à la mesure devait s’appliquer dès la fin avril 2014 alors que des DVP avaient été déjà pris en charge par les postes pour profiter des meilleurs tarifs.

Devant les réactions des postes et des organisations syndicales en CTM sur l’absence de concertation et sur la mesure, l’administration a annoncé, sous réserve de l’accord de Bercy, le report de la date d’application de l’arrêté au 1er septembre 2014 pour les postes à temps de séjour allongé, mais une application immédiate pour les postes à temps de séjour réduit.

Parallèlement, certaines organisations syndicales et l’administration ont remis à l’ordre du jour un projet ancien, et presque abouti, de « forfaitisation » du DVP auquel la CFDT n’adhère pas car il est contraire au principe du DVP et aux intérêts de l’agent.

 

 

L’ordre du jour du Conseil syndical de la CFDT-MAE en juin

 

La CFDT a présenté quelques autres chantiers en cours et fait état des positions du syndicat à ce sujets :


  • . l’organisation du CT d’administration centrale (CTAC) annuel siégeant alternativement à Nantes et à Paris ;

  • . la préparation des élections du 4 décembre prochain, avec l’établissement des listes de candidats, la rédaction des professions de foi et la campagne à mener pour convaincre les électeurs de voter pour la CFDT ;

  • . le projet de portail « Diplomatie » qui deviendra probablement une source de stress pour les agents éprouvant des difficultés avec les nouvelles technologies, compte tenu des bugs constatés lors de ce que l’administration nomme « formation ». En fait de formation, il s’agit davantage de démonstrations de deux heures réunissant au minimum une cinquantaine d’agents en même temps sans possibilité de prise en main guidée, lors de ces sessions.

Thèmes : Droit à la déconnexion, DVP, Temps de séjour, Temps de travail

Vol au-dessus d’un nid de RI : étude sur les Règlements Intérieurs des postes

10 février 2014

Afin de renforcer sa connaissance du terrain et de fournir des munitions à ses élus en CCP / CCL, la CFDT-MAE vient de procéder à une étude approfondie des règlements intérieurs ARTT des postes (RI).

 

Données de base

Nous avons actuellement 277 postes (Ambassades, RPs, CGs, PGS, chancelleries détachées…) opérationnels (Damas & Alep inclus) dans le monde ; 260 règlements intérieurs (R.I.) sont disponibles sur Diplonet, soit 94 %.

Parmi les 17 manquants de petites RPs (Genève désarmement, Bruxelles UEO), de petits postes (Erbil, Monrovia, Podgorica), des postes récents (Chenyang, Almaty CG, Kyoto, Ekaterinbourg) et, plus suprenamment, 3 « gros » postes : Abidjan AMB et CG et  Libreville CG.

Sur ces 260 R.I. disponibles, 84 (soit 32%) datent d’une « première vague » 2001-2004 ; 72 (soit 28%) ont été réalisés entre 2005 et 2009 et 103 (soit 40%) sont de facture récente post 2010. Un seul R.I. (Pointe-Noire) est non daté.

Les modèles sont donc variés : les plus anciens ne sont « que » la reprise du TD de cadrage, d’autres suivent (quitte à le répéter en copier-coller) le modèle Word du Département, les plus récents, enfin, sont souvent les plus précis et les plus élaborés. Une vingtaine d’entr’eux (dont Bagdad, Jérusalem ou Lagos) semble nécessiter sérieux toilettage ; Ljubljana, Kingston (Kingston est le seul poste à inclure dans son R.I. un « temps syndical ») ou Andorre sont eux, par exemple, des modèles de clarté.

 

Régimes horaires

– 55% des postes(soit 142) ont opté pour un régime horaire 38h30 et 11 jours de récupération ARTT
– 20% (soit 51) pour 38h00 et 8 jours de récupération ARTT.
– 13% pour 37h30 et 5,5 de récupération ARTT.
– 6 % pour 37h00 et 3 heures de récupération ARTT et autant pour 36h30 et aucune récupération ARTT (une quinzaine de postes dans chaque cas).

Deux postes, Montréal OACI et Moncton ont des régimes différents pour agents A-B et agents C ; un seul propose aux agents de choisir entre 38h00/8 RTT et 36h30/0 RTT : Lima

Dans les postes ou l’horaire hebdomadaire prévu dans le RI est inférieur à 38h30 alors que l’horaire hebdomadaire effectif est égal ou supérieur à 38h30, la CFDT encourage donc les collègues à saisir leurs élus en commission consultative paritaire afin qu’ils renégocient le règlement intérieur afin de faire reconnaître la réalité des horaires effectués et de bénéficier des récupérations y afférentes.

Dans les pays où nous avons plusieurs implantations, l’harmonisation des temps de travail n’est pas toujours de mise. Si elle existe au Liban ou en Israël, ce n’est pas le cas au Mexique (entre Mexico AMB et CG), en Russie (3 horaires différents pour Moscou AMB, Moscou CG et Saint Petersburg CG) ou aux Pays-Bas.

Une petite dizaine de postes dérogent à la pause méridienne de 45 minutes pour effectuer la journée continue (Golfe essentiellement et Ste Lucie) et une poignée ont un horaire spécial d’été (Tunis par exemple).

 

Astreintes / permanences

L’ensemble des postes (sauf Montréal OACI et Rome FAO) mentionnent un régime d’astreinte. Une vingtaine de postes effectuent la confusion en nommant « permanences » de « simples » astreintes (Mexique par exemple). 114 postes (soit 44% des postes ayant un R.I.) mentionnent un réel régime de permanence. Ces régimes ne sont pas toujours clairs : une trentaine de textes ne permettent pas de le définir, dont certains postes « exposés » comme Jérusalem, Beyrouth, Port d’Espagne, Johannesburg ou des postes marocains (Agadir, Casablanca, Fès).

Parmi les postes « explicites », la permanence est généralement une permanence par roulement au bureau le samedi matin (ou le jeudi matin ou après-midi dans les pays musulmans).

Il peut-être intéressant de relever que l’organisation d’un système de permanence « physique » au bureau n’est pas liée à la « difficulté » du poste : Nairobi, Nouakchott, Islamabad, Sana’a ou Bangkok n’en ont pas, alors que des postes italiens et Stockholm si.

Deux cas singuliers où, outre une permanence le samedi matin, une présence au bureau est exigée, par roulement, des titulaires les soirs de semaines : une heure après la fermeture à Rome St Siège et deux heures après la fermeture à Madrid. Seul Singapour, enfin, reconnait le poids des astreintes consulaires et offre des récupérations spécifiques aux 3 seuls titulaires concernés.

La CFDT rappelle à nouveau que les astreintes doivent toujours être préférées aux permanences, qui s’apparentent à du travail effectif. Lors de chaque comité technique ministériel, des projets de règlements intérieurs sont retoqués – avec l’assentiment de l’administration – pour cause de permanences injustifiées.

Thèmes : Astreinte, Permanence, Poste à l'étranger, RI ARTT, Temps de travail

Temps de travail à l’administration centrale : un nécessaire rappel des règles et des bonnes pratiques

10 février 2014

vendredi 24 janvier

Cette réunion, qui fait suite à un engagement pris par l’administration au CTM du 1er octobre dernier, est présidée par la sous-directrice RH1. La CFDT est représentée par Antoine Derr.

RH1 rappelle qu’elle s’est engagée à toiletter les règlements intérieurs ARTT (RI ARTT) en administration centrale. Le secrétaire général a saisi formellement les directeurs pour que cette démarche aboutisse d’ici le 1er mars. Le message est le suivant : la gestion des horaires contribue à la modernisation des méthodes de travail et doit se faire sous la forme d’un dialogue social. Le DGA a lui aussi envoyé une note aux directeurs rappelant le principe du badgeage obligatoire  (1)  et le fait que la détermination des bornes horaires doit faire l’objet d’une discussion avec les agents pour répondre aux spécificités du service et concilier travail et vie familiale. Un canevas de RI a été transmis aux directeurs.

La CGT rappelle l’obligation pour l’administration de présenter les RI pour avis au comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail. RH1 approuve.

La CFDT indique qu’en l’absence de RI spécifique c’est le RI du 19 novembre 2012 qui s’applique. Il est clairement établi dans ce règlement que les horaires variables (badgeage) s’appliquent à tous les agents du ministère affectés en centrale.

La CFDT demande à l’administration de fournir des statistiques, afin d’étayer la réflexion avec des éléments concrets, non seulement pour les directions expérimentatrices (DAOI, NUOI et DAM) mais aussi pour l’ensemble de l’administration centrale. Nous souhaitons connaître le nombre d’agents qui ne badgent pas. Il sera ensuite intéressant d’établir une typologie de ces agents, par catégorie, par type d’emploi (encadrement, conception, contraintes particulières), par direction et par site. En affinant l’analyse sur la base de données extraites de l’application SAGHA, il doit être possible de déterminer les écarts constatés par rapport au temps de travail prévu dans le RI et par rapport à l’amplitude horaire quotidienne et hebdomadaire maximale, les renoncements à la pause déjeuner (agents badgeant de leur bureau à quelques minutes d’intervalle). Si des écarts notables sont constatés, une cartographie pourra en être établie et exploitée utilement par le CHSCT et par la DRH.

RH1 répond ne pas savoir si une extraction de ce type de données est possible avec l’outil SAGHA et promet de se renseigner et de donner une réponse à la prochaine réunion.

En ce qui concerne la méthode, la CFDT est attachée à la négociation avec tous les agents dans cette démarche. L’implication de la DRH est nécessaire dans la définition du cadre et de la méthode auprès des directions. Cette renégociation des RI doit permettre de mettre à plat les conditions spécifiques de travail dans les directions ou service, dans le cadre du RI d’administration centrale et du décret de 2000. La DRH devra être attentive à ce que ce dialogue et cette négociation aient lieu dans tous les services, y compris les services soumis à des conditions particulières, dont les cabinets ou la DCP, qui dérogent aux règles posées par le RI. Les primes de sujétion ne sont pas des primes pour heures supplémentaires.

 

L’administration portera une attention particulière à ces RI.

La CFDT évoque également les permanences durant les week-ends, qui ne devraient plus exister depuis la création des permanenciers professionnels du centre de crise et être remplacées par des astreintes téléphoniques à domicile, ainsi que la nécessité d’encadrer les interventions demandées aux agents durant les week-ends : transport, récupération ou indemnisation du temps de travail effectif. Des témoignages concordant pointent certaines directions géographiques (ANMO, SG, PRO) qui abuseraient de ces permanences et interventions. La CFDT sera particulièrement vigilante à ce que les RI spécifiques encadrent formellement ces situations qui doivent rester exceptionnelles.

Un canevas de RI a été transmis aux directeurs par courriel et un retour des règlements intérieurs reçus sera fait aux syndicats dans la première quinzaine de mars. Le bilan de l’expérimentation (NUOI, DAOI, DAM) sera disponible avant le CTM de mai. Parallèlement les réponses à nos demandes sur les statistiques SAGHA seront fournies lors de la prochaine réunion au sujet des RI.

(1) cf. Note du DGA aux directeurs et chefs de service d’administration centrale  n° 10566/DGA/DRH/RH1/B du 30 décembre 2013 : « Je saisis cette occasion pour vous rappeler que le principe des horaires variables, retenu pour l’organisation du temps de travail dans tous les services de l’administration centrale, s’accompagne d’un décompte exact du temps de travail accompli réalisé au moyen du badgeage. Tous les agents sont donc tenus de « badger », à l’exception de ceux ayant sollicité votre autorisation de ne pas bénéficier des horaires variables et de ceux dont la liste figure à l’article 3 du règlement intérieur général (agents chargés e fonctions d’encadrement). »

Thèmes : Administration centrale, Temps de travail

Lettre du syndicat n°230

17 novembre 2013

vignette Tunisie LDS n°230

Dialogue social de proximité. Affaires immobilières. Temps de travail à NUOI et DAOI. Disparition de la PFR.

Thèmes : Dialogue social, Immobilier, LDS, Temps de travail

Expérimentation en matière de temps de travail à NUOI et DAOI (CTM du 1er octobre 2013)

15 octobre 2013

Conformément à sa feuille de route en matière d’égalité professionnelle, le MAE a lancé en janvier 2013 une expérimentation « visant à améliorer la conciliation entre vie professionnelle et vie privée par la mise en place de nouvelles méthode s de travail». Les directions d’Afrique et de l’Océan Indien (DAOI) et des Nations unies et des organisations internationales (NUOI) se sont portées volontaires comme directions pilotes. Dans la fiche figurant au dossier de séance du comité technique ministériel (CTM) la DRH écrit que « le bilan de l’expérimentation est jugé dans l’ensemble positif».

Les experts désignés par l’administration, issus des deux directions expérimentatrices, font état devant le CTM de bonnes pratiques : par exemple, les sous-directeurs ont chacun un binôme et peuvent dorénavant prendre leurs congés… Mais ils laissent entendre que les mauvaises habitudes perdurent : réunions convoquées après 18 heures, commandes de dernière minute adressées par le cabinet du ministre, etc.

Pas d’expérimentation sérieuse sans indicateurs objectifs

La CFDT, qui est favorable par principe à l’expérimentation, rappelle cependant une évidence : toute expérimentation doit donner lieu à une évaluation en fonction d’indicateurs objectifs. Or il semble que l’expérimentation ne repose pour l’instant que sur le ressenti de l’encadrement intermédiaire, sans aucun élément chiffré. Qui badge parmi les rédacteurs et les chefs de bureaux ? Quelles sont les amplitudes horaire et hebdomadaire moyennes ? A combien s’élèvent les dépassements d’horaire par rapport à l’horaire légal – qui est, faut-il le rappeler de 35 heures – ? En d’autres termes de quelles mesures dispose-t-on concernant le travail effectif ?

Le DRH promet de travailler sur ces indicateurs, en utilisant le logiciel Sagha.

Un bilan intermédiaire peu encourageant

La CFDT relève dans la fiche préparée par la DRH que « l’instauration de bornes horaires de référence (9h00 – 19h30) pour la journée de travail est considérée comme positive bien qu’en pratique elle soit jugée, à ce stade, parfois difficilement conciliable avec la nature et le rythme des demandes que ces directions doivent traiter ». Faut-il comprendre que la journée de 10 h – et donc la semaine de 50 heures maximum – reste un objectif inatteignable dans les directions politiques du Quai d’Orsay ?

Nous nous étonnons également du constat contenu dans le document de séance, selon lequel « les formations spécifiques (conduite de réunion et gestion de la messagerie) n’ont pas pu être organisées en raison de la difficulté à mobiliser pendant un ou deux jours l’encadrement de ces deux directions ». A quoi bon se lancer dans pareille expérimentation si l’encadrement n’est pas prêt à lever le nez de son guidon pendant un jour ou deux pour s’interroger sur ses méthodes de travail ?

Nous rappelons que le plan de prévention des risques psycho-sociaux au MAE prévoit notamment la rédaction d’une charte de bon comportement entre le cabinet du ministre et les services. La CFDT attend de la DRH qu’elle concrétise cet engagement.

L’expérimentation jusqu’à quand ?

Plusieurs syndicats, dont la CFDT, la CGT et l’ASAM, estiment que cette expérimentation ne doit pas être prolongée indéfiniment et qu’elle doit déboucher sur des mesures concrètes, notamment sur la refonte des règlements intérieurs ARTT obsolètes.

Le DRH indique que l’expérimentation se poursuivra encore quelques mois et qu’elle sera étendue à la Direction des Amériques, dont la directrice avait présenté un rapport sur l’égalité professionnelle femmes-hommes et a été nommée « Haute représentante à la parité ». Le CTM du printemps 2014 sera saisi des conclusions de l’expérimentation.

Thèmes : ARTT, Temps de travail

Démarrage de l’expérimentation sur le temps de travail à l’étranger

13 août 2013

Retard à l’allumage pour l’expérimentation

Quatre mois après la dernière réunion de concertation sur le temps de travail des personnels titulaires et contractuels à l’étranger (lire l’article à ce sujet) l’administration se décide à lancer l’expérimentation qui devait démarrer au mois d’avril.

La DRH a adressé le 12 juillet un télégramme aux chefs des postes concernés – tous volontaires – (Alger, Bruxelles RP, Canberra, Djibouti, Genève DFRA et consulat général, Montevideo, Ottawa et le réseau consulaire au Canada, CG Rabat, Vienne DFRA et Vilnius) précisant les modalités de mises en œuvre de l’expérimentation, conformes aux conclusions du groupe de travail administration-syndicats.

Les permanences et astreintes enfin encadrées

L’expérimentation porte sur les heures de travail effectuées pendant les permanences et interventions la nuit (entre 22 h et 7 h), le week-end et les jours fériés, ainsi que pendant les permanences régulièrement programmées. Les heures de trajet pour se rendre sur le lieu de l’intervention sont incluses dans le décompte des heures d’intervention. Les activités de représentation effectuées par les agents sont exclues et en période de crise, le dispositif sera suspendu.

Les récupérations interviendront sur la base d’une déclaration de l’agent, après validation par le chef du SCG ou le numéro 2 du poste, dans les limites mensuelles suivantes : pour les agents de catégorie C, récupération d’une demi-journée au-delà de 8 h et d’une journée au-delà de 16 h ; pour les agents de catégorie B et A, une demi-journée de récupération au-delà de 10 h et une journée au-delà de 20 h. La récupération maximale est de deux jours par bimestre à prendre sur le bimestre suivant, comme pour les récupérations d’horaires variables à l’administration centrale.

Enfin une mesure du temps de travail effectif en poste

Comme l’avait revendiqué la CFDT, l’expérimentation s’accompagne d’un décompte complet des heures travaillées par un échantillon d’agents de catégorie B et C, composé des chefs de chancellerie, des secrétaires de chef de poste et des agents ressources. L’expérimentation durera six mois, à l’issue desquels les postes expérimentateurs adresseront un bilan reflétant le volume des heures déclarées par catégorie d’agents, le nombre de jours de récupération générés et le nombre de jours de récupération pris par les agents. Ce bilan permettra d’évaluer le dispositif, d’en débattre au comité technique ministériel et d’envisager éventuellement son extension à d’autres postes.

L’expérimentation ne dispensera pas d’une réflexion globale

Au final la CFDT, qui s’est retrouvée bien seule à défendre le principe de cette expérimentation, est ravie de voir que la question du temps de travail à l’étranger est enfin prise en compte sérieusement, après 10 ans de procrastination de notre administration. Nous attendons maintenant que la DRH tienne sa promesse et adresse un télégramme circulaire aux postes non-expérimentateurs pour rappeler les bonnes pratiques : préférer les astreintes aux permanences, abandonner les permanences inutiles du samedi matin, rappeler les normes sur l’amplitude horaire (OIT, directive communautaire, lois et règlements français).

Il reste aussi à traiter la question du temps de travail des recrutés locaux – notamment les personnels des résidences et les conducteurs automobiles -, le droit local ne pouvant tenir lieu de réponse uniforme.

Thèmes : Temps de travail

La suppression du jour de carence est une mesure d’équité

21 février 2013

La CFDT accueille avec satisfaction l’abrogation du jour de carence dans la fonction publique instauré par la loi de finances de 2012. La CFDT n’a cessé de dénoncer ce dispositif culpabilisant pour les agents contraints de cesser le travail pour raison de santé et stigmatisant pour tous les personnels. Alors que de nombreux salariés bénéficient, au travers d’accords collectifs négociés, de la prise en charge des jours de carence, les agents de la fonction publique en avaient été exclus sans aucune concertation avec leurs employeurs.

La fonction publique traverse une période de dégradation générale et importante des conditions de travail, dont les répercussions sur l’état de santé des personnels sont indéniables. Dans ce contexte, pénaliser les agents malades en leur retirant une journée de salaire allait à l’encontre de ce que la CFDT revendique en matière de qualité de vie au travail et de prévention des risques professionnels.

Pour la CFDT, l’annonce faite aujourd’hui par la ministre chargée de la Fonction publique est une mesure d’équité qui redonne du sens à la négociation en cours sur l’amélioration des conditions de vie au travail. Elle engage les représentants des personnels et les employeurs publics à poursuivre la réflexion et à mettre en œuvre rapidement des actions pour la prévention et le mieux être au travail dans chacun des versants de la fonction publique.

Thèmes : Débats, Temps de travail

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https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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