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Archives pour 2012

Ratios pro-pro, l’administration donne la priorité au corps des conseillers des affaires étrangères

19 avril 2012

L’administration a consulté les syndicats, le 13 avril, sur ses propositions pour la période 2013-2015. Les ratios « pro-pro » déterminent le nombre de promotions de grade examinées par les commissions administratives paritaires chaque automne. Par « promus » on entend le nombre de postes à pourvoir et par « promouvables » le nombre d’agents remplissant les conditions statutaires pour pouvoir accéder au grade supérieur.

Pour l’exercice 2010-2012 – pour faire savant on dit « triennum »… -, les ratios sont les suivants :

Grades Promouvables Ratio Promus
Conseiller des AE => CAEHC 280  9 % 25
Secrétaire des AE => SAEP 270  7 % 20
ASIC => ASIC P2 35  8 % 2
ASIC P2 => ASIC P1 5 50% 2
Sec chanc => Sec chanc cl sup 182 8 % 14
Sec chanc cl sup => Sec chanc cl ex 492 5% 24
SESIC => SESIC 1 46 10% 5
SESIC 1 => SESIC HC 83 4% 3
Adj adm => adj adm 1è cl 23 16% 3
Adj adm 1è cl => adj adm P2 940 16% 115
Adj adm P2 => adj adm P1 420 19% 60

Les propositions de la DRH pour 2012-2015, impossibles à résumer sur un tableau unique, se caractérisent par :

– l’augmentation du taux de promotion au grade de CAE hors-classe de 9 % en 2012 à 15 % en 2013, puis 17 % en 2014 puis 20 % en 2015 ;
– l’augmentation des taux pour les secrétaires de chancellerie de 8 % (SCH => SCHS) et 5 % (SCHS => SCHE) à 10 % ;
– le statu quo pour les secrétaires des affaires étrangères, les corps techniques (ASIC et SESIC) et les adjoints administratifs de chancellerie, sauf pour l’ «échelon spécial» en catégorie C qui vient d’être créé et bénéficierait d’un ratio de 35 %.

La CFDT fait d’abord observer qu’il manque à ce panorama les chiffres pour les corps d’adjoints techniques et de ministres plénipotentiaires. L’administration promet de réparer cet oubli d’ici la prochaine réunion. Nous demandons des informations sur le coût de ces mesures et des éléments de comparaison avec les autres administrations de l’Etat.

La DRH détaille les paramètres de l’exercice :

– impact des réformes statutaires (mise en place du nouvel espace statutaire pour les SCH),
– pyramidage des corps et nombre d’agents « plafonnant » à l’échelon sommital de leur corps,
– taux de promotion dans les autres administrations (les chiffres seront communiqués aux syndicats) ,
– l’impact financier de ces mesures qui, même si elles sont intégralement financées sur le « retour catégoriel » (économies réalisées « grâce » aux suppressions d’emplois !) doit aboutir à une « copie présentable ». Globalement le relèvement de ces ratios coûterait 400 K€ dont 200 K€ pour les seuls CAE, 80 K€ pour l’échelon spécial en catégorie C et 30 K€ pour les secrétaires de chancellerie.

La CFDT intervient à nouveau pour s’étonner que les SAE et les corps techniques soient oubliés et pour demander qu’un effort soit fait pour les promotions de grade dans les corps de catégorie C (l' »échelon spécial » n’est pas un grade).

Nous rappelons qu’en 2009, l’administration avait volontairement baissé le taux pour les CAE au motif, à l’époque, qu’il convenait de réduire l’encadrement supérieur qui restait pléthorique. Consacrer la moitié de l’enveloppe aux seuls CAE – pour promouvoir 17 agents supplémentaires chaque année – nous paraît désastreux en termes d’affichage et de choix politique alors qu’il existe encore des besoins de financement criants pour améliorer le sort des agents de catégorie C et pour assurer le maintien du pouvoir d’achat (coût-vie) et une protection sociale correcte pour les recrutés locaux.

La DRH indique que la réduction des effectifs de l’encadrement supérieur reste « un objectif important », que les conseillers sont désormais moins nombreux que les SAE et que le taux de promotion des CAE est en décalage par rapport à l’interministériel (30 % pour les administrateurs civils avec des promotions au bout de 5 ou 6 ans seulement). Pour les SAE l’augmentation du taux serait bienvenue mais il paraît difficile de demander plus que le taux de promotion des attachés (7%) alors que le MAE n’a pas adhéré au statut interministériel.

Quant aux corps de catégorie C, les taux proposés (16 % et 19 %) sont voisins de ceux proposés ailleurs, à l’exception notable du ministère de l’éducation nationale (20 à 25 %). Demander des augmentations dans tous les corps fragiliserait notre dossier.

La CFDT prend acte de cet argumentaire mais s’étonne que la LOLF, avec son plafond d’emploi et sa masse salariale qui étaient censés permettre aux administrations de disposer de marges de manœuvres et d’un minimum d’autonomie dans leurs choix de gestion, n’ait en fait apporté aucune souplesse. C’est d’autant plus choquant que les mesures sont financées sur le retour catégoriel, c’est-à-dire, sur une fraction des économies réalisées suite aux suppressions d’emploi, dont chacun peut mesurer les effets délétères sur le fonctionnement du ministère et de son réseau.

Les syndicats sont invités à formaliser leurs propositions avant une prochaine réunion, dans quelques jours, sur le même sujet.

Thèmes : CAP, Catégorie A

Lettre du syndicat n°215

17 avril 2012

vignette215
Edito. Groupe de travail des risques psychosociaux. PFR des adjoints de chancellerie. Jour de carence. Récupération des permanences liées aux élections 2012. Action social : budget en berne.

Lettre du syndicat n°215

Thèmes : LDS

La plupart des propositions de la CFDT sont finalement prises en compte dans l’ordre du jour du CTM

17 avril 2012

On se souvient que la réunion de préparation du comité technique ministériel prévu fin mai nous avait laissé un goût amer, l’administration traînant les pieds ostensiblement chaque fois que les syndicats demandaient l’ajout d’un point à l’ordre du jour (voir nos infos du 9 avril).

Nous venons de recevoir la réponse de la DRH au courrier (télécharger ci-dessous) par lequel nous avions énuméré nos demandes. Beaucoup de nos préoccupations sont finalement prises en compte : avis formel sur les restructurations du réseau, point sur le déroulement des élections 2012 et sur le temps de travail à l’étranger, perspectives budgétaires, débat sur l’architecture du dialogue social, missions et moyens du réseau consulaire, étanchéité entre vie professionnelle et vie privée, précisions sur l’immeuble de la rue Huysmans…

Un seul regret mais il est de taille : l’administration nous fait décidément un blocage sur les orientations en matière sociale, qui ne pourront être évoquées qu’à l’occasion du bilan social 2011.

Télécharger ci-dessous la réponse de la DRH et l’ordre du jour du CTM

Ordre du jour du CTM mai 2012
Réponse de la DRH au courrier de la CFDT
Courrier adressé le 6 avril à la DGA

Thèmes : CTM, Dialogue social

Vers un accord d’entreprise pour les recrutés locaux à Caracas ?

16 avril 2012

Les militants CFDT ont obtenu, à Caracas, en plus des réunions de la commission consultative locale (CCL), la tenue de réunions préparatoires à l’adoption du règlement intérieur (RI) des recrutés locaux. L’objectif est de donner à ce RI force d’accord d’entreprise, adopté selon les règles locales et enregistré comme tel devant les autorités locales. Il permet donc de relancer une négociation globale sur l’organisation du travail ainsi que la définition et la reconnaissance des avantages sociaux. Cela permettra de sortir de la formule rebattue « nous appliquons le droit local » lorsqu’en réalité il ne s’agit que d’appliquer le minimum du code du travail local.

Adopter le RI sous la forme d’un accord d’entreprise, lorsque cela est possible, c’est l’assurance d’offrir un droit de regard à l’administration locale sur les conditions de rémunération et d’organisation du travail. C’est aussi offrir une meilleure sécurité, de la transparence et de la stabilité dans l’application des procédures. Le document ci-dessous n’est qu’un projet rédigé et déposé par les représentants CFDT du personnel pour servir de base à la négociation avec l’administration. Ils espèrent terminer les négociations à la fin de l’année pour l’adoption définitive de leur convention d’entreprise.

Lire le projet
Projet de réglement intérieur à CARACAS

Thèmes : Caracas, Dialogue social

Présentation du syndicat CFDT-MAE devant l’Institut diplomatique et consulaire

13 avril 2012

Seuls la CFDT, Force Ouvrière et la CFTC ont répondu à l’invitation du bureau de la formation et du bureau du dialogue social. Ils disposaient chacun d’un quart d’heure pour se présenter devant une cinquantaine de stagiaires de l’IDC, les sensibiliser à l’importance du dialogue social, insister sur les enjeux RH et détailler leurs priorités revendicatives.

Carte d’identité du syndicat CFDT-MAE

La CFDT au MAE c’est 1.200 adhérents, titulaires, contractuels, recrutés locaux et volontaires internationaux, 20 sections syndicales à Paris, à Nantes et à l’étranger, un conseil syndical de 20 membres et une commission exécutive de 8 membres.

Sa représentativité, mesurée par les élections au CTPM en juillet 2010, est de 41 % soit 9 sièges sur 20. 41 %, cela permet de peser dans les négociations. Selon les accords de Bercy sur la rénovation du dialogue social, un accord sera valide s’il est signé par des syndicats représentant 50 % des voix. C’est très différent de la situation antérieure où un accord pouvait être signé par 3 ou 4 petits syndicats avec seulement 20 % de représentativité.

La CFDT-MAE c’est aussi 6 permanents à Paris et 6 à Nantes, pour un droit théorique de 20 permanents. Avis aux amateurs ! Passer 2 ou 3 ans dans une permanence syndicale, c’est comme une mobilité externe. Loin d’être un handicap dans votre carrière, ce sera une expérience unique qui pourra être valorisée dans votre parcours professionnel. Nous ne sommes pas les seuls à le dire, la DRH en convient désormais…

La communication de la CFDT-MAE c’est un bulletin mensuel, la Lettre du syndicat CFDT-MAE, adressé à nos adhérents et publié sur notre site internet www.cfdt-mae.fr et des infos régulières par mèl à nos adhérents et, quand le sujet concerne tout le monde, à l’ensemble des collègues du MAE.

Actualité revendicative

Le contexte depuis 2007, c’est la révision générale des politiques publiques (RGPP). Pour la CFDT, c’est encore une occasion ratée pour la modernisation de l’Etat :

. occasion ratée parce que ça s’est fait dans la précipitation (été-automne 2007) ; la RGPP a été pilotée par l’Elysée, sans consultation de personne, ni des syndicats, ni des services concernés ;
. occasion ratée parce que la RGPP se réduit depuis 5 ans à une « chasse aux emplois ». Le MAE – MM. Juppé et Schweitzer l’avaient souligné dans le Livre Blanc sur l’action extérieure de la France – avait fait avant 2007 d’énormes sacrifices en terme d’emplois et de moyens budgétaires. Aujourd’hui le ministre lui-même en est à se demander si ça a encore du sens de s’accrocher à « l’universalité du réseau ».

A l’administration centrale le gros dossier, actuellement, c’est la prévention des risques psycho-sociaux, c’est-à-dire de toutes les formes de souffrance au travail, stress, harcèlement moral, violence managériale.

La CFDT a mis cette question sur la table depuis 2007 et on avait peu avancé jusqu’à maintenant : une enquête effectuée par la médecine de prévention dont on n’avait pas tiré grand-chose et, en 2011, quelques réunions de concertation sans plan de travail précis.

A présent le groupe de travail est reparti sur des bases nettement plus sérieuses : à la demande de la CFDT la méthodologie proposée par l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) a été adoptée ; un chef de projet a été nommé, qui est chargé de l’élaboration d’un plan de prévention ; un calendrier est fixé avec des réunions mensuelles programmées jusqu’à la fin de l’automne ; tous les services concernés sont impliqués (DRH, RH2, les deux psychologues) et bien sûr les syndicats parmi lesquels la CFDT joue un rôle pilote. Le but est d’aboutir à un plan de prévention des RPS qui sera intégré au document unique, qui recense l’ensemble des risques professionnels.

La négociation emblématique c’est le dialogue social dans les postes (DSP). L’idée du dialogue social dans les postes est une proposition lancée par la CFDT en 1999 et reprise par le ministre d’alors, Hubert Védrine. Le premier accord cadre date de 2000. L’intention était là mais c’était la préhistoire du dialogue social. Le dispositif n’a pas très bien fonctionné, les syndicats peinant à désigner des représentants et les chefs de poste renâclant à jouer le jeu. La CFDT n’avait pas signé le 2ème accord cadre (2003-2007) qui n’apportait aucune amélioration au dispositif.

Un saut qualitatif a été franchi en 2008 avec la négociation du 3è accord-cadre, qui est toujours en vigueur.

. 1ère innovation : les représentants du personnel ne sont plus désignés par les syndicats parisiens mais élus par leurs collègues sur place ; ainsi ils ont la légitimité du suffrage ;
. 2ème innovation : le DSP devient un critère d’évaluation des chefs de poste. Rappel : la CFDT a aussi milité et obtenu l’institution de l’évaluation à 360° des chefs de poste. Tout cela va dans le même sens, la prise en compte des enjeux RH et du dialogue social par la hiérarchie dans les postes ;
. 3ème innovation : les recrutés locaux disposent d’une instance de concertation compétente pour leur situation individuelle.

A l’heure actuelle, l’administration et les syndicats négocient le 4ème accord cadre, qui prendra effet en 2013. L’enjeu est de donner une valeur contraignante à l’accord. La CFDT, suivie pas les autres syndicats, a demandé que le futur accord fasse l’objet d’un ou plusieurs textes réglementaires. Nous avons obtenu satisfaction à tel point que La DRH a été tentée de zapper la phase réglementaire et de passer directement à la rédaction des textes ! L’autre enjeu de ce 4ème accord c’est de prendre en compte les questions d’hygiène, sécurité et conditions de travail. Il n’existe pas de CHSCT dans les postes et nous demandons que les futures instances de concertation puissent être réunies au moins une fois par an en formation CHSCT pour évoquer les questions de sécurité, de santé au travail et de prévention des risques psycho-sociaux.

A la demande de la CFDT le dispositif sera simplifié : au lieu de quatre instances (CCL, CCP, réunion conjointe, AG) on en gardera deux : une commission pour les situations individuelles des RL et un comité technique pour toutes les questions générales.

Les primes au mérite constituent une tendance lourde – et lourdement nuisible – qui date de la même époque que la RGPP (2è semestre 2007) et qui consiste à indexer les primes sur le mérite ou la performance.

Avec la PFR on assiste à une généralisation de ce principe, à l’administration centrale, puisque après les corps de catégorie A en 2009 et B en 2011, les C et les corps techniques s’apprêtent à basculer en 2012 ou 2013.

Avec la prime de performance individuelle (PPI) on assiste à une tentative de moduler aussi les indemnités de résidence à l’étranger. 500 K€ par an vont être saupoudrés entre certains chefs de service à l’étranger. Le gain sera faible pour chacun d’entre eux, quelques centaines d’euros par an. Cet argent pourrait être utilisé plus utilement pour améliorer la situation des C expatriés (la fonctionnalisation des emplois demande à être améliorée) et celle des recrutés locaux, qui n’ont pas encore tous une protection sociale digne de ce nom.

La CFDT est opposée à la généralisation de ces dispositifs car il est toujours aussi difficile de mesurer le mérite et la performance. Nous prônons la réhabilitation du rôle des commissions administratives paritaires. Le mérite doit être récompensé par des avancements (avancements de grade, listes d’aptitude, réduction d’ancienneté dans les échelons).

Il me reste très peu de temps pour évoquer les nominations douteuses, donc rapidement : le ministre Kouchner avait décidé, en 2009, de « déverrouiller » l’accès aux emplois d’ambassadeurs, réservés jusqu’alors aux ministres plénipotentiaires et aux conseillers des affaires étrangères hors classe. La CFDT avait obtenu que l’ouverture de ces postes aux conseillers des affaires étrangères s’accompagne de trois conditions : avoir servi pendant 10 ans en catégorie A, avoir déjà servi à l’étranger et avoir assuré des fonctions d’encadrement. A peine la modification du statut diplomatique publiée, l’administration s’est employée à violer la lettre et l’esprit du nouveau texte.

Boris Boillon a inauguré une série de nominations douteuses. Il y avait en effet un sérieux doute sur le fait qu’il ait effectivement exercé des fonctions d’encadrement. La CFDT a hésité et on a laissé passer.

L’été dernier, Yves Marek a été nommé ambassadeur à Monaco. La CFDT a déposé un recours en Conseil d’Etat, estimant que l’intéressé n’avait jamais encadré d’équipe. L’administration a reculé et a nommé quelqu’un d’autre. Nous attendons le jugement du Conseil d’Etat sur le fond car ce qui nous intéresse, évidemment, ce n’est pas le sort de tel ou tel, mais bien le respect du droit, surtout que nous avons participé activement à le réformer.

Pour les cas suivants, la nomination avortée de M. Loras (conseiller technique à l’Elysée) à Brasilia, la nomination de M. Lortholary (idem) à Jakarta, la nomination annoncée de M. Loras à Bangkok, et sur les procédures initiées par la CFDT, je vous renvoie à l’abondante littérature parue dans l’excellent magazine Acteurs Publics et dans la plupart des news magazines.

Thèmes : Dialogue social, Presse

Alain Juppé répond à une question écrite du sénateur Richard Yung sur la rémunération des recrutés locaux français en Algérie

12 avril 2012

La section CFDT-MAE d’Annaba avait attiré l’attention du sénateur Yung (PS), lors de son passage, sur les difficultés liées au paiement en monnaie locale des salaires des RL français. Le ministre d’Etat répond à la question écrite posée par le sénateur Yung.

Lire la réponse du ministre en la téléchargeant ci-dessous.

Réponse du Ministre au Sénateur Yung

Thèmes : Algérie, Dialogue social

Préparation du CTM : sérieux coup de frein pour le dialogue social

9 avril 2012

Le bureau du dialogue social et les syndicats étaient réunis le 2 avril pour préparer le comité technique ministériel qui se tiendra les 30 et 31 mai prochains. Que ce soit sur l’architecture des instances de dialogue social, sur l’organisation matérielle, sur le calendrier ou sur les sujets à mettre à l’ordre du jour du comité, l’administration a fait preuve d’une grande crispation, qui détonne avec l’atmosphère confiante qui prévalait jusqu’au départ du précédent directeur général de l’administration.

Cadre réglementaire du dialogue social : tout cela reste bancal

Un projet de règlement intérieur sur le modèle de celui fourni par la fonction publique est présenté par l’administration aux syndicats et sera débattu en avis formel lors de ce CTM. L’administration indique que le décret de 2006 instituant notre ancien CTPM ne sera pas modifié, même s’il ne correspond plus à la réalité (fin du paritarisme, durée du mandat, attributions du comité…). Il sera abrogé à la fin du mandat, après les élections de 2014. La CFDT et la CGT demandent à nouveau la création d’un comité technique spécial (CTS) et d’un comité d’hygiène, de sécurité et conditions de travail (CHSCT) pour les sites parisiens, sur le modèle de ce qui existe pour Nantes.

L’administration réitère son refus, sans explication…

Organisation du CTM : le dialogue social pâtit du manque de salles !

La CFDT proteste au sujet du délai beaucoup trop court (une journée au lieu de deux habituellement) dont disposeront les représentants du personnel pour préparer un comité qui dure, en général, deux très longues journées.

Réponse du bureau du dialogue social : on ne peut pas modifier les dates car « on a des problèmes de salles ».

La CFDT déclare que le dialogue social ne peut pas être tributaire de questions d’organisation et qu’il est parfaitement possible d’organiser cela soit à la Bourse du travail de Paris, haut-lieu du syndicalisme, soit dans les locaux de la Courneuve. Nous n’excluons pas de faire convoquer le comité à nouveau en juillet si nous n’avons pas eu le temps de préparer celui-ci convenablement. Ce serait d’ailleurs pertinent puisque, fin mai, nous rencontrerons probablement au CTM notre nouveau ministre, fraîchement nommé, mais qu’il sera trop tôt pour discuter avec lui de ses orientations pour le MAEE.

La DRH rétorque qu’ « il n’y aura pas d’autre CTM avant novembre », semblant oublier les règles élémentaires (et réglementaires) du dialogue social. Celles-ci font obligation à l’administration de réunir les instances dans les deux mois si la moitié au moins des représentants titulaires en font la demande et beaucoup plus rapidement si un avis formel est retoqué à l’unanimité par les représentants du personnel.

Ordre du jour du CTM : l’administration botte en touche

Pour la première fois depuis des années, on constate que l’administration souhaite en faire le moins possible :

– selon la DRH les questions relatives à l’hygiène et à la sécurité devraient rester confinées au CCHSCT (dans lequel plusieurs syndicats ne siègent pas faute d’une représentativité suffisante). Si l’administration veut appliquer strictement la réglementation – ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent puisqu’il était possible de discuter de tout au CTM à condition de s’y prendre à l’avance -, elle doit en tirer toutes les conséquences. Il faut en effet se donner les moyens de traiter les questions d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail au niveau pertinent. C’est pourquoi la création d’un CHSCT parisien, sur le modèle du CHSCT nantais, est nécessaire et urgente.
– les questions d’action sociale devraient rester confinées au comité d’action sociale (même remarque),
– notre demande d’avis formel sur les restructurations du réseau (fermetures, ouvertures et transformations) est rejetée car, nous dit-on, pour 2011 c’est trop tard et pour 2012, « il n’y a rien de prévu » ! d’ailleurs nous ne sommes toujours pas destinataires des « études juridiques » que nous demandons depuis 2 ans et qui étaient sur ce dossier censées être transmises aux organisations syndicales,
– la demande des syndicats pour un avis formel au sujet du reclassement des conseillers des affaires étrangères est jugée prématurée. Nous faisons valoir que les textes nous donnent la possibilité de demander un vote formel, ce dont nous ne nous priverons pas.

La CFDT a proposé que chaque syndicat adresse par écrit ses propositions de points à ajouter à l’ordre du jour du CTM.

Au final on ne comprend pas l’attitude de la DRH qui veut éviter que les sujets parisiens (immobilier, conditions de travail, action sociale) soient évoqués en CTM «pour ne pas surcharger l’ordre du jour» et qui, en même temps, refuse obstinément de créer les instances de dialogue social, prévues par les textes, qui permettraient de traiter ces questions et d’alléger l’ordre du jour du CTM.

Télécharger ci-dessous le courrier adresse par la CFDT à la Directrice générale de l’administration.
Lire la lettre adressée à la DGA

Thèmes : CTM, Dialogue social

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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