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Projets immobiliers à Nantes : toujours rien à l’horizon…

13 novembre 2025

La CFDT-MAE vous propose de retrouver l’intervention de notre experte, au CSAC du 5 novembre dernier, sur les projets immobiliers à Nantes toujours au point mort. L’absence d’éléments sur ce point, dans la fiche transmise aux organisations syndicales, semble en être d’ailleurs l’exact reflet.

  • A Nantes, on navigue toujours à vue et sans éclaircie à l’horizon

En effet, malgré de nouvelles contraintes en matière de transition écologique, de rationalisation immobilière et du refus de la Direction de l’immobilier de L’État (DIE) d’autoriser la construction d’un nouveau bâtiment (Breil V) à Nantes, la stratégie d’expansion du site nantais reste d’actualité pour la Direction des immeubles et de la logistique (DIL), avec le maintien du projet d’accueillir à terme 1 400 postes de travail (ETP) au lieu des 1 150 aujourd’hui.

La densification des bâtiments de Breil va se poursuivre 

Désormais, à la suite du rejet de la DIE de l’édification d’un nouvel immeuble de bureaux, sur le site de Breil, qui aurait permis d’éviter la densification des espaces de travail, la DIE invite le Département à concentrer ses efforts sur la rénovation énergétique des bâtiments et préconise une optimisation de l’occupation des surfaces existantes.

La CFDT-MAE rappelle qu’elle est favorable aux mesures de transition écologique dès lors que celles-ci ne conduisent pas à une dégradation des conditions de travail des agents.

  • Une maintenance des locaux vétustes effectuée au cas par cas

Certaines décisions techniques concernant les bâtiments nantais de Breil I, III et IV ne pouvant plus attendre (sécurisation, aménagement, réparation et rénovation des locaux), les services de la DGAN s’adaptent au cas par cas et en fonction des besoins et des urgences à traiter, sans pouvoir anticiper puisque les données du schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) de Nantes sont dépassées et que l’abandon du projet de construction d’un nouvel immeuble complexifie l’exercice de densification des effectifs nantais sur une surface limitée à 35 000 m2 de surface utile brute.

La CFDT-MAE s’interroge sur cette politique de maintenance « au fil de l’eau » des bâtiments qui ont largement souffert d’un sous-investissement depuis de nombreuses années.

  • Quid des projets d’aménagement des espaces de travail dans un contexte de densification ?

A Nantes, comme nous l’avions précédemment annoncé, notre organisation syndicale a obtenu la garantie de la DGAN et de la Sous-directrice du SCEC que la densification des espaces de travail imposée par la nouvelle doctrine gouvernementale ne se fera pas à marche forcée et en sacrifiant la qualité de vie professionnelle et les conditions de travail des agents.

La CFDT-MAE sera particulièrement vigilante sur le non-franchissement de sa ligne rouge qui demeure, plus que jamais, les flex offices et les open spaces et autres espaces de travail « innovants ».

* * *

En substance, la Direction des immeubles et de la logistique (DIL) répond que la situation est complexe en raison de la vétusté de certains locaux et qu’il s’agit de trouver « la bonne formule ».

Pour la CFDT-MAE, la problématique immobilière nantaise actuelle repose sur l’asymétrie évidente entre la volonté du Ministère d’augmenter les effectifs nantais de 250 nouveaux postes de travail d’un côté, et le manque de locaux disponibles pour les accueillir dans de bonnes conditions de l’autre. Dès lors qu’aucune solution satisfaisante et garante du bien-être au travail des agents ne pourrait être trouvée, notre syndicat estime qu’il conviendrait alors d’abandonner ce projet.

Thèmes : breil, CSAC, Dialogue social, DIL, Immobilier, Nantes, Rénovation

La CFDT-MAE intervient au CSAC pour dénoncer l’écart grandissant du barème des primes mensuelles entre les catégories d’agents !

10 novembre 2025

A la suite de sa 1ère intervention au CSAC du 5 novembre 2025 portant sur le régime indemnitaire des agents à l’administration centrale, la CFDT-MAE a souhaité revenir sur cette question essentielle, lors d’une seconde prise de parole, en choisissant de mettre l’accent sur l’évolution des primes versées entre les différentes catégories d’agents.

Les indemnités de fonctions, de sujétions et d’expertise (primes mensuelles IFSE)

En effet, s’agissant des primes mensuelles (IFSE), la CFDT-MAE a souhaité alerter l’administration, en séance, sur le fossé qui s’est creusé depuis une dizaine d’années entre les différentes catégories de personnels .

  • Le fossé entre catégories d’agents s’est creusé depuis 2016

Bien entendu, il n’est pas question pour notre syndicat de remettre en cause le régime indemnitaire actuel de telle ou telle catégorie d’agents du Ministère, qu’il convient notamment de maintenir corrélé avec le degré d’exposition hiérarchique et les responsabilités exercées, mais bien de signaler avec force à l’administration l’écart grandissant qui s’est creusé entre les catégories d’agents pour l’attribution des primes mensuelles IFSE.

  • Un décrochage qui s’est accentué entre les collègues A et A+

Aujourd’hui, en catégorie A, l’écart de primes entre un secrétaire des affaires étrangères (SAE) et un administrateur de l’État du 1er grade (AE) en début de carrière, affectés sur un même poste de rédacteur politique, atteint 1 270 euros bruts par mois. Cette différence de rémunération défavorable aux SAE a donc plus que doublé en 10 ans puisqu’elle n’était que de 555 euros en 2016 entre la rémunération indemnitaire d’un SAE et celle d’un conseiller des affaires étrangères (CAE) !

  • Durant la même période, les écarts comparatifs entre les agents des catégories A, B et C se sont renforcés

Ainsi, l’écart qui existait de 400 euros environ entre un secrétaire de chancellerie du grade de base et un secrétaire des affaires étrangères, en début de carrière, affectés sur un emploi de rédacteur budgétaire ou thématique s’est encore renforcé de près de 25% entre 2016 et 2025 pour un montant d’environ 100 euros en moyenne.

Ce décalage ne fait que s’agrandir pour les agents plus expérimentés exerçant les fonctions de chef de secteur et de chefs de bureau.

De même, la différence de 200 à 250 euros environ qui était relevée en 2016 entre un adjoint de chancellerie de 1ère classe (reclassé en adjoint principal de 2ème classe de chancellerie après la réforme PPCR de 2017), en début de carrière, occupant un emploi de gestionnaire et son alter ego secrétaire de chancellerie de classe normale a encore augmenté de +1% entre les groupes les plus bas de prime des deux catégories d’agents et de +7% entre les deux groupes immédiatement supérieurs.

En séance, l’administration n’a pas démenti ce constat étayé et précis de la CFDT-MAE.

La CFDT-MAE invite donc l’administration, compte tenu de ce bilan particulièrement révélateur, à mettre en place avec les organisations syndicales représentatives un groupe de travail interne au MEAE pour faire disparaître les écarts de rémunération injustifiés entre catégories de personnels.

Le complément indemnitaire annuel (CIA)

En préambule de son intervention sur le CIA, la CFDT-MAE a tenu à remercier les collègues du bureau de l’animation du dialogue social pour les informations complémentaires apportées au tableau transmis aux organisations syndicales sur la question des montants maximaux accordés dans chaque service en 2025.

  • Un tableau des primes versées en 2025 peu satisfaisant

Toutefois, notre organisation a signalé que ce tableau ne répondait que très partiellement à la demande des représentants du personnel telle qu’elle apparaissait dans le document de suivi des propositions du CSAC. En effet, le tableau ne présente que les fourchettes de modulation, sans données de répartition, alors que la CFDT-MAE s’attendait à y trouver les montants moyens de CIA perçus par les femmes et les hommes, par catégorie et par service, nécessaires pour vérifier l’égalité de traitement des agents et déclinés selon la répartition entre les différentes modulations : basse, moyenne, haute ou très haute.

Car ce sont bien ces données qui permettent de mesurer l’équité réelle du dispositif, et non les seuls montants minimums ou maximums attribués.

L’administration a pris bonne note de la demande de modifications du tableau exprimée par plusieurs organisations syndicales.

La CFDT-MAE attend donc avec impatience la transmission de ce tableau révisé. A cet égard, notre organisation s’interroge sur l’omission de la déclinaison des montants de CIA 2025 en fonction de la modulation accordée, alors que cette donnée existait déjà, par exemple, dans le tableau présenté aux OS au CSAM de décembre 2024.

  • Un agent C perçoit en moyenne une prime annuelle 3 fois moindre que son collègue de catégorie A

Comme le montre encore les données de la campagne 2025 concernant l’attribution de la prime annuelle (CIA), censée récompenser le mérite des agents en termes d’engagement professionnel, de manière de servir et d’atteinte des objectifs, un agent de catégorie C, en moyenne, perçoit chaque année une somme trois fois moins élevée que celle de son collègue de catégorie A.

Évidemment, il n’est pas question pour notre syndicat de remettre en cause le régime indemnitaire actuel des agents A, qu’il convient au contraire de revaloriser notamment pour combler le décrochage constaté ces dernières années avec leurs collègues A+, ni même d’ignorer que le degré d’exposition hiérarchique et les responsabilités peuvent varier en fonction des postes occupés et donc in fine de la catégorie à laquelle appartiennent les agents, mais simplement de dénoncer le caractère totalement disproportionné et inique de cette situation.

D’ailleurs, ce ratio de primes de 1 à 3, déjà profondément injuste et déséquilibré, est très largement dépassé lorsque l’on compare les primes annuelles versées en moyenne aux adjoints de chancellerie avec celles octroyées aux agents A et A+ occupant des emplois dits supérieurs (appelés autrefois emplois fonctionnels), comme le montre également le tableau de la fiche transmise aux organisations syndicales.

La nouvelle bonification indiciaire (NBI)

Enfin, même si la fiche de travail n’en fait pas état, la CFDT-MAE a souhaité également revenir sur la cartographie des NBI dont notre syndicat estime qu’il est grand temps de pouvoir la réviser comme nous l’avions indiqué dans notre intervention au CSAM de décembre 2024, le dernier arrêté modificatif de répartition des NBI datant du 5 mai 2011. Le Département a-t-il un projet en ce sens ?

Malgré une réponse positive à notre question, l’administration a fait savoir, compte tenu des difficultés budgétaires actuelles, que cet exercice se ferait à périmètre constant et, par conséquent, sans augmentation possible du nombre de points de NBI attribués au Département.

Thèmes : Catégorie A, Catégorie A+, Catégorie B, Catégorie C, CIA, CSAM, Dialogue social, NBI, Primes, rifseep

Piqûre de rappel de la CFDT-MAE à l’administration pour la revalorisation des primes à la Centrale – CSAC du 05/11/2025

10 novembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration centrale (CSAC) du 5 novembre dernier, notre expert, après avoir remercié la DRH pour la note transmise relative aux primes et indemnités à l’AC, est intervenu tant sur le volet indemnitaire (I) que sur le volet budgétaire (II) de ce dossier.

I- Ainsi, notre expert a souhaité rappeler deux demandes fortes, déjà précédemment portées par la CFDT-MAE lors du CSAM de mai 2025, et restées jusqu’à présent sans réponse :

  1. La demande d’harmonisation des montants d’IFSE entre les groupes 1 et 2 des agents de catégorie C. L’écart actuel d’environ 50 euros par mois n’a aucune justification réelle et ce, d’autant plus que les missions exercées sont très proches. Notre syndicat demande en séance à l’administration que ce point soit réexaminé ;
  2. L’obligation de la mise en œuvre du réexamen quadriennal de l’IFSE prévu par les textes de 2014, et qui n’a toujours pas été organisé au MEAE. En effet, deux cycles auraient déjà dû avoir lieu : la CFDT-MAE souhaite donc connaître le calendrier et les critères retenus pour sa mise en œuvre.

En réponse, l’administration a semblé peu ouverte à notre demande d’harmonisation des primes des groupe 1 et 2 pour les adjoints de chancellerie et, concernant le réexamen des primes des agents tous les 4 ans, a spécifié qu’elle regarderait cet item et a souligné que cela n’impliquerait pas forcément une revalorisation de l’IFSE versée aux agents concernés.

Convergence des primes mensuelles IFSE pour les agents exerçant des fonctions identiques ou similaires

De même, notre expert a relevé – en lien avec notre proposition de convergence des primes faite à l’administration dans le cadre de l’agenda de transformation du Ministère – que l’administration indiquait dans la fiche transmise aux organisations syndicales que « s’agissant de l’harmonisation des niveaux de primes IFSE entre les différentes catégories, la réflexion ne pourra être engagée que si le ministère dispose d’une enveloppe budgétaire le permettant ».

La CFDT-MAE a par conséquent demandé une explication de texte de ce passage et a posé les questions suivantes :

– de quelle harmonisation s’agit-il ?

– et pour quelle(s) catégorie(s) d’agents ?

II- Des marges budgétaires non utilisées

Sur le plan budgétaire, la CFDT-MAE a rappelé qu’une enveloppe catégorielle inscrite au projet de loi de finances (PLF) 2025, d’un montant de près de 2,9 millions d’euros, était destinée à financer des mesures catégorielles. Ces crédits, selon la CFDT-MAE, auraient pu permettre une revalorisation des primes en administration centrale.

La CFDT-MAE a demandé confirmation du montant de cette enveloppe pour 2025 et des mesures effectivement financées.

L’administration a confirmé ce chiffre de 2,9 M€ et a précisé que ces crédits avaient été consacrés à la revalorisation des salaires des ADL et à celle des majorations familiales et donc qu’elle avait choisi de ne pas faire porter l’effort budgétaire sur les primes des agents en administration centrale.

* * *

La CFDT-MAE regrette que l’administration n’ait pas envisagé d’affecter une partie de ces crédits catégoriels disponibles [près de 3 millions d’euros !] à une revalorisation des primes en administration centrale, dont le coût resterait limité au regard du montant de l’enveloppe budgétaire.

Thèmes : Administration centrale, CSAM, Dialogue social, Primes, Rémunération, rifseep

La CFDT dit NON à la création d’une « commission d’aptitude » chargée d’établir la liste des candidat(e)s éligibles aux emplois de consuls généraux !

3 novembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration ministériel (CSAM) extraordinaire du 29 octobre 2025, un projet de Décret modifiant les modalités de sélection de certains emplois supérieurs du ministère de l’Europe et des affaires étrangères a été présenté et soumis aux votes des organisations syndicales représentatives.

Ce nouveau texte :

– intègre des modifications réglementaires nécessaires à la transformation de l’emploi de directeur du protocole d’État et des évènements diplomatiques, introducteur des ambassadeurs en emploi de directeur d’administration centrale ;

– introduit une règle de quorum pour le fonctionnement de la commission d’aptitude chargée de formuler un avis sur l’aptitude professionnelle des personnes candidates à une première nomination en qualité de chef de mission diplomatique ;

– et surtout modifie les modalités de sélection des candidats à une première nomination en qualité de chef de poste consulaire.

  • La CFDT-MAE estime que ce projet n’est pas mûr et se trompe de cible

En préambule, la CFDT-MAE a tenu à remercier la Direction des ressources humaines pour l’ensemble des documents transmis et les explications de contexte ainsi que pour l’organisation d’une réunion de présentation du texte en amont du CSAM.

Toutefois, notre organisation syndicale a précisé qu’elle aurait souhaité, compte tenu de la portée de celui-ci pour nos collègues secrétaires des affaires étrangères (SAE) et attachés des systèmes d’information et de communication (ASIC), administrateurs de l’État (AE), conseillers des affaires étrangères (CAE) et ministres plénipotentiaires (MP), des échanges plus approfondis en particulier sur les nouvelles conditions de sélection des futurs consuls généraux telles que le projet de Décret modifiant le Décret n°69-222 du 6 mars 1969 modifié relatif au statut particulier des agents diplomatiques et consulaires le prévoit :

« Une commission d’aptitude est instituée pour formuler un avis sur l’aptitude professionnelle des personnes candidates à une première nomination en qualité de chef de poste consulaire. »

« Cette commission apprécie les candidatures éligibles et détermine les candidats à auditionner au regard du principe d’égal accès aux emplois publics. »

Par ailleurs, une nouvelle fois, la CFDT-MAE regrette que l’administration demande aux représentants du personnel de se prononcer en bloc sur un ensemble de modifications rassemblées dans un seul texte réglementaire plutôt qu’en divisant les votes, ce qui aurait permis aux organisations syndicales de se prononcer plus finement sur les différentes modifications proposées.

Les aspects positifs de ce projet de texte

Ce texte répond en partie aux préoccupations de notre organisation de poser des règles formelles, claires et objectives concernant la pratique actuelle des panels pour la sélection des futur(e)s consul(e)s généraux qui ne faisait pas l’objet, jusqu’à présent, d’un texte réglementaire.

Ce nouveau mécanisme de sélection pourrait même constituer un moyen supplémentaire de régulation de l’accès aux emplois de consuls généraux des AE extérieurs au ministère, tout en respectant le principe d’égal accès à ce type de poste, voire encore de permettre d’écarter certains candidats imposés au Département et qui n’auraient pas les compétences nécessaires pour exercer les fonctions de consul général, notamment en matière de management.

  • Des sérieux questionnements de forme et de fond

Néanmoins, ce projet de création d’une commission d’aptitude – tel qu’il nous a été présenté – pose à la CFDT-MAE de sérieux questionnements à la fois de forme et de fond portant tant sur le bien-fondé d’un tel comité que sur le périmètre d’application de celui-ci.

En effet, à notre sens, rationaliser, formaliser et encadrer le fonctionnement d’une commission d’affectation aurait été bien préférable à l’instauration d’une commission d’aptitude.

La question des critères de sélection se pose en amont

De même, selon nous, la question des critères de sélection se pose en amont puisqu’il n’existe pas de précisions quant à l’appréciation, par la commission d’aptitude, des candidatures éligibles et des candidats habilités à passer une audition devant ses membres, ce qui laisse la porte ouverte à une approche discrétionnaire de l’administration d’autoriser ou pas certaines candidatures et sans autres critères précis à respecter que ceux tirés « du principe d’égal accès aux emplois publics ». La CFDT-MAE demande à connaître ces critères d’appréciation d’éligibilité autorisant certains candidats à défendre leurs candidatures devant la commission.

Certes, ce dispositif existe déjà pour les primo-ambassadeurs mais, à notre sens, il conviendrait d’en faire le bilan et, de surcroît, ce qui s’applique aux emplois laissés à la discrétion du gouvernement – et donc qui relèvent d’une décision politique – n’est pas forcément transposable aux emplois de direction à l’étranger.

Quelle serait la plus-value de ce comité ?

Cette commission va évaluer « l’aptitude » de manière transverse et globale et définitive les candidats à un poste de consul général comme si le périmètre de tous les postes consulaires étaient identiques et les qualités nécessaires pour exercer les fonctions de chefs de poste consulaires également toutes similaires. Or les fonctions d’un chef de poste consulaire à Londres ou Moscou n’ont rien à voir avec celles du consul général à Haïfa, à Florence ou à la Nouvelle Orléans… Pour la CFDT-MAE, il convient de garder en tête que chaque poste consulaire représente une mission ou plusieurs missions particulières : consulaire, diplomatique, économique, culturel et d’influence…

  • L’approche « commission d’aptitude » nous semble peu pertinente  

Surtout, à notre sens, cette commission ne permettra pas d’atteindre l’objectif recherché de s’assurer de la compétence et de la capacité d’un agent à occuper l’emploi de consul général. Elle mesurera plutôt l’aptitude du candidat à mettre en valeur son parcours professionnel en audition formelle et son aisance à répondre, dans le sens souhaité, aux membres du comité. Cette commission n’évaluera pas sa capacité à gérer une crise consulaire à trois heures du matin, à négocier avec un gouvernement autoritaire, à incarner la France dans des contextes compliqués, à promouvoir nos entreprises ou encore à créer des ponts entre les cultures…

Une commission d’aptitude qui remet en cause la vocation même des corps de catégories A et A+ du Département

Enfin, nous comprenons que du côté de l’administration l’un des objectifs est de rationaliser le processus de sélection afin d’éviter d’organiser un panel par poste de consul général disponible. Certes, le but d’alléger la charge de travail de l’administration est louable mais pour la CFDT-MAE, il ne faudrait pas que cela se traduise par des effets de bord au détriment des agents titulaires de catégories A et A+ du Département aptes à occuper ce type d’emplois et dont c’est la vocation.

Une vocation à occuper des postes de consuls généraux qui passe désormais pour les secrétaires des affaires étrangères, depuis la réforme de 2023 du tableau des vocations que la CFDT-MAE a vigoureusement combattu, par un détachement préalable dans le corps des administrateurs de l’État.

La négation du parcours professionnel des agents A et A+

A cet égard, qu’entend-on par « aptitude » ? Car pour la CFDT-MAE, après 15 ans ou 20 ans d’expérience voire plus, les agents concernés A et A+ ont été, par leurs parcours professionnels et les responsabilités croissantes assumées de chargé d’affaires, de numéro 2, de conseiller politique et presse, de consul général adjoint, de SGA, de COCAC, d’adjoint au sous-directeur à l’administration centrale, déjà largement exposés à des responsabilités managériales, à l’exercice consulaire et diplomatique et à la gestion de crises et de situations d’urgence à l’étranger et ont ainsi démontré leur aptitude à gérer des équipes, à servir hors de France et à occuper des fonctions de consul général.

Dans le même temps, le Département a eu tout loisir d’évaluer au moins une fois chaque année l’aptitude et les compétences professionnelles des collègues affectés à l’étranger qu’ils soient ministres plénipotentiaires, conseillers des affaires étrangères, administrateurs de l’État, secrétaires des affaires étrangères ou encore attachés des systèmes d’information et de communication via divers dispositifs : les évaluations FANEV, les notices individuelles des missions d’inspection, les évaluations à 360° ou encore la récente évaluation sexennale [à ce jour 87 agents ont été évalués] mise en œuvre dans le cadre de la réforme de l’encadrement supérieur.

  • La CFDT-MAE revendique la mise en place d’un comité d’aptitude réglementé pour les agents extérieurs

La CFDT-MAE n’est pas opposée par principe à une évaluation rigoureuse et impartiale des candidatures aux emplois de consul général. Toutefois, nous demandons que cette évaluation soit équitable, proportionnée et fondée sur une véritable connaissance des parcours professionnels.

Ainsi, à notre sens, une commission d’aptitude ne pourrait se justifier que pour les profils extérieurs au ministère, qui n’ont pas été formés aux fonctions consulaires et diplomatiques, n’en n’ont pas l’expérience et n’ont jamais été évalués dans ce cadre, afin de s’assurer qu’ils disposent bien des compétences requises.

Nous avons tous constaté les dérives liées à certains recrutements extérieurs : profils non formés aux réalités consulaires et diplomatiques, parfois livrés à eux-mêmes, avec des conséquences lourdes pour les équipes et pour l’action et l’image de notre ministère. Une évaluation sérieuse et collégiale pourrait permettre de prévenir ces erreurs de castings et à tout le moins d’en réduire fortement le nombre.

La CFDT-MAE demande donc :

            1.        La dispense de la commission d’aptitude pour les SAE, ASIC, administrateurs de l’État et CAEMP ;

            2.        Le maintien d’une commission d’aptitude pour les profils extérieurs au corps diplomatique et consulaire ;

            3.        La définition claire, préalable et publiée des critères d’aptitude, afin de garantir l’objectivité, la traçabilité et la crédibilité des évaluations.

Réponse de l’administration :

En substance, l’administration indique que cette commission d’aptitude n’a pas été créée avec l’intention de pouvoir écarter les candidatures externes et que d’ailleurs très peu de postes de consuls généraux sont actuellement occupés par des agents hors ministère. De même, l’administration s’interroge sur la faisabilité juridique, dans un texte réglementaire, de pouvoir distinguer les agents du Département de ceux de l’extérieur.

A l’inverse, l’administration souligne que cette commission représente surtout un gain en opportunité et une chance pour les agents du ministère de pouvoir postuler désormais sur plus de 3 postes de consul général (avant en moyenne, les panels étaient limités à trois par agent) et qu’elle constitue aussi un gain en efficacité pour les directions du MEAE, en particulier celles de la DRH et de la DFAE.

Elle relève que c’est un moment privilégié pour les candidats de pouvoir se projeter, de faire un bilan et d’exposer les acquis de leur parcours qui leur permettront d’incarner les fonctions de consul général, y compris pour les agents qui n’ont pas développé de compétences particulières dans le domaine consulaire. Du côté du Département, c’est l’occasion de tester les motivations, les capacités et la détermination des candidats à s’investir dans les fonctions de chef de poste consulaire, ce qui représente un saut qualitatif significatif dans la carrière des agents concernés et donc que l’avis de la commission est utile à cet égard.

L’administration ajoute que les critères de leadership et d’encadrant, d’incarnation du rôle de consul général et de représentation de la France, de vision stratégique et de connaissances « métier » sont mis en valeur et appréciés et qu’ils constituent une grille d’évaluation des candidats pour accéder à l’emploi de consul général au regard d’un référentiel de compétences.

S’agissant de la sélection des agents auditionnés, l’administration précise qu’elle est réalisée de manière transparente et professionnelle et qu’elle permet également de filtrer les candidatures de profils extérieurs, certes aux parcours brillants, mais qui peuvent parfois s’avérer peu en adéquation avec les attendus du poste.

L’administration signale que les avis consultatifs du comité valent pour l’ensemble des postes de consuls généraux sur lesquels se portent les candidats et elle confirme que les anciens consuls généraux et ambassadeurs en sont dispensés.

Cette commission sera mise en œuvre dans le cadre du mouvement de la Transparence 2026.

* * *

La CFDT-MAE a voté CONTRE ce projet de Décret.

Les autres organisations syndicales présentes ayant voté POUR, le texte ne sera pas soumis à un autre vote lors d’un prochain CSAM extraordinaire.

Thèmes : Administrateurs de l'État, ASIC, CAEMP, Commissions, conseillers des affaires étrangères, Consuls généraux, CSAM, Dialogue social, Emplois de direction, ministres plénipotentiaires, Panels, secrétaire des Affaires étrangères

La CFDT-MAE obtient une belle avancée pour les collègues nantais du site de Casterneau !

23 octobre 2025

Les agents qui ne disposent d’aucune option de restauration collective sur leur lieu de travail ou à proximité immédiate, comme c’est le cas sur les sites des Invalides et du Quai d’Orsay, bénéficient d’un « bonus temps » de 30 minutes leur permettant de se rendre dans un restaurant administratif avec lequel le MEAE a signé une convention.

Ainsi, si les agents affectés sur le site des Invalides et au QO, dès lors qu’ils ne sont pas en télétravail, en congés ou absents pour un autre motif, bénéficient d’un crédit temps automatique, les agents nantais affectés sur le site de Casterneau, quant à eux, ne disposent que d’un bonus temps saisi manuellement et crédité individuellement et a postériori au début du mois suivant.

  • La CFDT-MAE saisit le DRH pour demander l’égalité de traitement

Face à cette différence flagrante de traitement, la CFDT-MAE a revendiqué lors du dernier comité d’action sociale (CAS) du 11 février 2025, présidé par le Directeur des ressources humaines, M. Étienne de Gonneville, une égalité de traitement entre les agents nantais affectés sur le site des archives diplomatiques de Casterneau et les agents parisiens affectés sur le site des Invalides ou du Quai d’Orsay. En retour, la DRH a fait bon accueil à cette demande et nous a signifié mi-octobre que nos collègues de Casterneau pourraient disposer du même bonus de 30 minutes que l’ensemble des agents des Invalides et du Quai d’Orsay.

  • C’est chose faite, la CFDT a été entendue !

Ainsi, à compter du 1er novembre 2025, un crédit temps supplémentaire de 30 minutes sera donc automatiquement accordé (« bonus AURI ») aux agents du centre des archives diplomatiques de Nantes (CADN) afin de compenser leur temps de déplacement pour se rendre au restaurant inter-administratif de la SEMITAN.

Il n’y a pas de petites avancées !

La CFDT se félicite de cette belle avancée pour l’ensemble de nos collègues nantais travaillant rue Casterneau qui pourront désormais accéder, jour après jour, au décompte réel de leur présence travaillée journalière.

* * *

La CFDT-MAE salue la mise en place de cette mesure « de simplification » par l’administration à la suite de la demande exposée par notre syndicat auprès du Président du comité d’action sociale (CAS).

Thèmes : bonus, Cantine, CAS, Casterneau, Dialogue social, Nantes, restauration, Sagha, Temps de travail

La CFDT-MAE rétablit les faits sur la gestion de la restauration à Nantes et du centre de santé à Paris

22 octobre 2025

A l’occasion de la reprise de la gestion du restaurant administratif nantais par un prestataire privé (à la place de l’association ADOS) prévue au mois de décembre 2025 et alors que certains – par précaution ou par opportunisme – se plaisent à réécrire l’histoire, la CFDT-MAE rappelle l’intervention qu’elle avait faite lors de la deuxième journée du comité social d’administration ministériel (CSAM) du 28 mai 2025 sur la note transmise par les services sur la restauration nantaise. En effet, à la lecture de ce document, notre organisation s’était demandé si notre administration n’était pas atteinte d’une forme d’amnésie dissociative.

  • Une absence totale de reconnaissance envers les militants syndicaux bénévoles et notamment ceux de la CFDT-MAE

Cette perte de mémoire se traduit par des évènements manquants dans l’exposé qui nous est présenté et en premier lieu par une absence totale de manifestation d’une quelconque reconnaissance de l’administration vis à vis des agents militants bénévoles, affectés dans les services ou permanents syndicaux mis à disposition par les organisations syndicales sur leurs crédits respectifs de temps syndical.

Ceux-ci ont donné de leur temps personnel, des soirées et des weekends, pour faire tourner une association qui s’est acquittée pendant 20 années de la lourde tâche et responsabilité de fournir une solution de restauration collective aux agents du ministère à Nantes et une offre de soins pour les collègues en poste de passage à Paris et les collègues de retour de postes ou pour ceux affectés dans les services parisiens et franciliens dans un contexte de pénurie médicale.

  • Pendant 20 ans, les organisations syndicales sont devenues les employeurs des personnels de soin et de restauration collective

Cette note occulte la notion de service que l’ADOS (Association des œuvres sociales du ministère des Affaires étrangères) a rendu à notre administration en la déchargeant pendant 20 ans de la gestion d’un restaurant administratif à Nantes et d’un centre de santé à Paris. C’est ainsi que depuis 2006, les organisations syndicales ont porté la lourde charge de la gestion des ressources humaines d’une vingtaine d’employés de droit privé dont elles sont devenues les employeurs, et ont dû gérer les budgets et les coûts liés à ces prestations de services.

  • L’administration s’est retirée de la gestion de l’ADOS depuis 2006

Rappelons que l’administration a quitté soudainement le conseil d’administration de l’ADOS en 2006 et a laissé aux organisations syndicales la responsabilité de poursuivre seules cette entreprise.

Ce sont donc des collègues militants bénévoles qui ont dû supporter, sans y être formés, la responsabilité de recruter et d’administrer des salariés des secteurs de la restauration et du médical et de gérer un budget de plusieurs millions d’euros dont une partie alimentée par les deniers publics. Il faut souligner que, pour ces administrateurs bénévoles de l’ADOS, il existe un risque juridique non négligeable en matière de responsabilité individuelle.

  • Un désengagement progressif et réel de l’administration en matière de ressources humaines

Cette note passe également sous silence le désengagement au fil des années de l’administration, qui en 18 ans, a retiré la totalité des agents mis à disposition de l’association (c’est-à-dire 15 infirmiers de l’État et personnels de cuisine) ce qui a eu pour effet d’entrainer une explosion des charges d’exploitation du restaurant administratif nantais et plus encore du centre de santé de Convention.

La note occulte aussi les difficultés qui ont frappé successivement l’association et qui ont mis en péril cette petite structure associative qu’est l’ADOS, malgré le travail remarquable effectué jusqu’à présent par les administrateurs de l’association dont la CFDT-MAE a très largement contribué au cours de ces 18 années :

  1. La restauration collective a subi de plein fouet la crise sanitaire, elle a été très affectée pendant les confinements et les mesures de distanciation sociale ;
  2. L’inflation galopante du coût des matières premières ont aggravé les difficultés financières ;
  3. La fin brutale du partenariat fondateur du restaurant nantais avec trois autres restaurants administratifs qui permettait de mutualiser à quatre les coûts d’achat de la nourriture et les salaires des employés a donné le coup de grâce.

A la fin de l’exercice 2023, chacun savait que l’association était déficitaire de 377 410 € :

  • – 352 827 € pour les œuvres sociales et le centre de santé ;
  • – 24 583 € pour la restauration à Nantes.

La CFDT alerte l’administration sur la situation financière de l’ADOS dès le 4 juillet 2024…

Dans ce contexte, dès le 4 juillet 2024, la CFDT a alerté l’administration sur la situation financière de l’ADOS particulièrement grave et préoccupante et sur le danger pesant sur l’avenir du restaurant administratif nantais et de ses personnels en l’absence d’anticipation d’une solution de reprise du restaurant nantais et du centre de santé à Paris par un nouveau prestataire financièrement solide.

…et propose une solution de transition en douceur

Cette solution de sortie de crise était, de notre point de vue, la plus satisfaisante possible car, en cas de reprise par un nouveau prestataire, le code du travail prévoit l’obligation de reprendre les personnels dans les mêmes conditions. A contrario, en cas de faillite, les personnels auraient été licenciés sans pouvoir bénéficier d’une indemnité de licenciement, ce qui n’est pas acceptable.

Nous avions donc alors proposé une solution de transition en douceur, un passage de flambeau entre l’ADOS et un nouveau prestataire afin que le restaurant nantais et le centre de santé du site de Convention ne ferment pas.

L’alerte de la CFDT de juillet 2024 à l’administration du Ministère sur la situation financière de l’ADOS à l’occasion de laquelle notre syndicat avait demandé à l’administration de prendre ses responsabilités en mettant tout en œuvre pour :

1/ assurer la continuité de ces deux prestations de service rendues aux agents à Paris et à Nantes ;
2/ garantir la reprise des personnels conformément à l’article L1224-2 du code du travail.

…est malheureusement restée lettre morte, pas même une réunion de point d’étape n’a été proposée pour échanger sur la situation.

* * *

La CFDT-MAE regrette que l’administration et l’ensemble des acteurs concernés n’aient pas pris davantage la mesure des conséquences inévitables des difficultés traversées alors par l’ADOS, et cela malgré notre signal prévenant d’un danger et appelant à prendre toutes les mesures de sécurité utiles à la sauvegarde du restaurant nantais et du centre de santé dont le déficit s’est encore creusé l’année dernière.

Thèmes : ADOS, Centre de santé, convention, Nantes, paris, restauration

Une rentrée 2025 plutôt morose pour les agents franciliens et nantais

20 octobre 2025

La CFDT-MAE avait choisi d’être largement présente et s’était par conséquent déplacée en nombre pour accueillir et accompagner au mieux les agents nouvellement affectés sur les sites de Convention, Spallis et Nantes à l’occasion des forums et journées de rentrée organisés respectivement les 8, 15 et 16 septembre derniers par l’administration.

Si ces rencontres ont été l’occasion de faire la connaissance de lauréats et d’agents fraîchement nommés ou recrutés, de retrouver des visages connus et de revoir avec plaisir d’anciens collègues revenus de poste et parfois du bout du monde, elles auront aussi constitué des moments privilégiés d’écoute et de partage d’expériences, heureuses comme malheureuses, avec nos anciens et futurs camarades de travail du Ministère.

Les sujets de préoccupation ne manquent pas !

– A Paris et à Nantes, malgré des efforts louables de l’administration de faciliter les formalités et l’accueil des collègues, des points noirs récurrents et anxiogènes demeurent critiques pour les agents, en particulier ceux concernant les grandes difficultés d’accès au logement et l’écueil que constitue l’inscription scolaire des enfants avant que les collègues ne disposent d’un appartement sur place ainsi que les démarches à effectuer auprès de la CAF et de la sécurité sociale ;

– A Spallis, où la CFDT-MAE a tenu à être aux côtés des agents à l’ouverture de ce nouveau site à Saint-Denis pour s’assurer du respect des engagements de la DIL et de la DRH, force était de constater que la rentrée était plutôt morose :

  • En effet, les sujets d’insatisfaction et de désillusion des agents délocalisés ne manquaient pas : la découverte de locaux ressemblant à des bocaux par certains aspects, un temps de transport largement majoré et aucune garantie sur l’octroi effectif de mesures compensatoires demandées à plusieurs reprises par la CFDT-MAE telles que des aménagements d’horaires accordés aux agents pour éviter les heures de pointe, une facilité pour bénéficier de 3 jours de télétravail ou bien encore l’assurance d’une inscription prioritaire à la prochaine Transparence (en plus de la seule mesure à ce jour mise en place d’un crédit d’heure de 30 minutes, une revendication également portée par notre syndicat afin de compenser l’allongement de la durée de transport des agents) ;

Daniella et Laurent devant le local syndical, deux de nos quatre permanents parisiens présents sur le site de Spallis le 15 septembre 2025

– A Nantes, la cacophonie due au traitement différencié de certains services cohabitant dans les différentes emprises nantaises restait prégnante : des agents déploraient ne pas pouvoir bénéficier des mêmes avantages que d’autres affectés dans des services différents du Ministère (en matière de télétravail et de report de congés en particulier). D’autres encore constataient que leur hiérarchie restait encore invisible 15 jours après la rentrée…

Sabine, Sophie, Delphine, Emmanuel et Carole, permanent(e)s nantais(e)s sur le site de Breil IV le 16 septembre 2025.

* * *

Forte de ce constat, la CFDT-MAE reste particulièrement vigilante et mobilisée sur la qualité de vie professionnelle et l’amélioration des conditions de travail des personnels de l’ensemble des sites franciliens et nantais et notamment les collègues affectés dans des locaux impactés par les travaux et les déménagements à grande échelle.

Thèmes : Administration centrale, Affectations, agents de l'état, convention, Dialogue social, Immobilier, Nantes, Spallis

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

Les collègues en position normale d’activité (PNA) ne doivent pas faire l’objet de discriminations ! CSAC du 05/11/2025

Délocalisation de 245 agents sur le site de Spallis : il faut désormais aller plus loin que la mesure crédit-temps !

Projets immobiliers à Nantes : toujours rien à l’horizon…

La CFDT-MAE intervient au CSAC pour dénoncer l’écart grandissant du barème des primes mensuelles entre les catégories d’agents !

Piqûre de rappel de la CFDT-MAE à l’administration pour la revalorisation des primes à la Centrale – CSAC du 05/11/2025

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