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Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

31 mars 2025

Le Service Central d’Etat Civil dispose de formateurs indispensables à son fonctionnement et clairement identifiés comme tels dans son organigramme. Ces formateurs sont pratiquement tous de catégorie C alors qu’ils exercent indubitablement des fonctions de catégorie B vu l’étendue de leurs responsabilités et l’expertise requise par leurs missions.

La CFDT demande donc à ce que leur statut soit valorisé par un changement de corps.

Ces agents exercent des tâches à forte responsabilité puisqu’ils sont amenés, par exemple, à assurer la formation de la rentrée de tous les nouveaux arrivants au SCEC ainsi que les formations-métiers inhérentes à chaque service ; ils interviennent également dans le cadre de la formation continue des officiers de l’état civil du SCEC. Les groupes à former peuvent atteindre jusqu’à 70 personnes et comportent des agents aussi bien de catégorie C, B que A.

De plus, ces formateurs conçoivent, rédigent, impriment et distribuent tous les outils pédagogiques mis à disposition des stagiaires, ce qui peut représenter, pour une seule année, 1600 pages de cours rien que pour le Département Exploitation (dont la formation s’étend sur près de 6 mois). Ils gèrent aussi la base documentaire état civil en ligne constituée de milliers de pages ; ils l’actualisent et l’enrichissent en permanence, au gré des évolutions réglementaires et technologiques. Cela requiert une rigueur et une précision particulières, tout comme des qualités rédactionnelles, d’analyse et de synthèses incontournables.

Par ailleurs, ils traitent des dossiers complexes pour les agents de toutes catégories au SCEC, mais peuvent également être saisis par certains postes et usagers.

Ils sont aussi forces de proposition et adaptent les contenus des formations aux besoins du SCEC, mais pas seulement. Pour prendre un exemple, un module destiné à initier à l’état civil des agents du CSRH vient d’être spécialement développé pour répondre aux besoins de ce service externe. D’autre part, des formateurs IFAAC ont eux-mêmes suivi certaines de ces formations, notamment suite à la promulgation de la loi de bioéthique en 2022. Les formateurs du SCEC participent également aux comités stratégiques de la formation au SCEC, qui permet de définir la feuille de route des formations et d’en faire le bilan par la suite.

Pour finir, les formateurs du SCEC contribuent assidûment et activement au développement du Registre Etat Civil Electronique, depuis 2019 pour certains. Ils rencontrent régulièrement la maîtrise d’ouvrage pour définir les besoins du service et proposer des solutions, par exemple en matière de délivrance d’actes, création de courriers, rédaction des mentions marginales et des actes de l’état civil. Ils supervisent chaque compte rendu d’atelier RECE. Certains ont aussi participé aux phases de test pour l’élaboration du RECE, ce qui a permis, par exemple aux formatrices du Département Exploitation, de préparer en seulement 3 semaines un module de 60 pages intitulé « Prise en main RECE pour la délivrance des actes » et destiné à l’ensemble du SCEC. Leur contribution à l’élaboration du RECE constitue une tâche lourde qui s’ajoute à une fonction déjà très chronophage et énergivore.

Être formateur au SCEC, c’est donc être multitâches, avec une haute expertise juridique, tout en sachant s’adapter à des publics très différents ; c’est interagir avec patience et bienveillance, tout en faisant preuve de l’autorité adéquate pour cadrer les groupes et permettre d’atteindre les objectifs du service. Être formateur au SCEC, c’est également œuvrer au développement du RECE, tout comme anticiper et concevoir les nombreuses formations en lien avec ce nouvel outil, à travers notamment la rédaction des supports nécessaires. La CFDT demande donc la revalorisation de leur statut par un passage en catégorie B, qui constituerait aussi la juste reconnaissance de leur expertise et implication dans le bon fonctionnement d’un département composé, quand même, de près de 350 agents. 

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

31 mars 2025

La CFDT-MAE estime que, comme c’est le cas pour les lauréats lors de leur première prise de fonction, la mise en place d’un accompagnement pourrait avoir lieu également lors de la prise de fonction des agents après une longue période passée à l’étranger. En effet, l’expérience montre que certains agents peuvent éprouver des difficultés à se réhabituer au monde de l’administration centrale après une longue période passée à l’étranger.

Par ailleurs, la CFDT-MAE souhaiterait avoir des informations sur l’accompagnement spécifique des agents pour les agents affectés de Nantes à Paris et vice-versa ? (dans quel cas existe-t-il une prime de déménagement et si oui, sur quelle base est-elle octroyée, est-il prévu des jours de congé de mutation, une aide à la recherche de logement etc… ?) Par exemple, lorsque, il y a plusieurs années, le service des personnels de l’AEFE avait été délocalisé à Nantes, les agents de ce service avaient perçu une indemnité exceptionnelle, d’autres agents affectés à Nantes nous disent n’avoir droit à aucun accompagnement particulier.

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

31 mars 2025

Dans le cadre de l’accompagnement des lauréats de concours affectés à Paris, un point concernant les conditions de leur éligibilité à la prime spéciale d’installation (PSI) mérite d’être évoqué.  En effet, ces dernières années, des agents issus des concours B et C ont pris l’attache des syndicats pour avoir des précisions sur le versement de cette prime. Il apparaît que certains lauréats se sont vus refuser l’octroi de cette prime alors qu’ils étaient agents vacataires avant leur nomination. Le motif invoqué était que l’agent n’avait pas changé de résidence administrative entre sa période de vacation et son premier emploi de fonctionnaire.

Nous comprenons donc que cette prime a uniquement pour but de compenser les frais d’installation du lauréat à Paris. Or, chaque année, des lauréats issus du secteur privé, déjà installés en Île de France, sont éligibles à la prime spéciale d’installation lorsqu’ils intègrent le MEAE alors qu’ils n’ont pas de frais d’installation. Ce dispositif est donc source d’injustice et les gestionnaires du CSRH sont en première ligne pour renseigner les lauréats.

A cet égard, pouvez-vous confirmer que l’ensemble des lauréats est bien informé de la procédure et reçoit le formulaire dédié ?

Pour rappel, la prime d’installation est allouée aux agents fonctionnaires lorsqu’ils accèdent à un premier emploi dans administration de l’Etat et qu’ils reçoivent une affectation à Paris.

Il est indiqué sur Diplonet que « cette prime est versée aux seuls agents nommés dans un grade dont l’indice afférent au 1er échelon est, au jour de sa titularisation, inférieur à l’indice brut 445 et dont l’indice afférent au dernier échelon est égal au plus à l’indice brut 821.

Sont ainsi concernés au MEAE : les adjoints de chancellerie, les secrétaires de chancellerie, les secrétaires des systèmes d’information et de communication, les secrétaires des affaires étrangères, les attachés des systèmes d’informations et de communication, les traducteurs ».

Faciliter la formation des agents et proposer des sessions de type « réagir en cas d’attaque terroriste »(CSAC du 27/03/2025)

31 mars 2025

La CFDT-MAE a bien pris note des informations sur les actions de formations qui ont été mises en place en administration centrale, suite à la création de l’Académie Diplomatique et Consulaire (ADC), et de la restructuration du cadre et de l’offre de formation au Ministère. Elle se réjouit de la révision en profondeur des formations proposées aux nouveaux arrivants et des efforts de l’ADC pour rendre les actions de formation moins passives et plus adaptées aux différents terrains sur lesquels interviendront nos collègues.

La CFDT-MAE a cependant quelques observations à porter à la connaissance de l’administration.

D’abord, elle estime qu’il est de plus en plus urgent de déterminer de nouvelles modalités pour permettre aux agents, y compris dans l’encadrement supérieur, de participer effectivement aux actions de formation indispensables à l’exercice de leurs fonctions. Il est complètement anormal que l’ADC doive annuler des sessions parce qu’il n’existe aucun inscrit alors que les besoins sont réels et avérés. Encore récemment à Nantes, une formation au handicap a dû être annulée au dernier moment parce qu’une seule personne s’était inscrite. Il en va de même, nous dit-on pour les dernières formations-incendie. Quand on sait, comme nous quelles conséquences peuvent avoir une mauvaise appréhension des choses par des agents insuffisamment formés, on se dit que ces annulations sont très regrettables, et coûteuses tant en terme financier qu’en terme d’efficacité de l’action publique.

La CFDT-MAE souhaite vivement qu’une réflexion soit lancée sur le dispositif à mettre en place pour que les agents, au premier chef l’encadrement supérieur, puissent effectivement suivre les formations qui sont indispensables à l’exercice de leurs fonctions à l’administration centrale. Une idée, mais il y en a peut-être d’autres, un peu comme il se fait lorsqu’un agent est nommé à l’étranger, pourrait être de définir une période d’une certaine durée avant leur première prise de fonction à l’administration centrale, ou au pire avant toute affectation à l’administration centrale durant laquelle ils devront impérativement avoir suivi telles ou telles actions de formation, sans quoi ils ne seront pas autorisés à prendre leurs fonctions. C’est regrettable d’en arriver là, mais nous savons bien qu’une fois leurs fonctions prises, il est parfois difficile de trouver le temps d’effectuer ces formations au sein d’agendas souvent très lourds (cette demande doit être inscrite au tableau de suivi).

La CFDT-MAE, une fois de plus, souhaite rappeler l’importance de mettre en place rapidement des formations, ou au moins des actions de sensibilisation sur le comportement à avoir en cas d’attentat dans nos emprises nantaises et parisiennes. Il parait tout de même pour le moins paradoxal que sur le site des Invalides, nos collègues de l’intérieur ou de l’outre-mer soient sensibilisés à cette question fondamentale alors que les agents du Département ne le sont pas. Est-ce qu’il faut attendre un attentat sur un de nos sites pour en rediscuter ? Cela fait au moins trois fois que nous évoquons ce point au CSAC ou en FS sans semble-t-il que les choses n’évoluent. Ce n’est pourtant ni couteux ni bien chronophage d’expliquer par exemple aux collègues qu’en cas d’attentat, il faut faire exactement l’inverse qu’en cas d’incendie, donc s’enfermer dans ses locaux. Et peu d’agents le savent (cette demande doit être inscrite au tableau de suivi).

Enfin, concernant SFC, la CFDT-MAE compte sur la plus grande vigilance de la DRH pour que la hiérarchie du service permette à l’ensemble des agents de bénéficier du programme de formation du MEAE.

Cette année encore, de nombreux agents n’ont pas pu suivre de cours de langue. A notre connaissance, une collègue a pu s’inscrire en cours de langue cette année à la Courneuve, et a dû justifier sa demande par le fait qu’elle souhaitait passer le concours. A Nantes, aucun agent ne suit de cours de langue à notre connaissance.

Il leur est également difficile de demander à s’inscrire aux autres journées de formations proposées (en dehors des formations obligatoires pour les lauréats), à cause de leur charge de travail trop importante.

Nous rappelons que la DRH encourage les agents à profiter de leur passage en Centrale pour suivre des formations. Et que la DRH refuse régulièrement une affectation à l’étranger à un agent à cause de son niveau de langue insuffisant. Ainsi, les difficultés de suivre des cours de langue à SFC est une mesure particulièrement discriminatoire, qui peut avoir des conséquences fâcheuses pour le parcours professionnel des agents. On a du mal à imaginer que des agents qui ne peuvent pas s’absenter deux heures par semaine en formation, puissent facilement demander à partir en mission de renfort à partir de janvier 2026 comme cela leur a été annoncé.

La CFDT-MAE rappelle que ce n’est pas non plus dans l’intérêt de l’Administration, qui a tout à gagner à avoir des agents bien formés, polyglottes, et surtout, des agents qui restent motivés.

La modernisation des outils de travail au CSRH (CSAC du 27/03/2025)

31 mars 2025

La CFDT-MAE approuve les mesures de simplification et de renforcement de la communication annoncées par le CSRH.

Sur la simplification des méthodes et des outils :

La CFDT-MAE est d’avis qu’il est essentiel d’étendre la procédure via « démarches simplifiées » aux secteurs qui traitent les dossiers de prise en charge des lauréats.  La réception d’un dossier complet permettra aux gestionnaires de s’assurer dans les meilleurs délais de la présence des documents obligatoires, comme l’acte de naissance et la carte nationale d’identité, qui sont requis pour examiner la nationalité du lauréat et demander l’extrait de son casier judiciaire. Sur la question de l’état civil et de la nationalité du lauréat, nous nous félicitons de la synergie créée entre le CSRH et le SCEC, dont une formatrice dispense aujourd’hui même une formation en état civil aux gestionnaires du CSRH en charge de la paie centrale (apprendre à lire un acte, fiabiliser l’état civil et la nationalité si possible du titulaire de l’acte de naissance).

La signature dématérialisée des renouvellements de contrats sera-t-elle étendue aux « nouveaux contrats » et si oui quel sera le calendrier du déploiement de cette procédure qui va simplifier et alléger le travail des gestionnaires du CSRH (actuellement impression des contrats en double exemplaire à la signature du chef de Service) ?

Nous appuyons un recrutement d’agents le 1er du mois pour avoir une gestion fluide des dossiers, sans avoir à proratiser les éléments de paie. Ceci est possible à la condition que la prise de fonction dans l’application ALLOR puisse être effectuée en décaler lorsque le 1er du mois tombe un week-end ou un jour férié.

La création du poste de chargée de mission est une bonne nouvelle. Le nouveau pôle juridique du CSRH intervient dans l’intérêt des agents, de leurs gestionnaires et de l’administration puisque cela doit diminuer le risque de contentieux.

Enfin, nous apprenons que le déploiement du robot PONOS va commencer dans les jours à venir pour faciliter le travail des deux gestionnaires en charge des formalités relatives au chômage des agents en fin de contrat. A cet égard, des précisions sur le calendrier de la formation à l’IA de ces agents seront les bienvenues.

Sur le renforcement de la communication, nous avons plusieurs points rapides :

Certains agents (essentiellement des contractuels) à l’étranger ne sont pas éolisés. Savez-vous combien d’agents sont concernés ? Quelle solution proposée aux agents non éolisés pour la signature des contrats en dématérialisé ? Quelle solution le CSRH peut-il proposer pour communiquer avec ces agents (par ex pour qu’ils accèdent à la lettre info-CSRH) ?

Comment se décline le forum de discussion hebdomadaire ?

Quel est le résultat du premier sondage trimestriel des agents du CSRH ?

Sur le renfort des effectifs au CSRH, la CFDT-MAE ne peut que se féliciter des missions de renfort mises en place au CSRH qui démontrent l’engagement de la DRH à accompagner les services et la capacité d’adaptation et de formation du CSRH.

Télétravail en Centrale : l’administration peut mieux faire (CSAC du 27/03/2025)

31 mars 2025

La CFDT-MAE prend bonne note de l’augmentation des demandes de télétravail entre cette année scolaire et la précédente, et de l’importance croissante de cette nouvelle modalité de travail qui concernerait à présent, selon la note présentée en séance, près de 62% de nos collègues affectés à l’administration centrale.

Malgré ces chiffres en hausse constante, il convient néanmoins de garder à l’esprit que les données concernant le télétravail ne répondent toutefois pas à l’ensemble de nos interrogations et que les remontées du terrain dont nous font part les agents ne vont pas toujours dans le sens des informations apportées par l’administration.

En effet, dans certains services, on observe ces derniers mois une tendance de la hiérarchie à vouloir limiter le nombre de journées accordées. Cela peut prendre la forme, par exemple, d’une journée de la semaine où le télétravail est systématiquement refusé à tous les agents. Et si cela peut se concevoir pour des situations très exceptionnelles, à l’inverse la généralisation de ce processus devient préoccupante.

Ensuite, on peut s’interroger sur la volonté de l’administration de limiter le télétravail en définissant des plages horaires dans les règlements intérieurs, des espaces de temps qui obligeraient les agents à s’adapter à de nouvelles bornes horaires.

Par ailleurs, nous avons été informés que certains chefs de service chercheraient à dissuader leurs collaborateurs de poser des journées de télétravail pour ne pas avoir à les refuser dans SAGHA.

Et dans la même veine, on nous signale également un nombre croissant de journées de télétravail qui seraient annulées sans qu’elles ne puissent être compensées par une autre journée de télétravail.

Il nous revient aussi que le délai de carence pour obtenir une autorisation de télétravail est dans certains services largement abusif (parfois supérieur à un an).

Par ailleurs, un autre point a été soulevé : celui de l’absence d’une véritable formation des managers à la gestion du télétravail, ce qui constitue un problème pour encadrer efficacement cette nouvelle forme d’activité professionnelle à distance. Cela est bien dommage car, là encore, il s’agit non seulement de la qualité de vie au travail mais également de l’efficacité de l’action publique. Ainsi, on nous rapporte que certains encadrants non formés n’osent parfois pas « déranger » leurs collaborateurs en télétravail, et ce pendant leurs heures de service. Il existe donc là toute une nouvelle culture de management à promouvoir et à mettre en place. 

Enfin, dans la même perspective, on rappellera que dans le cadre de son plan en faveur de la transition énergétique, la DNUM prévoit une politique de dotation des agents (dons de matériel) qui favorise le télétravail et planifie le lancement de travaux afin de moderniser les systèmes de visioconférence existants.

Dès lors, il conviendrait, à l’image de la DNUM, que chaque service du Département joue le jeu afin que cette modalité de travail innovante produise tous ses effets.

La CFDT-MAE se mobilise pour sauver le réseau consulaire en Chine

25 mars 2025

Monsieur le Ministre,

Le syndicat CFDT du ministère des Affaires étrangères a été saisi le 18 mars 2025 par les représentants du personnel des postes de Wuhan, Shenyang et Chengdu en Chine, unis en intersyndicale, qui se sont fait le relais de l’annonce brutale et non concertée de la fermeture décidée par le Département des services visas des consulats de Wuhan, Shenyang et Chengdu. Il nous revient que ces fermetures seraient assorties d’un plan de licenciement en 2026 de 15 agents de droit local (ADL), Français et Chinois : 5 à Shenyang, 6 à Wuhan et 4 à Chengdu.

Les postes d’agents pré-instructeurs (ADL français et chinois) seraient transférés à Shanghai, Canton et Pékin à effectifs constants et proposés en priorité aux ADL licenciés tout en supprimant les postes de deux chefs de secteurs visas de catégorie B à Wuhan et Chengdu. Cette annonce n’a été accompagnée d’aucune précision relative au calendrier, aux indemnités de licenciement ni aux perspectives de reclassement au sein du réseau consulaire ou auprès de partenaires extérieurs.

La CFDT-MAE déplore la brutalité de cette annonce non concertée faite par les consuls généraux sur instruction du Département, selon une méthode autocratique qui court-circuite les instances de dialogue social tant ministériel que local, et qui dénote une absence manifeste de bienveillance pour le sort des quinze agents licenciés et de leurs familles, sachant que les ressortissants chinois sont soumis à des règles strictes de zonage pour leur emploi et pour la scolarisation des enfants.

Comme vous le savez, chaque circonscription consulaire en Chine couvre des provinces avec au minimum 200 à 300 millions d’habitants. Les consulats généraux de France de Wuhan et Chengdu ont une activité égale à ceux de Bangkok et de Jakarta. Les distances entre chaque circonscription sont à l’échelle d’un pays comme l’Espagne.

La cohérence budgétaire de cette décision ad nutum suscite en outre des interrogations quant au renchérissement prévisible des salaires (différences de grilles salariales entre consulats généraux) et des frais immobiliers (le consulat de Wuhan n’a emménagé qu’il n’y a un an dans des nouveaux locaux avec une prise à bail de plusieurs années tandis qu’à Chengdu, le bail vient d’être renouvelé pour cinq ans) et alors que le consulat de Shanghai de dispose pas de la place suffisante pour permettre d’accueillir les agents qui seront licenciés à Wuhan.

Pour toutes ces raisons, la CFDT-MAE vous demande, Monsieur le Ministre, d’instruire la Direction générale de l’Administration et de la Modernisation de suspendre avec effet immédiat ce projet et d’en reprendre l’étude en se conformant à ses obligations réglementaires en matière de dialogue social dans la fonction publique en présentant aux différents Comité Sociaux d’Administration (CSAM et CSAPE) tout projets d’aménagement importants modifiant les conditions de santé et de sécurité et les conditions de travail lorsqu’ils s’intègrent dans le cadre d’un projet de réorganisation de service ou d’un poste ainsi que les effets des principales décisions budgétaires sur la gestion des emplois.

La CFDT-MAE relève encore une fois que la Modernisation de notre administration tant vantée auprès des personnels se traduit systématiquement par un affaiblissement de ses moyens humains et matériels, par le mépris de ses collaborateurs de droit local et par toujours plus de souffrance au travail. 

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