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CTM des 22 et 23 novembre 2017 – La CFDT revendique à nouveau la suppression de la règle dite « des 5 mois ».

12 décembre 2017

Comme elle l’avait déjà fait lors du CTM des 28 et 29 juin dernier, la CFDT-MAE est intervenue à nouveau, en séance, afin de revendiquer l’abandon de la règle dite « des 5 mois », considérant qu’il s’agit d’une interprétation erronée de la règle de droit par l’administration.

  • Prise en charge par l’administration de voyages avec billets payés

Pour mémoire, le « temps de séjour » dans les postes correspond à la périodicité au terme de laquelle l’administration prend en charge les frais de voyage des agents et de leurs familles à l’occasion d’un congé annuel. C’est le « temps de séjour » du pays ou de la ville d’affectation des agents – fixé par arrêté conjoint du Ministre de l’Europe et des affaires étrangères et du ministre de l’action et des comptes publics (de 2,5 mois pour les pays en crise ou en guerre à 30 mois pour la plupart des pays européens, en particulier ceux de l’Union européenne) – qui détermine, à partir des dates de prise de fonctions en poste, l’ouverture de droits à voyage payé pour les agents et leurs familles. Actuellement, c’est l’arrêté du 6 février 2017 qui fixe le temps de séjour dans les postes.

  • Suppression de la règle dite « des 5 mois »

Le fondement juridique de cette règle s’appuie sur une interprétation – à notre sens défavorable aux agents – des dispositions du deuxième alinéa de l’article 34 du décret n° 86-416 du 12 mars 1986 qui prévoient un délai de 5 mois entre la date du retour du dernier voyage de congé annuel et la date effective de rupture d’établissement afin de bénéficier de la prise en charge du dernier voyage par l’administration : « L’agent muté à sa demande et n’ayant pas accompli, à l’issue d’un congé annuel ayant donné lieu à prise en charge des frais de voyage, cinq mois de services…rembourse à l’administration le montant de la dernière prise en charge dont il a bénéficié à l’occasion de ses congés annuels. Les périodes de congés annuels ne sont pas prises en compte pour le décompte des cinq mois de services. ».

  • Une interprétation variable de cette règle

Pour rappel, il avait été mis fin à cette règle, par une correspondance officielle de la Centrale à destination des postes, de février 2010, qui précisait qu’une durée d’affectation de 3 ou 4 ans pouvait être considérée comme une « durée normale » et que « Toute mutation qui interviendrait à l’issue de cette durée d’affectation ne sera plus considérée comme une mutation à la demande de l’agent.« . Or, pour des raisons apparemment budgétaires, un retour en arrière à une lecture défavorable aux agents a été acté, en juillet 2013, selon le même mode de communication.

  • La CFDT-MAE revendique la fin de cette règle juridiquement discutable

La CFDT conteste cette lecture des textes en défaveur des personnels expatriés du Ministère. En effet, l’accord formel de la DRH devant être obtenu par les agents pour prolonger leur séjour au-delà d’une troisième année, le refus de l’administration ou bien encore l’absence de demande de la part des intéressés ne peut conduire à considérer une durée de séjour de trois ans comme « anormale » et donc imputable aux agents. Hors situations particulières (retours anticipés à l’initiative exclusive de l’agent par exemple), la CFDT considère que les personnels affectés à l’étranger – qui ne sont d’ailleurs pas autorisés par la DRH à postuler pour une cinquième année sur place, n’ont d’autre choix, finalement, que de demander un retour à la Centrale ou bien de formuler des vœux pour une nouvelle affectation à l’étranger. Ils ne peuvent donc pas être considérés comme à l’origine de leur mutation. C’est la raison pour laquelle la CFDT-MAE demande la fin de l’application de la règle des 5 mois afin que les agents et leurs ayants droit puissent bénéficier – même lorsqu’il leur reste moins de 5 mois de services à effectuer – d’un droit à voyage avec billet(s) payé(s) par l’administration.

Commentaires :

Ce ne sont pas les dispositions de l’article 34 du décret de 86 que conteste la CFDT-MAE mais bien son interprétation, selon nous, défavorable aux agents, qui en est faite par le Département. La situation budgétairement contrainte du Département ne peut servir à justifier une application – contraire – de la règle de droit par les services concernés. Pour rappel, malgré un enjeu financier similaire qui concernait déjà la prise en charge des frais de voyage, l’administration avait su revenir, à l’occasion de la mise en place de SAGAIE v2 dans les postes, sur une ancienne règle, juridiquement discutable, d’ajout de la durée des congés annuels au calcul du temps de séjour nécessaire pour l’ouverture d’un droit à voyage payé. Nous demandons à ce qu’une logique identique prévale pour l’application de la règle dite « des 5 mois ».

 

Thèmes : agents titulaires, Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, Droit à congés

2018 : une année négative pour les agents publics du Ministère !

11 décembre 2017

La CFDT-MAE voit se profiler une année 2018 négative pour les fonctionnaires et les contractuels de droit public du Département. En effet, comme les agents publics des autres administrations, les collègues devront faire face au gel de la valeur du point d’indice, au rétablissement du jour de carence, à l’augmentation de la cotisation « retraite », au report du calendrier PPCR et à la hausse de la CSG, simplement compensée. Pour en savoir plus, la CFDT-MAE vous invite à consulter le document réalisé par la CFDT-Fonctions publiques (UFFA).

  • Report du calendrier PPCR

Le gouvernement a décidé de décaler le calendrier d’application du PPCR d’une année. Ainsi, les dispositions qui auraient dû s’appliquer au 1er janvier 2018 ont été repoussées au 1er janvier 2019. Cela concerne la deuxième tranche de revalorisation des grilles des agents C, la dernière tranche de revalorisation des grilles des agents B et la seconde tranche du transfert primes-points (5 points) en catégorie A.

De même, les revalorisations prévues en 2019 et en 2020 seront mises en œuvre respectivement en 2020 et 2021.

  • Année « blanche » pour le passage en A des assistants sociaux

Le passage de B en A des agents de la filière sociale, prévu au 1er février 2018, est reporté au 1er février 2019, retardant ainsi le reclassement de tous les collègues du corps des assistants sociaux travaillant au Département.

Nous vous proposons de prendre connaissance du courrier de la CFDT-UFFA adressé à la Ministre des solidarités et de la santé, également signé par notre fédération, demandant le maintien du passage en catégorie A des travailleurs sociaux, au 1er février 2018.

  • Nouveau calendrier pour 2019

Ce n’est, à présent, qu’en 2019 qu’interviendront la revalorisation indiciaire, pour certains échelons, des grilles des adjoints de chancellerie, des grilles des secrétaires de chancellerie et des secrétaires des systèmes d’information et de communication et le transfert de primes en points d’indice majoré (+5 points) pour les attachés des systèmes d’information et de communication et les secrétaires des affaires étrangères.

Afin d’établir une comparaison avec la situation antérieure et quelle que soit votre catégorie, nous vous proposons de vous reporter à notre article, paru en début d’année, sur les gains indiciaires du protocole PPCR au 1er janvier 2017

Thèmes : Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, ppcr, Rémunération, Santé au travail

GPEEC des grandes directions « employeurs » : focus sur les métiers de la communication à la DCP – 18 mai 2017

24 mai 2017

La CFDT-MAE vous propose de revenir sur le groupe de travail GPEEC consacré à la direction de la communication et de la presse (DCP), dans le cadre du dernier cycle de rencontres portant sur l’évolution prévisible des « métiers » et des besoins en compétences, d’ici 5 à 10 ans, des grandes directions « employeurs » du ministère.

Comme lors des rencontres précédentes (DFAE, DIL, DGP, DGM et DUE, le groupe de travail est présidé par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGAM), accompagnée du directeur de la DCP, également porte-parole du ministère. La CFDT-MAE est représentée par Anne COLOMB et Thierry FRANQUIN.

  • Une mission stratégique « internalisée »

La communication est une fonction stratégique pour le Département, prise en compte, au quotidien, dans l’organisation du Ministère (cabinets), qui a choisi de confier cette mission, en interne, à la direction de la communication et de la presse (DCP). Cette direction, qui est composée de deux sous-directions et de pôles, assure l’animation de la communication interne et externe du Département. La DCP fait un point presse quotidien et son directeur assure les fonctions de porte-parole. Seuls deux autres ministères connaissent une situation analogue : le ministère de l’intérieur et celui chargé de la défense. La direction de la communication et de la presse est, également, chargée de la diplomatie numérique, vecteur fort de notre politique d’influence, et pilote aussi le réseau de presse et de communication des postes.

La DCP absorbe la dictature de l’instant

Tout ce travail nécessite une grande réactivité aux événements, dans un monde de plus en plus bouleversé et dans lequel la fonction d’information n’a jamais été aussi importante. La DCP doit prendre en compte l’émergence de nouveaux modes de communication, en particulier ceux des réseaux sociaux qui génèrent de l’information en dehors des acteurs traditionnels que constituent les médias. Le rôle de la direction de la communication et de la presse consiste donc à absorber le stress de l’action immédiate et d’en préserver les autres directions de l’administration centrale et les postes. La DCP effectue, également, une mission de veille stratégique sur la perception, par les médias, du ministère et de ses missions.

La communication s’effectuera en dix langues

La communication repose sur la stratégie ministérielle de communication à destination de l’administration centrale et des postes. A moyen terme, la communication numérique s’effectuera en 10 langues, au lieu de 6 actuellement (français, anglais, allemand, espagnol, arabe et chinois). Par ailleurs, il s’agit également, pour cette direction, de piloter la mise en place d’une communication « décentralisée » assurée localement par les postes. Des centres régionaux de communication sont en place (la communication relative au monde arabe est coordonnée par l’ambassade de France en Egypte, celle relative au monde hispanophone l’est à Mexico).

  • Les ressources dont disposent la DCP

Les moyens budgétaires sont passés de 4 à 2,5 M € en 7 ans. Les effectifs, qui étaient de 107 postes de travail en 2010, sont passés à 100 en 2016 (sans compter un diplomate d’échange), répartis entre 78 titulaires et 22 contractuels. Parmi les fonctionnaires, on compte 25 agents A, 14 agents B et 39 C. Par ailleurs, l’importance croissante du numérique, le recours, lui aussi croissant, à l’audiovisuel et la montée en puissance de l’événementiel ont justifié le recours à des agents contractuels. En outre, à l’étranger, le réseau « presse » comprend aussi bien des titulaires que des recrutés locaux.

  • Les différents métiers exercés

Le travail de la DCP repose, aujourd’hui, sur les métiers de la presse (relation avec les journalistes), du numérique (développeurs informatiques, rédacteurs Web, réseaux sociaux et Diplonet), de l’audiovisuel (cadreurs, photographes), de la communication et de l’évènementiel (graphisme) et de la veille (agences de presse, presse, médias audiovisuels, Internet et réseaux sociaux). Parmi les agents qui exercent ces métiers, beaucoup participent à des astreintes, soit au titre de la presse, soit au titre du Web.

  • La mise en place de « Diplolab »

Cette cellule informelle, composée d’agents des deux sous-directions (presse et communication), est chargée d’une veille stratégique de l’actualité à travers tous les vecteurs d’information actuels. Elle a vocation, d’ici 5 ans, à se professionnaliser et à évoluer grâce à une technicité croissante.

  • Une professionnalisation croissante et inéluctable

L’évolution majeure de ces dernières années, appelée à se poursuivre, est celle d’une professionnalisation croissante et inéluctable des différents métiers de la communication, dans un contexte de montée en puissance du numérique et de la concurrence sur le marché de l’information. Le recours à des agents contractuels doit pouvoir être envisagé à chaque fois qu’un profil adapté ne parvient pas à être identifié parmi les titulaires et, dans ce cadre, il est important de maintenir une possibilité de « CDIsation », au cas par cas.

  • Diffuser la culture de la communication et du numérique

La direction est active dans la diffusion de la culture de la communication et du numérique au sein du ministère. Des progrès importants, en lien avec la DRH, ont été réalisés ces dernières années par le biais de modules de formation adaptés et pratiques. Il est de l’intérêt du Département qu’un nombre croissant de titulaires passent, durant leur parcours, par des fonctions dans ce domaine.

  • La CFDT relève la diversité des personnels de la DCP

La CFDT relève que la DCP réunit une diversité de personnels soumis à des régimes juridiques différents (fonctionnaires, contractuels CDI et CDD), ce qui constitue en soi un défi managérial et, pour la gestion des agents non permanents, une contrainte supplémentaire en termes d’attractivité des salaires.

  • La CFDT milite pour une pérennité des parcours

La CFDT-MAE constate également que les qualifications auxquelles la DCP fait appel correspondent à des besoins permanents et que des fonctionnaires qui ont été affectés à la DCP y reviennent. Dans ces conditions, et puisque le choix – heureux – a été fait de faire assurer la communication du MAEDI par des agents du MAEDI, il y a là des personnels qui pourraient ne pas être recrutés de manière précaire. Il existe pour des fonctionnaires de toutes catégories des parcours professionnels qui s’inscrivent, dans la durée, dans la filière « presse et communication » et des contractuels recrutés en raison d’une spécialité exercée, avant leur recrutement à la DCP, qui pourraient également apporter leur concours sur le long terme. Tout comme la CFDT l’avait relevé pour la DGM, il y a là un gisement d’emplois pérennes qui devraient être traités comme tels et non plus sur le mode précaire.

Ce point semble avoir retenu l’attention de l’administration.

Thèmes : Agent contractuel, Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, GPEEC

GPEEC des grandes directions « employeurs » : focus sur les métiers de la direction de l’Union européenne –17 mai 2017

24 mai 2017

Dans le cadre du groupe de travail portant sur la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC), consacré à la direction de l’Union européenne (DUE), présidé par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation accompagnée du directeur de la DUE, la CFDT-MAE revient sur l’exposé de l’administration, en séance, et les interventions de ses deux représentants syndicaux, Anne COLOMB et Thierry FRANQUIN.

  • Une direction à la fois géographique et fonctionnelle

Le directeur de l’Union européenne expose que la DUE présente la particularité d’être à la fois une direction géographique et fonctionnelle. Les sous-directions géographiques sont chargées des relations bilatérales avec les Etats européens (dont certains hors de la zone Union européenne). Certains Etats, dès lors que les négociations en vue de l’adhésion à l’UE sont ouvertes, rejoignent les pays couverts par une direction géographique. La direction comprend également deux sous-directions fonctionnelles : la sous-direction des politiques internes et des questions institutionnelles (DUE/INT) et la sous-direction des relations extérieures de l’Union européenne (DUE/RELEX).

  • Une direction peu dotée en effectifs

Au total, 89 agents travaillent à la DUE dont 20 agents de catégorie C, 2 de catégorie B (CAD), 64 de catégorie A, un diplomate d’échange et deux stagiaires. Cette année, un lauréat sur trois, dont le rédacteur « Brexit », a dû s’absenter pour suivre la formation de l’institut diplomatique et consulaire (IDC). Les départs vers l’IDC ont donc été échelonnés. Même s’il est difficile de donner des données finement chiffrées, on comprend que les effectifs « n’ont pas vocation à se réduire », quel que soit le périmètre futur des missions et il sera, en tout état de cause, nécessaire de réinvestir dans le champ du bilatéral, puisque 60% du commerce extérieur, 60% des investissements et 70% du tourisme sont réalisés avec les Etats membres de l’Union européenne. Si le schéma reste en place et, même, se développe, il faudra disposer de moyens adéquats pour suivre cette politique et tenir compte d’un éventuel élargissement de l’UE.

  • La spécialisation croissante des agents de cette filière

On observe sur la période récente une nécessaire spécialisation croissante des agents exerçant dans le champ européen et communautaire, qui requiert un niveau d’expertise qui va en augmentant et va de pair avec la technicité croissante des dossiers et les attentes à due concurrence des ministres délégués et des secrétaires d’Etat. Ces constats sont à prendre en compte dans les recrutements, qui doivent être accompagnés, en fonction des besoins, tant en formation initiale que continue. L’expertise déployée par les agents de la filière n’est certes pas remise en cause, mais elle est fortement concurrencée, notamment par les ministères qui ont remis la main sur les affaires européennes et se sont dotés de directions compétentes en la matière.

  • Une « filière européenne » élargie

Le directeur insiste sur la notion de filière européenne qui inclut le réseau des correspondants européens dans les ambassades (agents du Département), si besoin affectés dans des pays qui, sans être membres de l’UE, voient les relations se développer avec cette dernière, et deux représentations permanentes à Bruxelles : la représentation permanente auprès de l’Union européenne (RP/UE) et la représentation permanente auprès de l’Union de l’Europe Occidentale (UEO) et du Comité politique et de sécurité (COPS) de l’Union européenne. La filière européenne, comprend, en outre, les agents que le MAE affecte à la Présidence de la République, à Matignon, au Secrétariat général des affaires européennes (SGAE), et les RP à Bruxelles (RP/UE, RP/COPS).

  • La stratégie d’influence française

L’influence française dépend de notre capacité à être présents dans les structures européennes, en conséquence à financer des agents détachés au Service européen pour l’action extérieure (SEAE). Or s’agissant des candidatures à ce dernier, la concurrence est rude entre les Etats membres. Il convient dans le même temps de continuer de viser des affectations à la Commission de l’Union européenne, au Secrétariat général du Conseil, et au Parlement européen. S’agissant de cette dernière institution, l’Allemagne, Etat membre qui a le plus grand nombre de députés au parlement européen, a investi l’institution de manière majeure également dans ses structures administratives. Il convient de tenir le même raisonnement sur la présence française dans la politique des échanges avec les partenaires. Une relation institutionnalisée a ainsi été mise en place pour les échanges avec Berlin, et il importe de placer dans d’autres capitales européennes des agents du MAE (Rome, Prague, Copenhague).

Think tanks et communication

En matière de think tanks (groupes de réflexion ou laboratoires d’idées pour les questions européennes tels que la Fondation Robert Schuman ou la Maison de l’Europe), lorsque le département a voulu investir dans la politique d’influence, l’irruption de ces acteurs nouveaux, relativement mal connus, a posé une vraie question. Depuis, l’investissement se poursuit avec le centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) et la direction de la communication et de la presse (DCP), puisque, à compter de l’année 2005, un véritable partenariat de communication a été institué et dont la gestion a été par la suite transférée à la DCP. C’est à présent un sujet partagé qui exige des compétences en matière de stratégie de communication.

  • Les évolutions liées au projet européen

L’avenir est lié aux évolutions du projet européen (exemple : Brexit et les pays entrants) et pour ce qui est du projet lui-même, on peut se fonder sur une synergie croissante entre le champ politique et géographique (exemple : l’arrivée de la Croatie dans la zone géographique couverte par la DUE dès l’ouverture des négociations en vue de l’adhésion à l’Union européenne).

  • Le vivier communautaire et européen

Il existe un vivier pour la filière communautaire, constitué notamment par les agents qui sont passés par le SGAE, ceux qui ont été experts nationaux détachés (END) dans les structures de l’UE, par DJ/UE, par la DUE, et depuis la création du SEAE, les agents qui souhaitent voir le Département y proposer leur candidature sont invités à l’indiquer à la DRH lors de leurs vœux en vue de la prochaine campagne d’affectations. Il s’agit donc de prendre en compte un vivier, une filière, une expertise, et de relayer une organisation et une cohérence dans une politique d’affectations, et notamment de veiller à la compétence communautaire des correspondants européens. Ceci est d’ailleurs en phase avec les objectifs fixés par le plan « MAEDI 21 » d’accroître l’effort de formation et des mobilités européennes.

  • La CFDT relève que les différents statuts ne posent pas problème

La CFDT-MAE relève que les problèmes identifiés, en matière de GPEEC, de la filière européenne – à l’instar de la direction des affaires politiques et de sécurité (DGP) – ne portent pas sur la cohabitation de différents statuts d’agents, contrairement à ce qui a été exprimé pour d’autres directions (DGM, SSD, DRH notamment). Le recours à des CDD, ponctuel, correspond à la période durant laquelle les lauréats, nombreux chaque année à la DUE, sont à l’IDC, et à chaque fois que cela est possible dès lors que les absences correspondantes pénaliseraient le service, des départs à l’IDC sont différés d’une année, étant observé que la DUE a pleinement conscience de la nécessité et de l’intérêt que cela présente pour les intéressés d’effectuer le cursus qui en tout état de cause est accompli.

  • La CFDT souligne la charge de travail des rédacteurs de la DUE

La CFDT rappelle qu’elle a constaté lors de visites de site (DUE/INT et DUE/RELEX, le 16 juin 2015), effectuées dans le cadre du CHSCT francilien, que de manière récurrente, la charge de travail était source de journées de travail anormalement longues et que la création d’ETP était nécessaire afin de remédier à cette situation.

  • La CFDT interroge la direction sur l’avenir des agents B et C

Comme pour la DGP, la CFDT-MAE interroge la DUE sur le rôle qui pourrait être dévolu aux secrétaires de chancellerie, au sein de cette direction, en relation avec ce qui avait été évoqué, en son temps, par M. DESMAZIERES au cours des réunions préparatoires GPEEC. Il s’agissait d’envisager de faire évoluer les fonctions traditionnelles de catégorie B vers celles de « chargé documentaire » capable de soutenir les rédacteurs géographiques dans leur mission politique voire de partager certaines activités en binômat. S’il est vrai que les secrétaires de chancellerie, au cours de leurs affectations à l’étranger, ont pu acquérir ou renforcer certaines compétences communautaires et la maîtrise de langues utiles à la DUE, qui pourraient être ici mises à profit, il convient, toutefois, que ces nouvelles tâches soient réellement enrichissantes et ne se limitent pas à la « simple » mise à jour des fiches pays. En ce qui concerne les agents de catégorie C, notamment ceux des CAD, la CFDT indique qu’il convient de bien les accompagner dans l’évolution de leurs tâches d’archivage, conséquence de la numérisation croissante de leur environnement de travail et de l’évolution de l’outil DIPLOMATIE.

Thèmes : Catégorie B, Catégorie C, DUE, GPEEC

GPEEC des grandes directions « employeurs » : focus sur les métiers de la diplomatie à la DGP – jeudi 15 mai 2017

17 mai 2017

La CFDT-MAE souhaite revenir sur le dernier cycle de rencontres, entre octobre 2016 et mars 2017, portant sur l’évolution prévisible des « métiers » et des besoins en compétences, d’ici 5 à 10 ans, des grandes directions « employeurs » du ministère dont certaines réunions avaient déjà fait l’objet d’une précédente publication sur notre site (en particulier la DFAE et la DIL).

Dans le cadre du groupe de travail GPEEC (gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences), consacré à la direction générale des affaires politiques et de sécurité (DGP), présidé par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation accompagnée du directeur général adjoint de la DGP, la CFDT-MAE revient sur l’exposé de l’administration, en séance, et les interventions de ses deux représentants syndicaux, Anne COLOMB et Thierry FRANQUIN.

  • Un environnement international mouvant et instable

L’environnement international général est mouvant, instable, il se fragmente et est caractérisé par une remise en cause du multilatéralisme sur lequel la France a beaucoup investi ces trente dernières années, au profit du bilatéral et du « bi-multi », dans un monde qui connaît de plus en plus de de crises imprévisibles qui ont des conséquences sur le travail et l’organisation de la DGP (ex. printemps arabes, Brexit). Dans un contexte de diminution des moyens de ce secteur chargé de l’analyse politique et des négociations, il existe deux options : la première est de se recentrer sur certains métiers et la seconde est de maintenir la diversification existante. La seconde option a été choisie par les autorités françaises et la DGP se place dans l’hypothèse où le ministère continue de couvrir les activités récemment entrées dans son périmètre, notamment la diplomatie économique et le tourisme.

  • Une nouvelle organisation du travail et des parcours

La réactivité demande une nouvelle organisation du travail, notamment la mobilisation de task forces. Les moyens sont en baisse et les métiers de la diplomatie changent. L’organisation des parcours est donc à repenser pour que soient intégrées ces nouvelles dimensions. L’analyse politique n’est pas une pratique innée et c’est tout au long de la carrière que s’effectue la formation. On n’arrive pas, et c’est là une spécificité, à la DGP directement formé. Si les rédacteurs sont recrutés avec un bon niveau initial, ils vont néanmoins apprendre la diplomatie tout au long de leur parcours.

  • Rédacteurs : la pression des éléments de langage

La direction générale est trop peu pourvue en personnels, or, moins on a de moyens, plus on a du langage, puisque la France est un pays qui a fait le choix d’être à vocation mondiale. Les rédacteurs sont ainsi sous la pression, obsessionnelle, des éléments de langage (EDL), alors qu’il conviendrait d’avoir de plus en plus de recul. Il est impératif de rationaliser la manière de travailler, de ne plus se situer sous la constante pression de la mise à jour d’EDL, au détriment de la réflexion de fond.

  • Le rôle dévolu aux agents de catégorie B et C

Pour ce qui est des agents de catégories B et C, la démarche est  différente. S’il y a moins de spécificité, il n’en demeure pas moins que sans ces fonctions, essentielles, que sont les fonctions de secrétaires, de chefs ou d’agents de centre d’archives et de documentation (CAD), qui manient des documents et des informations marquées par un fort degré de confidentialité, la DGP ne fonctionne pas.

  • La CFDT prône le maintien des missions et l’augmentation des effectifs

S’agissant du périmètre nouvellement élargi des domaines de compétences du MAEDI (diplomatie économique, tourisme), il est pertinent que le MAEDI y réfléchisse, que les missions continuent ou non d’être exercées par ce ministère ou non, car les missions devront en tout état de cause être exercées par une administration qui devra disposer des moyens suffisants pour les mener à bien. Dans la mesure où l’option a été prise de ne pas renoncer à certaines missions, il est impératif non seulement de ne pas réduire les effectifs, mais de les augmenter. La question de l’intérêt qu’il y aurait à conserver sur la durée au MAEDI certaines expertises mérite d’être posée.

  • La CFDT interroge la DGP sur l’avenir des catégories B et C

La CFDT-MAE revient sur le rôle qui pourrait être dévolu aux secrétaires de chancellerie, au sein de cette direction générale, en relation avec ce qui avait été évoqué, en son temps, par M. DESMAZIERES au cours des réunions préparatoires GPEEC. Il s’agissait d’envisager de faire évoluer les fonctions traditionnelles de catégorie B vers celles de « chargé documentaire » capable de soutenir les rédacteurs géographiques dans leur mission politique voire de partager certaines activités en binômat. S’il est vrai que les secrétaires de chancellerie, au cours de leurs affectations à l’étranger, ont pu acquérir ou renforcer certaines compétences régionales et la maîtrise de langues rares, qui pourraient être utilement mises à profit par la DGP, il convient, toutefois, que ces nouvelles tâches soient réellement enrichissantes et ne se limitent pas à la « simple » mise à jour des fiches pays. Par ailleurs, comme d’autres organisations syndicales, la CFDT s’interroge sur l’évolution envisagée des fonctions des agents de catégorie C.

  • Réponses de la direction générale des affaires politiques :

Pour ce qui est de la diminution des moyens, la DGP constate qu’elle est préjudiciable à l’élaboration des productions puisqu’elle a notamment pour conséquence une réduction des frais de mission. Il arrive ainsi que des nouveaux rédacteurs ne puissent se rendre dans les pays correspondant à leur portefeuille, rendant ainsi nécessaire l’appel à des compétences extérieures. La réduction du nombre des experts techniques internationaux (ETI), qui a chuté de 38 000 à 500 en trente ans, rend la situation encore plus difficile. Enfin, s’agissant des formations longues, il serait bénéfique que les diplomates qui partent en entreprise soient à leur retour affectés sur des fonctions de diplomatie économique.

Pour ce qui est des agents de catégories B et C, la DGP est également d’avis qu’il y a de nombreuses pistes à explorer, et qu’il convient de prendre en compte des fonctions jusqu’alors non développées, en particulier, pour le retour d’expérience sur les négociations et la manière de considérer les archives et la mémoire desdites négociations en vue d’une utilisation ultérieure. « Le nouveau, c’est ce qui a été oublié ». Il y a en effet une sous-utilisation des fonctions exercées dans les CAD. Pour les fonctions de secrétariat, elles sont conduites à évoluer pour assurer la cohérence de la chaîne documentaire ; cela devrait être possible avec le déploiement du portail Diplomatie v2 qui va augmenter les capacités d’un archivage fin.

 

Thèmes : Catégorie B, Catégorie C, GPEEC

GPEEC catégories B et C – problématiques consulaires, la LDS de mai est en ligne !

17 mai 2017

Découvrez, dans la « Lettre du syndicat CFDT-MAE » de ce mois de mai 2017 tout ce que vous vouliez savoir sur la GPEEC (gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences) des catégories B et C et du domaine consulaire !

Au sommaire :

  • Catégories C : variable d’ajustement ?
  • Assistants sociaux : un parcours insuffisamment valorisé ?
  • SESIC : quid du rapport Blarel ?
  • Secrétaires de chancellerie : vers la fin des triples casquettes ?
  • Domaine consulaire : enfin une vraie démarche GPEEC ?

…et notre rubrique « vie des sections ».

Lisez… et faites lire !

 

 

 

 

 

Thèmes : adjoints de chancellerie, Affaire consulaire, Catégorie B, Catégorie C, GPEEC, LDS, Réseau consulaire, SCH

GPEEC cat. B : le parcours des assistants sociaux n’est pas assez valorisé

4 avril 2017

La série de réunions portant sur l’évolution prévisible des « métiers » et des besoins en compétences d’ici 5 ans, des grandes directions « employeurs » (DFAE, DSI, AR, DRH, DAF, DGP, DGM, DIL…) du ministère, étant à présent achevée, les organisations syndicales sont invitées à présenter l’état de leur réflexion, dans le cadre de l’exercice de la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC), par catégorie d’agents de droit public (A, B et C).

Le groupe de travail GPEEC des agents de catégorie B est présidé par la DGAM entourée de la DRH et du sous-directeur RH1, des chefs de bureaux RH1B et RH1D, accompagnée du conseiller diplomatique du gouvernement et du chef de bureau RH2B. La CFDT est représentée par Anne COLOMB, Lionel GARDILLE et Thierry FRANQUIN.

La 1ère partie de l’intervention de la CFDT-MAE porte sur la valorisation des fonctions du corps des assistants sociaux à l’administration centrale et la pérennisation de leurs emplois à l’étranger.

  • Valoriser les primes à l’administration centrale

Ce corps à effectif très réduit, aujourd’hui de catégorie B, très largement féminisé, ne bénéficie pas des primes RIFSEEP correspondant à ses fonctions, qualifications et compétences. A titre de comparaison, la prime mensuelle (indemnité de fonctions, sujétions et expertise – IFSE) que perçoit une assistante sociale est actuellement légèrement inférieure à celle dont bénéficie un adjoint administratif principal de 1ère classe de chancellerie dont le poste de travail est classé au taux majoré de prime (groupe 1). De même, une assistante sociale principale, dont la prime est légèrement supérieure, reçoit tout de même un montant de -13% à -47% inférieur à ses collègues secrétaires de chancellerie (en fonction de leur grade et du classement du poste de travail qu’ils exercent). Une telle différence, constatée entre des agents appartenant à des corps de même catégorie, n’est pas justifiée.

  • Maintien des emplois d’assistants sociaux dans le réseau

La CFDT-MAE rappelle à l’administration qu’elle estime nécessaire de conserver les rares emplois d’assistants sociaux dans les grands postes où la communauté française est importante, les rapatriements nombreux et les structures locales défaillantes ou inexistantes.

 Pour mémoire, le corps des assistants sociaux sera classé, en 2018, en catégorie A dans le cadre du dispositif PPCR. 

 

Thèmes : Assistants sociaux, Catégorie B, GPEEC

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