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Le changement à l’IRD c’est pour quand ?

4 juillet 2012

L’Institut de recherche pour le développement est un organisme de recherche français qui répond, avec ses partenaires des Suds, aux enjeux internationaux du développement. Améliorer les conditions sanitaires, comprendre l’évolution des sociétés, préserver l’environnement et les ressources constituent les piliers de son action dans la perspective d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement. Établissement public français à caractère scientifique et technologique, l’IRD est placé sous la tutelle conjointe des ministères chargés de la Recherche et des Affaires étrangères. Il déploie ses activités à l’international depuis son siège, à Marseille, et ses deux centres métropolitains de Montpellier et de Bondy.

Avec 3 représentants du personnel sur 5 au conseil d’administration, la CFDT est majoritaire à l’IRD. Ceux-ci ont fait une déclaration au conseil d’administration sur la place de l’IRD dans le contexte national de la recherche, sur le déménagement du siège social et sur les insuffisances de la gouvernance. Ils ont également demandé une entrevue avec le ministre des affaires étrangères et avec le ministre délégué au développement. Les opérateurs de l’Etat dans le secteur de l’aide publique au développement vont souffrir par les temps qui viennent. Il est à craindre qu’une partie non négligeable des efforts d’ajustements demandés à l’Etat se fassent sur leur dos.

Lire la déclaration en la téléchargeant ci-dessous.

Lire la déclaration de la CFDT-IRD

Thèmes : Débats, Dialogue social, IRD

A quoi ressemblera la fin de la RGPP au ministère des affaires étrangères ?

20 juin 2012

Les syndicats étaient invités à s’exprimer, le 18 juin, dans l’amphithéâtre du site de la Courneuve (93) devant 60 lauréats de concours, secrétaires de chancellerie et secrétaires des systèmes d’information et de communication. Après une présentation de la loi du 5 juillet 2010 sur la rénovation du dialogue social, des principales instances du dialogue social et du paysage syndical au MAE, la responsable du bureau du dialogue social (RH1D) donne la parole aux quatre organisations présentes. Le représentant du syndicat CFDT-MAE reprend les éléments développés en avril dernier devant les auditeurs de l’Institut diplomatique et consulaire  sur la représentativité du syndicat, ses forces militantes et sa communication.

Puis il rappelle que les principales orientations du syndicat ont été définies et votées lors du congrès du syndicat en janvier 2012. L’alternance politique génèrera peut-être un contexte politique plus favorable – cela reste à démontrer – mais nos revendications et nos propositions sont inchangées. La CFDT les a exposées rapidement à Laurent Fabius lors du comité technique ministériel (CTM) du 30 mai dernier et a demandé à être reçue par le ministre pour lui exposer plus longuement ses préoccupations.

Universalité du réseau et RGPP : il faut changer de méthode

La révision générale des politiques publiques (RGPP) a fait perdre au MAE plusieurs centaines d’emplois par an depuis 5 ans. Elle a commencé à saper l’universalité du réseau, avec la contraction du réseau consulaire et la classification des ambassades en trois catégories, dont plus d’un tiers est désormais « à mission allégée ». Comme l’écrivait M. Juppé dans son Livre Blanc sur la politique étrangère et européenne de la France en 2008 (puis dans un article dans Le Monde en 2010, cosigné avec Hubert Védrine) « le ministère des affaires étrangères est à l’os ». M. Fabius nous a assurés avoir entendu ce message.

La CFDT, qui perçoit en ce moment des signaux très inquiétants sur des scénarios de suppressions de poste, de fermetures d’ambassade et de rigueur budgétaire tous azimuts, demande qu’avant toute décision ayant trait aux effectifs du MAE, le ministre donne instruction aux services de mener une réflexion approfondie sur les missions assignées au Département en concertation avec les syndicats. Pas question de reproduire la méthode détestable de la RGPP, pilotée d’en-haut sans associer les personnels ni leurs représentants !

Tordre le cou au principe des primes au mérite

La CFDT compte beaucoup sur la nouvelle équipe gouvernementale pour en finir avec le dogme de la performance qui constitue une tendance lourde – et lourdement nuisible – datant de la même époque que la RGPP – et qui consiste à indexer les primes sur le mérite ou la performance. Or si la performance peut être récompensée par des réductions d’ancienneté ou des avancements au choix, elle ne doit pas se traduire par des bonnes ou des mauvaises surprises sur le bulletin de salaire. Avec la prime de fonctions et de résultats (PFR) on assiste à une généralisation de ce principe, à l’administration centrale, puisque après les corps de catégorie A en 2009 et B en 2011, les C et les corps techniques s’apprêtent à basculer en 2012 et 2013.

Avec la prime de performance individuelle (PPI) on assiste à une tentative de moduler aussi les indemnités de résidence à l’étranger. 500 K€ par an vont être saupoudrés entre certains chefs de service à l’étranger. La CFDT fait des propositions sur cette question consistant à « socler » la part au mérite et à supprimer la prime de performance individuelle à l’étranger.

Priorité à la prévention des risques psycho-sociaux

La lutte contre toutes les formes de souffrance au travail est une des priorités, depuis longtemps affirmée, de la CFDT. Après avoir dû insister pendant des années, nous avons obtenu la mise en place d’un groupe de travail de prévention des risques psychosociaux. La CFDT salue l’avancement des travaux depuis sa reprise en mains, du côté de l’administration, par un chef de projet. Notre syndicat continuera, sur ce dossier qui concerne toutes les catégories de personnels, à se montrer constructif au cours des travaux et vigilant ensuite sur la mise en œuvre du plan de prévention, pérenne et évolutif, qui en résultera.

La qualité du dialogue social conditionne tout le reste

Laurent Fabius nous a assuré que le dialogue social serait réhabilité. Nous n’avons pas de raison de douter de ces bonnes intentions et d’ailleurs la négociation du 4ème accord cadre ministériel sur le dialogue social dans les postes sera un test. Hubert Védrine avait accepté la proposition de la CFDT de négocier et de signer un accord ministériel triennal pour instituer un embryon de dialogue social dans nos ambassades, nos consulats et nos centre culturels à l’étranger qui en étaient totalement dépourvus. Dix ans après ce premier pas, le MAE est en passe de se doter d’un dispositif pérenne. La loi sur la rénovation du dialogue social (votée à l’unanimité du Parlement) va s’appliquer dans le réseau du MAE avec la création de comités techniques dans les postes. La CFDT insiste pour que ce nouveau dispositif fasse l’objet d’un accord cadre ministériel avant que les textes réglementaires ne soient publiés.

La catégorie B n’est pas à la fête

La CFDT n’est pas emballée par le nouvel espace statutaire (NES) de la catégorie B, qui n’apporte pas d’avancées réelles pour les agents – et demande, à propos des SESIC, que l’on traite la question des corps techniques de manière globale, pour régler la question statutaire (adhésion au NES), la question des vocations à l’étranger et la question des primes et qualifications à l’administration centrale.

En conclusion, nous revenons sur les inquiétudes qui pèsent sur la période post-RGPP. Il n’y aura aucune complaisance de la part de la CFDT envers des grandes manœuvres qui feraient l’impasse sur une consultation des personnels et de leurs représentants. Puis le représentant de la CGT revient sur les méfaits de la RGPP – notamment les phénomènes de souffrance au travail – et rappelle opportunément que la déflation des effectifs a été entamée dès 1999, longtemps avant la RGPP.. La FSU regrette que le MAE soit une des seules administrations de l’Etat où le dialogue social consiste à «parler aimablement… sans tenir compte de l’avis des représentants du personnel». Quant à la CFTC, elle rappelle que son credo (sic) est « la participation des agents à une communauté de travail plus humaine».

Thèmes : Dialogue social, RGPP

A l’intérieur comme au MAE, la CFDT attend de rencontrer son ministre en bilatéral

6 juin 2012

Le 1er juin, le ministre de l’intérieur a réuni Place Beauvau l’ensemble des organisations syndicales représentatives au sein du périmètre du secrétariat général. Cet exercice collégial vire souvent à la « kermesse », compte tenu du volume de représentants autour de la table, du nombre d’intervenants (parfois 7 pour une seule O.S. !) ou de la volonté de se livrer à l’énumération d’un cahier de doléance interminable et totalement indigeste à ce stade.

Pour ce premier contact, la CFDT a évité cet écueil, avec la volonté de centrer son propos sur des constats communs et des axes de travail partagés par les militants cédetistes et susceptibles d’être entendus par le ministre.

Bien entendu, viendra le temps de développer de façon plus approfondie nos revendications lors de la réunion bilatérale que nous avons sollicitée par ailleurs auprès de M. Valls. Et la matière ne manquera pas.

Télécharger ci-dessous la déclaration de la Fédération CFDT Interco à cette occasion et le communiqué de presse

Communiqué de presse
Déclaration CFDT Interco

Thèmes : Débats, Dialogue social

A Bogota, on n’oublie pas le coût-vie …

11 mai 2012

Depuis la décision sur le coût vie prise par le ministère en 2011 dans le cadre de la commission dite  » interministérielle  » (composée de 12 membres dont 9 du MAEE), les recrutés locaux en Colombie protestent pour voir leurs salaires indexés sur l’inflation. Une mesure juste puisqu’il ne s’agit pas d’une augmentation mais du maintien du pouvoir d’achat d’année en année.

Ces agents ont donc décidé d’interpeller l’Administration sur leur engagement écrit transmis par le ministre conseiller en 1997 de réajuster automatiquement les salaires sans passer par la commission interministérielle.

Déçus par leur administration et par le non-respect des engagements pris depuis cette date, les recrutés locaux qui, chaque année, doivent « quémander » ce droit acquis, ont décidé de recourir à une décision de justice puisque la Colombie reconnaît ce droit. Ainsi depuis l’année dernière, 33 RL ont signé deux « droits de pétition » (recours judiciaires) restés sans réponse. Pis, les documents ont été « égarés par le Département » (sic).

Les agents ont donc fait appel à un avocat et ont lancé une « mise en tutelle » de l’ambassade au titre du non-respect des droits fondamentaux des travailleurs. Ils attendent, dans les jours qui viennent, une décision de justice favorable, tenant compte de l’engagement pris par le Ministre de respecter le droit local…

Télécharger ci-dessous la lettre adressée par la section au Secrétaire d’Etat des français de l’étranger.

Lettre adressée au Secrétaire d’Etat (30 novembre 2011)

Thèmes : Bogota, Dialogue social

L’état-major de la DGM rencontre les syndicats

27 avril 2012

logo_campus_franceLe directeur général de la mondialisation, entré en fonction en janvier dernier, la chef de la mission du réseau, le chef du service des programmes et du réseau et la directrice des politiques de mobilité et d’attractivité ont rencontré les organisations syndicales le 25 avril, un mois avant le comité technique ministériel pour faire le point sur la réforme des outils d’influence : fusion des services de coopération et d’action culturelle (SCAC) et des établissements à autonomie financière (EAF) et création des opérateurs.

La DGM est fière de sa fusion SCAC-EAF mais reste imprécise sur l’harmonisation des situations pour les recrutés locaux.

La réforme a atteint son rythme de croisière avec 80 fusions réalisées sur les 85 prévues. L’objectif est pratiquement réalisé. L’expérience est présentée comme très positive, principalement sur les postes à grand réseau (Maroc, Allemagne, Espagne…). Selon le DGM, la réforme permet de profiter d’effets de levier financiers importants, de créer des synergies entre les différents sites. Elle élargit la marge d’action des EAF grâce à une meilleure articulation entre les opérateurs. La réforme a permis d’améliorer l’efficacité et de réduire les cloisonnements au sein du réseau.

Le DGM estime que la réforme s’est mise en place sans difficulté majeure pour les personnels mis à part quelques postes où la situation de départ était complexe. La réforme se traduit par une unicité de gestion et une harmonisation des grilles de rémunération des recrutés locaux. La fusion permet de profiter de possibilités de progression de carrière nouvelles, notamment par la mobilité à l’intérieur d’un pays, au sein d’un établissement unique.

La DGM dispose pour l’instant d’une certaine souplesse dans la gestion des personnels des centres et instituts. La totalité des emplois prélevés sur les SCAC a été basculée sur les EAF dont le plafond d’emploi n’est pas soumis aux contraintes de la RGPP. La réforme n’a donc pas engendré de suppressions de postes.

Lors des redéfinitions des organigrammes, l’importance du poste de secrétaire général d’institut a été renforcée et des postes ont été créés. La complexité de la gestion des instituts appelle des compétences particulières qui sont devenues essentielles au fonctionnement des EAF, sans que cela entraîne pour autant une revalorisation de la rémunération de ces agents.

La CFDT fait remarquer que cet exposé n’est pas conforme aux usages du dialogue social, qui veut que les syndicats disposent d’un minimum de documents de séance. Comment pouvons-nous nous prononcer sur cette présentation idyllique de la situation ? Rien n’est chiffré sur l’harmonisation des grilles, ni sur le cadre général donné à la politique du personnel dans les EAF, laissés trop souvent dans le flou et improvisant les mesures en fonction des données locales et de moyens à disposition. Nous réitérons notre demande d’un point complet sur la situation du personnel de recrutement local dans le réseau, incluant les chiffres sur les harmonisations salariales et en terme de couverture sociale. Nous regrettons l’absence systématique des représentants de la DGM lors des discussions sur la gestion des recrutés locaux avec la DRH.

Le DGM assure qu’aucun recruté local n’a subi de baisse de revenus en raison de la fusion entre les SCAC et les EAF. Il émet le souhait que les agents des EAF soient gérés de la même manière que ceux des ambassades. Ce travail est en cours avec RH3 mais prend du temps et n’a pas pu être réalisé avant la mise en œuvre de la réforme.

Au constat partagé par une majorité des représentants du personnel d’une coopération en berne, d’un manque de visibilité et d’une perte de moyens décriés par les partenaires étrangers, le DGM répond que la fusion SCAC/EAF n’est à l’origine ni de ce manque de visibilité de l’activité ni d’une baisse des moyens. Les compétences transférées aux EAF concernent la coopération culturelle uniquement, la coopération technique restant du ressort des SCAC. On peut effectivement constater une baisse des moyens consacrés à la coopération technique, mais il s’agit surtout d’un transfert de compétences vers l’Agence française de Développement. Le DGM est conscient qu’il convient à présent de stabiliser les acteurs dans leurs missions et de réassurer les SCAC dans leurs fonctions.

Les personnels de CampusFrance ne partagent pas la vision idyllique de la tutelle La directrice des politiques de mobilité et d’attractivité explique que l’installation de l’opérateur est sur les rails. Une nouvelle direction est nommée et un organigramme transitoire est en cours d’élaboration, qui intègre les 22 personnes transférées du CNOUS pour la gestion des bourses. L’opérateur présente un projet de budget à l’équilibre, approuvé par les deux tutelles et qui traduit une volonté de maintien de la qualité de l’accueil des boursiers étrangers, notamment dans les résidences universitaires.

Un militant CGT de CampusFrance ne semble pas partager cet enthousiasme et déclare que, malgré la bonne volonté affichée, le dialogue social au sein de l’opérateur, né de la fusion d’Egide et de CampusFrance, aux histoires, aux missions et aux personnels différents, reste inexistant. Les personnels ne sont ni informés, ni consultés sur le projet d’entreprise, sur le futur organigramme, sur la grille de rémunération et sur les contrats de travail qui seront proposés aux salariés.

L’expérimentation du rattachement des EAF à l’Institut Français doit être menée « sans a priori » Depuis le 1er janvier, 12 pays sont en phase d’expérimentation. Des réunions régulières sont réalisées avec les conseillers de coopération et d’action culturelle (COCAC) concernés. L’expérimentation est menée sur 12 mois et sera évaluée au printemps 2013 pour permettre de décider de la généralisation ou de l’abandon du basculement des EAF dans l’EPIC. Les critères d’évaluation ont été transmis aux parlementaires qui devront juger de la pertinence du système. D’après le DGM, il ressort des premières réunions que la situation des personnels ne pose pas de problème puisqu’ils restent MAEE quel que soit leur statut. Le principal problème rencontré tient à la nécessité de mettre en place rapidement une nouvelle gestion administrative et financière, surtout dans les pays qui ne disposaient pas d’un EAF au préalable.

Le DGM réaffirme le caractère réversible de l’exercice et sa volonté de le mener sans a priori. La décision finale n’est pas prise. Il faudra évaluer la valeur ajoutée de l’établissement public à caractère industriel et commercial Institut français. Une étude pays par pays est menée sur les risques fiscaux encourus par un EPIC présenté comme un service de l’ambassade alors que sa personnalité juridique est bien différente.

Au final, il s’agira bien d’une décision politique. La politique culturelle et d’influence de la France fait-elle partie du cœur de métier du MAEE comme instrument des relations internationales et du rayonnement de la France ou considère-t-on que la logique culturelle rejoint aujourd’hui la logique commerciale ?

Thèmes : Campus France, DGM, Dialogue social, Fusion SCAC EAF, Institut français, Recrutés locaux

La plupart des propositions de la CFDT sont finalement prises en compte dans l’ordre du jour du CTM

17 avril 2012

On se souvient que la réunion de préparation du comité technique ministériel prévu fin mai nous avait laissé un goût amer, l’administration traînant les pieds ostensiblement chaque fois que les syndicats demandaient l’ajout d’un point à l’ordre du jour (voir nos infos du 9 avril).

Nous venons de recevoir la réponse de la DRH au courrier (télécharger ci-dessous) par lequel nous avions énuméré nos demandes. Beaucoup de nos préoccupations sont finalement prises en compte : avis formel sur les restructurations du réseau, point sur le déroulement des élections 2012 et sur le temps de travail à l’étranger, perspectives budgétaires, débat sur l’architecture du dialogue social, missions et moyens du réseau consulaire, étanchéité entre vie professionnelle et vie privée, précisions sur l’immeuble de la rue Huysmans…

Un seul regret mais il est de taille : l’administration nous fait décidément un blocage sur les orientations en matière sociale, qui ne pourront être évoquées qu’à l’occasion du bilan social 2011.

Télécharger ci-dessous la réponse de la DRH et l’ordre du jour du CTM

Ordre du jour du CTM mai 2012
Réponse de la DRH au courrier de la CFDT
Courrier adressé le 6 avril à la DGA

Thèmes : CTM, Dialogue social

Vers un accord d’entreprise pour les recrutés locaux à Caracas ?

16 avril 2012

Les militants CFDT ont obtenu, à Caracas, en plus des réunions de la commission consultative locale (CCL), la tenue de réunions préparatoires à l’adoption du règlement intérieur (RI) des recrutés locaux. L’objectif est de donner à ce RI force d’accord d’entreprise, adopté selon les règles locales et enregistré comme tel devant les autorités locales. Il permet donc de relancer une négociation globale sur l’organisation du travail ainsi que la définition et la reconnaissance des avantages sociaux. Cela permettra de sortir de la formule rebattue « nous appliquons le droit local » lorsqu’en réalité il ne s’agit que d’appliquer le minimum du code du travail local.

Adopter le RI sous la forme d’un accord d’entreprise, lorsque cela est possible, c’est l’assurance d’offrir un droit de regard à l’administration locale sur les conditions de rémunération et d’organisation du travail. C’est aussi offrir une meilleure sécurité, de la transparence et de la stabilité dans l’application des procédures. Le document ci-dessous n’est qu’un projet rédigé et déposé par les représentants CFDT du personnel pour servir de base à la négociation avec l’administration. Ils espèrent terminer les négociations à la fin de l’année pour l’adoption définitive de leur convention d’entreprise.

Lire le projet
Projet de réglement intérieur à CARACAS

Thèmes : Caracas, Dialogue social

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