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CTM des 24 et 25 mai : vous pouvez compter sur la CFDT-MAE !

16 mai 2018


Graves menaces sur les indemnités de résidence à l’étranger, sombres promesses du « consulat numérique », tristes perspectives de réduction du réseau… le pire est à venir. La CFDT-MAE sera en première ligne pour vous défendre lors du prochain Comité Technique Ministériel.

Le CTM, c’est la réunion deux fois l’an du Ministre et de l’administration avec les syndicats représentatifs pour traiter toutes les questions concernant le ministère et ses agents. On y parle de l’administration centrale comme de l’étranger, et de tous les sujets qui intéressent l’ensemble des 16 500 collègues fonctionnaires, contractuels et recrutés locaux.

Grâce à votre confiance accordée lors des élections de 2014, notre syndicat – qui défend toutes les catégories de personnels et refuse tout corporatisme – a obtenu six sièges de titulaires sur un total de quinze. Ce sont eux qui, au nom de la CFDT, se prononcent sur les textes présentés pour avis par l’administration. Des experts désignés par la CFDT-MAE, en fonction des sujets à débattre, apportent leur maîtrise de champs professionnels qu’ils connaissent bien. Ces élus et experts CFDT sont des collègues titulaires de catégories C, B et A, des agents de recrutement local et des contractuels de droit public qui ont choisi de s’investir afin de porter vos revendications en matière d’emplois, de rémunérations et de conditions de travail.

C’est dans un contexte défavorable marqué par la baisse continue, dramatique et insupportable des moyens et des effectifs du Département, dénoncée par la CFDT, que nous continuerons à faire entendre notre voix – et donc votre voix – sur des questions aussi importantes que :

  • la transparence des affectations,
  • les groupes d’IRE et leur revalorisation,
  • le classement des pays ou villes par zones A, B et C,
  • la durée de temps de séjour,
  • le maintien du réseau consulaire sur fond de numérisation croissante,
  • le reclassement des primes RIFSEEP en Centrale,
  • le sort des agents contractuels de droit public,
  • l’externalisation à la DSI ou aux visas,
  • l’avenir des Instituts français et du réseau culturel et de coopération,
  • la gestion des recrutés locaux, la révision de leurs grilles ou de leurs cadres salariaux et leur intégration par la voie des concours,
  • la reconnaissance et la valorisation des parcours professionnels de tous ainsi que la progression harmonieuse des carrières.

Le menu de la prochaine réunion sera copieux. Car si la CFDT appelle à la grève pour le 22 mai prochain, c’est que les raisons de hausser le ton sont nombreuses : effectifs menacés, précarisation annoncée, ressources et rémunérations à la baisse. Nous redirons clairement que notre ministère doit avoir les moyens d’assurer ses missions et de poursuivre ses ambitions. Nous nous opposerons à toutes mesures contraires à l’intérêt du ministère et à celui de ses agents.

Nous défendrons notre futur avec vigueur et audace !

Thèmes : agents de l'état, CTM, Indemnité de résidence, Postes à l'étranger, Primes, Rémunération, réseau

La CFDT renforce son engagement dans la lutte contre les discriminations LGBT – 13 février 2018

20 février 2018

Mobilisées depuis de longues années dans la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, la confédération CFDT et trente de ses unions régionales et fédérations – dont la nôtre Interco – ont choisi de rappeler la dimension interne de cet engagement en signant la charte LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) de l’association « l’Autre Cercle ».

  • Signature de la charte d’engagement LGBT de « l’Autre cercle »

Cette charte fixe les bonnes pratiques à adopter pour lutter contre les préjugés et les discriminations liés à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre. Ainsi, la signature de cette charte vise à inscrire, dans un cadre formel, une politique interne de promotion de la diversité et de prévention des discriminations à l’égard des personnes LGBT. La CFDT devient la 1ère organisation syndicale à affirmer solennellement cet engagement et rejoint ainsi 75 autres signataires (entreprises, collectivités territoriales, ministères et universités).

Cette charte vise notamment à :

– créer un environnement inclusif pour les collaboratrices et les collaborateurs LGBT ;

– veiller à une égalité de droit et de traitement entre toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs quelles que soient leur orientation sexuelle et leur identité sexuelle ou de genre;

– soutenir les collaboratrices et collaborateurs victimes de propos ou d’actes discriminatoires ;

– mesurer les avancées et partager les bonnes pratiques pour faire évoluer l’environnement professionnel général.

La CFDT lutte contre toutes les discriminations

Chaque personne qui travaille pour la CFDT et chaque adhèrent qui milite doivent pouvoir le faire dans le respect total de leur personne, quelle que soit leur orientation sexuelle et de genre. La CFDT partage la conviction que des pratiques exemplaires en interne ne peuvent que renforcer et soutenir les revendications qu’elle porte dans toutes les instances de dialogue social en matière de lutte contre les discriminations.

La CFDT-MAE qui depuis longtemps promeut, dans ses propres structures, la diversité et l’inclusion et milite pour un monde professionnel épanouissant et respectueux pour tous, ne peut que se réjouir de cet engagement renforcé et renouvelé.

Thèmes : Administration centrale, Agent contractuel, agents titulaires, Conditions de travail, Discriminations, Poste à l'étranger, Postes à l'étranger, sécurité des agents

Transparence 2018 des ASIC – Où est l’éthique ?

15 février 2018

Avec seize candidats pour six places en 2018, la transparence des ASIC à l’étranger reste la plus concurrentielle de tout le ministère. Afin d’y faire face, l’administration applique une règle de gestion qui impose aux agents de n’effectuer qu’un seul séjour de quatre ans à l’étranger.

La DRH doit suivre les règles de gestion qu’elle édicte

Il existe presque un devoir moral de l’administration à suivre les règles de gestion qu’elle édicte. Mais au-delà de l’éthique, c’est le respect du cadre déontologique dans lequel s’inscrit son action et la mise en œuvre du principe d’équité de traitement qui sont en jeu. Certes, nous comprenons parfaitement qu’il puisse être dérogé à ces règles lorsque les intérêts du Département l’exigent. Mais nous refusons cette exception lorsqu’elle est appliquée au profit d’intérêts personnels et sous prétexte de plaire à certains cadres du Ministère.

Chercher l’intrus…

Lorsque dix ASIC – qui remplissent tous les critères d’éligibilité à un départ à l’étranger – restent sur le carreau faute de poste, comment expliquer qu’un autre, et un seul, puisse faire deux postes consécutifs ? Parmi les dix déçus, aucun n’aurait les compétences requises ?

Il règne un vrai sentiment d’injustice et de colère dans les rangs de la DSI face à des pratiques que la CFDT-MAE réprouve et dénonce.

Thèmes : Affectations, ASIC, Drh, Poste à l'étranger, postes, Postes à l'étranger, Transparence

Réunion « mouvements » du 31 janvier 2018 – Informer les agents du suivi de leurs candidatures n’est pas une priorité pour la DRH

15 février 2018

Informer les agents du suivi, du traitement et du résultat de leurs demandes d’affectation en France comme à l’étranger, sonne comme une évidence en matière de gestion des ressources humaines. Or, pour l’administration, il semble en être tout autrement.

  • Des vœux qui engagent les agents et leurs familles

Dans le cadre de l’exercice annuel de la « Transparence », des agents font le choix de s’inscrire puis émettent des vœux après en avoir débattu avec leurs proches. Bien souvent, ils ont contacté les postes concernés et, pour certains d’entre eux, ont même eu l’occasion d’échanger avec leur affectataire. Ce sont des vœux réfléchis qui engagent les agents et leurs familles pour plusieurs années. Proposer sa candidature à un poste à l’étranger ou, en cas de retour à la Centrale, à un emploi à Paris ou à Nantes est une décision qui implique un changement de vie professionnelle, personnelle et familiale aux conséquences fortes. Les conjoints d’agents ont eux aussi des carrières dont la transparence impacte fortement l’évolution et les perspectives. Malheureusement, après s’être portés candidats seuls ou en famille, trop de collègues restent encore sans réponse.

A défaut d’une réponse individualisée, pourquoi pas un mail automatique ?

Lorsqu’on l’interroge à ce sujet, l’administration minimise le problème et affirme que tous les agents reçoivent une réponse. Et que si tel n’était pas le cas, il suffirait d’écrire à la DRH pour en obtenir une. C’est une réponse qui n’est pas à la hauteur de ce qu’attendent les agents d’une DRH moderne et professionnelle. L’idée d’un email automatique à l’image de ce que font certains services d’assistance à l’administration centrale est prise de haut. Pour la CFDT-MAE, cette attitude semble plutôt désinvolte. Alors quoi ? Après avoir rempli leurs vœux dans l’application transparence, les agents devraient écrire aussi à la DRH pour être sûr d’obtenir une réponse qui tarderait à venir autrement ? Et même si, in fine, la candidature d’un agent n’est pas retenue, l’administration doit le prévenir sans attendre.

Informer les agents dans le cadre de la « Transparence initiale »…

Après avoir fléché un agent sur un poste, tous ceux qui ont demandé le même poste devraient être aussitôt prévenus, ne serait-ce que par un simple email automatique. Il est difficilement concevable que certains agents restent dans l’expectative et ne puissent immédiatement se repositionner et élargir leurs choix par manque d’information.

…et de la « Transparence complémentaire »

L’administration fait un appel complémentaire à candidatures pour trouver des volontaires afin d’occuper un poste vacant. Naturellement, des agents se positionnent et postulent et l’un d’entre eux est sélectionné. Or, bien souvent, seul l’agent choisi en est informé tandis que les autres attendent trop longtemps, entre espoir et crainte, le résultat du processus de sélection. Cette méthode,  nerveusement épuisante, pèse inutilement sur les agents et retarde d’autant leur possibilité de se réorienter vers d’autres pistes ou secteurs.

La solution est-elle d’inviter tous les agents inscrits à la transparence – qui n’ont encore reçu de réponse pour aucun de leurs vœux – d’envoyer systématiquement chaque semaine un courriel à la DRH en autant d’exemplaires que de vœux exprimés ?

Thèmes : Affectations, Drh, Poste à l'étranger, postes, Postes à l'étranger

Transparence « étranger » : la DRH incite les agents de catégorie A à promouvoir leurs candidatures auprès des postes – 31/01/2018

7 février 2018

Alertée par plusieurs de nos adhérents sur une nouvelle pratique de gestion des affectations à l’étranger pour les agents de catégorie A, la CFDT a profité de la réunion « Mouvements » du mercredi 31 janvier pour interroger la DRH sur cette nouvelle règle surprenante.

La DRH délègue aux agents de catégorie A le soin de promouvoir leurs candidatures auprès des postes

La CFDT demande en séance quelle est la raison du taux nul de refus des chefs de poste aux candidatures des agents de catégorie A. Ce bon chiffre est-il lié à la nouvelle approche RH qui consiste à conseiller aux agents A de prendre l’attache des postes afin de faire valider leurs candidatures avant de postuler sur ces emplois à la transparence ?

L’administration confirme que cette pratique, mise en place il y a un an et encouragée lors des entretiens DRH/agent, permet effectivement d’obtenir une meilleure adéquation des profils aux postes offerts à la transparence. Selon la DRH, cela autorise l’affectataire à proposer des fonctions auxquelles les agents n’ont pas pensé et à inciter ces derniers à élargir leurs vœux, dans le domaine culturel et de coopération par exemple.

Même si des entretiens ouverts et directs avec les affectataires sont souvent profitables aux agents, la CFDT regrette cette nouvelle politique de gestion RH qui délègue une partie du travail d’affectation aux agents eux-mêmes et légitime la mise en place de stratégies individuelles au détriment de la recherche, par la DRH dont c’est le métier, de la meilleure adéquation possible des profils aux postes offerts.

Certes, un certain nombre d’agents, prompts à mobiliser leurs réseaux et / ou habiles à promouvoir leur parcours professionnel, y trouveront quelques avantages mais la méthode atteint vite ses limites et ne fait que transférer, in fine, la responsabilité de l’affectation aux seuls chefs de poste.

 

Thèmes : Affectations, Catégorie A, Drh, postes, Postes à l'étranger, Transparence, Travail à l'étranger

CTM des 22 et 23 novembre 2017 – Poursuite de l’externalisation et mise en service de « France-Visas » : quelles conséquences pour les agents ?

10 janvier 2018

La CFDT-MAE a souhaité axer son intervention sur deux points essentiels qui impactent le réseau et l’activité consulaires et plus particulièrement la délivrance des visas, à savoir la poursuite de l’externalisation du recueil des demandes et la montée en puissance du programme « France-visas ».

  • Externalisation et centralisation des visas à Washington

La question de la centralisation des visas à Washington (et donc de la fermeture des services des visas dans les autres consulats des Etats-Unis) aurait dû faire l’objet d’un développement plus important dans le dossier de séance. En effet, la CFDT-MAE s’interroge sur la pertinence et le bien-fondé de cette décision, compte tenu :

–          Des précédentes centralisations réalisées dans le domaine consulaire (pôles consulaires régionaux, centralisation des visas à Madagascar) qui ont montré que les économies d’ETP étaient dérisoires ;

–          Du coût social de cette mesure ;

–          Du risque de perte d’influence de la France : l’instruction des demandes de visas à Washington impliquera un délai plus long, compte tenu du temps d’acheminement du passeport. Les demandeurs de visa pourront donc préférer s’adresser au consulat d’un autre Etat membre présent dans leur ville pour demander leur visa Schengen.

La CFDT a donc posé des questions précises :

–          Pour quelles raisons la centralisation des visas à Washington a-t-elle été décidée (sachant que le seul argument qu’il existe des mètres carrés vacants à Washington n’est pas, de notre point de vue, un argument recevable) ?

–          Quel sera le coût social de cette mesure, en termes de licenciements de recrutés locaux et de changements d’affectation des titulaires ?

–          L’administration a-t-elle d’autres projets de centralisation des services des visas ?

L’administration répond que l’idée est de constituer à Washington une plateforme où vont être regroupées toutes les compétences et non pas de réduire des ETP. Au niveau de l’organisation, le traitement des visas sera effectué dans la capitale et, au total, 10 centres externalisés ouvriront leurs portes aux Etats-Unis. Le site de Washington a été choisi parce que l’espace existe et que l’on y délivre des visas diplomatiques. A titre exceptionnel, il pourra être délivré des visas d’urgence, hors Washington.

Pour l’administration, il n’existe pas de conséquences sociales pour les agents titulaires puisque les affectations sont coordonnées avec la programmation annuelle des effectifs, très précise, de la DRH. Pour les ADL, il s’agit d’un regroupement et il a été estimé qu’entre 1 et 4 ADL « visas » y perdront leur emploi mais ils seront recommandés pour trouver un travail au sein des autres services français à Washington.

Nota bene : la note de l’administration mentionne également l’externalisation de la collecte des demandes de visa au Canada en 2018 (regroupement de l’activité visas à Montréal) et des projets à confirmer en Afrique de l’Ouest et en Asie du Sud-Est.

  • Le mise en service de l’application « France-Visas »

En elle-même, « France-Visas » n’aura pas à court terme de conséquences sur les effectifs des services des visas. Néanmoins, cette application porte en elle les germes d’évolutions majeures car elle rendra possible l’instruction d’une demande de visa partout dans le monde, soit dans des postes à compétence régionale, soit à l’administration centrale, à Nantes ou à Paris. C’est donc l’existence même de nos services des visas qui pourra être menacée. Bien que l’administration se défende d’y penser, cela n’échappera sans doute pas à d’autres personnes.

Ainsi, la délivrance d’un visa sera une décision éloignée de la réalité locale : il s’agira de la seconde étape de l’industrialisation de la demande de visa (la première étape de cette industrialisation ayant été l’externalisation, qui a éloigné le demandeur de l’administration).

A plus court terme, il existe des inquiétudes des agents liées au déploiement proche du back-office de France-Visas :

–          Quelles seront les conséquences sur les conditions de travail des agents, avec une étude des dossiers qui se déroulera exclusivement sur écran ?

–          Comment lutter efficacement contre la fraude documentaire alors que les pièces justificatives seront numérisées et que les originaux ne seront plus produits ?

L’administration répond que cette application marche puisqu’elle a dépassé le cap d’un million de connexions et que la moitié du projet est financé par l’UE. Elle précise que 40% des demandes sont faites à partir d’un smartphone.

En ce qui concerne la crainte d’un grand back-office à Nantes : l’administration précise que ce n’est pas l’optique retenue. Selon elle, l’objectif est le traitement de masse et ce sont les sociétés prestataires « visas » qui seront touchées.

Comment réaliser le contrôle par le back-office ? Les passeports seront photographiés sous 3 lumières et les pièces jointes ne seront plus probantes puisque la « science des données » du « big data » permettra de repérer directement les personnes douteuses.

En cas de doutes sécuritaires ou de risques migratoires, les demandeurs de visas pourront être convoqués, même si une grande partie des visas seront délivrés directement.

 

Thèmes : CTM, postes, Postes à l'étranger, Visas

CTM des 22 et 23 novembre 2017 – Délais de route : la DRH propose un groupe de travail mais dans le cadre d’une réflexion élargie au régime des congés à l’étranger

4 janvier 2018

La CFDT-MAE est intervenue au CTM pour exprimer, à nouveau, son souhait de voir l’administration envoyer des instructions aux postes pour les délais de route et sa demande de création d’un groupe de travail dédié.

De quoi parle-t-on ?

Les délais de route peuvent se définir comme le temps qui peut être accordé aux agents, pendant leurs heures normales de travail, afin de se déplacer pour rejoindre une nouvelle affectation, la quitter définitivement ou participer à des sessions de formation, des épreuves de concours ou d’examens professionnels ou pour assister à des réunions de travail.

Le cadre réglementaire

Comme le rappelle l’administration, le cadre législatif et règlementaire en vigueur ne prévoit aucune attribution de délais de route notamment dans le cas de missions, de stages, de concours, d’examens professionnels ou de changements de résidence. La seule possibilité existante d’octroyer des délais de route, d’une durée maximale de 48 heures et à la discrétion du chef de service, n’est prévue règlementairement qu’en complément d’une autorisation spéciale d’absence pour événements de famille.

La CFDT souhaite des instructions claires pour les délais de route

Comme elle l’a déjà exposé lors du CTM de juin dernier ainsi que dans d’autres réunions de dialogue social, la CFDT-MAE souhaite que des instructions du Département soit envoyées aux postes pour éviter l’écueil actuel qui mène à une attribution de délais de route sur la seule base de la bonne volonté des chefs de poste. Ces instructions pourraient s’appuyer sur plusieurs critères tels que la durée du vol ou l’absence de vols directs vers la France par exemple.

Par ailleurs, la CFDT estime que la création d’un groupe de travail ou d’une réunion de dialogue social dédiée serait la bienvenue.

 

En séance, le sous-directeur RH1 répond qu’il existe un texte fixant les délais de route au ministère de la justice et que cela représente un gros coût financier. Il poursuit en indiquant qu’un projet d’arrêté au MEAE fixant les conditions d’attribution de délais de route nécessiterait de longues négociations avec la Direction du budget.

Afin d’éviter des traitements au cas par cas, il propose la création d’un groupe de travail spécifique qui engloberait la question et le principe des délais de route mais dans le cadre d’une réflexion, plus large, sur le régime des congés à l’étranger.

Thèmes : CTM, délais de route, Droit à congés, Postes à l'étranger, Temps de séjour à l'étranger, Travail à l'étranger

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