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Dialogue social

La CFDT-MAE revendique des mesures immédiates pour faciliter l’accès des enfants des ADL à l’enseignement français à l’étranger

22 décembre 2025

La CFDT-MAE revient sur l’intervention de son experte au CSAM, mère de famille française recrutée localement par l’ambassade de France à Ankara et représentante du personnel, concernant les difficultés d’accès des enfant des agents de droit local à l’enseignement français à l’étranger.

Un sujet essentiel pour les collègues ADL parents d’enfant(s)

En effet, de nombreux collègues dans le monde rencontrent les mêmes obstacles à la scolarisation de leur(s) enfant(s) dans les établissements d’enseignement français.

  • Les écoles françaises deviennent financièrement hors de portée des ADL

Dans nombre de pays – et notamment en Turquie – les écoles françaises deviennent financièrement hors de portée des agents ADL et il en est d’ailleurs de même pour beaucoup de familles françaises installées à l’étranger. Ainsi les frais de scolarité augmentent à de tels niveaux qu’ils deviennent incompatibles avec les salaires perçus par les agents locaux qui contribuent pourtant chaque jour au bon fonctionnement de la diplomatie française à l’étranger et au rayonnement de la France à l’international.

Les ADL ne bénéficient d’aucune aide pour la scolarisation de leur(s) enfant(s) dans les établissements français

Tandis que les enfants des enseignants de ces mêmes établissements bénéficient d’abattements ou d’une prise en charge et que les agents expatriés perçoivent des majorations familiales, parfois même pour des enfants non scolarisés localement, les agents de droit local, qui travaillent et œuvrent quotidiennement pour la France, ne bénéficient d’aucun avantage comparable que cela soit sous la forme d’une exonération totale ou partielle ou bien encore d’un soutien spécifique participant à la réduction des frais d’inscription et de scolarité.

Il devient urgent de mettre fin à cette inégalité de traitement entre agents de l’État à l’étranger

Il existe donc une injustice doublée d’une incohérence profonde : les ADL, qui contribuent pleinement au service public extérieur de l’État, souffrent d’une inégalité de traitement avec les autres agents qui collaborent à cette mission, alors même qu’ils n’ont plus les moyens d’inscrire leurs enfants dans le réseau scolaire français.

  • La mission fondamentale de l’AEFE d’aide à la scolarité des Français établis hors de France n’est pas assurée

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger est officiellement chargée d’« assurer » une mission de service public relative à l’éducation en faveur des enfants français résidant à l’étranger. Mais, dans les faits, elle ne l’assure pas et la propose uniquement aux familles capables d’en assumer le coût. Cette réalité s’éloigne profondément de l’essence même d’un service public chargé d’accompagner les familles françaises établies hors de France et de faciliter l’accès de leurs enfants à un enseignement français de qualité.

Une attribution restrictive des bourses scolaires

Quant aux bourses, leurs critères d’attribution deviennent toujours plus restrictifs, parfois illogiques, et excluent de fait une grande partie des personnels locaux, alors même qu’il est de notoriété publique que certains bénéficiaires, pour les obtenir, minimisent parfois le niveau réel de leur patrimoine familial.

  • Les agents ADL demandent la mise en place d’un dispositif d’abattement partiel ou d’exonération totale pour leurs enfants

Face à cette situation, les ADL revendiquent la création d’une mesure juste, cohérente et parfaitement légitime en demandant la mise en place d’un dispositif d’abattement partiel ou d’exonération totale des frais de scolarité pour leurs enfants. A ce titre, un travail conjoint avec l’AEFE – même si le contexte budgétaire est difficile – pourrait permettre, par exemple, d’établir un pourcentage d’abattement destiné aux agents contribuant à l’action extérieure de la France.

Reconnaître et valoriser le rôle essentiel des ADL au cœur du fonctionnement des services français présents à l’étranger

Ce type de mesures s’inscrirait parfaitement dans le cadre de la mission assignée à l’AEFE et permettrait de reconnaître et de valoriser le rôle essentiel des ADL qui sont au cœur du fonctionnement des ambassades, des consulats et des instituts français à travers le monde. Il convient de rappeler que les ADL constituent la catégorie d’agents la plus nombreuse au sein du réseau à l’étranger et représentent la moitié des effectifs – hors et sous plafond d’emplois – du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Tout cela rend d’autant plus indispensable une politique équitable à leur égard.

  • Une question de justice sociale mais aussi un enjeu diplomatique, culturel et d’influence

Comment promouvoir la langue et la culture françaises lorsque les agents qui incarnent cette mission au quotidien n’ont même pas accès à l’éducation française pour leurs enfants ? Comment demander aux ADL d’être toujours plus investis et engagés dans leur travail et leurs missions alors que l’institution qu’ils servent avec loyauté ne leur ouvre pas les portes de son propre système éducatif ?

Il est essentiel d’examiner la possibilité d’un abattement partiel ou d’exonération total sur les frais d’écolage

Pour la CFDT-MAE, il est grand temps de reconnaître cette situation injuste et de mettre fin à cette contradiction. L’objectif d’une telle mesure n’est pas de créer de nouveaux privilèges mais, au contraire, de corriger une iniquité structurelle interne et de rendre cohérent ce qui doit l’être : c’est à dire une France à l’étranger qui soutient réellement et pleinement ceux qui la font vivre. Il est donc primordial d’examiner dès aujourd’hui la possibilité d’un abattement partiel ou d’exonération total sur les frais d’inscription et de scolarité, ou toute autre mesure équivalente, afin de garantir aux ADL un accès réel et équitable à l’enseignement français. C’est un sujet de justice sociale et de cohérence d’ensemble, mais aussi un gage de stabilité pour nos communautés françaises à l’étranger, particulièrement en Turquie.

  • Une situation particulièrement sensible en Turquie

S’agissant tout particulièrement de la Turquie, la situation est encore plus critique. En effet, les écoles françaises y perdent massivement des élèves depuis que le gouvernement a interdit l’inscription des ressortissants turcs. Cette mesure a touché notamment des agentes ADL binationales puisque l’une d’entre elles a dû renoncer à sa nationalité turque et entreprendre des démarches de naturalisation afin de pouvoir inscrire son enfant dans un établissement français. Ce geste fort illustre l’engagement personnel et la détermination de cette collègue qui a souhaité garantir à son enfant l’accès à l’enseignement national français et maintenir ainsi un lien naturel avec la France et sa langue. Il s’agit là d’une marque de fidélité, d’un investissement profond envers la France qui mérite d’être reconnue et entendue à sa juste valeur.

Quid de l’affirmation d’un objectif de doublement des effectifs d’élèves à l’horizon 2030 ?

De plus, accorder un abattement partiel ou une exonération aux ADL permettrait aux établissements français de pouvoir bénéficier d’inscriptions supplémentaires. Cela engendrerait également un apport financier régulier et un soutien précieux dans un contexte de fragilité financière extrême, tout en permettant aux ADL de gagner directement en pouvoir d’achat grâce à la réduction de leurs dépenses scolaires. Dans un tel contexte, favoriser le maintien d’un cursus scolaire français pour les enfants des personnels locaux ne doit pas être considéré comme un luxe mais, au contraire, comme une garantie de continuité éducative et de stabilité familiale des communautés françaises à l’étranger.

Les services publics de proximité à l’étranger maintiennent le lien naturel avec la France

Il est important de souligner que si les ADL, en particulier ceux de nationalité française, travaillent et vivent à l’étranger, c’est aussi en partie grâce au service public de proximité assurée par les réseaux consulaires, culturels et scolaires qui permettent le maintien d’une relation forte avec la France. Pour diverses raisons, ces compatriotes peuvent aussi choisir de revenir en France, notamment lorsqu’ils estiment que les conditions d’accès à ces services deviennent trop contraignants. Face à cela, il est alors plus logique de retourner en France pour bénéficier de certains droits, comme l’accès gratuit à l’enseignement public ou à la santé.

* * *

Pour la CFDT-MAE, il s’agit non seulement de réparer le plus tôt possible une injustice vis à vis de nos collègues ADL, agents de l’État assumant un service public à l’étranger qui ne perçoivent aucune aide pour la scolarisation de leurs enfants au sein du système éducatif de l’AEFE, mais aussi de permettre le maintien de l’influence de la France dans le monde à travers la diffusion de sa langue et de sa culture.

Thèmes : ADL, AEFE, compensation, Dialogue social, Recrutés locaux

Notre experte porte haut les revendications des collègues ADL du Brésil au comité social d’administration ministériel

22 décembre 2025

A l’occasion du CSAM des 11 et 12 décembre derniers, notre experte, représentante titulaire au CSAPE de Brasilia, s’est déplacée depuis le Brésil afin d’appeler l’attention de l’administration sur les revendication des agents de droit local en fonction à Brasilia, Sao Paulo, Rio de Janeiro et Récife.

  • Au Brésil, il n’existe pas de règlement intérieur !

A l’occasion d’une mission syndicale au Brésil, deux permanentes de la CFDT-MAE relèvent et signalent l’absence préoccupante d’un règlement intérieur (RI) pour les agents de droit local. La CFDT-MAE rappelle que les postes doivent, en respectant les dispositions du droit local, mettre en place un règlement intérieur (RI) pour les agents ADL. Une réflexion est alors initiée par les personnels locaux et le poste organise trois groupes de travail à partir de septembre dernier.

Uniformisation par le haut des conditions de travail des ADL

Les différents postes, Brasilia, Sao Paulo, Rio de Janeiro et Récife, sont certes éloignés et offrent des conditions de travail différentes mais le droit du travail brésilien est unique. C’est la raison pour laquelle les collègues ADL demandent la création d’un unique RI pour le pays intégrant l’uniformisation par le haut de leurs conditions de travail (heures travaillées et décompte des périodes de congés en particulier).

Le droit du travail brésilien comprend la notion de « droit acquis »

Le droit du travail brésilien (CLT : consolidação das Leis do Trabalho) comprend, du reste, la notion de « droit acquis » en ce sens que les changements de conditions de travail ne doivent pas porter atteinte aux droits déjà acquis par les employés, y compris pour le salaire, le temps de travail et les avantages sociaux. En effet, en cas de modification de la législation, le droit acquis garantit que les agents ne seront pas lésés et pourront bénéficier des normes antérieures, même si une nouvelle loi entre en vigueur.

Un projet de RI moins-disant serait inacceptable pour la CFDT-MAE

Cette notion de « droit acquis » constitue un réel blocage dans les négociations entre nos collègues ADL et le poste puisque ce dernier refuse d’uniformiser les conditions de travail en conservant les aspects les plus favorables dont bénéficient déjà une partie des agents. Même validé par l’avocat du poste, un projet de RI proposant une unification moins-disante pour tous les recrutés locaux est inacceptable et les représentants du personnels y sont défavorables. Car si effectivement, ce sont bien les règles du droit du travail local qui s’appliquent a minima, rien n’empêche l’administration d’accorder des mesures plus favorables aux agents.

Tentative de passage en force du poste ?

L’information a circulé que le RI du Brésil pourrait cependant être présenté aux chefs de service ainsi qu’à l’administration centrale, en faisant fi des droits acquis et en ne prenant en considération que le cadre basique de la loi brésilienne. Il va de soi que les représentants du personnel sont totalement opposés à un un règlement qui leur serait imposé de force.

La CFDT-MAE rappelle que ce document doit être élaboré en concertation avec les élus sur place et présenté pour avis formel, lors d’un comité social d’administration de proximité (CSAPE), avant son entrée en vigueur.

  • La protection santé : une prise en charge qui se dégrade

Si, de 2001 à 2007, l’ambassade a pris en charge intégralement la protection santé des agents recrutés locaux, la participation de l’ambassade a été ensuite ramenée à 80%. Le poste réclame à présent une participation financière plus importante de la part des ADL qui voient avec inquiétude la présentation de ce projet.

Force de proposition, les représentants du personnel ont alors demandé la création d’un groupe de travail dédié et ont présenté un plan plus économique offrant de meilleures garanties et permettant une prise en charge à 100% par l’employeur (sans que cela ne lui coûte plus cher !)

La CFDT-MAE demande à l’administration de s’engager à soutenir financièrement la couverture sociale des recrutés locaux pour leur offrir une protection sociale digne de ce nom.

  • Retraite complémentaire

Les agents demandent une participation de l’employeur dans le cadre d’un contrat de retraite complémentaire, comme cela existe dans d’autres ambassades au Brésil et au sein du réseau français.

  • Un certain nombre de nuisances pénibles pour les agents

Des nuisances sont à signaler : le bruit d’abord, lié aux travaux en cours à l’ambassade voisine des États-Unis (même si certaines solutions temporaires ont pu être mises en place telles que des changements de bureau, la mise à disposition de casques antibruit ou la création d’une salle commune pour les détenteurs d’un Itinéo) et la forte chaleur ensuite, liée à l’absence de climatisation et son risque sanitaire associé (les agents finissent par ouvrir portes et fenêtres, les exposant ainsi au risque sanitaire élevé d’attraper la dengue, très présente à Brasilia).

  • La révision nécessaire du cadre salarial

Pour rappel, les salaires du cadre ont été fixés à l’origine au moment du passage à l’euro, en appliquant simplement le taux de change fixé pour l’euro aux sommes exprimées jusqu’alors en francs français.

Forte hausse du coût de la vie et baisse du pouvoir d’achat

L’inflation constante enregistrée au Brésil a entraîné une forte hausse du coût de la vie – en particulier dans les villes – et a réduit de fait le pouvoir d’achat des recrutés locaux dont les salaires n’ont pas augmenté au même rythme. Les prix à la consommation des produits et des services ont été impactés par la dévaluation historique du réal en 2024 face au dollar, qui a eu pour conséquence de rendre plus chères les importations de matières premières et d’énergie ainsi que celles des biens et des produits. Les salaires proposés sont désormais décorrélés du coût de la vie, une revalorisation du cadre est donc attendue par les agents de droit local dont certaines fonctions, par ailleurs, n’ont pas toujours été mises à jour en l’absence de fiches de poste adéquates.

Reclassements des postes de travail des agents dont les fonctions ont évolué

Les agents locaux revendiquent également la reconnaissance des compétences et des capacités acquises par l’expérience et l’évolution du périmètre des tâches qui leur sont confiées par le poste. Ainsi, il apparaît désormais nécessaire de répondre au mécontentement et à la frustration des agents concernant leur poste de travail dont l’élargissement et les changements de fonctions exercées au cours des années n’ont pas été pris en compte par le Département.

De même, pour l’avenir, la CFDT-MAE demande que toute modification substantielle du niveau de responsabilité et/ou des tâches à effectuer des ADL fasse l’objet d’une révision de leur fiche de poste et implique en conséquence une revalorisation de leur niveau de rémunération.

Thèmes : ADL, Brésil, Cadre salarial, CSAM, Dialogue social, Réglement intérieur, Rémunération, Santé

Salaires des ADL en Turquie : notre experte intervient au CSAM pour demander une revalorisation juste et équitable !

19 décembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration ministériel (CSAM), l’experte de la CFDT-MAE est intervenue en séance, le 11 décembre dernier, pour exposer la situation financière très difficile des agents de droit local en Turquie et rappeler l’urgence et la nécessité d’une revalorisation conséquente et décente de leur salaire.

  • La Turquie traverse une crise économique profonde

En effet, depuis 2018, la Turquie traverse une crise économique profonde et l’inflation y est extrêmement élevée et durable. Ainsi, sur la période 2023-2025, l’inflation cumulée a atteint 155%, alors que, dans le même temps, les salaires n’ont augmenté que de 15%.

Une politique d’intervention économique autoritaire

Cette situation est amplifiée par une politique d’intervention économique autoritaire : absence d’indépendance de la Banque centrale, chiffres officiels de l’inflation biaisés et interventions fréquentes du gouvernement sur le marché des devises pour maintenir artificiellement la valeur de la monnaie locale (livre turque) avec l’euro.

  • Des prix qui ont explosé et qui affectent considérablement le pouvoir d’achat des personnels locaux

L’hyperinflation qui s’accumule, depuis de nombreuses années, a fait exploser les montants des dépenses indispensables et incompressibles des agents et de leur famille, ce qui a profondément affecté le pouvoir d’achat des collègues recrutés locaux.

Le logement est le symbole le plus visible de cette crise

Les loyers ont ainsi augmenté de 168% en euros entre 2022 et 2025 et dans la capitale cette hausse est encore plus marquée. Par exemple, une agente de l’ambassade de France à Ankara réglait en 2021 un loyer de 260 euros et aujourd’hui, le loyer du montant a plus que triplé et s’élève à 918 euros (soit +350% en 4 ans). Dans le même temps, son salaire n’a progressé que de 15%.

Le prix des denrées alimentaires a atteint des sommets

Un exemple parlant est celui du prix de la viande rouge, calculé en euros, qui a quadruplé sur les quatre dernières années.

Une hausse vive des frais d’écolage

Les frais de scolarité dans les établissements français ont augmenté de 63%, passant ainsi de 6 000 € en 2023 à 9 800 € aujourd’hui.

Une perte critique du pouvoir d’achat des recrutés locaux

Dans un contexte où les prix augmentent sans cesse et les salaires des personnels locaux, versés en euros, ne suivent pas, les ADL ont ainsi perdu 23% de leur pouvoir d’achat depuis 2023 selon les chiffres officiels et même très au-delà si l’on se base sur des données indépendantes (il convient de noter que les chiffres publiés par TÜİK, l’institut de statistiques turc, sont encadrés et ne reflètent pas l’intégralité du coût de la vie constaté dans le pays).

  • Il est urgent de revaloriser les rémunérations des ADL du poste

Les agents de droit local sont pris dans une spirale où l’inflation augmente sans relâche, alors que leur niveau de rémunération stagne depuis plusieurs années. Il est donc urgent d’accorder une revalorisation réellement équitable car celles qui ont été obtenues jusqu’à présent ne reflètent en rien la réalité et la situation économique du pays.

Le panel de référence est-il caduque ?

Depuis le passage à l’euro, l’Ambassade s’appuyait exclusivement sur un panel de 6 ambassades de référence (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas) pour déterminer les revalorisations salariales à demander à l’administration centrale bien que les représentants du personnel aient toujours considéré cet instrument comme incomplet et pas toujours fiable.

Or, cette année, l’administration du poste a informé les représentants du personnel des décalages de salaire constatés à partir du panel de référence, tout en indiquant clairement qu’elle ne demanderait pas au Ministère le rattrapage de l’intégralité des différences relevées avec les salaires des autres ambassades. Cela a suscité, en réaction, une profonde interrogation et une totale incompréhension de la part des agents de droit local qui ont pu constater que le décrochage des salaires était très important et qu’il pouvait aller jusqu’à 36% pour le niveau 6 du cadre salarial.

Une revalorisation partielle et incomplète

La première revalorisation accordée par le Département a engendré un fort mécontentement des personnels de niveau 4 (+3,9% de hausse), 5 (+3,9%), 6 (+5%) et 7 (aucune augmentation). Certes, les agents ont bien reçu une revalorisation supplémentaire en 2025, mais celle-ci reste toujours très insuffisante et déconnectée du taux d’inflation enregistré dans le pays et de l’écart d’attractivité entre les salaires versés par le poste et les autres ambassades. Par exemple, le niveau 6, qui affichait le pourcentage de décrochage le plus élevé, n’aura finalement bénéficié que de 10% d’augmentation.

Un fort sentiment d’injustice pour les agents du niveau 7, totalement exclus des deux dernières revalorisations

Les agents dont les fonctions sont classées au niveau 7 du cadre salarial n’ont pas bénéficié des mesures de revalorisation du cadre salarial en Turquie (y compris la toute récente hausse additionnelle accordée par le MEAE). Cette exclusion a été ressentie comme une profonde injustice et ce, d’autant plus que le décrochage que fait apparaître le panel de référence pour ce niveau semblait déjà éloigné de la réalité.

Les agents s’inquiètent et s’interrogent : le non-respect du panel de référence et l’exclusion des agents du niveau 7 de la hausse des salaires vont-ils devenir la norme ?

Le compte n’y est toujours pas !

A la suite de la réunion extraordinaire du CSAPE convoquée à la demande des représentants locaux du personnel, l’administration a tout récemment accordé une revalorisation supplémentaire du cadre salarial. Celle-ci est, au plus grand regret des agents, toujours insuffisante au regard des pourcentages de décrochage constatés par le panel de référence et de surcroît discriminante pour les agents dont les fonctions n’ont toujours pas été revalorisées.

Sans mesure corrective immédiate, la situation deviendra encore plus critique en 2026 puisque les chiffres du panel de référence, déjà obsolètes, ne reflètent plus la réalité des salaires observés dans les autres ambassades. L’étude comparative prévue par le poste en janvier pour actualiser le panel de référence accentuera encore un peu plus le fossé constaté, à fonctions égales, entre les salaires versés par l’ambassade de France et ceux octroyés par les autres ambassades. Dans un tel contexte, la CFDT-MAE invite le poste à s’aligner sur les pourcentages de décrochage réellement constatés par le panel de comparaison et en n’écartant de son propre chef aucun niveau.

* * *

Pour la CFDT-MAE, il devient urgent de procéder à une revalorisation immédiate des salaires, avec effet rétroactif au 1er janvier 2025, afin de compenser le fort décrochage constaté entre les salaires versés à l’ambassade de France et ceux des autres ambassades présentes à Ankara.

En effet, notre syndicat estime qu’il faut agir dès à présent car ne rien faire conduirait à laisser s’aggraver une situation déjà critique et comparable à celle observée dans d’autres postes comme celui de l’Égypte.

Thèmes : ADL, Cadre salarial, Coût-Vie, Dialogue social, Poste à l'étranger, Recrutés locaux

Service France Consulaire : la CFDT-MAE obtient que les agents ne fassent plus l’avance des frais de taxi tard le soir !

3 décembre 2025

A la suite de l’intervention de l’experte de la CFDT-MAE, ce 3 décembre 2025, en séance de la formation spécialisée du site de Nantes présidée par le DGAN, notre syndicat obtient que les agents du service France Consulaire ne fassent plus l’avance de frais de taxi, pour rentrer chez eux, lorsqu’ils finissent tard le soir après 22h00.

En effet, jusqu’à présent, les agents de ce service devaient avancer les frais de taxi, à leur charge, alors même qu’ils sont régulièrement amenés à travailler plusieurs fois par mois en horaire décalé et que les taxis coûtent plus cher, que cela soit tard le soir ou le matin très tôt, et sans même tenir compte des démarches administratives que les agents devaient effectuer par la suite afin de se faire rembourser.

Ainsi, à partir du 1er janvier 2026, ce ne sera plus le cas et les collègues de France Consulaire disposeront désormais d’un code leur permettant de ne plus devoir avancer eux-même les frais de taxi puisque c’est le MEAE qui se chargera de régler directement le prix des courses sur facture.

* * *

La CFDT-MAE se félicite de cette avancée, obtenue dans le cadre d’un dialogue social constructif, et remercie le Délégué de la direction générale de l’administration et de la modernisation d’avoir été sensible aux arguments présentés par notre organisation syndicale.

Thèmes : Dialogue social, France consulaire

Recrutement par détachement au titre du handicap : la CFDT-MAE se félicite d’avoir été entendue par l’administration !

21 novembre 2025

La CFDT-MAE se félicite que l’administration ait entendu sa demande d’augmenter le nombre de places offertes, cette année, pour la procédure de « promotion-détachement » réservée aux collègues en situation de handicap.

Un dispositif innovant salué par la CFDT-MAE

Ce dispositif a été mis en place à titre expérimental en 2022, initialement pour une durée de trois ans. La CFDT-MAE avait immédiatement salué cette procédure innovante et porteuse d’espoir, qui permet aux collègues en situation de handicap d’être acteurs de leur parcours professionnel et constitue, pour nombre d’entre eux, la seule manière de voir leur carrière progresser.

Un nombre de places offertes jugé insuffisant par la CFDT-MAE

C’est ainsi que traditionnellement, chaque année, une place en catégorie A et deux places en catégorie B étaient offertes pour le recrutement d’agents en situation de handicap par la voie du détachement. La CFDT-MAE, lors d’instances de dialogue social formelles et des groupes de travail avec la DRH, n’avait pas manqué de relever que le nombre de places offertes était insuffisants.

Une prise de position forte de notre organisation syndicale

En décembre 2024, à l’occasion de la tenue du comité social d’administration ministériel, la CFDT-MAE s’était exprimée avec force devant nos autorités (extrait) :

« La CFDT-MAE souhaiterait cependant clarifier le dispositif [de recrutement au titre du handicap par la voie du détachement] et ses modalités de mise en œuvre en toute transparence :

  • sur le choix des membres de la Commission chargée d’évaluer l’aptitude des candidats (art 6 du Décret) ;
  • sur la mise en place d’un accompagnement des agents candidats : une aide à la préparation de leurs dossiers RAEP et oraux blancs (aide en ligne comme il existe actuellement pour l’examen professionnel de secrétaire de chancellerie de classe supérieure ou exceptionnelle par exemple).

Ensuite, la CFDT-MAE aimerait proposer que l’administration associe les organisations syndicales à une réflexion sur la répartition du nombre de postes offerts chaque année via la voie classique de recrutement au titre du handicap (pour les candidats externes) et la voie du détachement (pour les agents déjà fonctionnaires et en interne). Il nous semble en effet qu’en termes de ratio des détachements / recrutements au titre du handicap, il serait préférable de valoriser les compétences de nos propres agents, qui sont déjà fonctionnaires au ministère, déjà formés, déjà expérimentés. »

La CFDT-MAE se réjouit du nombre de places porté à 5 en 2026 !

A la suite de notre demande portée au sein de la plus haute instance de dialogue social, il sera proposé en 2026, pour la première fois au Ministère, deux places en catégorie A et trois places en catégorie B ! La CFDT-MAE se réjouit de cette avancée notable pour les collègues en situation de handicap qui souhaitent voir leur carrière progresser et se voient ouvrir de nouvelles perspectives en changeant de corps et de catégorie.

* * *

La CFDT-MAE remercie la Task-force « Égalité professionnelle, Inclusion et Diversité » d’avoir répondu favorablement à sa revendication qui bénéficiera à l’ensemble de nos collègues en situation de handicap. Avec ce type d’avancées, modestes mais concrètes, la Direction des ressources humaines montre enfin toute l’importance qu’elle attache à la question du handicap !

Thèmes : CSAM, Dialogue social, Handicap, recrutement, secrétaire de chancellerie, secrétaire des Affaires étrangères

La CFDT-MAE refuse de cautionner une pratique du télétravail au rabais au sein du Département – CSAC du 05/11/2025

18 novembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration centrale du 5 novembre dernier, l’experte de la CFDT-MAE est intervenue en séance sur l’organisation et la qualité de vie au travail, en particulier sur le dossier structurant du télétravail.

Une note de travail qui soulève bien des questions

En introduction, après avoir remercié l’administration pour la note de travail transmise aux organisations syndicales, notre experte a tenu à préciser, premièrement, que les données fournies ne répondaient pas à toutes nos questions et que, deuxièmement, les remontées du terrain dont nous faisaient part les agents n’allaient pas toujours dans le sens des informations présentées dans le document de séance.

  • Absence de la mention du caractère « télétravaillable » des fonctions dans les fiches de poste

La note du dossier précise que l’applicatif « PREVOIRH » ne permet pas « à ce stade » d’effectuer un suivi fiabilisé des fiches de poste qui comportent une mention du caractère télétravaillable ou pas des fonctions à exercer. Or, la CFDT-MAE réclame la mise en place de cette mesure, depuis plusieurs années, et cette demande est d’ailleurs inscrite au tableau de suivi des propositions du CSAC.

Mais où se situe le blocage ?

En séance, notre experte s’enquiert de la nature de ce blocage et interroge sur la raison pour laquelle cette mesure n’est pas encore mise en place. Puis, relevant que l’administration a écrit que « ce point est néanmoins intégré dans les réflexions sur les prochaines évolutions techniques de l’application », elle souhaite connaitre avec précision le calendrier de ces réflexions, les évolutions techniques envisagées et demande des réponses concrètes pour la mise en œuvre effective de cette mention.

Elle souligne par ailleurs que les agents représentés par la CFDT-MAE ont le sentiment que l’administration procrastine et freine des quatre fers pour ne pas avancer sur cette revendication légitime. Elle conclut ce point en observant que si cette demande a bien été, à nouveau, abordée en début de séance ; la même réponse floue et d’attente qui a été apportée par l’administration, de surcroît déjà entendue lors de CSAC précédents, peine à convaincre.

  • La remise en cause du télétravail au Département

Il nous revient que dans des services au nombre croissant, on observe une tendance perceptible des encadrants, ces derniers mois, à vouloir limiter le nombre de journées de télétravail accordées aux agents. Si cela peut aisément se comprendre dans des situations exceptionnelles ou pour des durées limitées dans le temps, la généralisation de cette pratique est néanmoins préoccupante.

Des pratiques préoccupantes

Concrètement, cette remise en cause peut revêtir plusieurs formes telles que le refus systématique, opposé à tous les agents, d’accorder une journée particulière de la semaine en télétravail ou bien la diminution, d’une année sur l’autre, de deux à un jour de télétravail acceptés par semaine ou bien encore la non prise en compte de l’ancienneté et de l’expérience d’un agent et de sa situation personnelle et familiale (exemple : proche aidant) dans la décision de lui octroyer un, deux ou trois jours de télétravail par semaine.

Par ailleurs, il est utile de rappeler que, dans le cadre du télétravail flottant, l’autorisation générale de télétravail ne signifie pas pour autant que toutes les demandes de journée de télétravail seront forcément validées par le chef de service qui, comme cela a été observé dans certains cas, essayera de dissuader les agents de les poser. Dans la même veine, on nous rapporte un nombre croissant de journées fixes de télétravail qui seraient annulées sans qu’elles ne puissent être compensées par une autre journée de télétravail. Il nous revient également que dans certains services, « un délai de carence » est imposé d’office avant d’examiner les demandes de télétravail présentées par les agents. De plus, cette ancienneté minimale exigée dans le service, lorsqu’elle est supérieure à un an, peut être considérée comme abusive.

L’absence d’une véritable formation de l’encadrement à la gestion du télétravail demeure un problème

Notre organisation a eu l’occasion d’évoquer le point lorsque nous avons discuté de formation : l’absence d’une véritable formation de l’encadrement à la gestion du télétravail, disposition nouvelle et innovante, demeure un problème. Et cette situation dommageable impacte non seulement la qualité de vie au travail des agents mais concerne également l’efficacité de l’action publique. On nous rapporte ainsi que certains encadrants non formés n’osent parfois pas déranger leurs collaborateurs en télétravail, sur leurs heures de service, alors qu’ils sont tout à fait en droit de le faire. Il y a donc là aussi toute une nouvelle culture à promouvoir.

Faciliter la pratique du télétravail au MEAE

On rappellera enfin, dans la même perspective, que dans son plan pour la transition énergétique, la DNUM prévoit une politique de dotation des agents et le lancement de travaux de modernisation des systèmes de visioconférence afin de faciliter le télétravail. La CFDT-MAE souhaiterait donc que chaque service au Département joue le jeu pour que cette modalité de travail, dont la pratique bénéficie autant au Département qu’aux agents, puisse réaliser tout son potentiel.

En réponse, l’administration a semblé réservée sur la possibilité de faire porter la mention « télétravaillable ou non » dans les fiches de postes. Intervenant en séance, le Sous-directeur de la stratégie RH a souligné que la DRH, comme elle s’y était engagée, n’avait pas procrastiné pour examiner cette question. Toutefois, il a mis en avant la difficulté à déterminer avec précision, pour l’ensemble des postes, la quotité des fonctions télétravaillables ou pas.

S’agissant du constat de l’absence de formation des encadrants du Département à la pratique du télétravail, relevé par la CFDT-MAE, l’administration a répondu que la Direction des ressources humaines avait prévu de diffuser un guide des bonnes pratiques à destination des managers.

Thèmes : CSAC, Dialogue social, Formation, Management, Télétravail

Les collègues en position normale d’activité (PNA) ne doivent pas faire l’objet de discriminations ! CSAC du 05/11/2025

18 novembre 2025

La CFDT-MAE vous invite à prendre connaissance de l’intervention de son experte, au comité social d’administration centrale (CSAC) du 5 novembre 2025, sur la situation particulière des agents en position normale d’activité (PNA) au ministère de l’Intérieur.

En effet, plusieurs collègues affectés à la Direction générale des Étrangers en France (DGEF), nous ont alertés sur les discriminations dont ils font l’objet dans le cadre de leur parcours professionnel.

  • Une méconnaissance de la spécificité du parcours professionnel des agents du Département

Les agents en PNA nous ont tous fait part de la méconnaissance et/ou du manque de prise en compte – par la hiérarchie de leur ministère d’accueil – de la spécificité de leur parcours professionnel en tant qu’agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

La CFDT-MAE demande au Département d’entamer un dialogue étroit et pérenne avec le ministère de l’Intérieur afin que cesse ces agissements à l’encontre de nos collègues.

  • Trois difficultés principales ont ainsi pu être identifiées 

1/ l’extrême difficulté pour les agents en PNA de pouvoir postuler à des missions de renfort (un seul départ a été possible en 2024 d’une agente de catégorie B à Tunis, après plusieurs mois de négociation) ;

2/ la quasi-impossibilité pour les agents du MEAE de se porter bénévoles pour participer à la réponse téléphonique du Centre de crise et de soutien (CDCS). Ainsi, faisant suite aux demandes exprimées par plusieurs collègues, un courriel a été envoyé aux agents de la sous-direction des visas (SDV) expliquant que : « Sur le plan administratif, les agents du MEAE affectés à la SDV étant rémunérés sur le budget du ministère de l’intérieur, il est difficilement possible d’être affecté temporairement et ponctuellement au sein de la cellule de crise du MEAE en plus de leur activité principale pour le M.INT. ». Et bien que ce sujet ne soit plus d’actualité, lors de l’opération « Consulat olympique » à Nantes, toutes les candidatures (sauf une) des agents du bureau du contentieux de la sous-direction des visas ont été refusées ;

3/ le manque de souplesse en matière d’affectation concernant les durées de type 2+2 à l’administration centrale et les départs en poste. En effet, les agents en PNA ont le sentiment qu’il leur est plus difficile de pouvoir accéder aux mêmes possibilités d’affectation que leurs collègues travaillant au MEAE, leur hiérarchie étant moins encline à les laisser partir car leurs postes, généralement peu attractifs, ont du mal à être pourvus.

* * *

La CFDT-MAE estime que les postes de travail en PNA gagneraient en attractivité si les agents du MEAE, qui y sont affectés, bénéficiaient des mêmes possibilités, dans le cadre de leur parcours professionnel, que leurs collègues travaillant au sein du MEAE : à savoir pouvoir effectuer des missions de renfort, des missions de bénévolat au CDCS et candidater aux postes à l’étranger de la Transparence complémentaire.

Thèmes : Affectations, CSAC, Dialogue social, PNA

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