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Poste à l'étranger

Grande enquête sur les agents de catégorie C : arrêtons le massacre !

2 novembre 2018

Les adjoints de chancellerie ont vu leurs conditions de travail et d’expatriation fortement se dégrader ces dernières années et doivent faire face à une terrible diminution de leurs effectifs. Devant ce constat alarmant, la CFDT-MAE a lancé au printemps dernier une grande enquête en ligne auprès de tous les agents de catégorie C et vous avez été plus de 700 à y répondre.

Forts de cette légitimité, nous avons relayé au plus haut niveau vos inquiétudes et vos revendications qui sont aussi les nôtres et remis en main propre, lors d’une rencontre bilatérale, un exemplaire de cette enquête à Mme Genetet, Députée des Français de l’étranger et rapporteure du budget des programmes 105 et 151 à l’Assemblée nationale.

Dans le prolongement de cette enquête et alors que les menaces du plan « Action Publique 2022 » se précisent, la CFDT-MAE a demandé l’ouverture d’un groupe de travail pour les agents C afin de préserver leurs emplois et reconnaître enfin leur rôle et leur valeur professionnelle au sein d’un Ministère qui ne pourrait pas fonctionner sans eux.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire le courrier envoyé à la Directrice générale de l’administration.

Thèmes : Administration centrale, Affectations, agents de l'état, agents titulaires, Catégorie C, Emploi, Expatriation, Poste à l'étranger, Rémunération, schéma d'emplois, Syndicat

Réduire les fonctions « support », ça veut dire quoi ?

27 septembre 2018

Lors de notre dernier rendez-vous avec le ministre (comité technique ministériel de mai dernier) nous l’avons interpellé à ce sujet : la CFDT craignait que le projet de réduction des fonctions support ne se solde en fait par un « jeu de dupes ». Mais pour beaucoup d’entre nous, tout cela n’est pas très parlant. Et d’abord, les fonctions « support », c’est quoi exactement ?

Ce sont les activités qui ne constituent pas le cœur de métier. Si on prend le cas du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, on a d’une part les fonctions « métier » qui sont véritablement celles dédiées au Département : les activités diplomatiques, l’administration des Français, les visas… Et d’autre part, les fonctions dites « support » parce qu’elles viennent justement supporter ces activités « métier » : gestion administrative et comptable, logistique, immobilier… etc…

Ce sont des termes de management qui ont commencé à s’appliquer dans les ministères français il y a une vingtaine d’années – les termes et les pratiques d’ailleurs, comme si les méthodes d’une entreprise soumise à des impératifs de rentabilité pouvaient s’appliquer au secteur public … Mais cela représentait un « avantage » : quand on parle de fonctions « support », cela évite de parler des êtres humains qui en sont chargés : le chauffeur, l’assistant, le traducteur, le gestionnaire… Cela doit être plus facile de « réduire des fonctions support » que de balader à droite à gauche, voire de licencier, des êtres humains qui travaillent pour l’Etat français depuis des années.

Un service public efficace… ou économe ?

Car c’est actuellement pour les réduire qu’on parle si souvent des fonctions « support ». C’est assez proche en fait d’un principe dont vous avez forcément entendu parler dans les couloirs de vos postes : la « mutualisation ». Et vous savez que cela consiste à mettre en commun les moyens des services, ces fameuses « fonctions support ».

L’idée de la mutualisation est au départ plutôt séduisante : qui s’opposerait dans l’absolu à l’idée de simplifier la gestion dans les postes, de la rendre plus efficace, plus économique… Economique : le mot est lancé et c’est là qu’on commence à se méfier. Parce que bien sûr, si l’on affiche pour la galerie l’idée d’un service publique plus performant, au fond, ce que l’on veut faire d’abord, c’est des économies. Et cette fois, derrière le chantier AP 2022 se profile une réforme encore plus assassine que celles qu’a connues notre ministère depuis 30 ans qu’on s’acharne contre lui, avec à la clé un bouleversement dans lequel il risque bien de perdre définitivement son âme.

Le plan gouvernemental Action publique 2022 a été lancé il y a un an par le Premier ministre, et son objectif est de « permettre une transformation ambitieuse de l’action publique », accessoirement de faire des milliards d’économie (à croire qu’on est plus moderne quand on est pauvre), et pour cela, de taper gaillardement dans son potentiel humain.

C’est déjà demain

Et ce n’est pas de la science-fiction, car nous y sommes déjà. Avec cette première phase au 1er janvier 2019 : le transfert des emplois correspondant aux fonctions « support » vers le ministère des affaires étrangères. C’est ainsi que le chauffeur de l’attaché de Défense, ou le traducteur de la mission économique seront à terme payés par l’ambassade. Ils ne vont pas vraiment changer d’employeur, puisque leur employeur sera toujours l’Etat français, mais ils ne seront plus payés par le même porte-monnaie. Et c’est l’ambassadeur désormais qui décidera de leur sort.

Lors d’une réunion de la DGA et des syndicats le 17 septembre dernier, on a parlé chiffres : ce sont 387 ETP qui devraient migrer en 2019 vers le ministère des affaires étrangères, dont 354 agents de droit local. Le recensement des emplois a commencé au printemps dernier, et, bien entendu, cela ne s’est pas toujours fait dans la joie et la bonne humeur. Les ministères concernés (Défense, Intérieur, Trésor, Justice, Douanes, etc…) n’avaient pas tous très envie de se séparer de leurs agents de droit local. Tandis qu’en face, les services communs de gestion des ambassades (SCG) que l’on a chargés de cet inventaire n’avaient pas vraiment que ça à faire.

Qu’en sera-t-il du statut des RL concernés ? Certains avaient un certain niveau de rémunération, un certain régime de congés, un certain type de contrat… jusqu’aux frais de mission qui pouvaient varier d’un ministère à l’autre. Tout cela demande à être « harmonisé », dans un sens comme dans l’autre : autrement dit il n’est pas question que celui qui a moins d’avantages travaille main dans la main avec des homologues qui en ont plus, ou à l’inverse, que celui qui a quelques privilèges les emporte avec lui dans ses bagages et fasse bande à part dans la nouvelle équipe. Mais il est inutile de vous faire un dessin : tout cela devra se négocier de façon très serrée pour que personne ne perde au change.

Au pas de course

Et le temps presse car AP 2022 n’attend pas : ce transfert doit entrer en vigueur au 1er janvier prochain… Bonne et joyeuse année pour les SCG : les emplois concernés par ce transfert doivent être prêts à basculer sur le P105 (le programme budgétaire consacré à « l‘action de la France en Europe et dans le monde »). Les agents ont-ils été mis au courant de ce qui va leur arriver ? « Il n’y a pas eu d’information systématique » reconnait la DRH, qui a dans l’idée que certains ministères n’ont peut-être pas pensé à prévenir leurs agents… Mais elle va demander que les ambassadeurs évoquent ces sujets en CTPE ou en CCL… Vous l’aurez compris : les dernières réunions de dialogue social de l’année auront une sacrée importance.

Cette réforme brutale suscite l’affolement dans les postes. On le comprend. D’autant plus qu’elle n’est que le prélude à des mesures encore plus violentes qui risquent bien de remettre en question les missions du Département. Prochaine étape : cap sur les fonctions « métier » ! On a beau nous confirmer en haut lieu « l’universalité du réseau de la France à l’étranger », comment faire sans les moyens de cette ambition, qui semble relever désormais plus de la nostalgie que de l’anticipation ?

Thèmes : Administration centrale, Administration publique, CFDT-MAE, CTM, Emploi, fonction publique, Ministre, Poste à l'étranger, Postes à l'étranger, schéma d'emplois, Travail à l'étranger

« Action Publique 2022 » : la CFDT-MAE exige des réponses claires !

16 septembre 2018

Le Premier ministre a annoncé, lors de la conférence des ambassadeurs et des ambassadrices, que la priorité du gouvernement allait au ministère des Armées qui allait voir son budget augmenter et à l’aide publique au développement, l’AFD devant « doubler de taille », selon son directeur.

  • Réduction de 10 % de la masse salariale à l’étranger d’ici 2022

Dans ce contexte on ne peut qu’être frappé par l’annonce concomitante d’une réduction de 10 % de la masse salariale du réseau de la France à l’étranger d’ici 2022, dont il est difficile de mesurer les conséquences exactes pour le ministère puisqu’elle est censée concerner les personnels à l’étranger des différents départements ministériels.

Tout s’apparente à un « marché de dupes »…

Dans ce qui semble aujourd’hui clairement s’apparenter à un marché de dupes, le Premier ministre a indiqué qu’en contrepartie les chefs de poste verraient leurs prérogatives réaffirmées sur l’ensemble des réseaux de leur pays de résidence. En clair, non seulement les crédits du ministère vont encore diminuer mais en plus on nous demande aussi de récupérer les « fonctions support » ou soutien des autres ministères – évolution déjà largement engagée par ailleurs – visiblement sans moyens supplémentaires. Des recommandations devront être faites dès le mois prochain pour une première réduction de 2,5 % de la masse salariale puis dans les semaines suivantes pour les perspectives d’ici la fin du quinquennat en vue d’atteindre les 10 %. Un comité interministériel, piloté par Alain Le Roy, sera chargé d’arbitrer sur la base de ces propositions.

Un budget unique de fonctionnement sans moyens supplémentaires ?

En effet, le plan gouvernemental « Action publique 2022 » a pour objectif de rassembler, au sein d’un même programme du Département (P105), l’ensemble des crédits de fonctionnement courant des réseaux de l’Etat à étranger, qu’ils relèvent jusqu’à présent du MEAE (P151 et P185) ou des autres ministères.

La CFDT-MAE n’est pas opposée, par principe, au budget unique de fonctionnement et à ce que le périmètre des SCG soit réellement étendu à l’ensemble des services de l’Etat à l’étranger. Toutefois, ces fonctions élargies doivent être compensées par des moyens humains et budgétaires supplémentaires à la hauteur de la réforme engagée. A cet égard, la fermeture annoncée des 36 régies instituées auprès des services économiques constituera un premier test.

  • La CFDT refuse catégoriquement les 130 nouveaux ETP supprimés en 2019 !

On sait aujourd’hui qu’il est prévu de supprimer 130 ETP supplémentaires en 2019 et de réduire de 13 millions la masse salariale. Et même si l’on ne connaît pas encore avec certitude le nombre exact de suppressions de postes à l’horizon 2022, l’objectif de – 10% de la masse salariale demeure. La CFDT refuse catégoriquement la baisse envisagée des effectifs du programme « Action Publique 2022 » qui va frapper les catégories déjà les plus exposées. Car ce sont bien, avant tout, nos collègues les plus précaires et les plus fragiles qui seront impactés : contractuels CDD, recrutés locaux (RL) et agents de catégorie C.

Quatre fois plus de suppressions au MEAE…

Alors que le Premier ministre annonce 4 500 suppressions d’emplois en 2019 pour l’ensemble de la fonction publique d’Etat et que les effectifs du Département n’en représentent que 0,7%, pourquoi le MEAE supporte-t-il à lui seul quasiment 3% des réductions d’ETP ? Le ratio fait froid dans le dos quand on pense que le Premier ministre a annoncé 50 000 emplois supprimés d’ici 2022 dont 10 000 pour la seule année 2020.

  • Les agents de ce Ministère doivent obtenir des réponses à leurs légitimes inquiétudes

La CFDT-MAE estime que les agents de ce Ministère, qui ne ménagent ni leur temps, ni leurs efforts et qui ont déjà subi de nombreuses coupes budgétaires depuis 30 ans, doivent obtenir des réponses à leurs légitimes inquiétudes. Elle appelle donc l’administration à rapidement clarifier les points suivants :

– alors que le budget du ministère est présenté en augmentation pour 2019 quelle part représente l’augmentation de l’APD dans ce résultat ?

– lors de la conférence des ambassadeurs et des ambassadrices, l’effort demandé sur le réseau à l’étranger a été estimé à 2 000 ETP. Quelle part en subira le ministère ?

– la volonté gouvernementale est clairement de pousser les postes à remplacer des agents expatriés par des RL comme le Premier ministre l’avait déjà annoncé à la semaine des ambassadeurs en 2017 en se référant à l’exemple de partenaires européens qui d’ailleurs en sont revenus depuis. Alors que la part des RL atteint désormais 46 % des effectifs à l’étranger (hors Instituts français) que signifie une telle évolution tant pour l’exercice des missions du ministère que pour la situation des RL en poste, notamment en termes de rémunération et de droits ?

– le Premier ministre a reconnu que l’effort demandé en moins de 5 ans serait l’équivalent de celui qui a été consenti en 15 ans. Mais de quoi parlait-il exactement ? Sans doute de l’ensemble du réseau, une manière de faire oublier que notre ministère a quant à lui déjà subi une réduction de plus de 50 % de ses effectifs en 30 ans, comme l’a souligné la Députée des Français établis hors de France, Mme Anne Genetet.

– In fine, aurons-nous les moyens de répondre à cet impératif sans toucher au niveau des IRE ? Il nous semble que la question est clairement posée et qu’en réalité Bercy a obtenu par une voie détournée ce qu’il demandait depuis des années. L’administration peut-elle donner des assurances sur ce point ? Car l’objectif de réduction de 110 millions d’euros sur la masse salariale annoncé par le Premier ministre d’ici 2022 suscite bien des interrogations…

Si la CFDT ne conteste pas le besoin de réfléchir à une meilleure organisation du réseau des ministères présents à l’étranger, elle exige la clarté sur la question de savoir qui va porter l’effort. Et elle s’interroge sur la cohérence de cette politique : comment peut-on articuler les propos du Premier ministre avec la réaffirmation de l’universalité de la présence française à l’étranger ?

Thèmes : CTM, Emploi, Poste à l'étranger, schéma d'emplois, Travail à l'étranger

La CFDT-MAE externalise le dialogue social au Conseil d’Etat !

6 septembre 2018

« La CFDT fait sa nuit du 4 août ! » C’est ainsi que France Inter a relayé le 1er septembre l’information : la CFDT-MAE avait décidé d’attaquer devant le Conseil d’Etat un décret  publié dans la nuit du 4 août 2018 qui ajoutait à la liste des emplois dont la nomination est laissée à la décision du Gouvernement 22 postes de consuls généraux, de même qu’elle allait attaquer toutes les nominations de personnes extérieures au ministère. Ces emplois devaient en effet jusqu’alors être confiés à des agents diplomatiques et consulaires.

22 consulats généraux de France sont  concernés par la réforme : Barcelone, Bombay, Boston, Le Cap, Djeddah, Dubaï, Edimbourg, Erbil, Francfort, Hong-Kong, Istanbul, Jérusalem, Kyoto, Los Angeles, Marrakech, Milan, Munich, Québec, Saint-Pétersbourg, Sao Paulo, Shanghaï, et Sydney.

La CFDT avait immédiatement réagi à ce décret, au demeurant subrepticement concocté : « Méfiance envers les agents diplomatiques et consulaires ? Réforme ad hominem ? Déconstruction, en marche, du statut ? Telles étaient les trois hypothèses aussitôt émises le 6 août par la CFDT-MAE dans son communiqué  intitulé « Une réforme au service d’intérêts particuliers ? » et qui se terminait par la phrase : «  La liste des prochaines nominations à ces postes hors statut des agents diplomatiques et consulaires apportera sans doute des éléments de réponse… ». Il se trouve que la première nomination annoncée a été celle, en qualité de consul général à Los Angeles, d’un écrivain proche du couple présidentiel.

Largement relayée par les médias (AFP, RTL, BFMTV, Acteurs Publics, jusqu’à tout récemment le Canard Enchaîné du 5 septembre), la CFDT-MAE porte à présent cette affaire devant le juge. 

Thèmes : Catégorie A, CTM, Nomination, Poste à l'étranger, Postes à l'étranger, Presse, Réseau consulaire, réseau diplomatique, statut

Une réforme au service d’intérêts particuliers ? – JORF du 4 août 2018

6 septembre 2018

Publié dans la nuit du 4 août 2018, en plein été, le décret n° 2018-694 du 3 août 2018 laisse perplexe.

Ajout de 22 consuls généraux parmi les emplois supérieurs laissés à la décision du Gouvernement

L’objet de ce texte est de modifier en ce qui concerne le ministère chargé des affaires étrangères, le décret n° 85-119 du 24 juillet 1985 fixant la liste des emplois supérieurs laissés à la décision du Gouvernement, afin d’y inscrire certains emplois de chef de poste consulaire ayant rang de consul général, comme le sont dans toutes les administrations notamment les secrétaires généraux des administrations placés directement sous l’autorité du ministre, les directeurs généraux et directeurs d’administration centrale, et, au ministère chargé des affaires étrangères, les chefs titulaires de mission diplomatique ayant rang d’ambassadeur.

Une liste hétéroclite

Il s’agit de 22 consulats généraux de France : Barcelone, Bombay, Boston, Le Cap, Djeddah, Dubaï, Edimbourg, Erbil, Francfort, Hong-Kong, Istanbul, Jérusalem, Kyoto, Los Angeles, Marrakech, Milan, Munich, Québec, Saint-Pétersbourg, Sao Paulo, Shanghaï, et Sydney.

Méfiance envers les agents diplomatiques et consulaires ? Réforme ad hominem ? Déconstruction, en marche, du statut ?

***

La liste des prochaines nominations à ces postes hors statut des agents diplomatiques et consulaires apportera sans doute des éléments de réponse…

Soyez assurés que même en plein été la CFDT continuera à exercer toute sa vigilance.

Thèmes : Emploi, Nomination, Poste à l'étranger, Postes à l'étranger, Réseau consulaire, schéma d'emplois

CTM des 24 et 25 mai 2018 : point sur les projets immobiliers en France et à l’étranger

27 août 2018

La CFDT-MAE s’est exprimée lors du comité technique ministériel (CTM) sur les travaux en cours et les projets du Département en matière de politique immobilière en France et à l’étranger.

Beaucoup d’interrogations demeurent sur le projet « Quai d’Orsay 21 »

Pour mémoire, l’administration rappelle que le projet « Quai d’Orsay 21 » regroupe un ensemble d’opérations visant à rénover et à moderniser ce site : réhabilitation de l’aile des archives, construction d’un bâtiment neuf et rénovation du centre enterré ainsi que la mise en conformité des installations en matière de sécurité, d’incendie, d’accessibilité, de câblage informatique et de réseaux électriques.

Il nous revient que le projet retenu serait de 400 m2 sous-dimensionné par rapport aux besoins du MEAE. La dernière réunion DIL a été confuse, décevante, faute de maquette claire et de documents lisibles, en dépit de la bonne volonté des représentants de la Direction des immeubles et de la logistique (DIL).

Dans le projet, il est prévu de grands espaces en « open space » et on s’apprêterait à revivre ce qu’on a vécu à Convention et qui au demeurant a coûté une fortune en recloisonnements, ceci pour arriver à une situation toujours génératrice d’importantes difficultés liées à ces espaces.

On redemande un point sur le devenir de la Halle.

Quid des salles de formation au Quai d’Orsay ? Des formateurs linguistiques ne savent plus à quoi s’en tenir, faute d’informations claires.

Un vrai calendrier comportant clairement des échéances serait utile.

La CFDT demande une étude immobilière globale à Nantes

Le Ministère est implanté sur deux sites à Nantes, celui de Breil : Breil I, Breil III (DSI), Breil IV (DAGN, SCEC) et la villa Chantreau (stagiaires IFAAC) et le site de Casterneau (CADN).

La CFDT-MAE suggère depuis 2015, lors des CHSCT spécifiques nantais, qu’une étude globale comprenant les diagnostics et un schéma pluriannuel estimatif des rénovations/aménagements à entreprendre soit confiée à des maîtres d’œuvre spécialisés après mise en concurrence. Cette étude, qui pourrait d’ailleurs faire l’objet d’une concertation avec les syndicats, permettrait de hiérarchiser dans le temps les opérations à entreprendre et de programmer les financements adéquats. Cela permettrait également à la DIL de disposer d’arguments solides lors des discussions budgétaires.

Au lieu de cela, la CFDT a l’impression qu’en ce qui concerne Nantes, la DIL avance dans le brouillard, sans vision d’ensemble, sans anticiper les coûts et en limitant les travaux aux seules urgences ne pouvant vraiment plus attendre. On ne comprend pas pourquoi la DIL ne s’engage pas dans ce type d’étude ; si la Direction des immeubles et de la logistique attend que les chantiers du quai d’Orsay soient terminés, cinq ans auront alors été perdus.

La CFDT s’interroge sur les délais de relocalisation à Kaboul

A Kaboul, un attentat au camion piégé, le 31 mai 2017, a causé de nombreux dégâts à notre ambassade et aussi frappé durement d’autres représentations diplomatiques.

Notre projet de relocalisation de la chancellerie sur son site initial, est toujours à l’étude. Sans méconnaître les risques particuliers qui entourent ce plan, la CFDT-MAE déplore le temps très long entre les études et la réalisation des travaux.

Thèmes : DIL, Immobilier, Nantes, Poste à l'étranger, postes, Quai d'Orsay

Réunion avec le Ministre : la CFDT-MAE dénonce les paradoxes du plan gouvernemental « Action publique 2022 » – 10 avril 2018

10 avril 2018

Monsieur le Ministre,

Monsieur le Secrétaire général adjoint,

Madame la Directrice générale,

Messieurs les Directeurs,

Comme convenu, notre intervention sera courte.

La CFDT-MAE persiste à vouloir négocier, en dépit de la méthode abrupte et précipitée avec laquelle agit ce gouvernement. La CFDT est néanmoins très critique sur le plan gouvernemental « Action publique 2022 » qui comporte, selon elle, des projets dangereux et manifeste un manque de considération pour le travail effectué par les agents publics.

Outre la méthode, plusieurs paradoxes doivent être dénoncés même si la CFDT-MAE partage « la double réalité » qui vous a frappé lors de votre arrivée au Ministère, à savoir la baisse des moyens et le dévouement des agents, comme vous venez de l’indiquer dans votre intervention.

I- Les réductions de postes annoncées qui toucheront le MEAE sont d’autant plus incompréhensibles que le Président de la République a confirmé le caractère prioritaire de plusieurs chantiers portés par ce Ministère.

  1. Le préalable de réduction des personnels est insupportable

Faut-il rappeler que le Quai d’Orsay a déjà perdu 20 % de ses effectifs sur les 13 dernières années ?

Dès lors, comment se fait-il que l’on évoque de nouvelles suppressions de postes dans nos représentations en Europe alors même que la relance du dossier européen est devenue une priorité ?

Quel message le gouvernement souhaite-t-il adresser à son réseau diplomatique et consulaire alors même que les agents de ce ministère manifestent chaque jour un engagement sans faille au service de notre pays et un dévouement de tous les instants au service et à la sécurité de nos compatriotes ?

Enfin, comment est-il possible de confirmer, à chaque nouveau gouvernement, le dogme de l’universalité du réseau, tout en continuant à réduire drastiquement le nombre des femmes et des hommes qui en assurent chaque jour les missions à travers le monde ?

  1. Considérés comme une variable d’ajustement budgétaire, les agents se sentent découragés

En effet, et c’est le cas toutes catégories et tous statuts confondus. Ainsi parmi la catégorie de fonctionnaires la plus nombreuse, 70% des adjoints de chancellerie ayant répondu à une enquête en cours de la CFDT se déclarent pessimistes quant à leur avenir au ministère.

L’urgence qui s’attache à publier enfin le plan de prévention actualisé, de lutte contre les risques psychosociaux et surtout de le mettre en œuvre n’est donc plus à démontrer.

II – Paradoxe également sur les réflexions en cours sur ce que doit être la fonction publique et sa gestion

L’égalité d’accès aux emplois publics, l’indépendance des fonctionnaires par rapport au pouvoir politique, l’égalité de traitement des usagers, tout ceci est garanti par le statut.

Or, on retient du programme AP 2022 que le champ statutaire est remis en cause et que le dialogue social est en péril.

  1. Le champ statutaire est remis en cause

« AP2022 » annonce un recours accru aux contractuels. Pour la CFDT, c’est clair : dès lors que des métiers ont vocation à se développer durablement dans la fonction publique, il faut un recrutement pérenne. Cette précarisation croissante ne nous convient pas.

  1. Le dialogue social est mis en péril alors même qu’aucun bilan n’a été fait des accords de Bercy de 2008 sur la rénovation du dialogue social.

Dans notre ministère, même s’il doit trouver sa vitesse de croisière à l’étranger, il fonctionne bien en administration centrale.

  • La CFDT est donc opposée à la fusion annoncée des comités techniques (CT) et des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), qui lorsqu’ils coexistent, répondent à des besoins et des méthodes de dialogue social différents. Les comités techniques examinent les conditions DU travail en général, et les CHSCT, comme leur nom l’indique, les conditions DE travail in situ. C’est dans le cadre des CHSCT que peuvent être pointés précisément les dysfonctionnements notamment managériaux.
  • L’inquiétude est de mise également pour les commissions administratives paritaires, dont les attributions seraient concentrées « sur l’examen des décisions ayant un impact négatif sur la carrière des agents ». C’est là nier les CAP dans leur rôle de discussion sur les perspectives de chaque corps de fonctionnaires et d’échanges sur les questions spécifiques à chacun d’entre eux.
  • Le contenu du dialogue social est brouillé par des messages successifs incompatibles entre eux

Un important travail de concertation et de transparence avait été entrepris lors des discussions sur la GPEEC, annoncé comme devant être dégagé d’une optique purement budgétaire. Les services, invités à exposer leurs besoins estimés à 10 ans, ont d’ailleurs fait montre d’une singulière retenue et la plupart d’entre eux se sont fondés sur un scénario à ressources constantes. Les discussions ont cependant été riches. Que va-t-il advenir de tout ceci ?

Monsieur le Ministre, en conclusion, la CFDT vous demande non seulement de résister aux tentatives de réductions supplémentaires des moyens et des effectifs de ce ministère mais aussi aux tentatives de mettre à mal le service public et le dialogue social de qualité. La CFDT-MAE veut croire qu’il est encore possible de négocier ; il s’agit maintenant pour le gouvernement de démontrer qu’il y est prêt lui aussi. Dans le cas contraire, la CFDT trouvera d’autres voies pour s’exprimer !

Au nom de la CFDT-MAE, je vous remercie./.

 

Thèmes : Administration centrale, Administration publique, Conditions d'expatriation, Conditions de travail, Ministre, Poste à l'étranger, Rémunération, réunion

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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