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Archives pour 2011

Bonifications pour service hors d’Europe (BSHE) : issue de plus en plus incertaine !

8 juin 2011

(mise à jour de l’article du 11 mai 2011).

L’article 50 de la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites n’a pas remis en cause le principe des BSHE. Il prévoit cependant que ces bonifications ne seront plus prises en compte pour calculer la durée d’assurance ouvrant droit à une surcote et renvoie à un décret d’application le soin de préciser la liste des bonifications concernées.

Par lettre du 24 novembre 2010 (voir lien ci-dessous), la CFDT a saisi le ministre des affaires étrangères.

Lors du comité technique paritaire ministériel des 4 et 5 mai 2011, on apprend que « le ministre d’Etat a écrit au ministre du budget le 3 décembre pour regretter que les dispositions de l’article 50 précité n’aient pas fait l’objet d’une concertation préalable et qu’il a demandé que ces dispositions, en tout état de cause, ne s’appliquent pas avant le 1er juillet 2011, afin que nos collègues puissent prendre leur retraite en toute connaissance de cause. Par lettre du 23 février 2011, le ministre du budget a répondu que les dispositions de l’article 50 étaient provisoirement « suspendues » , compte tenu des imperfections de cet article et des risques d’insécurité juridique. Il a réaffirmé le principe de non prise en compte des BSHE dans le calcul de la durée d’assurance ouvrant droit à la surcote, en précisant que la rédaction de l’article 50 serait à cet égard clarifiée. La mise en œuvre de la mesure proposée suppose donc une nouvelle modification législative ».

Cela étant, le principe de sécurité juridique s’applique non seulement aux textes réglementaires mais également aux textes législatifs et le législateur ne devrait pas prévoir une application immédiate. Toutefois, par précaution, dans l’attente de la modification législative annoncée, la CFDT conseille aux intéressés de demander une liquidation de leur droits pour une prise d’effet en fin d’année civile 2011.

Ce conseil est devenu d’autant plus opportun que l’article 38 du projet de loi relatif à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions de travail des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction publique, soumis à l’examen du Conseil supérieur de la fonction publique de l’Etat le 14 juin 2011, prévoit que le gouvernement pourra être en la matière habilité à intervenir par ordonnances. Ce projet de loi doit être soumis très prochainement au Parlement et entrer en vigueur d’ici à la fin de l’année en cours.

Lettre du 24/10/2010 adressée au Ministre

Thèmes : Bonifications, BSHE, Retraite, Service hors d'Europe

A quoi sert le CCHS ?

6 juin 2011

Le comité central d’hygiène et de sécurité (CCHS) se réunit deux fois par an. Il est compétent pour les questions d’hygiène et de sécurité à l’administration centrale (Paris et Nantes) et dans les postes à l’étranger. Ce n’est pas une instance paritaire : les syndicats y disposent de 7 sièges (CFDT 4, ASAM 2, CGT 1), l’administration compte 4 représentants auxquels s’ajoute le médecin de prévention.

Télécharger ci-dessous l’arrêté de composition du CCHS et l’arrêté de nomination des représentants du personnel.

Arrêté de composition du CCHS
Arrêté de nomination des représentants du personnel

Thèmes : CCHS

Groupe de travail sur les agents de catégorie C : définition des axes de travail

3 juin 2011

Les agents de catégorie C font l’objet cette année de nombreuses réformes, et donc de toute l’attention de la CFDT-MAE. Outre l’avancement des réformes sur les rémunérations, dont le redéploiement de la NBI, la fonctionnalisation des indemnités de résidence et le passage programmé à la PFR, il est temps de lancer les débats sur les deux axes définis en groupe de travail : la gestion des carrières, dont la formation est un élément essentiel, et la politique en matière de logement tant en Centrale qu’à l’étranger.

Téléchargez ci-dessous la lettre envoyée à la DRH.

Lettre adressée à la DRH

Thèmes : Catégorie C, Formation, Rémunération

Séminaire «Souffrir et résister dans la fonction publique»

1 juin 2011

Séance du Séminaire Copernic «Souffrir et résister dans la fonction publique»
mardi 14 juin de 19h30 à 21h30
8 rue de la Banque, Salle des expositions, 1 er étage, Mairie du IIè, Paris

On parle beaucoup moins de la souffrance au travail dans la fonction publique que dans le secteur privé. Pourtant dans certains secteurs le mal-être y est tout aussi inquiétant voire plus. Réductions des effectifs, fusions, réorganisations, rentabilisation bouleversent les organisations du travail et détériorent gravement les conditions de travail. Des actions de résistance voient le jour, au niveau collectif, avec les syndicats, sous des formes diverses (à l’Education nationale, à Pôle Emploi, à l’hôpital et ailleurs). Comment peut-on faire face à la situation et mieux la combattre ? Quels sont les moyens réglementaires et légaux dont nous disposons ?

Avec :

  • Danièle Linhart, sociologue spécialiste du travail, auteur de La modernisation des entreprises et de Travailler sans les autres, Seuil, 2009,
  • Nathalie Robatel, sociologue, co-auteur de l’ouvrage collectif L’Etat démantelé, La Découverte, 2010,
  • Patrick Ackerman, fonctionnaire à France Télécom, membre de SUD et de l’Observatoire du stress et des mobilités forcées
  • Elisabeth Weissman, journaliste-essayiste, auteur de La désobéissance éthique, Stock, 2010,
  • Bertrand Ogilvie, philosophe et psychanalyste

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Les séances des séminaires Copernic sont filmées et mises en ligne sur notre site. Rendez-vous sur : http://www.fondation-copernic.org, Rubrique « Copernic en image », onglet « Vidéos – Séminaire Copernic.

Thèmes : Risques psychosociaux

Rencontre des organisations syndicales avec le Ministre : le Ministre s’engage à agir « pour qu’à partir de 2012, la dégradation soit stoppée ».

23 mai 2011

Le Ministre a rencontré le 19 mai les 7 organisations syndicales représentatives au MAE. Forte de son succès aux élections du dernier CTPM, la CFDT s’est exprimée la première pour rappeler au Ministre ce qu’elle dénonce depuis longtemps : le manque de moyens humains et budgétaires, l’absence de sens des réformes engagées notamment pour le réseau culturel, la situation de l’ensemble des agents, l’absence du dialogue social dans les postes …

Lire notre compte-rendu en le téléchargeant ci-dessous.

Compte-rendu de l’entretien avec le ministre (19 mai 2011)

Thèmes : Dialogue social, RGPP

La négociation du 4ème accord cadre sur le dialogue social dans les postes prend très bonne tournure

18 mai 2011

A l’administration qui proposait une réforme cosmétique, les syndicats répondent qu’il faut alléger l’architecture des instances de dialogue social mais surtout pérenniser le dispositif en lui donnant un cadre réglementaire.

La première séance de négociation du quatrième accord cadre sur le dialogue social dans les postes s’est tenue le 20 avril.

L’administration avait indiqué qu’elle souhaitait signer un nouvel accord avant le 4 juillet. La CFDT, elle, avait énoncé plusieurs propositions pour améliorer le dispositif : renforcer la protection des élus en commission consultative locale (CCL) ;

  1. intégrer les questions d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail dans le dispositif ;
  2. revoir le mode de scrutin pour les élections en CCP pour que seuls les syndicats bénéficiant d’une implantation locale puissent se présenter ;
  3. organiser des actions de formation pour les chefs de poste et les élus ;
  4. limiter aux organisations signataires de l’accord la participation au comité de suivi de l’accord.

Le CTPM des 4 et 5 mai a permis une avancée considérable : l’accord-cadre devra recevoir une traduction réglementaire

Il est indiqué dans la fiche « GPEEC : point sur la conférence de GPRH (1) » figurant au dossier, que le MAEE et la DGAFP se sont engagés conjointement à « sécuriser juridiquement le dispositif de dialogue social à l’étranger : la DGAFP envisageait ainsi une éventuelle évolution du dispositif actuel vers un dispositif plus « classique », c’est-à-dire des comités techniques. Il est apparu toutefois que les dispositions du décret n° 2011-184 du 14 février 2011 relatif aux CT n’étaient pas applicables aux postes à l’étranger dans la mesure où il ne s’agit pas de services déconcentrés. Le MAEE a rappelé également que le dialogue social dans les postes s’inscrivait dans un cadre très spécifique puisque plus de la moitié des personnels à l’étranger relève non pas du droit public français mais de la législation du pays concerné (2). Il a également souligné que l’accord cadre a instauré une concertation allant au- delà des attributions d’un comité technique car il prévoit l’examen des situations individuelles des agents de droit local et qu’il serait regrettable d’effacer (3) ».

La CGT puis la CFDT prennent le contre-pied de cet argumentaire avec les arguments suivants :

Il faut respecter autant que possible l’esprit et la lettre desaccords de Bercy du 2 juin 2008 et de la loi du 5 juillet 2010 relatifs à la rénovation du dialogue social dans la fonction publique, ainsi que du décret du 15 février 2011 et de sa circulaire d’application relatifs aux comités techniques. Le fait que la DGAFP demande un dispositif plus «classique» signifie clairement qu’elle attend du MAEE qu’il fasse un effort pour se rapprocher du droit commun en matière de dialogue social.

Les accords signés dans la fonction publique n’ont toujours pas de valeur contraignante. Il importe donc qu’ils reçoivent une traduction réglementaire. Cela est d’autant plus nécessaire au MAEE que, comme l’a constaté le comité de suivi, trop de chefs de poste continuent de négliger le dialogue social, qu’ils considèrent comme une formalité facultative car encadrée par aucun texte.

Cet accord-cadre, s’il voit le jour, interviendra après onze ans d’expérience et d’améliorations successives. On peut donc dire que le dialogue social dans les postes arrive à maturité et qu’il peut être enfin stabilisé. Quoi de mieux qu’un texte réglementaire pour pérenniser ce dispositif et ne plus avoir à le renégocier de fond en comble tous les trois ou quatre ans ! La CFTC se déclare favorable à la formalisation du DSP et la FSU indique qu’ «elle ne signera pas s’il n’y a pas d’évolution sensible».

La deuxième séance de négociation, le 11 mai 2011, fait apparaître une quasi unanimité syndicale

Comme promis, l’administration a préparé une nouvelle mouture de l’accord-cadre, comprenant des innovations et reprenant certaines propositions des syndicats :

  1. abandon du paritarisme dans les CCP et CCL, comme pour les comités techniques ;
  2. mandat de 4 ans (et non plus 3), comme pour les comités techniques ; objectif affiché de « parvenir à terme à ce que l’ensemble des élections professionnelles dans les postes soit organisé à la date fixée pour l’ensemble de la fonction publique » ;
  3. possibilité pour des syndicats locaux de présenter des listes de candidats en CCL (4).

En revanche, la DRH n’avait dû suivre que d’une oreille les interventions des syndicats au CTPM car elle n’a mentionné nulle part notre exigence de formalisation de l’accord-cadre par un texte réglementaire.

Or un tour de table met en évidence que l’ASAM, la CFDT, la CFTC, la CGT et la FSU souhaitent qu’un cadre réglementaire soit trouvé (5). Rappelons que la loi a fixé comme critère de validité des accords conclus entre 2010 et 2014 (période transitoire) le fait qu’il soit « signé par une ou plusieurs organisations syndicales ayant recueilli au moins 20 % des voix aux dernières élections professionnelles et qu’il n’a pas rencontré l’opposition d’une ou plusieurs organisations syndicales ayant recueilli la majorité des voix à ces mêmes élections. La validité d’un accord signé suivant la règle majoritaire est également reconnue pendant cette période transitoire (6) ».

Plusieurs hypothèses et pistes de réflexion sont évoquées :

  1. la CGT souhaite la création de comités techniques spéciaux (CTS), qui remplaceraient les CCP et les réunions conjointes ainsi que la création de CHS locaux ; les élections devraient se dérouler le même jour dans tous les postes pour éviter que les premières élections influencent le vote des élections dans les autres postes ;
  2.  la CFDT estime elle aussi qu’il est possible de simplifier le dispositif ; les CCL doivent être absolument maintenues mais il faut réfléchir à une instance unique, compétente pour les questions d’ordre général, y compris l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail ;
  3.  CFDT, CGT et FSU insistent pour que les CCL – compétentes pour les questions individuelles relatives aux RL – se réunissent au moins deux fois par an dont une avant la préparation des budgets RL ;
  4. la plupart des syndicats estime que les assemblées générales de concertation (AGC), qui sont trop souvent un alibi mais rarement un lieu de dialogue social, doivent être sorties du champ de l’accord ;
  5. un consensus s’établit sur le fait qu’il sera difficile d’exclure les non-signataires du comité de suivi ;
  6. la CFDT et la FSU tiennent particulièrement à ce que les élus en CCL soient réellement protégés ; la CFDT propose que tout projet de fin de contrat d’un élu en CCL fasse obligatoirement l’objet d’un débat en comité de suivi ou en CTM.

Le sous-directeur RH1, qui s’est entretenu le matin-même avec la DGAFP, déclare que cette dernière « manifeste toujours le même intérêt pour notre accord-cadre mais n’a pas demandé spécifiquement un texte réglementaire7. Nous devons nous inscrire dans le cadre interministériel moyennant les adaptations nécessaires. Il faut qu’on réfléchisse à la manière de procéder. On peut en parler avec la DGAFP ».

Jean-Pierre Farjon (CFDT-MAE) déclare en conclusion : «l’administration devra nous donner un accord de principe par rapport à notre demande collective d’élaboration de texte(s) réglementaire(s). Sinon nous ne signerons pas. On se met d’accord entre nous (8) et ensuite tout cela ira très vite !»

(1) GPRH = Gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences, GPRH = gestion prévisionnelle des ressources humaines.

(2) Cet argument de la spécificité du MAEE est irrecevable puisque 100 % des personnels à l’étranger, y compris bien sûr les recrutés locaux sont électeurs au CTPM depuis le célèbre arrêt du Conseil d’Etat CFDT c/ MAE n° 162617 du 29 juillet 1998 (Résumé : Eu égard à la compétence du comité technique paritaire du ministère des affaires étrangères, le ministre des affaires étrangères devait tenir compte de l’audience des organisations syndicales auprès des agents non-titulaires comme auprès des titulaires. Illégalité de la décision d’attribution des sièges, le ministre n’ayant pas recherché si les organisations en cause étaient représentatives en ce qui concerne les agents non-titulaires et notamment les agents recrutés localement de nationalité étrangère.)

(3) Tout à fait ! Les CCL devront absolument être préservées, ce qui n’empêche pas de leur trouver une base légale.

(4) Cette possibilité est cependant conditionnée à « l’accord exprès du chef de poste, après consultation de la DRH ». La FSU conteste ces restrictions.

(5) FO déclare que « sa philosophie n’est pas totalement arrêtée » ; l’USASCC est surtout préoccupée par les problèmes de sécurité que poseraient des candidatures de syndicats étrangers…

(6) Pour mémoire, ASAM + CFDT + CFTC + CGT + FSU > 85 % de représentativité, mesurée lors de l’élection du 7 juillet 2010 au CTPM.

(7) Nous avions effectivement remarqué que la FP manifeste son intérêt pour les ministères qui se lancent dans des expérimentations sans filet (évaluation à 360°, télétravail, chartes NTIC…). Mais à la CFDT on apprécie aussi que ces prises de risques, si elles débouchent sur des dispositifs intéressants, finissent par être dotées de bases légales !

(8) Une réunion intersyndicale est programmée fin mai pour trouver un consensus sur l’architecture (CCL + CTS ?) et le mode d’élection (collège RL + collège expat ? ; élection sur sigle ou scrutin de liste ?)

Thèmes : CTPM, Dialogue social

Le dossier administratif de l’agent

18 mai 2011

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Quelque-part dans une armoire située au service du personnel et bientôt dans un coffre-fort électronique, un dossier est ouvert au nom de chaque agent public. Tous les éléments relatifs à sa carrière y sont rassemblés, les bons comme les mauvais points.

Le dossier individuel ou administratif de l’agent (1) est, à la fois, un outil de gestion de sa carrière, utile au service du personnel, mais aussi une garantie de protection de l’agent contre le « risque d’arbitraire » de son employeur. C’est pourquoi, il apparaît pertinent de faire le point sur cette thématique. L’agent est non seulement en droit d’en exiger la bonne tenue (2), mais aussi d’y avoir accès (3). Mais encore faut-il connaître les règles relatives à sa composition et celles relatives à sa communication. Voyons brièvement ces deux points.

I. La bonne tenue du dossier individuel

L’article 18 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires modifiée pose le principe : « le dossier du fonctionnaire doit comporter toutes les pièces intéressant la situation administrative de l’intéressé, enregistrées, numérotées et classées sans discontinuité » (A) et ses limites : « il ne peut être fait état dans le dossier d’un fonctionnaire, de même que dans tout document administratif, des opinions ou des activités politiques, syndicales, religieuses ou philosophiques de l’intéressé » (B).

A/ La présentation des éléments devant être contenus dans le dossier

Les éléments devant être contenus dans le dossier peuvent avoir un caractère permanent ou temporaire (4). Les pièces ayant un caractère permanent sont les documents essentiels au suivi de la carrière. Elles sont à conserver de l’entrée en fonction de l’agent jusqu’à sa radiation des cadres. Il s’agit des documents relatifs au recrutement de l’agent (concours, liste d’aptitude, certificat attestant de la nationalité, copie des diplômes, bulletin n°2 du casier judiciaire …), des documents relatifs à la rémunération (arrêté de NBI…), les documents relatifs à la carrière de l’agent (relevés de notation annuelle, avis de la CAP, avancement de grade, d’échelon …), les documents relatifs à la formation (attestation de formation, demandes de formation refusées à l’agent …), les documents relatifs à la discipline (dossier disciplinaire, arrêtés portant sanction sauf l’avertissement qui ne doit pas être porté au dossier de l’agent…) et les documents relatifs à la cessation de fonctions (dossier de pension, radiation des cadres, démission …). Le dossier médical fait l’objet d’un classement à part. Tous ces documents doivent être enregistrés chronologiquement par ordre d’arrivée, numérotés (il convient de donner à ces pièces un numéro de classement) et classés sans discontinuité (5). Un classement par thème est possible. Les pièces ayant un caractère temporaire sont celles qui intéressent la situation administrative de l’agent dans un délai limité. Leur conservation n’est pas nécessaire. Il s’agit, par exemple, d’une demande d’autorisation d’absence, d’une attestation de scolarité, du double des bulletins de paye ou encore de la notification du changement d’adresse. Ces documents peuvent être numérotés dans une série annuelle et versés aux archives ou détruits dès lors qu’ils n’offrent plus d’intérêt pour la situation administrative de l’agent (6).

B. Les éléments prohibés dans le dossier

Le principe posé par la loi est qu’il est interdit de faire état dans le dossier d’un fonctionnaire des opinions ou des activités politiques, syndicales, religieuses ou philosophiques de l’intéressé. Certaines informations pourront être contenues dans le dossier lorsque l’agent en demande le bénéfice. Ainsi, par exemple, l’attribution d’une décharge d’activité syndicale, un congé de formation syndicale ou encore une demande d’autorisation pour participer à une fête religieuse seront autant d’éléments devant figurer dans le dossier. L’agent donne son accord implicite pour que ces pièces soient portées à son dossier. Ces pièces doivent aussi être enregistrées, numérotées et classées sans discontinuité. En revanche, et bien évidemment, aucune appréciation sur la manière dont l’agent exerce sa fonction syndicale ne doit être mentionnée dans le dossier (7).

II. La consultation du dossier

Tout fonctionnaire a accès à son dossier individuel (A) selon des modalités définies par la loi (B) (8). A. Le droit à communication du dossier L’agent bénéficie d’un droit permanent d’accès à son dossier. Ce droit peut être exercé dans le cadre des procédures prises en considération de la personne (licenciement, le non renouvellement d’un contrat lorsqu’il est justifié par l’insuffisance professionnelle de l’agent …) ou dans le cadre de la procédure disciplinaire (9), mais aussi à tout moment. Ce droit peut donc être exercé à tout moment et en dehors des cas limitativement prévus par la loi. Ainsi, à titre d’exemple, la décision de refus de titularisation à l’issue d’un stage n’a pas être précédée de la possibilité d’informer l’agent de son droit à cette consultation. Mais l’agent peut avoir communication de son dossier en application de son droit individuel d’accès aux documents administratifs et donc de son dossier individuel (10). Ce droit ne s’applique jamais pour les documents inachevés comme les documents préparatoires à la décision. Et, l’administration n’est pas tenue de donner suite aux demandes répétées portant sur des documents identiques (11) ni aux demandes abusives, en particulier par leur nombre, leur caractère répétitif ou systématique (12).

En outre, concernant le dossier médical, depuis l’entrée en vigueur de la loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé « toute personne a accès à l’ensemble des informations concernant sa santé, détenues, à quelque titre que ce soit, par des professionnels et établissements de santé ». Il est maintenant possible d’accéder à ces informations directement ou par l’intermédiaire d’un médecin. B. La procédure de consultation du dossier par l’agent L’agent doit formuler une demande auprès de son administration. Il est préférable que cette demande soit écrite mais il n’est pas utile de justifier les motifs de la demande (13). La consultation est organisée dans les locaux de l’administration ou bien les photocopies des pièces demandées peuvent être adressées à l’agent s’il se trouve dans l’impossibilité de se déplacer.

1. La consultation du dossier dans les locaux de l’administration

La consultation du dossier peut avoir lieu dans les locaux de l’administration. La communication doit être intégrale : toutes les notes, feuilles signalétiques et tous autres documents doivent être communiqués. La communication est personnelle et confidentielle : seul l’agent ou son représentant muni d’une procuration peut avoir accès à son dossier L’agent peut toujours se faire accompagner par une personne de son choix (14). L’administration peut faire émarger et dater l’agent. L’agent a la faculté de joindre, en annexe, toute pièce ou commentaire personnel s’agissant des documents pouvant avoir une conséquence sur son avancement ou sa carrière qui mentionneraient une appréciation (15).

2. L’envoi des copies des pièces à l’agent

L’agent peut demander l’envoi des photocopies des pièces à condition de les désigner nominativement et sous réserve que la reproduction ne nuise pas à la conservation du document (16). Les copies sont délivrées en un seul exemplaire aux frais de l’agent.

Concernant le dossier dématérialisé : L’article 18 précité modifié par la loi n°2009-972 du 3 août 2009 a précisé que « dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, le dossier du fonctionnaire pourra être géré sur support électronique ». Le projet de décret soumis à l’examen du CSFPT le 29 septembre 2010 comporte deux titres. Le titre Ier détermine les principes généraux de gestion du dossier sur support électronique, tandis que son titre II précise les conditions d’accès de l’agent à son dossier, lorsqu’il est géré sur support électronique. Dès lors que ce projet n’est pas encore entré en vigueur, il n’est pas encore possible de mettre en place un dossier dématérialisé. Cette rubrique n’a que la modeste ambition de vous  informer brièvement sur les règles qui vous sont applicables dans l’exercice de vos fonctions sur une thématique donnée.

(1) Fonctionnaires et agents non titulaires, de l’Etat et de la fonction publique territoriale

(2) CAA Paris, 96PA00186, du 12 octobre 2000, Mme MONTEIL BARROULIER

(3) Article 18 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires modifiée

(4) Circulaire FP 1430 du 5 octobre 1981

(5) CAA Paris, 96PA00186, du 12 octobre 2000, Mme MONTEIL BARROULIER

(6) Circulaire FP 1430 du 5 octobre 1981 précitée

(7) CE 189318 du 27 septembre 2000 Roca

(8) Article 18 de la loi n°84-53 du 16 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale modifiée

(9) Article 19 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires modifiée

(10) Article 2 de la loi 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d’amélioration des relations entre l’administration et le public et diverses dispositions d’ordre administratif, social et fiscal modifiée

(11) Circulaire FP 1430 du 5 octobre 1981 précitée

(12) Article 2 de la loi 78-753 précitée

(13) Circulaire FP 1430 du 5 octobre 1981 précitée

(14) Avis CADA du 24 septembre 1981 Lamberti

(15) Circulaire FP 1430 du 5 octobre 1981 précitée

(16) circulaire FP 1430 du 5 octobre 1981

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Thèmes : Dossier administratif, Evaluation

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Projets immobiliers à Nantes : toujours rien à l’horizon…

La CFDT-MAE intervient au CSAC pour dénoncer l’écart grandissant du barème des primes mensuelles entre les catégories d’agents !

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