A la demande de sa section nantaise, la CFDT a fait inscrire à l’ordre du jour du dernier comité technique d’administration centrale un point sur le plan de rapatriement des archives pour les sites de l’administration centrale (la Courneuve et Casterneau).
L’administration fait état, dans le dossier de séance, de deux enquêtes menées auprès des centres d’archives et de documentation (CAD) en administration centrale (AC) et dans les postes évaluant le stock des archives papier à 50 km linéaires (km.l) dont 10 à l’AC et 40 à l’étranger.
Le plan de rapatriement, prévu « dans une optique de cinq ans », ne couvrira qu’une partie des besoins et à son terme, en 2020, « il restera à rapatrier au minimum 20,4 km.l. d’archives produites avant 2014 qui ne pourront trouver place ailleurs que dans de nouveaux locaux d’une capacité au moins équivalente (…) une augmentation de 35 km.l. de la capacité de stockage du CADN apparaît donc comme une nécessité stratégique. »
La CFDT demande des précisions sur le projet immobilier du site de Casterneau à Nantes pour les quatre prochaines années et des assurances sur les moyens humains prévus tant en ETP qu’en mois/vacation. Nous rappelons que le volume des rapatriements d’archives depuis l’étranger allait quadrupler d’ici 2020.
L’administration explique que le tableau réalisé d’après les enquêtes de 2014 et 2015 sera réactualisé. Une étude sera conduite d’ici la fin de l’année sur la faisabilité d’un nouveau bâtiment comportant 35 km.l. de stockage. Mais l’administration reste muette sur ses « scénarios d’augmentation de la capacité de Casterneau ».
Sept ETP supplémentaires sont prévus, qui seront dispatchés entre La Courneuve et Nantes. Ces ETP seraient attribués « par redéploiement » [et non par création, hélas, ndr]. Il y aura une augmentation des mois-vacations et des prestataires seront « alloués » pour le traitement des archives.