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Grande enquête de la CFDT-MAE sur le cadre de travail du site de La Courneuve

5 décembre 2025

Soucieuse de la qualité de vie et des conditions de travail des agents, la CFDT-MAE souhaite recueillir la perception de nos collègues de la Courneuve sur leur cadre de travail et leur avis sur l’environnement professionnel dans lequel ils évoluent.

Si vous faites partie des agents actuellement en fonction sur le site de La Courneuve, la CFDT-MAE vous invite à remplir ce questionnaire en ligne.

Répondre à ce questionnaire anonyme, ne vous prendra que cinq minutes environ.

Nous vous en remercions par avance !

Thèmes : Conditions de travail, Immobilier, La Courneuve, questionnaire, Transport

Enquête sur le nouveau site de Spallis : la CFDT-MAE établit un état des lieux en demi-teinte !

5 décembre 2025

Tout d’abord, la CFDT-MAE souhaite remercier chaleureusement la soixantaine d’agents – représentant un quart des agents nouvellement affectés sur le site de Spallis – qui ont participé à notre enquête afin de mieux connaître la perception des personnels sur leurs nouveaux espaces de travail, leur nouvel environnement professionnel et leurs nouvelles conditions de travail ainsi que pour évaluer, très concrètement, l’impact de ce déménagement sur leurs finances et leur vie personnelle et familiale.

Un jeu de chaises musicales sur 3 sites

Ce déménagement, qui concernait 245 agents de la DIL, de la DCSD, de la DSE, de la MAI et une toute petite partie de la DGAM, implantés principalement sur le site des Invalides mais aussi sur le site de Convention, s’inscrit dans le cadre du projet d’extension et de réhabilitation/rénovation de l’aile des archives (ERA) du Quai d’Orsay dont le lancement a eu le 22 septembre dernier. Après une phase de préparation, les travaux commenceront début 2026 et dureront jusqu’en 2029, pour un coût d’au moins 91 M€.

Le démarrage de ces importants travaux au Quai d’Orsay, sur un site occupé, nécessitait la libération des espaces de travail par les directions géographiques installées au QO (ANMO, DUE, EUC et ASIE). Ainsi, 280 agents ont déjà ou vont prochainement déménager du site du Quai d’Orsay vers le site des Invalides, l’administration ayant fait le choix de déplacer les collègues du QO, non pas sur le nouveau site à Saint-Denis mais sur le site INV, afin que les services concernés restent à proximité du Ministre.

Mais revenons à l’enquête…

Sommaire de l’enquête

  1. Des répondants aux profils variés
  2. Des temps de transport en nette augmentation
  3. Des aménagements d’horaire satisfaisants
  4. Un bilan du télétravail en trompe-l’œil
  5. Des installations adaptées et de bonnes infrastructures
  6. Une cantine et une salle de sport appréciées
  7. Le bruit et la confidentialité restent problématiques
  8. Un quartier contrasté qui ne fait pas l’unanimité
  9. Des conditions de travail correctes mais un tiers des agents envisagent de partir
  10. Un impact plutôt négatif sur la vie des agents
  11. L’absence de prime reste préjudiciable

Des répondants aux profils variés

  • 55 % sont des femmes et 45 % d’hommes ;
  • 73 % sont des titulaires, 23 % des contractuels, 4 % sont des apprentis ou détachés sur contrat ;
  • 45 % sont des agents de catégorie A, 28 % sont de catégorie B et 27 % de catégorie C.

Des temps de transport en nette augmentation et une offre pas toujours adaptée

Si les trois quarts des agents répondent utiliser uniquement les transports en commun, un quart d’entre eux se déplacent en voiture, en deux roues (vélo, scooter ou moto) ou avec un mode de transport mixte. 70% considèrent que les options de transport sont satisfaisantes ; près d’un agent sur trois rencontre néanmoins des difficultés et estime que l’offre de transport est insatisfaisante ou à améliorer.

En moyenne, le temps de transport aller-retour du domicile au travail a été augmenté d’environ 30 minutes par agent, avec toutefois des disparités assez prononcées puisque plus de la moitié des agents délocalisés font état d’une augmentation de la durée de leur trajet supérieure à 30 minutes et même d’une hausse de 60 à 90 minutes – pour un agent sur cinq. Dans les faits, on note néanmoins une grande variabilité de situation puisque 10% des agents voient leur temps de trajet diminué.

Dans ce contexte, la mise en œuvre par la DRH de la mesure crédit-temps de 30 minutes par jour a été la bienvenue. Il semblerait toutefois que seuls 84% des agents en bénéficiaient au moment de l’enquête (octobre).

Des aménagements d’horaire satisfaisants mais la charte du temps n’est pas respectée dans certains services 

L’administration s’était engagée à sensibiliser les managers à la flexibilité horaires (la plage horaire autorisée court de 6h à 22h), afin de permettre aux agents d’éviter les heures d’affluence dans les transports en commun, et d’encourager de la souplesse pour le recours au télétravail.

Dans les faits, les aménagements d’horaire sont considérés comme satisfaisants pour 88 % des sondés et même 84% d’entre eux jugent leurs horaires de travail plutôt ou tout à fait compatibles avec leurs contraintes personnelles et familiales. Plusieurs collègues relèvent néanmoins que la Charte du temps n’est pas respectée dans leur service !

Un bilan du télétravail en trompe-l’œil

Si 90% des agents bénéficient, a minima, d’une journée de télétravail et même, pour la moitié des agents concernés, de deux journées ; ils ne sont toutefois que 14% des agents à pouvoir le faire trois jours par semaine alors que, dans le même temps, un tiers des agents souhaiteraient être autorisés à télétravailler trois journées.

Par ailleurs, près d’un tiers des agents déclarent rencontrer des difficultés relatives au télétravail et notamment :

– des réticences du service ou de la hiérarchie à accorder du télétravail ;

– des préjugés : « télétravailler c’est musarder » ;

– une interdiction de demander plus d’un jour de télétravail ;

– des discours contradictoires : le télétravail est possible mais fortement déconseillé ;

– une non-prise en compte des contraintes personnelles et du temps de trajet augmenté…

Ces discours et pratiques vont pourtant à l’encontre de la Charte du temps qui encourage l’exemplarité des encadrants qui « doivent incarner, par leurs comportements, l’esprit d’équipe, le respect, les qualités d’écoute, de réalisme et de professionnalisme qu’ils souhaitent inspirer à leurs collaborateurs. ». De surcroit, les personnels encadrants sont appelés à « faciliter par leurs pratiques l’équilibre de vie et le bien-être au travail » ainsi qu’à « prendre en compte les particularités de chacun tout en veillant à la cohésion d’équipe ».

Pour la CFDT-MAE, il est important que la Charte du temps soit parfaitement respectée, au sein des services délocalisés sur le site de Spallis, et que le management soit à nouveau sensibilisé à l’indispensable prise en compte des besoins individuels des agents, contraints de déménager vers ce nouveau site, et autorise le plus largement possible le recours au télétravail.

Des installations adaptées et de bonnes infrastructures

Autre point positif : les trois quarts des agents se déclarent satisfaits ou très satisfaits des infrastructures mis à leur disposition et des nouvelles installations sur le site de Spallis. De même, les répondants jugent satisfaits ou très satisfaits la qualité de l’équipement informatique et du mobilier ainsi que des espaces collaboratifs et de la luminosité des bureaux (à 84% pour chaque item).

Une cantine appréciée même si presque un agent sur deux a vu son tarif augmenter

De même, le taux de satisfaction des agents est également élevé concernant la qualité des plats servis à la cantine (à 91% dont 71,5% se déclarent très satisfaits) et plus des deux tiers des agents estiment que les espaces de restauration sont agréables et que la cantine est d’un bon rapport qualité/prix, même si elle s’accompagne d’une augmentation de tarif pour 42% d’entre eux. Toutefois, 40 % des personnels remarquent qu’il n’y a pas assez de distributeurs automatiques de snacks et de boissons.

Enfin, près des deux tiers des agents sondés émettent un avis favorable sur la salle de sport.

Le bruit et la confidentialité des échanges restent des facteurs problématiques sur les plateaux du nouveau site

En effet, si les infrastructures et les nouvelles installations sur le site de Spallis sont globalement appréciés par les agents, un grand nombre de personnels mettent toutefois en avant le manque de confidentialité (bulles pour les échanges pas très conviviales et trop transparentes) et surtout déplorent le bruit (40%) ainsi que la difficulté à passer ou à recevoir des appels professionnels depuis les postes de travail (l’utilisation des « bulles » est possible mais il faut alors déplacer tous ses outils professionnels : Itinéo, dossiers, etc..)

En outre, certains lieux de passages demeurent trop exigus et la circulation des agents dans ce contexte peut déranger des collègues à leur poste de travail. Cette pollution sonore et parfois visuelle est source de déconcentration, d’autant plus que certains agents sont quelquefois gênés par la présence de broyeuses plus ou moins éloignées des espaces de travail.

De surcroît, près de 40% des agents interrogés évoquent également des problèmes de confort thermique qui pourraient être liés à des dysfonctionnements de la climatisation et du chauffage.

Par ailleurs, en octobre, lors de la réalisation de l’enquête, des agents nous ont signalé que les salles de réunion n’étaient pas encore équipées de PC non éolisés permettant des visioconférences avec des participants externes au MEAE.

Les agents affectés sur le site Spallis souhaiteraient, par ailleurs, que soient mis en place des bureaux de passage sur les autres sites du parisiens afin de pouvoir limiter les allers-retours vers Saint-Denis en cas de réunion ou de rendez-vous à Convention ou sur le site des Invalides par exemple.

Alternativement, ils sont nombreux à souhaiter qu’on leur offre la possibilité de participer aux réunions à distance.

Un quartier contrasté qui ne fait pas l’unanimité

D’une manière générale, les avis sont contrastés concernant l’existence d’espaces verts autour du site (sans avis particulier à 39%) et de services de proximité (sans avis particulier à 55%) avec néanmoins plus d’un quart des agents qui déclarent souffrir d’un manque d’espaces verts et près d’un tiers qui estiment que le quartier dans lequel est situé le site Spallis ne propose que trop peu de services (crèches, commerces…)

De bonnes conditions de travail mais un tiers des agents souhaitent tout de même partir

Bien que les agents soient généralement tout à fait ou plutôt satisfaits de leurs nouvelles conditions de travail à Spallis (à 75%), cette appréciation positive est largement tempérée par le fait que seulement la moitié les répondants souhaitent y rester et près d’un tiers d’entre eux envisagent même, dès que possible, de changer de site et/ou d’employeur.

Le changement de site a eu un impact plutôt négatif sur les agents

37% des agents nouvellement affectés à Spallis considèrent que le changement de site a eu un impact négatif ou très négatif sur leur vie personnelle et familiale contre seulement 12% qui estiment que cette délocalisation a été positive. Cela confirme le manque de consultation et de concertation, à la fois des personnels et de leurs représentants, pour le choix du nouveau site que nous dénoncions lors de précédentes interventions.

Dans la majorité des cas, ces contraintes sont dues à la fatigue et au stress dans les transports et à l’allongement des temps de trajet domicile-travail (60%) mais également au manque de temps et aux difficultés rencontrées pour accomplir les tâches et les activités habituelles dans la sphère personnelle et familiale (27%). Ces situations problématiques pourraient être améliorées par une prise en compte accrue des besoins de nos collègues en matière d’aménagements d’horaire et surtout par l’attribution de journées supplémentaires de télétravail.

L’absence de prime reste préjudiciable et est mal vécue par les agents

Enfin, une autre demande qui apparaît dans les réponses transmises par les agents ayant rempli le questionnaire concerne le versement d’une prime qui permettrait de compenser les aspects négatifs du changement de site pour les personnels.

Certes, il est vrai que l’administration ne s’était engagée, lors d’une réunion du 16 décembre 2024 avec les organisations syndicales, qu’à explorer les différentes pistes réglementaires possibles en ce domaine et notamment celle, prometteuse, de la prime de restructuration, mais son absence est mal perçue par les collègues affectés récemment à Saint-Denis. Ainsi, nonobstant les difficultés réglementaires et budgétaires pour parvenir à verser une prime aux personnels concernés, la CFDT-MAE invite l’administration à rechercher une autre voie de compensation financière comme celle, par exemple, de l’attribution d’une prime exceptionnelle ou bien d’un complément de CIA.

Thèmes : Conditions de travail, Immobilier, La Courneuve, Primes, Télétravail, Transport

Service France Consulaire : la CFDT-MAE obtient que les agents ne fassent plus l’avance des frais de taxi tard le soir !

3 décembre 2025

A la suite de l’intervention de l’experte de la CFDT-MAE, ce 3 décembre 2025, en séance de la formation spécialisée du site de Nantes présidée par le DGAN, notre syndicat obtient que les agents du service France Consulaire ne fassent plus l’avance de frais de taxi, pour rentrer chez eux, lorsqu’ils finissent tard le soir après 22h00.

En effet, jusqu’à présent, les agents de ce service devaient avancer les frais de taxi, à leur charge, alors même qu’ils sont régulièrement amenés à travailler plusieurs fois par mois en horaire décalé et que les taxis coûtent plus cher, que cela soit tard le soir ou le matin très tôt, et sans même tenir compte des démarches administratives que les agents devaient effectuer par la suite afin de se faire rembourser.

Ainsi, à partir du 1er janvier 2026, ce ne sera plus le cas et les collègues de France Consulaire disposeront désormais d’un code leur permettant de ne plus devoir avancer eux-même les frais de taxi puisque c’est le MEAE qui se chargera de régler directement le prix des courses sur facture.

* * *

La CFDT-MAE se félicite de cette avancée, obtenue dans le cadre d’un dialogue social constructif, et remercie le Délégué de la direction générale de l’administration et de la modernisation d’avoir été sensible aux arguments présentés par notre organisation syndicale.

Thèmes : Dialogue social, France consulaire

La CFDT-MAE se félicite du retrait de l’amendement « Delahaye » !

30 novembre 2025

Le sénateur Vincent Delahaye a retiré, le dimanche 30 novembre 2025, son amendement n°I-635 quater lors de son examen, en première lecture, par la chambre haute du Parlement.

La CFDT-MAE se félicite du retrait de l’amendement « Delahaye » !

Nous tenons à remercier l’ensemble des parlementaires et des élus représentant les Français de l’étranger qui ont répondu à notre appel, se sont mobilisés et ont œuvré pour contrer ce projet de fiscalisation des indemnités de résidence à l’étranger (IRE).

Nous tenons également à saluer l’implication de nos autorités politiques, qui se sont également mobilisées. En séance plénière, David Amiel, le Ministre délégué chargé de la fonction publique a demandé le retrait du texte en première intention et, à défaut, émis un avis défavorable au nom du Gouvernement.

Retrouvez ci-dessous l’intervention du sénateur Yan Chantrel en séance plénière

Malgré l’obstination – sans aucune justification – du sénateur Delahaye à vouloir imposer les IRE, vous pouvez compter sur notre vigilance pour ne pas baisser la garde et pour refuser toute tentative de retour en arrière !

Thèmes : Conditions d'expatriation, expatriation familiale, Fiscalité, IRE, Rémunération, sénat

La CFDT-MAE saisit les 12 sénatrices et sénateurs de l’étranger pour s’opposer à l’amendement « Delahaye »

26 novembre 2025

Comme elle s’y était engagée, la CFDT-MAE a saisi les 12 Sénatrices et Sénateurs, élus des Français établis hors de France, pour porter à leur connaissance les plus vives inquiétudes exprimées par l’ensemble des agents de droit public du MEAE, expatriés ou affectés en France, à la suite du dépôt par le sénateur Vincent Delahaye, dans le cadre du projet de loi de finances 2026, d’un nouvel amendement visant à fiscaliser l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE).

Dans son courrier daté du 26 novembre et transmis aux élus de la République, la CFDT-MAE invite les parlementaires à s’opposer à cet amendement – qui méconnaît la finalité même de l’IRE et nie les conditions particulières d’exercice des métiers, les conditions de vie et de travail et les charges supplémentaires liées aux fonctions des agents affectés à l’étranger – et à maintenir le juste principe d’exonération fiscale de l’indemnité de résidence à l’étranger.

Thèmes : Expatriation, Fiscalité, imposition, Indemnité de résidence, IRE

Nouvelle menace de fiscalisation des IRE au Sénat : la CFDT-MAE est pleinement mobilisée pour faire barrage à cet amendement !

26 novembre 2025

Le sénateur Vincent Delahaye a de nouveau déposé au Sénat un amendement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026 (PLF) – peu modifié par rapport au précédent – qui vise à supprimer progressivement, sur 3 ans, l’exonération d’impôt sur le revenu de l’indemnité de résidence (IRE) allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l’étranger.

La nouveauté réside dans la possibilité de déduire « sans limite » « les frais et charges » supportés par les agents, sur présentation de justificatifs. Cet amendement, présenté comme une mesure de transparence et de justice fiscales, repose sur une vision erronée de l’IRE et une méconnaissance totale des conditions d’expatriation des agents.

  • Un nouvel amendement qui vise à l’imposition de l’IRE

Cet amendement reprend les orientations déjà présentées dans le précédent amendement de 2024 et les complète, cette année, par l’introduction d’un mécanisme de « déductibilité illimitée » des frais réels sur justificatifs. Il prévoit de fiscaliser progressivement l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) de la manière suivante :

  • 34% pour les revenus 2025,
  • 67% pour les revenus 2026,
  • 100% à partir des revenus 2027.

Concrètement, cela signifie que les collègues déjà en poste à l’étranger se verront imposés d’un tiers sur les IRE perçues en 2025 !

L’an dernier, lors de nos échanges en réaction à son premier amendement, le sénateur Delahaye avait expliqué vouloir « corriger une iniquité de traitement » et évoquait déjà la possibilité de tenir compte de frais réels tels que le logement, la mutuelle ou la sécurité. Le nouvel amendement présenté ce 24 novembre s’inscrit clairement dans la continuité de cette logique. Et tout en prétendant corriger un dispositif, il introduit davantage de complexité que de justice, jusqu’à fragiliser même l’efficacité de la présence française à l’étranger.

Pour la CFDT-MAE, cette nouvelle attaque contre les agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est parfaitement intolérable et cet amendement, qui méconnaît la finalité même de l’IRE, fait l’impasse sur les réalités des conditions d’expatriation des agents et de leurs familles (perte du salaire du conjoint…).

  • L’IRE : une compensation forfaitaire, pas un supplément de salaire

Dans ce contexte, il est nécessaire de revenir à la nature même de l’IRE telle que définie par les textes. Selon le décret du 28 mars 1967, l’indemnité de résidence à l’étranger est destinée à compenser forfaitairement les charges liées aux fonctions exercées, aux conditions d’exercice de ces fonctions et aux conditions locales d’existence. Elle ne vise donc pas uniquement à couvrir des dépenses identifiables et facturables, mais englobe un ensemble de sujétions et de contraintes spécifiques au service de l’État à l’étranger. Ces sujétions et contraintes relèvent de l’exposition à des environnements parfois instables ou dégradés, de la pression sécuritaire, de la disponibilité accrue, de l’éloignement familial, des conditions d’existence dégradées, d’infrastructures limitées ou inexistantes, de l’exposition de la famille, du climat, de la pollution et des risques sanitaires, de l’isolement, des exigences propres à la représentation de l’État…

Ces éléments, qui font partie intégrante des missions exercées par les agents du réseau diplomatique, consulaire et culturel, ne sont pas un revenu, mais la compensation d’une contrainte imposée par l’État. Ils ne peuvent ni être mesurés, ni être documentés par des justificatifs, et ne sauraient être réduits à un traitement fiscal s’appuyant sur des reçus ou des factures. L’IRE a précisément été conçue comme une indemnité forfaitaire car la réalité de nos métiers ne peut pas être appréhendée par un système de remboursement de dépenses, surtout dans un réseau mondial où les conditions administratives locales varient profondément.

  • Une réforme qui créerait davantage d’opacité

Remplacer la logique forfaitaire de l’IRE par un système imposé avec déductions illimitées reviendrait à instaurer une véritable « usine à gaz » fiscale :
• multiplication des justificatifs ;
• risques de contentieux ;
• disparités de traitement entre agents selon leur capacité à documenter leurs dépenses ;
• traduction des documents ;
• variations de change.

C’est pourquoi le dispositif proposé dans l’amendement, fondé sur la déductibilité de frais réels, apparaît inadapté et, dans de nombreux cas, inapplicable. Une grande partie des pays dans lesquels nos collègues exercent ne disposent pas de systèmes de facturation normalisés ; les dépenses courantes s’effectuent en liquide ; les prestataires ne sont pas fiscalisés ; les documents sont rédigés dans des langues locales et ne répondent à aucun standard vérifiable. Dans ces situations, même des frais réels et bien engagés ne pourraient pas être démontrés de manière satisfaisante, ce qui conduirait inévitablement à des impositions injustes.

Un tel dispositif introduirait en outre une inégalité profonde entre agents selon leur pays de résidence. Deux collègues confrontés à des conditions identiques pourraient être traités différemment au simple motif que l’un exerce dans un pays où la facturation est normalisée et l’autre dans un environnement où elle ne l’est pas. Une telle situation serait difficilement compatible avec l’égalité de traitement qui doit prévaloir entre agents de l’État.

Enfin, ce système ferait peser une charge administrative et juridique très lourde, tant pour les agents que pour l’administration fiscale, qui se verraient confrontés à des centaines de justificatifs en langues étrangères, hétérogènes, non vérifiables, parfois manuscrits, et émanant de structures économiques informelles. La multiplication potentielle des litiges n’est pas à négliger.

  • Un risque réel pour l’attractivité des postes à l’étranger

En réduisant fortement, après impôt, l’indemnité de résidence servie dans certains pays particulièrement difficiles et dangereux et/ou excessivement chers, l’amendement pourrait fragiliser la capacité de la France à envoyer ses diplomates et ses personnels dans des postes où les conditions de vie et de travail restent peu attractives et même, dans certains cas, dissuasives.

  • Plus que jamais, la CFDT-MAE est pleinement mobilisée

Dès la publication de cet amendement, la CFDT-MAE s’est mobilisée pour alerter les administrations et a saisi les parlementaires comme la Sénatrice Olivia Richard et le Sénateur Olivier Cadic, représentant les Français établis hors de France.

Nous avons également présenté à nos relais d’influence une analyse argumentée des risques opérationnels et juridiques que présenterait une telle réforme. Ce travail se poursuit actuellement afin que les spécificités du service public à l’étranger soient pleinement prises en compte dans les discussions parlementaires.

Par ailleurs, nous avons alerté les autorités en amont du comité social d’administration ministériel (CSAM) qui se tiendra les 11 et 12 décembre prochain.

Nous continuerons à suivre attentivement l’évolution de ce texte, qui nie les conditions particulières d’exercice de nos métiers, les conditions de vie et de travail et les charges supplémentaires liées à nos fonctions à l’étranger, et vous informerons à chaque étape. Notre objectif est clair : préserver un dispositif indispensable au fonctionnement du réseau de l’État à l’étranger et éviter une réforme inéquitable, impraticable et contraire à la philosophie même de l’IRE.

Thèmes : Conditions d'expatriation, expatriation familiale, Fiscalité, imposition, Indemnité de résidence, IRE, Rémunération

La CFDT-MAE publie son « violentomètre » pour une meilleure prise de conscience des agent(e)s de situations de violences sexistes et sexuelles vécues au sein du Ministère

25 novembre 2025

A occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la CFDT-MAE vous propose de prendre connaissance de son violentomètre, fruit d’un travail collectif de nos expertes et experts en violences sexistes et sexuelles au travail (VSST), destiné à une meilleure prise de conscience des agentes et des agents de situations de VSST vécues au sein du Département.

  • Avez-vous déjà subi ou été témoin de situations de VSST au travail  ?
  • Comment qualifieriez-vous vous ces faits ?

* * *

Les permanents de la CFDT-MAE sont à votre disposition pour accueillir et recueillir vos témoignages et vous accompagner si vous estimez vous trouver dans une des situations de violences sexistes et sexuelles au travail.

Agissons maintenant et changeons les choses !

Thèmes : Violence au travail, violence sexiste, VSST

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

Projets immobiliers à Nantes : toujours rien à l’horizon…

La CFDT-MAE intervient au CSAC pour dénoncer l’écart grandissant du barème des primes mensuelles entre les catégories d’agents !

Piqûre de rappel de la CFDT-MAE à l’administration pour la revalorisation des primes à la Centrale – CSAC du 05/11/2025

La CFDT dit NON à la création d’une « commission d’aptitude » chargée d’établir la liste des candidat(e)s éligibles aux emplois de consuls généraux !

La CFDT-MAE obtient une belle avancée pour les collègues nantais du site de Casterneau !

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