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La CFDT-MAE s’adresse au Ministre – CSAM du 11 décembre 2025

11 décembre 2025

Monsieur le Ministre,

Madame la Secrétaire générale,

Mesdames et Messieurs les Directrices et Directeurs,

Chers collègues,

Tout d’abord Monsieur le Ministre, la CFDT vous remercie de votre pensée pour nos collègues récemment disparus. La CFDT saisit l’occasion de votre présence au sein de cette instance pour saluer votre engagement personnel à mettre fin à la nouvelle tentative de fiscalisation de nos indemnités de résidence à l’étranger.

  • Bilan de la mise en œuvre du plan de transformation du Ministère

Nous avons bien noté l’ensemble des mesures de modernisation et de simplification qui se poursuivent et que vous venez de citer. De notre côté, nous aborderons, dans la 1ère partie de notre intervention, les mesures positives portées par la CFDT-MAE et qui ont été mises en place dans le cadre d’un dialogue social constructif avec votre administration. A l’inverse, nous soulignerons, dans une seconde partie, d’autres mesures et chantiers, en cours de construction ou déjà finalisés, qui ne nous semblent pas aller dans le bon sens. Ensuite, nous évoquerons les sujets d’actualité qui préoccupent les agents de votre Ministère et enfin, nous exposerons plusieurs mesures qu’il nous semble essentiel de pouvoir mettre en œuvre.

Des avancées concrètes obtenues par la CFDT-MAE pour les agents dans le cadre d’un dialogue social constructif

Depuis le CSAM de mai dernier, un certain nombre d’avancées,  certes modestes mais très concrètes, ont été obtenues dans le cadre d’un dialogue social de qualité. A ce titre, nous pouvons citer les agents du service France Consulaire qui ne feront plus l’avance des frais de taxi pour rentrer chez eux la nuit, l’augmentation du nombre de places offertes, cette année, pour le dispositif de « promotion-détachement » réservé aux collègues en situation de handicap, le crédit temps supplémentaire de 30 minutes automatiquement accordé aux agents du centre des archives diplomatiques de Nantes ou encore les formations en langue des signes française (LSF) proposées à présent en présentiel à Nantes par l’Académie Diplomatique et Consulaire.

De même, nous saluons la mesure prise par l’administration de revalorisation des groupes d’IRE des contractuels de droit public à la suite de l’alerte de la CFDT sur le niveau de rémunération de nos collègues en CDD/CDI affectés au sein du réseau diplomatique et consulaire.

Cette avancée ne répond que très partiellement aux attentes des collègues contractuels et la CFDT veillera à ce que cette 1ère étape de convergence de leurs rémunérations, avec celles des titulaires, soit poursuivie jusqu’à son terme.

A l’inverse d’autres mesures ou chantiers nous semblent moins favorables…

  • Nouvel accord collectif sur le télétravail

L’administration a souhaité proposer aux organisations syndicales de négocier un nouvel accord sur les modalités du télétravail. Dans un contexte de remise en cause, par certains acteurs économiques, de la pratique du télétravail, il est bien sûr tentant de revenir sur un certain nombre d’acquis négociés dans le cadre du précédent accord. La CFDT-MAE a déjà eu l’occasion d’exprimer son inquiétude et sa vigilance sur ce point lors du dernier CSAC.

Le télétravail à l’étranger

Par ailleurs, notre organisation revendique que le télétravail à l’étranger, négocié localement dans les postes qui le souhaitent, soit autorisé pour tous les agents expatriés comme de droit local.

  • La CFDT-MAE dit NON à la création d’une « commission d’aptitude » pour les nouveaux consuls généraux

Lors d’un CSAM extraordinaire, la CFDT-MAE a voté contre le projet de Décret modifiant les modalités de sélection des candidats à une première nomination en qualité de chef de poste consulaire. En effet, notre organisation a estimé, d’une part, que ce projet se trompait de cible et, d’autre part, que les échanges avec l’administration, sur les nouvelles conditions de sélection des futurs consuls généraux, n’avaient pas été assez approfondis.

  • La CFDT-MAE revendique la mise en place d’un barème pour les affectations

Et concernant, d’une manière plus générale, l’affectation des agents à l’étranger, la CFDT-MAE rappelle le découragement de nombreux agents concernant le traitement de leurs candidatures dans le cadre de la « Transparence ». Afin d’y remédier, la CFDT-MAE revendique, depuis plusieurs années, malgré la fin de non-recevoir de l’administration et l’opposition de certaines organisations syndicales, la mise en place d’un barème juste, priorisé, connu à l’avance et qui s’impose à tous.

Les sujets d’actualité et d’inquiétude…

  • Les agents du ministère ne sont toujours pas une variable d’ajustement budgétaire !

En effet, vous le savez, le projet d’imposition de nos IRE contenu dans le nouvel amendement déposé par le sénateur Delahaye a suscité, à nouveau, une vive réaction de rejet de la part des agents.

L’action immédiate de la CFDT-MAE, qui a alerté ses relais et a lancé notamment un appel à la mobilisation auprès des élus de la République, ainsi que la vigilance de nos autorités politiques et d’autres intervenants, auront permis d’obtenir le retrait de cet amendement.

  • Une profonde méconnaissance des conditions de travail et de vie et de celles de nos familles à l’étranger

Nous veillerons à combattre toute tentative de fiscalisation de nos IRE qui nie la réalité des conditions d’exercice de nos métiers, ignore nos conditions d’expatriation et celles de nos familles et fait l’impasse sur les sujétions supplémentaires liées à nos fonctions à l’étranger.

  • Une mise en place chaotique de la protection sociale complémentaire

La CFDT-MAE rappelle les nombreuses difficultés rencontrées par les agents ainsi que la confusion liée à la bascule simultanée à la fois du portail de la MGEN vers Ameli et du parcours d’affiliation obligatoire vers le nouveau contrat collectif de complémentaire « santé » qui devra faire l’objet, de la part du couple MAEE/MGEN, d’un suivi rigoureux et attentif.

Le volet « santé » 

Au-delà, notamment pour tenir compte de la spécificité de nos agents affectés au sein du réseau – non prévue à l’origine par la DGAFP – il conviendrait à l’avenir de mieux calibrer, par voie de renégociation, le taux de couverture du panier de soins à l’étranger, le coût des ayants droit et le « déplafonnement » dérogatoire des cotisations du plafond mensuel de sécurité sociale. 

Le volet « prévoyance » 

La CFDT-MAE regrette que la réglementation, qui a évolué trop lentement, n’ait pas permis de retenir au MEAE le principe d’un couplage solidaire « santé/prévoyance » à adhésion obligatoire qui aurait pu abaisser le coût de souscription du volet « prévoyance » qui permet de couvrir collectivement les agents et leurs familles en cas de situations difficiles ou tragiques.

  • Les ADL français vont se retrouver sans mutuelle aux Etats-Unis comme dans d’autres pays

Depuis la modification du décret du 6 novembre 2025, les agents de droit local – y compris ceux de nationalité française – sont explicitement exclus du nouveau régime de protection sociale complémentaire, applicable au 1er janvier 2026.

Dans ce contexte, la CFDT-MAE souhaite alerter l’administration sur la situation critique des ADL français dans plusieurs postes, notamment aux États-Unis. En effet, avec l’arrêt au 31 décembre du contrat conclu avec la MAEE, ces collègues – dont certains possèdent des pathologies lourdes – vont se retrouver sans mutuelle du jour au lendemain et devront adhérer à un nouveau contrat dont le surcoût attendu est prohibitif, sans même parler des nouvelles garanties qui seront bien inférieures.

  • Une réduction du budget du MEAE prévue en 2026 et des effectifs qui stagnent

La CFDT-MAE souhaite revenir sur le projet de loi de finances 2026 (PLF).

Un « réarmement » la diplomatie française en perte de vitesse

Nous saluons votre action, Monsieur le Ministre, pour préserver les moyens du Département mais le « réarmement » annoncé n’est plus là.

Une ambition à nouveau contredite par la réalité

En effet, la mission « Action extérieure de l’Etat » voit ses crédits – hors dépenses du personnel HT2 – réduits de – 46 M€ entre le PLF 2026 et la loi de finances initiales (LFI) 2025, ce qui représente une réduction de – 2%, dont – 7% pour le seul P185. Quant au programme 209 de la mission « Aide publique au développement », il subira la baisse la plus drastique de ses crédits en 2026, avec 435 M€ en moins, ce qui représente une chute de – 22%.

Statut quo en 2026 et baisse des effectifs en 2027 et 2028

S’agissant des effectifs, la cible fixée de + 150 ETP pour 2025 n’a été réalisée qu’à moitié et le schéma d’emplois pour 2026 est au point mort. Certes, le plafond d’emplois augmentera techniquement de + 49 ETPT en 2026, mais ceci résulte du solde positif, en année pleine, des mesures déjà prises l’année précédente.

Et la CFDT sait déjà que le Département prévoit de perdre au total – 250 ETP en 2027 et 2028…

  • Un focus particulier sur l’immobilier

L’enquête lancée auprès des 245 agents délocalisés à Spallis a permis à la CFDT-MAE d’établir un bilan en demi-teinte du déménagement de 5 services vers le nouveau site de Saint-Denis. Et les travaux, les réorganisations, les aménagements et les déménagements impactent ou impacteront les autres bâtiments parisiens. A Nantes, l’asymétrie semble évidente entre le projet du Ministère d’accueillir à terme 1 400 postes de travail d’un côté, et le manque de locaux disponibles pour les accueillir, de l’autre côté.

  • Les très vives inquiétudes des recrutés locaux concernant les revalorisations collectives de salaire en 2026

En 2026, avec seulement 4 M€ consacrés aux revalorisations obligatoires et en l’absence d’enveloppe dédiée de retour catégoriel, la CFDT-MAE souhaite informer l’administration sur les très vives inquiétudes des personnels locaux concernant leurs rémunérations (coût-vie et hausse des grilles et cadres salariaux).

La CFDT-MAE obtient l’accord de l’administration pour la mise en œuvre du coût-vie 2025 et des revalorisations collectives salariales

Certes, en 2025, notre organisation s’est félicitée de la réponse positive à notre demande de mise en place de la revalorisation collective annuelle des ADL, apportée par le Directeur général de l’administration et de la modernisation, mais de fortes craintes demeurent pour le prochain exercice budgétaire.

  • Restructuration des services visas en Chine

Par ailleurs, la CFDT-MAE demande que le Ministère transmette enfin des propositions écrites, au-delà de la simple gestion individuelle, aux ADL chinois et français, concernés par la restructuration des services visas en Chine.

Des mesures à mettre en place…

  • Fin de l’abattement de l’IRE lors des congés de mutation

La CFDT-MAE rappelle la réponse favorable que l’administration avait faite – ici même en 2023 – à sa demande de suppression de l’abattement de 50% des IRE versées aux agents A et B lors des congés dits de « mutation ». Notre syndicat revendique que cette mesure puisse enfin être mise en œuvre à l’été 2026.

  • Le réexamen des primes des agents tous les 4 ans

Enfin, la CFDT ne comprend toujours pas pourquoi l’obligation de réexamen quadriennal de la prime mensuelle (IFSE) versée aux agents et prévue par les textes, n’est toujours pas appliquée au MEAE.

Au nom de la CFDT-MAE, je vous remercie./.

Thèmes : CSAM, Ministre

Assemblée générale de la section Paris : beaucoup d’échanges et une année 2026 qui s’annonce prometteuse ! – 2 décembre 2025

8 décembre 2025

L’assemblée générale de rentrée de la section CFDT-MAE de Paris, s’est réunie sur le site des Invalides, le mardi 2 décembre 2025, présidée par le secrétaire général du syndicat.

Les échanges de qualité entre adhérents et militants, très nombreux et nourris, ont permis d’aborder les points de l’actualité administrative, sociale et salariale du Ministère, de fixer un cap pour 2026 et de débattre des enjeux à venir ainsi que de renouveler les mandats du bureau.

  • Succès du webinaire organisé lors de la précédente mandature

En introduction, le secrétaire général de la CFDT-MAE, Thierry Franquin, également membre du bureau, a tenu à rappeler l’intervention de Mohamed Chokri, secrétaire de section sortant, lors du webinaire ayant rassemblé plus d’une centaine d’agents, organisé conjointement par notre syndicat, la fédération et la CFDT Cadres et portant sur la qualité du management au Département.

  • Présentation de la section Paris

Le secrétaire général a évoqué l’existence des deux sections CFDT-MAE à l’administration centrale, l’une à Nantes et l’autre à Paris ainsi que la présence, au sein du réseau à l’étranger, d’une quinzaine de sections actives (comme celle, dernièrement créée, de la section à Oran). Il a ensuite souligné qu’avec 190 adhérents, la section Paris demeurait la plus importante, bien que ces dernières années un rééquilibrage ait eu lieu en faveur de la section nantaise, à la suite de la délocalisation de plusieurs services parisiens à Nantes. Il a également rappelé la singularité de la situation géographique des adhérents franciliens, disséminés désormais sur 7 sites différents (Quai d’Orsay, Convention, Invalides, Îlot Saint-Germain, Châtillon, La Courneuve et Spallis à Saint-Denis), ce qui ne facilitait pas les échanges en présentiel et le choix des lieux de rencontre.

Poursuivant, il a signalé les échéances syndicales de l’année prochaine pour la section : à savoir la tenue du congrès en juin 2026 et l’organisation des élections professionnelles au mois de décembre.

Enfin, le secrétaire général a souligné que l’équipe des 12 permanents parisiens venait en soutien de la section et pouvait apporter son appui sur toutes les thématiques qui pourraient être portées par la section Paris.

  • Un focus sur l’immobilier francilien

Le secrétaire général a mis en avant une actualité francilienne forte en matière immobilière et a souligné que l’attention du syndicat se focalisait non seulement sur le site de Spallis mais également sur l’ensemble des bâtiments impactés par les travaux et les déménagements, que cela soit au Quai d’Orsay, à Invalides ou à Convention, ainsi que sur les trois autres sites franciliens tels que celui de La Courneuve.

Puis, il a entamé un dialogue avec les participants afin d’identifier des points d’attention ou les sujets de revendication parisiens sur lesquels la section pourrait travailler et nourrir la réflexion et les interventions futures du syndicat.

  • Les autres sujets revendicatifs

Outre le sujet central de l’immobilier, le thème des emplois et de l’organisation de certains services parisiens a été longuement débattu ainsi que la thématique de la formation des agents, quel que soit leur catégorie. De même, nos revendications particulières en matière d’IFSE a déclenché un vif intérêt parmi les collègues.

Par ailleurs, des craintes se sont exprimées concernant la mise en œuvre du télétravail à l’administration centrale et des attentes ont été exposées quant à l’avenir du centre de santé à Convention. Des questions ont aussi porté sur la restauration et notamment sur les différents tarifs appliqués entre les agents dans les restaurants administratifs et collectifs franciliens (CNV, AURI, SPALLIS…)

D’autres sujets majeurs, qui ne concernent pas spécifiquement l’administration centrale, ont été également discutés et fortement questionnés comme celui de la mise en place au Département des volets « santé » et « prévoyance » de la nouvelle protection sociale complémentaire (PSC) ainsi que celui de l’impact actuel et futur de l’intelligence artificielle (IA) sur le travail des agents au Ministère.

  • Élection du nouveau bureau

L’ordre du jour thématique et revendicatif ayant été épuisé, il a alors été procédé au renouvellement des membres du bureau.

Se sont présentés et ont été élus ou réélus :

Thierry FRANQUIN, secrétaire de section,

Mohamed CHOKRI, secrétaire adjoint,

Membres du bureau : Lise JULHAN, Léo LAPORTE, Emmanuel MOURIEZ, Laurent TRIPONEY et Isabelle RICHARD.

Félicitations à tous les élus et en particulier aux nouveaux membres du bureau : Lise, Léo et Laurent !

Thèmes : Assemblée générale, Immobilier, Section Paris

Grande enquête de la CFDT-MAE sur le cadre de travail du site de La Courneuve

5 décembre 2025

Soucieuse de la qualité de vie et des conditions de travail des agents, la CFDT-MAE souhaite recueillir la perception de nos collègues de la Courneuve sur leur cadre de travail et leur avis sur l’environnement professionnel dans lequel ils évoluent.

Si vous faites partie des agents actuellement en fonction sur le site de La Courneuve, la CFDT-MAE vous invite à remplir ce questionnaire en ligne.

Répondre à ce questionnaire anonyme, ne vous prendra que cinq minutes environ.

Nous vous en remercions par avance !

Thèmes : Conditions de travail, Immobilier, La Courneuve, questionnaire, Transport

Enquête sur le nouveau site de Spallis : la CFDT-MAE établit un état des lieux en demi-teinte !

5 décembre 2025

Tout d’abord, la CFDT-MAE souhaite remercier chaleureusement la soixantaine d’agents – représentant un quart des agents nouvellement affectés sur le site de Spallis – qui ont participé à notre enquête afin de mieux connaître la perception des personnels sur leurs nouveaux espaces de travail, leur nouvel environnement professionnel et leurs nouvelles conditions de travail ainsi que pour évaluer, très concrètement, l’impact de ce déménagement sur leurs finances et leur vie personnelle et familiale.

Un jeu de chaises musicales sur 3 sites

Ce déménagement, qui concernait 245 agents de la DIL, de la DCSD, de la DSE, de la MAI et une toute petite partie de la DGAM, implantés principalement sur le site des Invalides mais aussi sur le site de Convention, s’inscrit dans le cadre du projet d’extension et de réhabilitation/rénovation de l’aile des archives (ERA) du Quai d’Orsay dont le lancement a eu le 22 septembre dernier. Après une phase de préparation, les travaux commenceront début 2026 et dureront jusqu’en 2029, pour un coût d’au moins 91 M€.

Le démarrage de ces importants travaux au Quai d’Orsay, sur un site occupé, nécessitait la libération des espaces de travail par les directions géographiques installées au QO (ANMO, DUE, EUC et ASIE). Ainsi, 280 agents ont déjà ou vont prochainement déménager du site du Quai d’Orsay vers le site des Invalides, l’administration ayant fait le choix de déplacer les collègues du QO, non pas sur le nouveau site à Saint-Denis mais sur le site INV, afin que les services concernés restent à proximité du Ministre.

Mais revenons à l’enquête…

Sommaire de l’enquête

  1. Des répondants aux profils variés
  2. Des temps de transport en nette augmentation
  3. Des aménagements d’horaire satisfaisants
  4. Un bilan du télétravail en trompe-l’œil
  5. Des installations adaptées et de bonnes infrastructures
  6. Une cantine et une salle de sport appréciées
  7. Le bruit et la confidentialité restent problématiques
  8. Un quartier contrasté qui ne fait pas l’unanimité
  9. Des conditions de travail correctes mais un tiers des agents envisagent de partir
  10. Un impact plutôt négatif sur la vie des agents
  11. L’absence de prime reste préjudiciable

Des répondants aux profils variés

  • 55 % sont des femmes et 45 % d’hommes ;
  • 73 % sont des titulaires, 23 % des contractuels, 4 % sont des apprentis ou détachés sur contrat ;
  • 45 % sont des agents de catégorie A, 28 % sont de catégorie B et 27 % de catégorie C.

Des temps de transport en nette augmentation et une offre pas toujours adaptée

Si les trois quarts des agents répondent utiliser uniquement les transports en commun, un quart d’entre eux se déplacent en voiture, en deux roues (vélo, scooter ou moto) ou avec un mode de transport mixte. 70% considèrent que les options de transport sont satisfaisantes ; près d’un agent sur trois rencontre néanmoins des difficultés et estime que l’offre de transport est insatisfaisante ou à améliorer.

En moyenne, le temps de transport aller-retour du domicile au travail a été augmenté d’environ 30 minutes par agent, avec toutefois des disparités assez prononcées puisque plus de la moitié des agents délocalisés font état d’une augmentation de la durée de leur trajet supérieure à 30 minutes et même d’une hausse de 60 à 90 minutes – pour un agent sur cinq. Dans les faits, on note néanmoins une grande variabilité de situation puisque 10% des agents voient leur temps de trajet diminué.

Dans ce contexte, la mise en œuvre par la DRH de la mesure crédit-temps de 30 minutes par jour a été la bienvenue. Il semblerait toutefois que seuls 84% des agents en bénéficiaient au moment de l’enquête (octobre).

Des aménagements d’horaire satisfaisants mais la charte du temps n’est pas respectée dans certains services 

L’administration s’était engagée à sensibiliser les managers à la flexibilité horaires (la plage horaire autorisée court de 6h à 22h), afin de permettre aux agents d’éviter les heures d’affluence dans les transports en commun, et d’encourager de la souplesse pour le recours au télétravail.

Dans les faits, les aménagements d’horaire sont considérés comme satisfaisants pour 88 % des sondés et même 84% d’entre eux jugent leurs horaires de travail plutôt ou tout à fait compatibles avec leurs contraintes personnelles et familiales. Plusieurs collègues relèvent néanmoins que la Charte du temps n’est pas respectée dans leur service !

Un bilan du télétravail en trompe-l’œil

Si 90% des agents bénéficient, a minima, d’une journée de télétravail et même, pour la moitié des agents concernés, de deux journées ; ils ne sont toutefois que 14% des agents à pouvoir le faire trois jours par semaine alors que, dans le même temps, un tiers des agents souhaiteraient être autorisés à télétravailler trois journées.

Par ailleurs, près d’un tiers des agents déclarent rencontrer des difficultés relatives au télétravail et notamment :

– des réticences du service ou de la hiérarchie à accorder du télétravail ;

– des préjugés : « télétravailler c’est musarder » ;

– une interdiction de demander plus d’un jour de télétravail ;

– des discours contradictoires : le télétravail est possible mais fortement déconseillé ;

– une non-prise en compte des contraintes personnelles et du temps de trajet augmenté…

Ces discours et pratiques vont pourtant à l’encontre de la Charte du temps qui encourage l’exemplarité des encadrants qui « doivent incarner, par leurs comportements, l’esprit d’équipe, le respect, les qualités d’écoute, de réalisme et de professionnalisme qu’ils souhaitent inspirer à leurs collaborateurs. ». De surcroit, les personnels encadrants sont appelés à « faciliter par leurs pratiques l’équilibre de vie et le bien-être au travail » ainsi qu’à « prendre en compte les particularités de chacun tout en veillant à la cohésion d’équipe ».

Pour la CFDT-MAE, il est important que la Charte du temps soit parfaitement respectée, au sein des services délocalisés sur le site de Spallis, et que le management soit à nouveau sensibilisé à l’indispensable prise en compte des besoins individuels des agents, contraints de déménager vers ce nouveau site, et autorise le plus largement possible le recours au télétravail.

Des installations adaptées et de bonnes infrastructures

Autre point positif : les trois quarts des agents se déclarent satisfaits ou très satisfaits des infrastructures mis à leur disposition et des nouvelles installations sur le site de Spallis. De même, les répondants jugent satisfaits ou très satisfaits la qualité de l’équipement informatique et du mobilier ainsi que des espaces collaboratifs et de la luminosité des bureaux (à 84% pour chaque item).

Une cantine appréciée même si presque un agent sur deux a vu son tarif augmenter

De même, le taux de satisfaction des agents est également élevé concernant la qualité des plats servis à la cantine (à 91% dont 71,5% se déclarent très satisfaits) et plus des deux tiers des agents estiment que les espaces de restauration sont agréables et que la cantine est d’un bon rapport qualité/prix, même si elle s’accompagne d’une augmentation de tarif pour 42% d’entre eux. Toutefois, 40 % des personnels remarquent qu’il n’y a pas assez de distributeurs automatiques de snacks et de boissons.

Enfin, près des deux tiers des agents sondés émettent un avis favorable sur la salle de sport.

Le bruit et la confidentialité des échanges restent des facteurs problématiques sur les plateaux du nouveau site

En effet, si les infrastructures et les nouvelles installations sur le site de Spallis sont globalement appréciés par les agents, un grand nombre de personnels mettent toutefois en avant le manque de confidentialité (bulles pour les échanges pas très conviviales et trop transparentes) et surtout déplorent le bruit (40%) ainsi que la difficulté à passer ou à recevoir des appels professionnels depuis les postes de travail (l’utilisation des « bulles » est possible mais il faut alors déplacer tous ses outils professionnels : Itinéo, dossiers, etc..)

En outre, certains lieux de passages demeurent trop exigus et la circulation des agents dans ce contexte peut déranger des collègues à leur poste de travail. Cette pollution sonore et parfois visuelle est source de déconcentration, d’autant plus que certains agents sont quelquefois gênés par la présence de broyeuses plus ou moins éloignées des espaces de travail.

De surcroît, près de 40% des agents interrogés évoquent également des problèmes de confort thermique qui pourraient être liés à des dysfonctionnements de la climatisation et du chauffage.

Par ailleurs, en octobre, lors de la réalisation de l’enquête, des agents nous ont signalé que les salles de réunion n’étaient pas encore équipées de PC non éolisés permettant des visioconférences avec des participants externes au MEAE.

Les agents affectés sur le site Spallis souhaiteraient, par ailleurs, que soient mis en place des bureaux de passage sur les autres sites du parisiens afin de pouvoir limiter les allers-retours vers Saint-Denis en cas de réunion ou de rendez-vous à Convention ou sur le site des Invalides par exemple.

Alternativement, ils sont nombreux à souhaiter qu’on leur offre la possibilité de participer aux réunions à distance.

Un quartier contrasté qui ne fait pas l’unanimité

D’une manière générale, les avis sont contrastés concernant l’existence d’espaces verts autour du site (sans avis particulier à 39%) et de services de proximité (sans avis particulier à 55%) avec néanmoins plus d’un quart des agents qui déclarent souffrir d’un manque d’espaces verts et près d’un tiers qui estiment que le quartier dans lequel est situé le site Spallis ne propose que trop peu de services (crèches, commerces…)

De bonnes conditions de travail mais un tiers des agents souhaitent tout de même partir

Bien que les agents soient généralement tout à fait ou plutôt satisfaits de leurs nouvelles conditions de travail à Spallis (à 75%), cette appréciation positive est largement tempérée par le fait que seulement la moitié les répondants souhaitent y rester et près d’un tiers d’entre eux envisagent même, dès que possible, de changer de site et/ou d’employeur.

Le changement de site a eu un impact plutôt négatif sur les agents

37% des agents nouvellement affectés à Spallis considèrent que le changement de site a eu un impact négatif ou très négatif sur leur vie personnelle et familiale contre seulement 12% qui estiment que cette délocalisation a été positive. Cela confirme le manque de consultation et de concertation, à la fois des personnels et de leurs représentants, pour le choix du nouveau site que nous dénoncions lors de précédentes interventions.

Dans la majorité des cas, ces contraintes sont dues à la fatigue et au stress dans les transports et à l’allongement des temps de trajet domicile-travail (60%) mais également au manque de temps et aux difficultés rencontrées pour accomplir les tâches et les activités habituelles dans la sphère personnelle et familiale (27%). Ces situations problématiques pourraient être améliorées par une prise en compte accrue des besoins de nos collègues en matière d’aménagements d’horaire et surtout par l’attribution de journées supplémentaires de télétravail.

L’absence de prime reste préjudiciable et est mal vécue par les agents

Enfin, une autre demande qui apparaît dans les réponses transmises par les agents ayant rempli le questionnaire concerne le versement d’une prime qui permettrait de compenser les aspects négatifs du changement de site pour les personnels.

Certes, il est vrai que l’administration ne s’était engagée, lors d’une réunion du 16 décembre 2024 avec les organisations syndicales, qu’à explorer les différentes pistes réglementaires possibles en ce domaine et notamment celle, prometteuse, de la prime de restructuration, mais son absence est mal perçue par les collègues affectés récemment à Saint-Denis. Ainsi, nonobstant les difficultés réglementaires et budgétaires pour parvenir à verser une prime aux personnels concernés, la CFDT-MAE invite l’administration à rechercher une autre voie de compensation financière comme celle, par exemple, de l’attribution d’une prime exceptionnelle ou bien d’un complément de CIA.

Thèmes : Conditions de travail, Immobilier, La Courneuve, Primes, Télétravail, Transport

Service France Consulaire : la CFDT-MAE obtient que les agents ne fassent plus l’avance des frais de taxi tard le soir !

3 décembre 2025

A la suite de l’intervention de l’experte de la CFDT-MAE, ce 3 décembre 2025, en séance de la formation spécialisée du site de Nantes présidée par le DGAN, notre syndicat obtient que les agents du service France Consulaire ne fassent plus l’avance de frais de taxi, pour rentrer chez eux, lorsqu’ils finissent tard le soir après 22h00.

En effet, jusqu’à présent, les agents de ce service devaient avancer les frais de taxi, à leur charge, alors même qu’ils sont régulièrement amenés à travailler plusieurs fois par mois en horaire décalé et que les taxis coûtent plus cher, que cela soit tard le soir ou le matin très tôt, et sans même tenir compte des démarches administratives que les agents devaient effectuer par la suite afin de se faire rembourser.

Ainsi, à partir du 1er janvier 2026, ce ne sera plus le cas et les collègues de France Consulaire disposeront désormais d’un code leur permettant de ne plus devoir avancer eux-même les frais de taxi puisque c’est le MEAE qui se chargera de régler directement le prix des courses sur facture.

* * *

La CFDT-MAE se félicite de cette avancée, obtenue dans le cadre d’un dialogue social constructif, et remercie le Délégué de la direction générale de l’administration et de la modernisation d’avoir été sensible aux arguments présentés par notre organisation syndicale.

Thèmes : Dialogue social, France consulaire

La CFDT-MAE se félicite du retrait de l’amendement « Delahaye » !

30 novembre 2025

Le sénateur Vincent Delahaye a retiré, le dimanche 30 novembre 2025, son amendement n°I-635 quater lors de son examen, en première lecture, par la chambre haute du Parlement.

La CFDT-MAE se félicite du retrait de l’amendement « Delahaye » !

Nous tenons à remercier l’ensemble des parlementaires et des élus représentant les Français de l’étranger qui ont répondu à notre appel, se sont mobilisés et ont œuvré pour contrer ce projet de fiscalisation des indemnités de résidence à l’étranger (IRE).

Nous tenons également à saluer l’implication de nos autorités politiques, qui se sont également mobilisées. En séance plénière, David Amiel, le Ministre délégué chargé de la fonction publique a demandé le retrait du texte en première intention et, à défaut, émis un avis défavorable au nom du Gouvernement.

Retrouvez ci-dessous l’intervention du sénateur Yan Chantrel en séance plénière

Malgré l’obstination – sans aucune justification – du sénateur Delahaye à vouloir imposer les IRE, vous pouvez compter sur notre vigilance pour ne pas baisser la garde et pour refuser toute tentative de retour en arrière !

Thèmes : Conditions d'expatriation, expatriation familiale, Fiscalité, IRE, Rémunération, sénat

La CFDT-MAE saisit les 12 sénatrices et sénateurs de l’étranger pour s’opposer à l’amendement « Delahaye »

26 novembre 2025

Comme elle s’y était engagée, la CFDT-MAE a saisi les 12 Sénatrices et Sénateurs, élus des Français établis hors de France, pour porter à leur connaissance les plus vives inquiétudes exprimées par l’ensemble des agents de droit public du MEAE, expatriés ou affectés en France, à la suite du dépôt par le sénateur Vincent Delahaye, dans le cadre du projet de loi de finances 2026, d’un nouvel amendement visant à fiscaliser l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE).

Dans son courrier daté du 26 novembre et transmis aux élus de la République, la CFDT-MAE invite les parlementaires à s’opposer à cet amendement – qui méconnaît la finalité même de l’IRE et nie les conditions particulières d’exercice des métiers, les conditions de vie et de travail et les charges supplémentaires liées aux fonctions des agents affectés à l’étranger – et à maintenir le juste principe d’exonération fiscale de l’indemnité de résidence à l’étranger.

Thèmes : Expatriation, Fiscalité, imposition, Indemnité de résidence, IRE

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

Les collègues en position normale d’activité (PNA) ne doivent pas faire l’objet de discriminations ! CSAC du 05/11/2025

Délocalisation de 245 agents sur le site de Spallis : il faut désormais aller plus loin que la mesure crédit-temps !

Projets immobiliers à Nantes : toujours rien à l’horizon…

La CFDT-MAE intervient au CSAC pour dénoncer l’écart grandissant du barème des primes mensuelles entre les catégories d’agents !

Piqûre de rappel de la CFDT-MAE à l’administration pour la revalorisation des primes à la Centrale – CSAC du 05/11/2025

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