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Fin de l’abattement de 50% des IRE des agents A et B en cas de congés dits « de mutation » ! La CFDT-MAE se félicite d’avoir été entendue !

31 décembre 2025

  • Fin de l’abattement de 50 % pour les IRE des agents de catégorie A et B

A compter du 1er janvier 2026, il est mis fin au dispositif inique d’abattement de 50% de l’indemnité de résidence auquel étaient injustement soumis les agents de catégorie A et B en situation de congés annuels dits « de mutation » entre deux affectations à l’étranger.

La CFDT se félicite de cette décision – désormais effective – de l’administration qui mettra dès demain sur un pied d’égalité l’ensemble des agents servant à l’étranger !

C’est une réponse à l’une des revendications de longue date de la CFDT-MAE qui pourra désormais bénéficier, comme nous l’avions demandé au Ministre dans notre discours du 11 de ce mois, à l’ensemble des collègues A et B qui changeront d’affectation à l’été prochain.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le texte afférent publié, ce jour, au JORF : Décret n° 2025-1420 du 30 décembre 2025 modifiant le décret n° 67-290 du 28 mars 1967 (en particulier l’article 6 modifiant l’article 23 du Décret 67-290).

Thèmes : Administrateurs de l'État, Catégorie A, Catégorie B, conseillers des affaires étrangères, CSAM, Dialogue social, IRE, Ministre, ministres plénipotentiaires, secrétaire de chancellerie, secrétaire des Affaires étrangères

Mécontentement des agents expatriés concernant leurs demandes de remboursement des dépenses de santé – CSAM du 12 décembre

30 décembre 2025

A l’occasion de la seconde journée du CSAM, la CFDT-MAE, après avoir remercié la Délégation à la solidarité et à l’engagement (DSE) pour sa note très complète sur la protection sociale complémentaire (PSC), est intervenue pour relayer les grandes difficultés des collègues de l’étranger mécontents de la bascule simultanée à la fois du portail de la mutuelle MGEN vers AMELI et du parcours d’affiliation obligatoire vers le nouveau contrat collectif de complémentaire « santé ».

En effet, depuis le 12 novembre 2025, les agents expatriés du Ministère rencontrent les plus grandes difficultés à effectuer leurs demandes de remboursement de soins via leur espace MGEN (régime obligatoire).

Ainsi, les agents n’ont plus accès à la rubrique « demande de remboursement » et ne peuvent donc plus déposer leurs feuilles de soins et leurs factures dans leur espace personnel et doivent désormais créer un compte personnel AMELI après avoir mis à jour leur carte Vitale auprès d’un professionnel de santé (pharmacien ou professionnel de santé). Et faute d’un remboursement de la sécurité sociale, les agents sont également privés d’un remboursement de leur mutuelle actuelle.

Comme le Département l’a rappelé dans sa note, et comme la MGEN aurait pu s’en douter, les agents affectés à l’étranger ne peuvent effectuer cette démarche puisque ne rentrant qu’occasionnellement en France et n’ayant pas forcément l’occasion de confier leur carte Vitale à un proche venu leur rendre visite et qui aurait pu accomplir cette formalité à leur place, une fois revenu en France.

Après intervention de l’administration pour résoudre cette situation, la MGEN a accepté que les agents de l’étranger, dans l’attente de la création de leur compte AMELI, puissent continuer à transmettre leurs demandes de remboursement, via leur espace MGEN réouvert et ce, jusqu’au 31 décembre 2026. 

Toutefois, à ce jour, les demandes de remboursement des collègues intégrées dans l’espace client ne sont toujours pas traitées puisque les agents de la MGEN, chargés de gérer ces dossiers, ont signalé que l’interface ne fonctionnait pas (ils ne voient plus les demandes de remboursement déposées après le 12 novembre).

Ainsi, la CFDT-MAE sollicite le Département afin qu’il invite la mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) à revenir au système d’avant le 12 novembre pour pouvoir traiter, sans délai, les dossiers de demandes de remboursement de soins déjà intégrés et ceux à venir dans l’espace personnel des agents, afin qu’ils ne soient plus pénalisés financièrement au vu des frais médicaux avancés.

Thèmes : CSAM, Dialogue social, Expatriation, Postes à l'étranger, Protection sociale complémentaire, PSC, Santé, Soins médicaux

Afin de compenser l’entrée en vigueur de la PSC, la CFDT revendique un temps de séjour à 10 mois pour les agents affectés aux États-Unis

30 décembre 2025

La CFDT-MAE est intervenue au cours de la première journée du comité social d’administration ministériel (CSAM), pour appeler l’attention du Président de cette instance sur la situation particulière des collègues expatriés affectés aux États-Unis, à la suite de la prochaine entrée en vigueur de la protection sociale complémentaire (PSC).

  • Des conséquences lourdes pour les agents expatriés et le Département

En effet, la mise en œuvre de la PSC au 1er janvier 2026, qui limite la couverture santé à 90% des dépenses d’hospitalisation réellement engagées (au lieu de 100% avec l’ancien contrat de la MAEE), va entraîner un certain nombre de conséquences sanitaires et financières lourdes, tant pour les agents que pour le Département, dans un pays où les factures des hôpitaux atteignent souvent des dizaines de milliers de dollars, y compris pour les enfants, voire des centaines de milliers en cas de complications et même, dans les cas les plus graves, des millions de dollars.

  • La CFDT-MAE demande de ramener le temps de séjour à 10 mois

L’expert de la CFDT-MAE a donc demandé en séance à l’administration que le temps de séjour aux États-Unis soit revu et ramené de 20 mois à 10 mois, une durée qui permettrait :

  • d’éviter les ruptures de suivi médical pour les agents expatriés et leurs familles, en particulier les enfants, les conjoints et les agents ayant des besoins de santé réguliers ;
  • de réduire considérablement les avances de frais médicaux, souvent très élevées aux États-Unis ;
  • d’offrir aux personnels une plus grande souplesse pour se faire soigner en France, évitant ainsi d’avoir à supporter 10 % des frais d’hospitalisation et d’accouchement dans le système de santé américain, un reste à charge insoutenable financièrement par les agents expatriés ;
  • de contenir le coût de la prise en charge de 50% de la cotisation d’équilibre par l’employeur, qui sera ajustée en fonction du niveau des remboursements médicaux assurés par le groupement de mutuelles MAEE/MGEN.

* * *

Pour la CFDT-MAE, il est essentiel de pouvoir répondre aux inquiétudes légitimes des agents expatriés aux États-Unis, liées à la mise en place de la nouvelle couverture santé, en prenant des mesures compensatoires telles que la diminution de la durée du temps de séjour, la mise en place d’une surcomplémentaire collective de santé, la révision de la couverture des frais d’hospitalisation et d’accouchement sur le territoire américain ou bien encore la revalorisation des groupes d’IRE.

Thèmes : Conditions d'expatriation, CSAM, Dialogue social, expatriation familiale, Santé, Temps de séjour à l'étranger

Mise en place de la complémentaire santé pour les ADL français aux États-Unis – CSAM du 12 décembre 2025

30 décembre 2025

Lors de la deuxième journée du CSAM et dans le prolongement des échanges, la veille, avec le Ministre, la CFDT-MAE est revenue, en présence de la haute hiérarchie du Département, sur les conséquences de la mise en œuvre de la complémentaire santé aux États-Unis pour les ADL français encore affiliés à la mutuelle des affaires étrangères et européennes.

  • Une annonce tardive et anxiogène pour les agents

En effet, peu avant la mise en place, au 1er janvier 2026, de la protection sociale complémentaire (PSC), les agents de droit local français avaient appris, par un courriel de la mutuelle des affaires étrangères et européennes (MAEE) daté du 17 novembre, que leur couverture prendrait fin au 31 décembre 2025, sans information préalable ni dispositif d’accompagnement, alors même que nombre d’entre eux cotisent depuis de très nombreuses années.

Certes, une communication précédente de la MAEE leur avait indiqué la possibilité d’un maintien temporaire de l’affiliation pour une période transitoire de six mois, mais sans que cette option n’ait été clairement confirmée par la suite.

  • La CFDT-MAE remercie le Ministre et l’administration centrale et salue l’action et la réactivité de notre ambassade à Washington

En séance, notre expert a tenu à remercier, au nom de la CFDT, le Ministre et l’administration centrale à la suite de l’annonce faite hier de la prise en charge de 2/3 du coût de la mutuelle MGEN Magenta aux États-Unis pour les collègues concernés (Français ou binationaux), hors ayants droit, ainsi que notre ambassade à Washington pour l’important travail effectué pour identifier une solution de continuité.

Au-delà de cette solution locale naturellement bienvenue, la CFDT-MAE demande que cet accompagnement ne reste pas l’exception mais puisse être reproduit, selon des modalités adaptées, dans d’autres postes où les coûts de santé sont particulièrement élevés et les montants de cotisation à une complémentaire santé prohibitifs. Même si la souscription à une complémentaire relève d’une démarche individuelle pour les recrutés locaux, il importe que l’employeur veille à ce qu’aucun agent ne soit laissé seul face à une transition susceptible d’être anxiogène.

  • Des points demeurent en suspens

Aux États-Unis, malgré cette avancée capitale et l’effort budgétaire consenti par le Département, tout n’est pas réglé pour autant et il demeure indispensable de permettre la continuité du remboursement des soins pour les ADL et de supprimer les délais de carence en prévoyance (modalités de la transition entre la MAEE et MGEN Magenta), puisqu’il ne s’agit pas d’un changement volontaire mais d’une réforme imposée, et d’accompagner au mieux les collègues engagés dans des parcours de soins lourds.

La CFDT-MAE revendique, par ailleurs, une meilleure garantie de remboursement en demandant la suppression :

– du plafond annuel de prise en charge des frais de maternité limité à 7 000 € (un accouchement sans complications dans un hôpital public américain coûte au moins 20 000 USD) ;

– de la limitation du forfait de remboursement de 120 € pour les consultations et visites de médecins généralistes et spécialistes américains (très insuffisant au regard des tarifs locaux).

Enfin, la CFDT-MAE sera attentive à la mise en œuvre de la prise en charge de l’employeur de la mutuelle MGEN Magenta à l’Institut français des États-Unis – Villa Albertine, établissement à autonomie financière qui devra trouver les ressources nécessaires sur son budget propre pour financer cette mesure nouvelle.

Thèmes : CSAM, Dialogue social, Ministre, Protection sociale complémentaire, PSC

L’attractivité des postes, seul juge de paix des temps de séjour et droits à voyages payés ? (CSAM du 11 décembre 2025)

30 décembre 2025

La CFDT-MAE vous propose de prendre connaissance de la première partie de l’intervention de son expert au comité social d’administration ministériel, le 11 décembre dernier, portant sur les modalités de révision annuelle des temps de séjours en poste.

Notre expert a saisi l’occasion ainsi offerte pour, à nouveau, signaler à l’administration que la logique de l’exercice des temps de séjour, à enveloppe constante, n’est pas adaptée et ne permet pas l’évolution de la durée des temps de séjour en adéquation avec la réalité des conditions de vie constatées dans les pays d’affectation des agents expatriés.

A l’inverse, il semblerait que le Département ait de plus en plus tendance à réviser les temps de séjour, ouvrant droit à prise en charge des frais occasionnés par un voyage de congé annuel, en fonction de l’attractivité des postes et de la difficulté à recruter des candidats et non pas en se basant sur les réelles conditions locales d’existence.

Ainsi, dans les postes pour lesquels l’administration ne constate pas de déficit de candidatures à la Transparence, les temps de séjours sont maintenus voir rallongés, alors même que ceux-ci voient parfois leurs conditions de vie sur place se dégrader (pollution, augmentation sensible des prix des billets d’avion…) Et du fait de l’application de cette logique, certains postes n’ont pas vu évoluer leur temps de séjour depuis plus de 15 ans.

Chez nos collègues européens, la situation est autre, et il est intéressant de relever que, parmi eux, beaucoup bénéficient d’une prise en charge de billets tous les 12 mois et ce, quelque soit leur lieu d’affectation.

Concernant l’exercice annuel, certains postes ont demandé à la Centrale, par NDI et transmission de pétitions des agents, de réduire la durée de leur temps de séjour, en particulier ceux dont la durée s’est allongée depuis 10 ans et a été portée de 10 à 15 mois puis plus récemment à 20 mois. Ces postes n’ont pas eu de retour comme, par exemple, notre poste au Vietnam.

La CFDT note également que les agents bénéficiant d’un temps de séjour de 20 mois ne leur permettent pas toujours de voyager en famille, lors de leur second droit, puisque la période de droit à congé annuel avec billet(s) payé(s) se situe de fait en janvier hors des vacances scolaires estivales.

En conséquence, la CFDT-MAE demande la possibilité d’une plus grande souplesse concernant les règles d’utilisation du temps de séjour qui permettrait d’utiliser les droits pour les vacances d’été, une mesure qui serait largement apprécié par les agents et leur famille en poste.

Thèmes : Conditions d'expatriation, CSAM, Dialogue social, Pollution atmosphérique, Poste à l'étranger, Temps de séjour à l'étranger

La CFDT-MAE revendique des mesures immédiates pour faciliter l’accès des enfants des ADL à l’enseignement français à l’étranger

22 décembre 2025

La CFDT-MAE revient sur l’intervention de son experte au CSAM, mère de famille française recrutée localement par l’ambassade de France à Ankara et représentante du personnel, concernant les difficultés d’accès des enfant des agents de droit local à l’enseignement français à l’étranger.

Un sujet essentiel pour les collègues ADL parents d’enfant(s)

En effet, de nombreux collègues dans le monde rencontrent les mêmes obstacles à la scolarisation de leur(s) enfant(s) dans les établissements d’enseignement français.

  • Les écoles françaises deviennent financièrement hors de portée des ADL

Dans nombre de pays – et notamment en Turquie – les écoles françaises deviennent financièrement hors de portée des agents ADL et il en est d’ailleurs de même pour beaucoup de familles françaises installées à l’étranger. Ainsi les frais de scolarité augmentent à de tels niveaux qu’ils deviennent incompatibles avec les salaires perçus par les agents locaux qui contribuent pourtant chaque jour au bon fonctionnement de la diplomatie française à l’étranger et au rayonnement de la France à l’international.

Les ADL ne bénéficient d’aucune aide pour la scolarisation de leur(s) enfant(s) dans les établissements français

Tandis que les enfants des enseignants de ces mêmes établissements bénéficient d’abattements ou d’une prise en charge et que les agents expatriés perçoivent des majorations familiales, parfois même pour des enfants non scolarisés localement, les agents de droit local, qui travaillent et œuvrent quotidiennement pour la France, ne bénéficient d’aucun avantage comparable que cela soit sous la forme d’une exonération totale ou partielle ou bien encore d’un soutien spécifique participant à la réduction des frais d’inscription et de scolarité.

Il devient urgent de mettre fin à cette inégalité de traitement entre agents de l’État à l’étranger

Il existe donc une injustice doublée d’une incohérence profonde : les ADL, qui contribuent pleinement au service public extérieur de l’État, souffrent d’une inégalité de traitement avec les autres agents qui collaborent à cette mission, alors même qu’ils n’ont plus les moyens d’inscrire leurs enfants dans le réseau scolaire français.

  • La mission fondamentale de l’AEFE d’aide à la scolarité des Français établis hors de France n’est pas assurée

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger est officiellement chargée d’« assurer » une mission de service public relative à l’éducation en faveur des enfants français résidant à l’étranger. Mais, dans les faits, elle ne l’assure pas et la propose uniquement aux familles capables d’en assumer le coût. Cette réalité s’éloigne profondément de l’essence même d’un service public chargé d’accompagner les familles françaises établies hors de France et de faciliter l’accès de leurs enfants à un enseignement français de qualité.

Une attribution restrictive des bourses scolaires

Quant aux bourses, leurs critères d’attribution deviennent toujours plus restrictifs, parfois illogiques, et excluent de fait une grande partie des personnels locaux, alors même qu’il est de notoriété publique que certains bénéficiaires, pour les obtenir, minimisent parfois le niveau réel de leur patrimoine familial.

  • Les agents ADL demandent la mise en place d’un dispositif d’abattement partiel ou d’exonération totale pour leurs enfants

Face à cette situation, les ADL revendiquent la création d’une mesure juste, cohérente et parfaitement légitime en demandant la mise en place d’un dispositif d’abattement partiel ou d’exonération totale des frais de scolarité pour leurs enfants. A ce titre, un travail conjoint avec l’AEFE – même si le contexte budgétaire est difficile – pourrait permettre, par exemple, d’établir un pourcentage d’abattement destiné aux agents contribuant à l’action extérieure de la France.

Reconnaître et valoriser le rôle essentiel des ADL au cœur du fonctionnement des services français présents à l’étranger

Ce type de mesures s’inscrirait parfaitement dans le cadre de la mission assignée à l’AEFE et permettrait de reconnaître et de valoriser le rôle essentiel des ADL qui sont au cœur du fonctionnement des ambassades, des consulats et des instituts français à travers le monde. Il convient de rappeler que les ADL constituent la catégorie d’agents la plus nombreuse au sein du réseau à l’étranger et représentent la moitié des effectifs – hors et sous plafond d’emplois – du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Tout cela rend d’autant plus indispensable une politique équitable à leur égard.

  • Une question de justice sociale mais aussi un enjeu diplomatique, culturel et d’influence

Comment promouvoir la langue et la culture françaises lorsque les agents qui incarnent cette mission au quotidien n’ont même pas accès à l’éducation française pour leurs enfants ? Comment demander aux ADL d’être toujours plus investis et engagés dans leur travail et leurs missions alors que l’institution qu’ils servent avec loyauté ne leur ouvre pas les portes de son propre système éducatif ?

Il est essentiel d’examiner la possibilité d’un abattement partiel ou d’exonération total sur les frais d’écolage

Pour la CFDT-MAE, il est grand temps de reconnaître cette situation injuste et de mettre fin à cette contradiction. L’objectif d’une telle mesure n’est pas de créer de nouveaux privilèges mais, au contraire, de corriger une iniquité structurelle interne et de rendre cohérent ce qui doit l’être : c’est à dire une France à l’étranger qui soutient réellement et pleinement ceux qui la font vivre. Il est donc primordial d’examiner dès aujourd’hui la possibilité d’un abattement partiel ou d’exonération total sur les frais d’inscription et de scolarité, ou toute autre mesure équivalente, afin de garantir aux ADL un accès réel et équitable à l’enseignement français. C’est un sujet de justice sociale et de cohérence d’ensemble, mais aussi un gage de stabilité pour nos communautés françaises à l’étranger, particulièrement en Turquie.

  • Une situation particulièrement sensible en Turquie

S’agissant tout particulièrement de la Turquie, la situation est encore plus critique. En effet, les écoles françaises y perdent massivement des élèves depuis que le gouvernement a interdit l’inscription des ressortissants turcs. Cette mesure a touché notamment des agentes ADL binationales puisque l’une d’entre elles a dû renoncer à sa nationalité turque et entreprendre des démarches de naturalisation afin de pouvoir inscrire son enfant dans un établissement français. Ce geste fort illustre l’engagement personnel et la détermination de cette collègue qui a souhaité garantir à son enfant l’accès à l’enseignement national français et maintenir ainsi un lien naturel avec la France et sa langue. Il s’agit là d’une marque de fidélité, d’un investissement profond envers la France qui mérite d’être reconnue et entendue à sa juste valeur.

Quid de l’affirmation d’un objectif de doublement des effectifs d’élèves à l’horizon 2030 ?

De plus, accorder un abattement partiel ou une exonération aux ADL permettrait aux établissements français de pouvoir bénéficier d’inscriptions supplémentaires. Cela engendrerait également un apport financier régulier et un soutien précieux dans un contexte de fragilité financière extrême, tout en permettant aux ADL de gagner directement en pouvoir d’achat grâce à la réduction de leurs dépenses scolaires. Dans un tel contexte, favoriser le maintien d’un cursus scolaire français pour les enfants des personnels locaux ne doit pas être considéré comme un luxe mais, au contraire, comme une garantie de continuité éducative et de stabilité familiale des communautés françaises à l’étranger.

Les services publics de proximité à l’étranger maintiennent le lien naturel avec la France

Il est important de souligner que si les ADL, en particulier ceux de nationalité française, travaillent et vivent à l’étranger, c’est aussi en partie grâce au service public de proximité assurée par les réseaux consulaires, culturels et scolaires qui permettent le maintien d’une relation forte avec la France. Pour diverses raisons, ces compatriotes peuvent aussi choisir de revenir en France, notamment lorsqu’ils estiment que les conditions d’accès à ces services deviennent trop contraignants. Face à cela, il est alors plus logique de retourner en France pour bénéficier de certains droits, comme l’accès gratuit à l’enseignement public ou à la santé.

* * *

Pour la CFDT-MAE, il s’agit non seulement de réparer le plus tôt possible une injustice vis à vis de nos collègues ADL, agents de l’État assumant un service public à l’étranger qui ne perçoivent aucune aide pour la scolarisation de leurs enfants au sein du système éducatif de l’AEFE, mais aussi de permettre le maintien de l’influence de la France dans le monde à travers la diffusion de sa langue et de sa culture.

Thèmes : ADL, AEFE, compensation, Dialogue social, Recrutés locaux

Notre experte porte haut les revendications des collègues ADL du Brésil au comité social d’administration ministériel

22 décembre 2025

A l’occasion du CSAM des 11 et 12 décembre derniers, notre experte, représentante titulaire au CSAPE de Brasilia, s’est déplacée depuis le Brésil afin d’appeler l’attention de l’administration sur les revendication des agents de droit local en fonction à Brasilia, Sao Paulo, Rio de Janeiro et Récife.

  • Au Brésil, il n’existe pas de règlement intérieur !

A l’occasion d’une mission syndicale au Brésil, deux permanentes de la CFDT-MAE relèvent et signalent l’absence préoccupante d’un règlement intérieur (RI) pour les agents de droit local. La CFDT-MAE rappelle que les postes doivent, en respectant les dispositions du droit local, mettre en place un règlement intérieur (RI) pour les agents ADL. Une réflexion est alors initiée par les personnels locaux et le poste organise trois groupes de travail à partir de septembre dernier.

Uniformisation par le haut des conditions de travail des ADL

Les différents postes, Brasilia, Sao Paulo, Rio de Janeiro et Récife, sont certes éloignés et offrent des conditions de travail différentes mais le droit du travail brésilien est unique. C’est la raison pour laquelle les collègues ADL demandent la création d’un unique RI pour le pays intégrant l’uniformisation par le haut de leurs conditions de travail (heures travaillées et décompte des périodes de congés en particulier).

Le droit du travail brésilien comprend la notion de « droit acquis »

Le droit du travail brésilien (CLT : consolidação das Leis do Trabalho) comprend, du reste, la notion de « droit acquis » en ce sens que les changements de conditions de travail ne doivent pas porter atteinte aux droits déjà acquis par les employés, y compris pour le salaire, le temps de travail et les avantages sociaux. En effet, en cas de modification de la législation, le droit acquis garantit que les agents ne seront pas lésés et pourront bénéficier des normes antérieures, même si une nouvelle loi entre en vigueur.

Un projet de RI moins-disant serait inacceptable pour la CFDT-MAE

Cette notion de « droit acquis » constitue un réel blocage dans les négociations entre nos collègues ADL et le poste puisque ce dernier refuse d’uniformiser les conditions de travail en conservant les aspects les plus favorables dont bénéficient déjà une partie des agents. Même validé par l’avocat du poste, un projet de RI proposant une unification moins-disante pour tous les recrutés locaux est inacceptable et les représentants du personnels y sont défavorables. Car si effectivement, ce sont bien les règles du droit du travail local qui s’appliquent a minima, rien n’empêche l’administration d’accorder des mesures plus favorables aux agents.

Tentative de passage en force du poste ?

L’information a circulé que le RI du Brésil pourrait cependant être présenté aux chefs de service ainsi qu’à l’administration centrale, en faisant fi des droits acquis et en ne prenant en considération que le cadre basique de la loi brésilienne. Il va de soi que les représentants du personnel sont totalement opposés à un un règlement qui leur serait imposé de force.

La CFDT-MAE rappelle que ce document doit être élaboré en concertation avec les élus sur place et présenté pour avis formel, lors d’un comité social d’administration de proximité (CSAPE), avant son entrée en vigueur.

  • La protection santé : une prise en charge qui se dégrade

Si, de 2001 à 2007, l’ambassade a pris en charge intégralement la protection santé des agents recrutés locaux, la participation de l’ambassade a été ensuite ramenée à 80%. Le poste réclame à présent une participation financière plus importante de la part des ADL qui voient avec inquiétude la présentation de ce projet.

Force de proposition, les représentants du personnel ont alors demandé la création d’un groupe de travail dédié et ont présenté un plan plus économique offrant de meilleures garanties et permettant une prise en charge à 100% par l’employeur (sans que cela ne lui coûte plus cher !)

La CFDT-MAE demande à l’administration de s’engager à soutenir financièrement la couverture sociale des recrutés locaux pour leur offrir une protection sociale digne de ce nom.

  • Retraite complémentaire

Les agents demandent une participation de l’employeur dans le cadre d’un contrat de retraite complémentaire, comme cela existe dans d’autres ambassades au Brésil et au sein du réseau français.

  • Un certain nombre de nuisances pénibles pour les agents

Des nuisances sont à signaler : le bruit d’abord, lié aux travaux en cours à l’ambassade voisine des États-Unis (même si certaines solutions temporaires ont pu être mises en place telles que des changements de bureau, la mise à disposition de casques antibruit ou la création d’une salle commune pour les détenteurs d’un Itinéo) et la forte chaleur ensuite, liée à l’absence de climatisation et son risque sanitaire associé (les agents finissent par ouvrir portes et fenêtres, les exposant ainsi au risque sanitaire élevé d’attraper la dengue, très présente à Brasilia).

  • La révision nécessaire du cadre salarial

Pour rappel, les salaires du cadre ont été fixés à l’origine au moment du passage à l’euro, en appliquant simplement le taux de change fixé pour l’euro aux sommes exprimées jusqu’alors en francs français.

Forte hausse du coût de la vie et baisse du pouvoir d’achat

L’inflation constante enregistrée au Brésil a entraîné une forte hausse du coût de la vie – en particulier dans les villes – et a réduit de fait le pouvoir d’achat des recrutés locaux dont les salaires n’ont pas augmenté au même rythme. Les prix à la consommation des produits et des services ont été impactés par la dévaluation historique du réal en 2024 face au dollar, qui a eu pour conséquence de rendre plus chères les importations de matières premières et d’énergie ainsi que celles des biens et des produits. Les salaires proposés sont désormais décorrélés du coût de la vie, une revalorisation du cadre est donc attendue par les agents de droit local dont certaines fonctions, par ailleurs, n’ont pas toujours été mises à jour en l’absence de fiches de poste adéquates.

Reclassements des postes de travail des agents dont les fonctions ont évolué

Les agents locaux revendiquent également la reconnaissance des compétences et des capacités acquises par l’expérience et l’évolution du périmètre des tâches qui leur sont confiées par le poste. Ainsi, il apparaît désormais nécessaire de répondre au mécontentement et à la frustration des agents concernant leur poste de travail dont l’élargissement et les changements de fonctions exercées au cours des années n’ont pas été pris en compte par le Département.

De même, pour l’avenir, la CFDT-MAE demande que toute modification substantielle du niveau de responsabilité et/ou des tâches à effectuer des ADL fasse l’objet d’une révision de leur fiche de poste et implique en conséquence une revalorisation de leur niveau de rémunération.

Thèmes : ADL, Brésil, Cadre salarial, CSAM, Dialogue social, Réglement intérieur, Rémunération, Santé

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