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Archives pour 2019

Amiante – Tripode : l’indécent recours de l’administration !

13 août 2019

La CFDT-MAE vient d’apprendre avec stupeur que le Département avait déposé en Conseil d’Etat un recours contre l’arrêt de la cour administrative d’appel (CAA) de Nantes en date du 6 juin 2019.

Cette cour avait été saisie en appel d’un jugement du tribunal administratif (TA)  de Nantes en date du 19 juin 2018 qui, « tout en reconnaissant la responsabilité de l’Etat en sa double qualité de législateur et  d’employeur, avait cependant rejeté la demande d’indemnisation après avoir admis l’exception de prescription quadriennale opposée par le ministre de l’Europe et des affaires étrangères (…) » dans le cadre du dossier Amiante-Tripode.

Dans son arrêt de cette année, la Cour administrative d’appel a reconnu que la demande d’indemnisation du préjudice moral  d’anxiété présentée par une collègue ayant travaillé 21 ans au Tripode était fondée et non prescrite ; elle a donc annulé le jugement  du 19 juin 2018 et accordé 9000 euros au titre du dit préjudice.

Ce recours du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères devant le Conseil d’Etat est humainement scandaleux et syndicalement inacceptable.

Il méprise des dizaines agents qui, enfin, pensaient voir le bout du tunnel de leurs procédures (*) et s’inscrit dans un contexte ou l’Etat semble défier systématiquement ses agents sur tous les terrains.

Notre organisation sera, dès les premiers jours de septembre, au cœur de l’action intersyndicale qui ne manquera pas de rappeler l’administration à ses responsabilités !

(*) 14 dossiers sont actuellement en cours, et 180 devraient être présentés.

Thèmes : Amiante, Condseil d'Etat, Nantes, Tribunal administratif, Tripode

Réforme des retraites : les grandes lignes du rapport «Delevoye» décryptées par la CFDT – 19 juillet 2019

8 août 2019

Afin de nourrir votre réflexion sur le sujet sensible et d’actualité de la réforme des retraites, la CFDT-MAE vous propose de prendre connaissance, en ce début du mois d’août, d’un article portant sur le rapport « Delevoye » dont beaucoup d’entre vous ont entendu parler dans les médias récemment.

Ce texte a été publié le 19 juillet dernier, par Anne-Sophie Balle, rédactrice en chef adjointe du magazine « Syndicalisme Hebdo », sur le site de notre confédération.

Pour mémoire, Jean-Paul Delevoye a été nommé haut-commissaire à la réforme des retraites auprès de Mme Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la santé. Le haut-commissaire a pour mission d’organiser la concertation avec les principaux acteurs du champ des retraites et de coordonner, au niveau interministériel, les travaux de préparation de la réforme des retraites, de rédaction des projets législatifs et réglementaires et de suivi de leur mise en œuvre.

* * *

Le rapport « Delevoye » doit servir de base à un projet de loi

Le 18 juillet, Jean-Paul Delevoye a remis ses préconisations sur le futur régime de retraites. Une deuxième phase de concertation doit s’ouvrir avec l’exécutif. La présentation d’un projet de loi est attendue à la fin 2019.

Ce n’est, pour l’heure, qu’un rapport. Mais le sujet, hautement sensible tant il touche à notre pacte social, a fait de la remise des préconisations de Jean-Paul Delevoye, le Haut-commissaire aux retraites, un événement politique et médiatique. Après 18 mois de concertation, les grandes lignes du rapport portant la création d’un régime universel de retraites sont désormais connues. Elles doivent servir de base à l’élaboration de la loi programmée pour 2020. L’idée d’une « réforme globale » est revendiquée de longue date par la CFDT. Et selon Laurent Berger, il y a là « un certain nombre d’avancées en faveur d’un système plus redistributif et plus lisible. Ce rapport est avant tout la preuve qu’il est possible de construire une réforme d’ampleur tout en confortant la répartition et la solidarité ». Un temps évoqué par le Gouvernement, l’idée d’instaurer des économies sur les retraites dans le cadre du budget 2020, a pour l’heure été écartée par le gouvernement, la CFDT en ayant fait une ligne rouge. Mais cet abandon devra être confirmé à la rentrée.

Un nouveau système universel qui doit entrer en vigueur en 2025

Le dispositif, qui doit entrer en vigueur en 2025 pour les personnes nées à partir du 1er janvier 1963, sera un système universel. Les mêmes règles s’appliqueront donc à tous les actifs (salariés du privé, fonctionnaires, indépendants…) avec un montant de pension calculé sur l’ensemble de la carrière et non plus sur les 25 meilleures années pour les salariés ou les 6 derniers mois pour les agents de la fonction publique. Autre spécificité, les droits acquis seront indexés sur les salaires et non plus sur l’inflation, comme c’est le cas aujourd’hui. « C’était une demande de la CFDT, qui permet de rendre le système plus fiable pour les cotisants », résume Frédéric Sève, secrétaire national en charge du dossier. Une fois à la retraite, les intéressés percevront des pensions qui resteront, elles, indexées sur l’inflation, alors que la CFDT souhaitait que l’indexation des pensions prenne elle aussi les salaires pour référence. « Par ailleurs, il va falloir rapidement préciser le processus de transition entre les deux systèmes, et de garantie des droits acquis. Les actifs ne doivent pas faire les frais de la réforme ». L’hypothèse d’une période de 15 ans a été avancée, et fera l’objet des discussions avec l’exécutif.

Un âge d’équilibre… et un point de crispation pour la CFDT !

C’est le principal point de crispation des organisations syndicales. Si l’âge de départ légal reste fixé à 62 ans, le rapport préconise un « âge d’équilibre », pour partir à la retraite, fixé à 64 ans dès 2025. En somme, un nouvel âge de départ « à taux plein » uniforme, assorti d’une décote pour ceux qui décideraient de partir avant, et d’une surcote pour ceux qui prolongeraient leur période d’activité professionnelle. « Créer un âge pivot unique est injuste et injustifié. Si l’on rentre dans un système universel qui donne plus de lisibilité à chacun, l’âge de départ doit être adapté à la réalité de carrière de chacun et évoluer en fonction des situations individuelles » a réagi Laurent Berger. A noter toutefois qu’à la demande de la CFDT, le dispositif de carrières longues qui permet de partir plus tôt sera maintenu, sans application de décote-surcote pour les actifs concernés. Dans la nouvelle phase de concertation qui s’ouvre, il s’agira aussi de pousser deux revendications phares. D’abord, « une prise en compte complète de la pénibilité des métiers avec une application d’un dispositif commun et amélioré pour les agents comme pour les salariés. La simple extension du compte professionnel de prévention (*C2P) ne saurait suffire, il doit être repensé pour ne pas conduire à des injustices sociales ». Ensuite, l’aménagement des fins de carrière via le développement de la retraite progressive doit être posé. « C’est une revendication partagée par une très large majorité de salariés, dont les 120 000 répondants de l’enquête Parlons travail. Car on ne travaille pas de la même manière à 60 ans qu’à 30 ans, » a rappelé Frédéric Sève.

Des éléments de solidarité insuffisants

Les périodes de chômage indemnisé, maternité, invalidité et maladie donneront droit à des points de solidarité financés par l’impôt. Le rapport propose également de majorer les pensions de 5% par enfant dès le premier enfant, contre 10% actuellement à partir de 3 enfants. Cette majoration, qui pourra être partagée entre les deux parents, sera à défaut attribuée à la mère, « les femmes devant être les principales bénéficiaires des mesures de solidarité liées aux droits familiaux », précise le Haut-commissaire. Une demande CFDT partiellement entendue, mais dont le caractère retenu (majoration proportionnelle aux revenus plutôt que forfaitaire) ne permet pas d’aller dans le sens de plus de justice sociale. Qu’en est-il des basses pensions ? Le rapport propose de garantir un minimum de retraite égal à 85% du smic net pour une carrière complète, contre 81% actuellement (et 75% pour les agriculteurs). Insuffisant pour la CFDT, qui réclame un « effort soutenu pour répondre aux inégalités  et aux discriminations qui persistent sur le marché du travail, notamment en défaveur des femmes, » juge Frédéric Sève. Pour cela, la CFDT demande que le minimum d’une pension complète soit équivalent à 100% du smic.

L’exécutif face à ses responsabilités

La balle est désormais dans le camp de l’exécutif, que « nous souhaitons voir s’inscrire dans la même démarche d’écoute et de construction que celle qui a prévalu avec le Haut-commissaire, » exprimait Laurent Berger. Alors que d’autres organisations syndicales appellent déjà à des mobilisations à la rentrée, la CFDT, quant à elle, a fait le choix de la concertation. « Il en est du devenir de notre système de retraite et à plus long terme du devenir de notre système de solidarité, et de notre capacité à faire évoluer notre système de protection sociale pour qu’il soit plus juste et plus solidaire ». Dès la semaine prochaine, des rencontres bilatérales commenceront avec l’exécutif, avant une multilatérale fin août avec le Premier ministre.

‘(*)  Quelles que soient la taille et la nature de ses activités, toute entreprise doit prévenir la pénibilité au travail et établir une déclaration lorsqu’un salarié est exposé à un ou plusieurs facteurs de risques au-delà des seuils prévus. Le salarié bénéficie alors d’un compte professionnel de prévention (C2P) sur lequel il accumule des points en fonction des risques encourus et de son âge.

24ème congrès du SGEN-CFDT de l’étranger – 8 et 9 juillet 2019

23 juillet 2019

Le congrès ordinaire de nos camarades du SGEN-CFDT de l’étranger s’est tenu à Paris, le 8 juillet dernier, et a été suivi d’une journée de formation pour les militants. A cette occasion, les rapports d’activité et financier ont été approuvés par les délégués présents et une nouvelle résolution d’orientation a été adoptée pour le prochain mandat (2019-2023). De même, il a été procédé au vote du nouveau conseil syndical et de son exécutif.

·        Des débats riches et constructifs entre les participants

Le 24ème congrès du SGEN-CFDT de l’étranger a tenu toutes ses promesses avec des débats riches et constructifs entre les participants en poste en Algérie, en Allemagne, en Belgique, au Canada, en Égypte, aux Émirats arabes unis, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Inde, au Liban, à Madagascar, au Maroc, au Pérou, en Roumanie et en Suède.

La CFDT-MAE présente au congrès

Franck Laval, permanent nantais et membre de la commission exécutive de la CFDT-MAE, représentait notre organisation syndicale. Son intervention devant les congressistes, de même que sa participation aux échanges lors de ces deux journées, ont été particulièrement appréciées des militants.

·        Les rapports d’activité et financier

La présentation du rapport d’activité et du rapport financier a été l’occasion de faire le point sur le travail accompli depuis quatre ans dans un environnement politique et budgétaire peu favorable. Le bilan en termes de syndicalisation et de représentativité est positif : le SGEN-CFDT a continué à progresser en nombre d’adhérents, en nombre de voix obtenues aux élections professionnelles et renforce sa présence dans les instances de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

Le SGEN-CFDT réalise son meilleur score aux élections professionnelles

Aux élections professionnelles du 6 décembre 2018, le SGEN-CFDT réalise son meilleur score à l’AEFE depuis la création de cet opérateur : il obtient 926 voix au comité technique contre 827 en 2014.Le SGEN-CFDT conforte ainsi sa troisième place au CT, avec 14,32% des suffrages exprimés, et sa deuxième place dans le second degré et parmi les personnels de direction. Le syndicat siège désormais au comité technique (CT) et au conseil d’administration (CA) de l’établissement public.

·        La nouvelle résolution d’orientation fixe un cap fort

La nouvelle résolution d’orientation fixe le cap pour les quatre prochaines années. Alors que les annonces liées à l’évolution du réseau des établissements français de l’étranger ne sauraient tarder, le SGEN-CFDT revendique que le réseau scolaire dispose des moyens humains et financiers nécessaires pour accueillir et faire réussir les élèves dans le cadre de ses missions de service public. Le syndicat agira pour améliorer les conditions de travail, de recrutement, de réintégration, de rémunération des personnels, en travaillant à l’instauration de règles plus justes afin de réduire les nombreuses inégalités constatées.

·        Une passation de relais à la tête du syndicat

Françoise Guyot et Alain Schneider – co-secrétaires généraux sortants qui ne se représentaient pas – passent ainsi le relais à Pascale Canova et Xavier Auger, nouvellement élus à la tête du syndicat. Frédéric Coste complète ce « ticket gagnant » en succédant à Anne-Marie Zini, en tant que trésorier.

Nous félicitons Pascale, Xavier et Frédéric pour cette belle élection en leur souhaitant tout le succès possible dans l’exercice de leurs mandats !

D’ores et déjà, nous réfléchissons à de possibles synergies dans les pays où il existe à la fois une section CFDT-MAE et une section SGEN-CFDT de l’étranger.

Thèmes : sgen

Evolution des IRE des cat. C et des corps SIC : report d’un an de la mesure.

12 juillet 2019

La réunion qui s’est tenue le 9 juillet 2019  avec le sous-directeur du budget et  des représentants du bureau de la masse salariale et de la rémunération à l’étranger avait pour objet d’annoncer aux syndicats siégeant au comité technique ministériel  (CTM) des 5 et 6 juin 2019 que la réforme, prévue sur trois ans, des indemnités de résidence présentée au CTM serait repoussée d’un an. Les ministères chargés du budget et de la fonction publique n’ont en effet pas été en mesure de contresigner les arrêtés à  temps pour que ceux-ci soient publiés le 1er juillet 2019 comme prévu.

La CFDT avait début juin publié un article exposant les grandes lignes de la réforme.

Pour mémoire, cette réforme vise à reclasser les fonctions bénéficiant actuellement d’un groupe 12 d’IRE vers le groupe 11, plus favorable, avec un gain moyen de l’ordre de 300 à 600 euros bruts mensuels par agent et selon le calendrier suivant :

– au 1er septembre 2019 pour tous les gestionnaires comptables, administratifs, techniques des secrétariats généraux d’ambassade et des régies ; reporté au 1er septembre 2020,

– au 1er septembre 2020 pour tous les agents C affectés sur des fonctions d’agent consulaire (administration des français à l’étranger, état civil, affaires sociales, affaires diverses de chancellerie) ; reporté au 1er septembre 2021,

– enfin, au 1er septembre 2021 pour les gestionnaires courrier et archives et les secrétaires (autres que les secrétaires de chef de poste déjà classées en grille 11) ; reporté au 1er septembre 2022.

Cette réforme est financée par la fin de la « survocation » des CAE, SAE et SCH (zones A et B des actuels arrêtés d’emplois de vocation à l’étranger) et une baisse des IRE du groupe 1.

Au lieu d’intervenir au 1er septembre 2019, la mesure sera effective le 1er septembre 2020.

La réforme présentée en séance, revue en amont du CTM à la suite des observations présentées notamment par la CFDT, incluait pour les ASIC le reclassement des fonctions de responsable de CRASIC de 2ème classe, du groupe 8 au groupe 7 d’IRE et le classement des fonctions d’adjoint au responsable de tous les CRASIC au groupe 8 (auparavant seuls les adjoints de responsable de CRASIC hors classe bénéficiaient du groupe 8 d’IRE), moyennant Le coût de cette proposition est estimé à 140 000 euros environ et sera financé par une contribution réalisée par la baisse accrue des IRE du groupe 1 à hauteur de 300 000 euros (au lieu de 200 000 € dans le projet initial) ; reporté au 1er septembre 2020.

La réforme constituant un package, l’administration a préféré ne pas dissocier dans le temps la réalisation des économies et l’entrée en vigueur de la réforme.

La CFDT a rappelé que l’entrée en vigueur de la réforme, même décalée d’un an, ne remettait pas en cause le réexamen des IRE des laissés pour compte de la réforme.

La conclusion de l’article publié début juin 2019 demeure d’actualité « la CFDT-MAE n’abandonne pas et continue son combat pour que tous les agents affectés à l’étranger puissent bénéficier d’un véritable tableau des vocations. Ainsi, nous demandons, dès aujourd’hui, la création de groupes de travail dédiés aux emplois de vocations et des groupes d’IRE correspondants des agents de catégorie C et des agents de la filière SIC (ASIC et SESIC) et d’une refonte des groupes d’IRE des contractuels affectés d’une part au sein du réseau diplomatique et consulaire et, d’autre part, au sein du réseau culturel et de coopération. »

Thèmes : ASIC, Catégorie C, CTM, IRE, SESIC

Précarité des personnels, service public en berne, menaces sur le réseau culturel : la LDS d’été est en ligne !

10 juillet 2019

La livraison d’été de la « Lettre du syndicat » (désormais bimestrielle) est en ligne.

Retrouvez-y les sujets qui ont fait l’actualité du Comité technique ministériel (CTM) des 5&6 juin :

  • l’opposition de la CFDT- MAE au registre d’état civil électronique (RECE),
  • la dénonciation des effets de la réforme de la Fonction publique,
  • l’accent mis sur la précarisation des agents (contractuels, CRSP, V.I., vacataires…),
  • l’avenir peu lisible du réseau culturel,
  • … et des irrégularités en nette hausse dans les évaluations des agents titulaires ou de droit local.

Lisez, faites-lire, bonnes vacances, bonnes prises de fonctions, et à très vite !

294 juillet août 2019Télécharger

Thèmes : CDD, CDI, CTM, Etat-civil, Evaluation, FANEV, fonction publique, réseau culturel, SCEC, Vacataire, VI

Harcèlement sexuel et agissements sexistes : vers la tolérance zéro au MEAE !

10 juillet 2019

La cellule d’écoute et de suivi des victimes de violences sexuelles et sexistes, confiée au référent déontologue, a été mise en place au sein du ministère le 6 mars 2018.

Sylvie Playout et Jean-François Blarel, membres de la cellule, ont rencontré le 26 juin à Nantes les membres des organisations syndicales/membres du CHSCT.

Pour les victimes de tels agissements, plusieurs canaux de signalement existent (sur Diplonet suivre le chemin : Accueil > Ministère > Egalité Femmes/Hommes > Lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes ) Les syndicats ont également un rôle de relai, sans qu’il soit nécessaire d’identifier les agent(e)s qui ne souhaitent pas l’être. Au MEAE, la libération de la parole progresse ; le déontologue et son assistante ont tenu à instaurer un climat de confiance afin que les signalements soient faits. Après un signalement suffisamment étayé par des éléments de preuve, la DGA et la Sous-direction des affaires juridiques internes (SAJI) sont saisies et procèdent à une enquête. la SAJI est habilitée à saisir si nécessaire le Procureur de la République, la justice étant très réactive ensuite.  Le harcèlement sexuel est un délit puni d’emprisonnement et de lourdes amendes, tout cela étant majoré en cas de circonstances aggravantes telles que l’abus d’autorité. Des sanctions disciplinaires sont également prévues . Toutefois, si l’affaire est classée sans suite, rien ne reste dans le dossier de l’agent.

Les chiffres :

– En 2018 : 7 signalements de mars à décembre,

– En 2019 : 17 signalements à ce jour, dont 9 mises en cause, 5 agissements sexistes, 8 agressions sexuelles. 9 signalements en centrale, 8 à l’étranger.

Les actions de prévention :

La diffusion de l’information et la prévention sont importantes ; le sujet est désormais évoqué lors de la conférence des Ambassadeurs. Les stagiaires et les VI sont les plus vulnérables, ainsi que les agents recrutés locaux. Les documents d’information sont progressivement traduits pour les agents locaux et il est prévu que des sessions de formations soient mises en place également en poste.

Un travail et des actions futures similaires sont également prévus par le référent déontologue en matière de harcèlement moral.

Les débats avec les organisations syndicales se poursuivront sur tous ces sujets et la CFDT continuera d’y prendra toute sa part.

Thèmes : agissements sexistes, Harcèlement moral, harcèlement sexuel, sexisme

La CFDT soutient le mandat d’une médiatrice aux attributions renforcées – CTM des 5 et 6 juin 2019

6 juillet 2019

Au dernier CTM des 5 et 6 juin, notre organisation syndicale a rappelé son soutien à la présence d’une médiatrice ou d’un médiateur interne au MEAE, une institution que la CFDT-MAE a souhaité voir mise en place dès 2008.

Un positionnement et un cadre d’intervention clairs

La médiatrice du Département, Madame Caroline Dumas, a été nommée le 15 janvier 2019 pour une durée de 3 ans et est directement rattachée au Secrétaire général. La lettre de mission du Ministre précise le cadre juridique de ses interventions de médiation dite « libre » d’une part et de médiation préalable obligatoire d’autre part. La lettre souligne, par ailleurs, la nécessaire équité et le devoir de confidentialité et d’impartialité devant guider toute médiation et la recherche d’une solution consensuelle, satisfaisante et durable pour toutes les parties.

        La médiation dite « libre »

L’arrêté modifié du 4 septembre 2017 relatif au médiateur des affaires étrangères autorise le déclenchement d’une mission de médiation dite « libre » pour tout agent du Département et toute organisation syndicale souhaitant la résolution amiable de leurs différends avec l’administration relatifs aux relations de travail et au déroulement de carrière. Les agents concernés sont les agents de droit public (fonctionnaires et contractuels) et ceux de droit privé du réseau diplomatique et consulaire (recrutés locaux hors Instituts français et centres culturels binationaux).

Un périmètre qui exclut à ce stade les ADL du réseau culturel

En séance, la CFDT a regretté l’exclusion des collègues de droit local du réseau culturel et de coopération du champ de la médiation libre. En réponse, la médiatrice a indiqué que son périmètre d’intervention était actuellement limité aux seuls agents du Département sous plafond d’emplois mais a précisé qu’elle n’écartait pas systématiquement l’étude de leurs demandes, bien que leurs dossiers ne puissent être traités dans le cadre du dispositif réglementaire de médiation.

Une vingtaine de demandes sont parvenues à la médiatrice

Depuis la mi-janvier 2019, une vingtaine de demandes parvenues à la médiatrice ont abouti à l’ouverture d’un processus de médiation dite « libre ». Les dossiers de ces agents, de toutes catégories (A, B et C) et de tous statuts (titulaires, CCD et CDI), concernent des différends indemnitaires, de carrière ou de droits sociaux et de relations au travail.

        La médiation préalable obligatoire

Le décret n° 2018-101 du 16 février 2018, pris pour l’application du IV de l’article 5 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle, a pour objet la mise en œuvre de l’expérimentation d’une procédure appelée de « médiation préalable obligatoire » (MPO) avant la saisine du juge administratif, en particulier dans certains litiges de la fonction publique de l’Etat. Ce décret prévoit que la MPO est assurée par le médiateur des affaires étrangères pour les litiges concernant les agents publics du Département.

La médiation précontentieuse concerne tous les agents publics du MEAE

A titre expérimental, les recours contentieux susceptibles d’être présentés, jusqu’au 18 novembre 2020, par les fonctionnaires et agents contractuels de droit public du Ministère à l’encontre de décisions énumérées à l’article 1er du décret 2018-101 (décisions individuelles défavorables) doivent faire l’objet d’une médiation préalable.

Quelles sont les décisions individuelles défavorables concernées ?

Il s’agit de décisions administratives individuelles défavorables relatives notamment à la rémunération, au détachement, à la disponibilité, aux congés non rémunérés et au réemploi des agents contractuels, à la réintégration, au classement à la suite d’une promotion interne, à la formation professionnelle, aux mesures appropriées en faveur des travailleurs handicapés, à l’aménagement des conditions de travail pour certains fonctionnaires.

Bilan provisoire de la médiatrice (fiche de travail)

La médiatrice signale que deux tribunaux administratifs, celui de Paris et celui de Nantes ont, à ce stade, rejeté les deux requêtes déposées par deux agents du Ministère et ont demandé l’ouverture d’une médiation avant tout examen de ces dossiers. Le tribunal administratif de Paris a confirmé sa demande par une ordonnance qui désigne la médiatrice du Ministère pour assurer cette médiation préalable. Ces médiations doivent être menées dans un délai de trois mois et interrompent les délais de recours contentieux.

Par ailleurs, le Défenseur des droits vient de saisir le Département d’une demande de médiation.

La CFDT, qui réfléchissait à l’institution d’un médiateur depuis 2007, a favorablement accueilli le texte présenté en CTM en novembre 2015, et a constaté avec intérêt son meilleur ancrage en 2016. C’est dans le cadre du groupe de travail sur la prévention des risques psychosociaux qu’a été soulignée l’idée que les acteurs en matière de risques psychosociaux se rapprochent du Médiateur et la CFDT compte beaucoup sur une synergie en ce domaine. La saisine du Médiateur qui interrompt les délais de recours contentieux et de prescription est de nature à donner toute sa chance à la procédure de médiation sans que l’intéressé se situe sur une même séquence à la fois dans la conciliation et dans une optique contentieuse. La CFDT n’a eu de cesse, depuis le départ du premier titulaire du poste, de demander la nomination d’un successeur. Une médiatrice a été nommée en janvier 2019, avec un périmètre d’action élargi, puisque sa saisine est rendue obligatoire avant toute démarche contentieuse pour ce qui est de la plupart des décisions administratives individuelles défavorables.

Thèmes : CTM

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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Les collègues en position normale d’activité (PNA) ne doivent pas faire l’objet de discriminations ! CSAC du 05/11/2025

Délocalisation de 245 agents sur le site de Spallis : il faut désormais aller plus loin que la mesure crédit-temps !

Projets immobiliers à Nantes : toujours rien à l’horizon…

La CFDT-MAE intervient au CSAC pour dénoncer l’écart grandissant du barème des primes mensuelles entre les catégories d’agents !

Piqûre de rappel de la CFDT-MAE à l’administration pour la revalorisation des primes à la Centrale – CSAC du 05/11/2025

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