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La CFDT demande une augmentation pour les collègues de l’IFAAC et du SCEC ! (CSAC du 9 octobre 2024)

28 octobre 2024

La CFDT-MAE revendique la revalorisation de la prime IFSE des 11 formateurs et des 3 gestionnaires administratifs du pôle formation de l’IFAAC, avec un passage au groupe 1 et l’attribution d’une NBI. Par ailleurs, pour les agents formateurs, elle demande un soutien aux demandes de promotion (passage de catégorie B en catégorie A).

  • La CFDT-MAE demande des avancées salariales pour les collègues formateurs et gestionnaires de l’IFAAC

Dans le tableau de suivi présenté au CSAC d’aujourd’hui, il est indiqué que les formateurs de l’IFAAC bénéficient d’un niveau de prime majoré (groupe 2) correspondant au niveau d’expertise ainsi qu’aux sujétions inhérentes à ces postes. La CFDT-MAE souhaiterait connaitre le détail des sujétions dont bénéficient les formateurs et ce qu’elles couvrent précisément. Par ailleurs, qu’en est-il des gestionnaires administratifs qui sont eux aussi soumis à des contraintes particulières en matière de calendrier des congés ? L’administration nous indique que la possibilité d’attribuer une NBI aux gestionnaires administratifs du pôle formation de l’IFAAC sera examinée avant la fin de l’année en lien avec l’IFAAC, dans le cadre de la révision annuelle de la cartographie des NBI. Nous l’en remercions. Nous y voyons là un début d’avancée.

  • La CFDT-MAE réclame un alignement de l’IFSE pour tous les agents C « officiers d’état civil »

S’agissant du Département exploitation au SCEC, vous le savez, la CFDT a demandé un alignement de l’IFSE de tous les agents de catégorie C étant désignés comme « officiers d’état civil » au SCEC.

La CFDT-MAE se bat depuis des années en faveur d’une campagne de revalorisation de l’IFSE des gestionnaires consulaires qui exercent des fonctions exigeant une haute technicité et une expertise singulière. L’intitulé du poste de ces derniers devrait être requalifié en gestionnaire consulaire spécialisé afin de leur permettre de percevoir la prime du groupe 1 de la cartographie des emplois, qui est la prime la plus haute. Nous nous réjouissons donc de la mesure annoncée lors du CSAC de mars 2024, un travail de revalorisation des primes IFSE versées aux agents du SCEC ayant été entrepris par la DRH en lien avec le service. Il a abouti à la revalorisation de 35 postes de travail avec effet rétroactif au 1er janvier 2024. Même si nous nous félicitons que notre combat ait porté ses fruits et de la poursuite des échanges de l’administration avec le SCEC afin de déterminer si d’autres postes de travail répondent à des critères de technicité et d’expertise spécifiques justifiant une revalorisation, pour la CFDT-MAE la question est tranchée : les quelques dizaines d’agents officiers d’état civil n’ayant pas encore pu bénéficier de cette mesure de revalorisation doivent être inclus dans la prochaine campagne !

Thèmes : Catégorie B, Catégorie C, Dialogue social, ifaac, Nantes, NBI, Primes, Rémunération, rifseep, SCEC

Assemblée générale de la section Paris : des échanges de grande qualité et beaucoup d’enthousiasme ! – 8 octobre 2024

25 octobre 2024

L’assemblée générale de rentrée de la section CFDT-MAE de Paris, s’est réunie à la cafétéria de Convention, le mardi 8 octobre dernier, conjointement présidée par le secrétaire général du syndicat et le secrétaire adjoint sortant parisien.

Les échanges de qualité, nombreux et nourris, ont permis d’aborder entre adhérents et militants les enjeux de l’actualité sociale et salariale du Ministère, de fixer les perspectives de notre action revendicative pour l’année à venir, d’effectuer le bilan de la précédente mandature ainsi que de renouveler les mandats du bureau.

  • Remerciements pour l’action du secrétaire sortant

En introduction, le secrétaire général de la CFDT-MAE, Thierry Franquin, également membre du bureau, a tenu à souligner la forte implication du secrétaire de section sortant, désormais investi dans un nouveau projet professionnel à l’étranger, et a mis en avant le bilan très positif de son action en particulier s’agissant du suivi du dossier des JOP et de son impact sur l’organisation du travail, non seulement à Paris mais aussi à Nantes et dans les postes.

De même, le secrétaire général a remercié le secrétaire adjoint de la section Paris, Étienne Abobi, pour son engagement fort auprès de la section et s’est félicité du choix d’Étienne de représenter sa candidature au bureau.

  • Présentation de la section Paris

Le secrétaire général a évoqué succinctement l’existence des deux sections CFDT-MAE à l’administration centrale, l’une à Nantes et l’autre à Paris ainsi que la présence, au sein du réseau à l’étranger, d’une vingtaine de sections (comme celle, dernièrement créée, de la section Inde). Il a souligné qu’avec 190 adhérents, la section Paris demeurait la plus importante, bien que ces dernières années un rééquilibrage ait eu lieu en faveur de la section nantaise, compte tenu de l’augmentation des effectifs du site de Nantes par rapport à Paris et sa région. Il a également rappelé la singularité de la situation géographique des adhérents franciliens, disséminés sur 6 et bientôt 7 sites différents (Quai d’Orsay, Convention, Invalides, Îlot Saint-Germain, Châtillon, La Courneuve et Spallis à Saint-Denis sans même parler de l’hôtel du Ministre), ce qui ne facilitait pas les échanges en présentiel et le choix des lieux de rencontre.

Enfin, le secrétaire général a signalé que l’équipe des 10 permanents parisiens venait en appui de la section pour la logistique et la communication et pouvait apporter son expertise sur toutes les thématiques qui pourraient être portées par la section Paris.

  • Les sujets de revendication parisiens

Le secrétaire adjoint, après un bref rappel de l’activité de la section en 2023-2024, et notamment du succès de la réunion sur les jeux olympiques et paralympiques organisée au Quai d’Orsay, a entamé un dialogue avec la salle afin d’identifier des points d’attention ou des sujets de revendication parisiens qui pourraient faire l’objet de réunions, sous la forme d’une heure mensuelle d’information (HMI), pour les collègues affectés en Ile-de-France.

Le trio gagnant : immobilier, management et conditions de travail

Sans surprise, le thème des déménagements et des projets immobiliers franciliens ainsi que son corollaire, celui de l’aménagement de nouveaux espaces de travail « innovants » ont été largement évoqués par les adhérents présents. De même, l’analyse en cours des résultats de notre grande enquête portant sur les pratiques managériales au Ministère a déclenché un vif intérêt parmi les collègues. Enfin, la prévention des risques psycho-sociaux et le respect des règles en matière de conditions de travail, de santé et de sécurité ont également été considérés comme une thématique importante à traiter par la section.

Les autres sujets abordés

De nombreux autres points revendicatifs ont été abordés et notamment la semaine en 4 jours, le congé de santé gynécologique, les primes mensuelles IFSE et la cartographie des postes de travail, la baisse drastique du budget 2025 du MEAE, l’attribution des primes JOP, le respect de la charte du temps, la mise en œuvre du télétravail dans les services, le droit à la déconnexion, la diversité dans le recrutement, la parité professionnelle et la lutte contre le sexisme, la restauration administrative ainsi que l’accompagnement des agents en situation de handicap.

  • Élection du nouveau bureau

L’ordre du jour thématique et revendicatif ayant été épuisé, il a alors été procédé au renouvellement des membres du bureau.

Se sont présentés et ont été (ré)élus :

Mohamed CHOKRI, secrétaire de section,

Étienne ABOBI, secrétaire adjoint,

Membres du bureau : Florence CHAMBON, Thierry FRANQUIN, Emmanuel MOURIEZ et Isabelle RICHARD.

Félicitations à tous les membres élus et en particulier à Mohamed qui prend la responsabilité de la section et à Étienne pour le renouvellement de son mandat d’adjoint !

Thèmes : Assemblée générale, Dialogue social, revendications, Section Paris

La CFDT interroge la DIL sur les déménagements et les projets immobiliers en cours – CSAC du 9 octobre 2024

22 octobre 2024

La CFDT-MAE vous propose de prendre connaissance de l’intervention de son expert, au CSAC du 9 octobre dernier, sur les points concernant les projets immobiliers parisiens et nantais et l’alerte signalée par les collègues de la Délégation à la Solidarité et à l’Engagement (DSE) :

« Monsieur le Président,

Tout d’abord, je remercie les collègues de la DIL pour l’exhaustivité des 5 pages de la fiche qui font le point sur les deux gros projets franciliens ERA et SPALLIS qui vont fortement impacter plusieurs centaines d’agents dès le 1er trimestre 2025 et a minima pour cinq ans – même si à la CFDT on pense que sera beaucoup plus long – ainsi que, je cite, un « bilan d’étape de la relocalisation des effectifs nantais ».

La CFDT relève, en toile de fond de la note et comme pour justifier les évolutions futures d’aménagement des bureaux, la circulaire de l’ancienne Première Ministre, qui prévoit notamment l’instauration de nouveaux ratios d’occupation immobilière exprimés en surface utile brute par « résident », et non plus par mètres carrés de bureau, avec une cible pivot de 16 m2 à atteindre.

L’information a posteriori ne pourra jamais remplacer le dialogue en amont

La CFDT aurait également souhaité, à cette occasion, que l’on rappelle un autre point important de la circulaire de l’ancienne Première Ministre qui précise également que « toutes les évolutions envisagées devront être précédées… d’un dialogue de qualité avec les représentants du personnel, …au niveau le plus adapté et en associant étroitement les agents à toutes les étapes… »

En effet, il nous semble qu’un déficit existe dans ce domaine au MEAE. Le souci de transparence et la volonté d’informer a posteriori les syndicats et les agents ne pourront jamais remplacer la consultation et le dialogue en amont avec les agents concernés et les organisations syndicales. Nous aurons l’occasion d’y revenir plus tard au cours de cette intervention.

  • Sur le projet SPALLIS

La CFDT-MAE avait proposé lors du CSAC dédié du 23 avril dernier, dans le cadre du projet SPALLIS de déménagement de 250 collègues – issus d’au moins cinq services parisiens (direction de la DGA, la DIL, la DCSD, la DSE et la MAI), auxquels devraient s’ajouter une soixantaine d’agents pour la relocalisation d’activités temporaires au carrefour Pleyel à Saint-Denis – un certain nombre de demandes de compensation au bénéfice des agents dont la vie quotidienne sera, pour beaucoup, bouleversée en raison de la nouvelle localisation de leurs bureaux.

Ces demandes de compensation concernaient notamment :

–  La possibilité pour les agents, quel que soit le service, de commencer le plus tôt possible le matin et finir le plus tôt possible dans la journée pour éviter les heures de pointe, comme le prévoient les bornes horaires du RI d’administration centrale ;

– Un crédit d’heure de 30 minutes par jour pour compenser la durée supplémentaire de trajet domicile/travail AR ;

–  Une autorisation de télétravail à hauteur de 3 jours par semaine pour tous les agents affectés à Saint-Denis qui le souhaitent ;

– Et une priorité d’affectation sur la transparence pour les agents délocalisés.

Nous remercions la Direction des Immeubles et de la Logistique et en particulier son Directeur, d’avoir anticipé un certain nombre de ces mesures et d’en avoir intégré d’autres à sa réflexion, y compris celles exposées par les collègues d’autres organisations syndicales. Toutefois, d’après ce que l’on comprend de la note, il semblerait, six mois plus tard, que ces mesures d’accompagnement pour pallier les conséquences de l’éloignement du site de SPALLIS, soient toujours en cours d’études : pourrait-on savoir où en est le niveau de réflexion des différents services à ce sujet ?

Par ailleurs, la CFDT relève que deux mesures proposées par la CFDT ne figurent pas parmi les points listés dans la note, à savoir la possibilité de télétravailler 3 journées pour les agents qui n’en bénéficient pas et en font la demande et la priorité qui serait accordée aux candidatures des agents affectés sur le site SPALLIS, dans le cadre d’une future transparence. Ces mesures sont-elles définitivement écartées ?

  • Fortes inquiétudes sur la délocalisation de la Délégation à la Solidarité et à l’Engagement (DSE)

Comme cela a déjà été présenté par la CFDT lors d’une intervention précédente, les collègues de ce service nous ont fait part d’un certain nombre d’irritants et de fortes inquiétudes sur l’avenir du service et de leurs missions.

Perte de visibilité et sentiment d’éloignement des assistants sociaux

Je ne reviendrai donc pas dessus, d’autant plus que le nouveau Directeur des ressources humaines, nous a apporté un certain nombre d’éléments en séance, mais je souhaitais tout de même mettre l’accent sur la perte de visibilité et le sentiment d’éloignement ressentis par les assistants sociaux à la suite du déménagement, prévu au printemps 2025, et leur forte crainte du manque d’accessibilité du bâtiment Spallis aux agents du Département qui travaillent sur les autres sites franciliens.

Quid des futures conditions de travail des agents de la DSE après le déménagement ?

Pour mémoire, les agents de la DSE considèrent n’avoir jamais été associés, à aucun moment, en amont de la réception d’un mail annonçant le déménagement de leur service. Ils sont toujours en attente de précisions sur leurs futures conditions de travail, au sein de ce nouveau bâtiment, et s’interrogent encore sur la qualité d’accueil et le respect de confidentialité qui pourront être assurés aux agents qui solliciteront un entretien auprès d’eux. En retour, il semblerait que la réponse qui leur a été apportée initialement consisterait à privilégier les entretiens téléphoniques ou à distance plutôt qu’en présentiel.

[La CFDT-MAE reviendra plus en détail sur la partie de son intervention concernant les projets de déménagement prévus à l’intérieur du site des Invalides qui ont « fuité » depuis plusieurs semaines.]

  • Immobilier à Nantes

A Nantes, beaucoup de questions restent en suspens.

La densification du bâtiment Breil IV va-t-elle se poursuivre ?

En effet, de nombreux agents se posent la question de savoir si la densification effectuée sur l’aile A du 2ème étage de Breil IV va continuer, malgré les contraintes budgétaires, et s’il est prévu de l’étendre à d’autres ailes du bâtiment ?

La CFDT-MAE souhaiterait également savoir ce qui est prévu de réaliser sur les murs récemment peints en bleu au rez-de-chaussée bas de Breil IV et dans quel délai. Et même si cette question relèverait plutôt de la formation spécialisée nantaise, au cas où il serait prévu d’y accrocher des tableaux et/ou d’y percer des trous, la CDFT-MAE souhaiterait connaître si un diagnostic technique d’amiante du bâtiment a été réalisé.

La CFDT s’interroge sur l’agencement de nouvelles salles à Breil I et propose des solutions d’agencement de nouveaux espaces dans ce bâtiment

Par ailleurs, deux nouvelles salles de formation et réunion ont été aménagées à Breil I à Nantes au rez-de-chaussée. L’administration peut-elle préciser à quels services ces salles sont-elles destinées ?

Au même niveau, une salle comportant une climatisation est actuellement inoccupée. Ne pourrait-elle pas être transformée en salle de repli canicule ? En effet, cela ne nécessiterait que l’installation de mobilier d’assise (comme les bancs dans la salle de repli canicule de Breil IV) et donc un besoin en investissement réduit.

La CFDT propose également de réaménager, à moindre coût, le hall côté automates à café en remplaçant les vieux canapés et fauteuils par des tables mange-debout et tabourets hauts, par exemple, ainsi que d’autre mobiliers plus bas adaptés à nos collègues à mobilité réduite. Cela permettrait aux agents de ce site de bénéficier d’un lieu de pause et de convivialité, sans devoir se rendre à Breil IV. »

Réponses de l’administration :

A Paris :

En retour, la Direction des Immeubles et de la Logistique a indiqué être consciente du caractère anxiogène du déménagement pour les agents concernés, en l’absence de nouvelles informations et d’avancées rendues publiques depuis la fin du mois d’avril, et s’engage désormais à un dialogue régulier avec les organisations syndicales. La Direction propose aux représentants du personnel une nouvelle visite du site de Spallis et annonce la tenue d’une 1ère réunion d’information avec les agents, sur le site INV, le vendredi 11 octobre (pm. cette réunion « d’accompagnement au changement » en présence du DGA adjoint, du DIL et de l’entreprise chargée de l’aménagement des locaux a bien eu lieu entretemps, mais n’a pas entièrement levé les doutes et répondu à toutes les interrogations des agents).

Par ailleurs, la DIL a confirmé avoir pris bonne note des propositions de mesures d’accompagnement du déménagement à SPALLIS par les organisations syndicales (par exemple une subvention compensatoire pour la restauration par l’administration ou la mise en place d’une navette le soir).

En outre, interrogée par les représentants du personnel sur une éventuelle prime qui pourrait être accordée aux agents qui déménagent à Saint-Denis, l’administration, sans fermer la porte, a toutefois déclaré que les personnels du MEAE, en l’état actuel de la réglementation, n’étaient pas a priori éligibles à la « prime de fidélisation » dans le 93.

Enfin, concernant les rumeurs circulant sur le site des Invalides, la DIL a assuré que les plans d’occupation des lieux, qui avaient pu circuler dans les services, n’étaient que de simples projets et que la DIL restait ouverte à la discussion.

A Nantes :

La DIL a confirmé l’existence d’une stratégie durable d’expansion des sites (1 400 postes de travail à terme) et a répondu, qu’à ce stade, la décision de construire un nouveau bâtiment (Breil V) ou de réhabiliter d’anciens locaux n’avait toujours pas été actée [bien que la CFDT-MAE soit parfaitement informée des difficultés concernant le projet BREIL V].

Dès lors, la DIL a convenu que certaines décisions ne pouvaient plus attendre (rénovation technique de Breil III, réparation des ascenseurs, sécurisation périphérique du bâtiment Breil IV notamment) et a annoncé que l’architecte du MEAE à Nantes travaillait sur tous ces aspects.

Nota bene : La CFDT-MAE se réjouit que l’administration ait repris ses propositions suite au CSAC du 9 octobre et qu’elle ait lancé le 14 octobre une consultation des agents pour l’aménagement de l’espace de convivialité de Breil I, avec un mobilier similaire à celui que nous avions suggéré, qui prenait en compte nos collègues PMR.

La CFDT-MAE espère cependant que cette installation se fasse plutôt – comme elle l’a suggéré au CSAC – dans le hall au niveau des automates à café. En effet, l’accès pour nos collègues PMR y sera plus simple et une salle de repli canicule est réclamée de longue date par les agents du site de Breil I. Notre syndicat ne manquera pas de revenir vers l’administration sur ce sujet.

* * *

A l’occasion du déménagement prévu en 2025 à Saint-Denis, la CFDT-MAE réitère avec force son refus des « open spaces », « flex offices » et autres espaces de travail « innovants » et restera pleinement mobilisée, aux côtés des agents, pour que la gestion catastrophique de l’aménagement du site de Convention, il y a une quinzaine d’années, (où l’on a d’abord expliqué aux personnels les vertus des opens spaces mis en place puis fait marche arrière, sous la pression et les réclamations, en recloisonnant les espaces) ne se reproduise pas sur le site de Spallis.

Thèmes : Assistants sociaux, bureaux agiles, CSAC, Déménagement, Dialogue social, Immobilier, Nantes, paris, Schéma pluriannuel de stratégie immobilière

La CFDT-MAE soutient les revendications légitimes des assistants sociaux sur l’avenir de leur métier – CSAC du 9 octobre 2024

22 octobre 2024

La CFDT-MAE, lors du CSAC du 9 octobre dernier, a souhaité soutenir, avec force, les revendications légitimes des collègues de la Délégation à la Solidarité et à l’Engagement (DSE), en relayant leurs fortes inquiétudes quant à l’avenir de leur service et de leurs missions au sein du Département.

En particulier, la CFDT-MAE a mis en avant le bilan, particulièrement préoccupant, des évolutions récentes du service social et leur impact négatif sur le travail des assistant(e)s sociales/sociaux.

  • Le poste de conseillère technique du service social, pourtant essentiel, ne serait pas renouvelé

En effet, il apparaît que le poste de la conseillère technique du service social, supprimé le 31 août dernier, ne serait pas renouvelé.

Si tel était le cas, le Département serait, à notre connaissance, le seul ministère à ne pas avoir de conseillère/conseiller technique à la tête du service social, un service qui ne disposerait donc plus de l’encadrement technique indispensable à l’exercice du métier d’assistant(e) social(e). Dès lors, le soutien dans le traitement des dossiers et le suivi des situations individuelles, l’aide à la prise de décision et la mutualisation des bonnes pratiques professionnelles ne seraient plus assurés de la même manière, ce qui serait préjudiciable à l’activité sociale mise en œuvre par les assistantes sociales et les assistants sociaux. 

Des risques psychosociaux

Par ailleurs, cette suppression comporterait en elle-même des risques psychosociaux importants du fait de l’exposition répétée des assistant(e)s sociales/sociaux à des situations difficiles et à la souffrance des demandeurs en quête de solutions à leurs problèmes. Cette situation à risque et dégradée des personnels sociaux devrait alors être également signalée et évoquée au sein de la Formation spécialisée.

  • Les assistant(e)s sociales/sociaux se sentent de plus en plus isolé(e)s au sein du nouvel organigramme de la DSE

Une autre évolution alarmante concerne le nouvel organigramme de la Délégation à la Solidarité et à l’Engagement, à première vue pertinent, mais où les assistantes sociales et les assistants sociaux se sentent de plus en plus isolés.

Pour les collègues de la DSE, il existe à la fois un manque d’information sur les évolutions prévues de leur service et un manque total de volonté, de la part de l’administration, de les consulter et de les associer en amont de ces changements.

Un sentiment de malaise généralisé

Ainsi, des bruits de couloir suggèrent qu’un nouveau projet de modification de l’organigramme de leur délégation, un an après la refonte RH, serait en cours, sans que les agents concernés aient été le moins du monde associés à la réflexion préalable, ou, a minima, informés des enjeux de ces aménagements. Tout ceci renforce l’impression des agents du service qu’ils ne sont pas entendus et accentue leur sentiment d’isolement généralisé.

  • Exclusion des assistantes sociales de la formation spécialisée ministérielle

A ceci s’ajoutent la déception et la contrariété des assistantes sociales d’avoir été exclues de la formation spécialisée ministérielle, qui leur permettait, jusqu’à présent, d’être visibles et clairement identifiées comme actrices de prévention au sein du Ministère, de rester en veille attentive sur les problématiques sociales et de prendre connaissance des observations et des analyses des collègues psychologues et des médecins, dans le cadre d’une approche interdisciplinaire de leur métier.

Une ingérence répétée dans les accompagnements sociaux

Enfin, il semblerait qu’une ingérence répétée soit constatée dans les accompagnements sociaux, ce qui est préjudiciable au traitement serein, adapté et équitable des situations individuelles.

Réponses de l’administration :

Le nouveau Directeur des ressources humaines, qui a indiqué être pleinement conscient des difficultés du service, s’est engagé, en lien avec la DSE, à traiter cette situation et à apporter des réponses de sorte que ce sujet ne soit pas à nouveau évoqué au prochain CSAC.

En séance, l’administration a également fait part de son souhait de voir le rôle et les missions des assistant(e)s sociales/sociaux davantage connus des agents.

* * *

Le métier d’assistant(e) de service social est très exposé du fait même de la nature des missions exercées et des sujets traités. Il nécessite, par conséquent, un cadre d’intervention clair, valorisé et respecté au sein du Département. Or tous ces changements et plus encore la méthode avec laquelle ils ont été imposés, fragilisent grandement les agents de cette filière. Le manque ressenti de considération, le déni des compétences et des qualifications et le rejet d’un dialogue constructif ont créé un climat délétère au sein du service social qui assure pourtant un rôle absolument essentiel auprès des agents du MEAE.

La CFDT-MAE estime qu’il faut désormais sortir de cette spirale négative et traiter en urgence ce malaise profond. Notre organisation plaide pour que la DRH agisse rapidement pour rassurer nos collègues – à Paris mais également à Nantes – quant à leurs futures conditions de travail, la pérennité de leur métier et de leurs missions au sein du Ministère, et ceci avant que des signes plus graves ne fassent leur apparition.

Thèmes : Assistants sociaux, Déménagement, Immobilier, RPS

Semaine en 4 jours : une expérimentation seulement sous la contrainte ?

18 octobre 2024

Le comité social d’administration centrale (CSAC), qui s’est tenu le 9 octobre dernier, a été l’occasion de faire un point d’étape sur l’expérimentation de la semaine en 4 jours.

La CFDT-MAE a exprimé son regret suite à la décision de l’administration de suspendre, pour le moment, la mise en œuvre de l’expérimentation « dans l’attente de nouvelles instructions de la DGAFP ».

La CFDT revendique depuis plusieurs années la semaine en 4 jours auprès de l’administration, et s’est tout de suite prononcée en faveur de son instauration lorsque l’ancien Premier ministre Gabriel Attal en a fait l’une de ses mesures phares pour la fonction publique en janvier 2024.

Force est de constater que la proactivité de l’administration à ce sujet n’était liée qu’à une volonté du nouveau gouvernement : en effet, à peine l’annonce d’un changement de locataire à Matignon actée, l’expérimentation, qui devait être lancée au plus tard à l’été 2024, a été suspendue.

Et pourtant, la semaine de 4 jours est déjà largement expérimentée dans le monde du travail et son intérêt démontré par la pratique : perçue comme un moyen d’équilibrer vie personnelle et professionnelle par les agents et agentes (ces dernières travaillant plus souvent en temps partiel – avec pour conséquence un salaire moindre – pour bénéficier d’une journée libre), cette mesure est également un facteur de flexibilisation du temps de travail et d’attractivité au recrutement pour les employeurs.

Sa mise en œuvre n’est pas sans contrainte : la CFDT-MAE prend bonne note du bilan mitigé à ce stade de l’administration, et des inquiétudes remontées par les 40 agents du SCEC qui s’étaient portés volontaires pour cette expérimentation (qui n’a pas eu lieu à ce stade puisqu’elle s’est limitée à un recensement du nombre et du profil des agents volontaires et des inquiétudes de leurs encadrants et de ces derniers).

Ce constat est pourtant sans surprise, puisque cet exercice s’est déroulé sans consultation, en amont, des organisations syndicales, et sans concertation dans son élaboration : La CFDT-MAE regrette que le Département, alors qu’il en avait la possibilité en l’absence d‘instruction de la DGAFP sur les modalités de mise en œuvre de cette expérimentation, n’ait pas répondu favorablement à notre demande d’ouverture d’une négociation préalable sur le choix des services d’expérimentation, le calendrier et les modalités de mise en œuvre, ainsi que l’évaluation du dispositif. En effet, il nous semble qu’une expérimentation limitée au SCEC, avec l’organisation et les contraintes qui lui sont propres, est peu représentative de l’ensemble du ministère.

La mise en place de cette mesure au Département, aurait dû être accompagnée d’un véritable dialogue social de qualité : les représentants du personnel sont le relais des préoccupations et des souhaits des agents. La CFDT-MAE revendique une mise en œuvre concertée de cette mesure, et non descendante, qui permettrait une meilleure adaptation à notre environnement professionnel, notamment en ce qui concerne les droits aux RTT, au télétravail, à l’organisation des collectifs de travail et à la qualité de vie au travail, sujets de préoccupation exprimés par les agents et encadrants.

Ainsi, la CFDT-MAE réitère son engagement en soutien de cette mesure, et sa disponibilité pour reprendre sans attendre les négociations sur cette expérimentation avec l’administration.

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15 octobre 2024

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Thèmes : Facebook, Réseau social

Enquête CFDT sur le management au MEAE : quelques bonnes surprises mais aussi des défaillances et des pratiques à revoir

14 octobre 2024

La CFDT-MAE souhaite remercier tous les agents, adhérents ou non, ayant répondu à ce questionnaire !

Au mois de juin dernier, le syndicat CFDT-MAE a lancé une vaste enquête sur les pratiques managériales au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. L’idée de base, en proposant ce questionnaire inter-catégoriel et inter-statutaire, était de pouvoir disposer d’éléments concrets, recueillis à travers les expériences individuelles des agents de ce Ministère, afin de nourrir et d’étayer les revendications du syndicat en ce domaine et notamment de pouvoir démontrer qu’un mauvais management constitue une source importante d’absentéisme et d’inefficacité des services.

Les enjeux de cette enquête dépassent donc la seule question – déjà importante s’il en est – de la qualité de vie au travail.

Une réalité contrastée des pratiques managériales

En toute honnêteté, les résultats de l’enquête témoignent, pour certains aspects de la fonction managériale, d’une pratique des managers évaluée plutôt favorablement par les agents. Ainsi, vous avez été nombreux à relever, chez vos encadrants, un suivi rigoureux des dossiers et leur priorisation, une ouverture d’esprit à des initiatives de la part de leurs collaborateurs ainsi que d’une approche ouverte aux innovations. A l’inverse, de nombreuses autres facettes du management, révélées à travers les résultats de cette enquête, sont jugées beaucoup moins positivement. Et même, dans certains cas, les réponses de l’enquête font ressortir une situation très préoccupante, par exemple en matière de capacité à gérer les conflits.

Bien évidemment, pour la CFDT-MAE, il ne s’agit pas de retirer aux encadrants leur autorité. Au contraire, il conviendrait même dans certains cas de la renforcer ! Mais encore faut-il que cette autorité soit bienveillante et motivante, fondée sur des qualités d’équité, de justice et de valorisation des personnels et non pas tributaire d’affinités ou de préférences personnelles, ou bien encore sujette à fluctuation en fonction de la capacité des managers à conserver leur calme et la maîtrise de leurs nerfs.

D’aucuns vous diront que les managers exercent un métier difficile car ils doivent composer avec une pression constante, de la part de leur propre hiérarchie mais aussi parfois des élus et des autorités administratives et politiques.

Certes, cela est exact et pourtant il existe de bons encadrants, nous en avons tous rencontré !

I. Agentes et agents ayant répondu au questionnaire : des situations personnelles et des origines diverses

L’enquête s’est déroulée de la fin du mois de juin à la mi-juillet 2024 et a concerné l’ensemble des agents du Département, en France et en poste. Elle a recueilli 726 réponses, ce qui nous autorise à en tirer un certain nombre de constats significatifs.

Plus de 60 % des agents ayant répondu sont des femmes, un peu moins de 40 % sont des hommes.

L’analyse des résultats de cette enquête fait apparaitre un échantillon de réponses relativement équilibrées tant par leur répartition géographique qu’en ce qui concerne les origines administratives des sondés.

Ainsi, près de 40 %des agents qui ont répondu sont affectés à l’administration centrale (278), les autres (448 soit plus de 60%) étant affectés à l’étranger en ambassade, consulat, représentation permanente ou bien en EAF.

Parmi les titulaires et fonctionnaires, près de 7 % appartiennent à la catégorie A+ (50), 14,3 % à la catégorie A (104), 15,4 % à la catégorie B (112) et 28,1 % à la catégorie C (204). Les autres agents sont contractuels CDD/CDI à hauteur de 12,3 % (89), agents de droit local pour 21,3 % (155), VI ou apprentis (12).

La répartition est également relativement équilibrée en termes d’ancienneté au Département : les agents sont 234 à avoir plus de 20 ans d’ancienneté, soit 32 %, 285 ont entre 5 et 20 ans d’ancienneté, soit 39 %, et 207 ont de moins de 5 ans d’ancienneté soit 28,5 %.

II. Un déficit d’information en matière de dialogue social

La première constatation qui s’impose est que les agents, dans leur ensemble, ne sont pas suffisamment informés de l’existence d’un dialogue social ayant vocation à faire progresser leurs conditions de travail, en particulier à l’administration centrale.

Ainsi, plus des deux tiers des agents affectés à l’administration centrale (67,5 %) indiquent ne jamais être informés par leur hiérarchie de la tenue des instances de dialogue social.

A l’étranger, la situation est un peu meilleure puisque seul un tiers des agents admet ne jamais avoir la possibilité de s’exprimer à travers les instances de dialogue social.

Cette situation pose question et peut s’expliquer de deux manières :

  • Soit la connaissance du dialogue social, en tant que vecteur de progrès social au travail, est faible et dans ce cas une meilleure information de l’ensemble des acteurs (hiérarchie directe, mais aussi syndicats, DRH, associations) est nécessaire ;
  • Soit les agents connaissent l’existence du dialogue social mais ils craignent de porter leurs revendications dans ce cadre ou bien ils doutent de son efficacité pour améliorer leur rémunération et leurs conditions de travail. Cette situation est alors révélatrice d’une remise en cause du lien de confiance entre l’administration et ses agents, avec un risque fort, à termes, de désinvestissement et de retrait des personnels par rapport à leur activité professionnelle et d’apparition de RPS (absentéisme, départ à la retraite anticipée, maladies professionnelles).

Et pourtant, à travers cette enquête, on s’aperçoit que les agents ont de nombreuses propositions concrètes à formuler, qui pourraient contribuer à améliorer leur situation, mais aussi l’efficacité de l’action publique. Parmi ces propositions, celle qui recueille le plus de voix est un meilleur partage du travail (307), davantage d’écoute de la part de la hiérarchie (288) et une meilleure cohésion des équipes (284).

III. Certains aspects du management au Département semblent aujourd’hui ressentis plutôt positivement par une majorité d’agents, et c’est une bonne nouvelle

D’abord, soyons honnêtes : l’enquête sur les pratiques managériales nous a réservé quelques bonnes surprises, résultat sans doute de l’amélioration des formations au management et, dans certains cas, de pratiques et de critères de sélection plus rigoureux des candidats aux fonctions de managers.

Ainsi, tant à l’étranger qu’à l’administration centrale, les agents sont près de 60% à affirmer que leur hiérarchie parvient peu ou prou à hiérarchiser les priorités dans le travail.

Si ce chiffre peut paraitre rassurant, il reste tout de même plus de 40% d’agents pour dire que leur hiérarchie ne sait pas hiérarchiser ces priorités. Elle ne le ferait même jamais dans plus de 16 % des cas !

De la même façon, il faut se réjouir que les agents interrogés soient plus de 63 % à estimer que leur hiérarchie sait filtrer les demandes qui ne concernent pas la structure qu’ils dirigent.

Et c’est encore mieux pour ce qui concerne le suivi des dossiers : les agents sont près de 70 % à estimer que leur hiérarchie exerce un suivi, attentif ou ponctuel, sur les dossiers traités. Ce suivi, pour plus de la moitié des répondants, est susceptible de les aider efficacement à résoudre des difficultés ponctuelles. Avec une réserve cependant : dans un tiers des cas, les agents estiment que les informations données par la hiérarchie, pour résoudre un problème ponctuel, sont inutiles, voire contre-productives !

Une autre bonne surprise est le constat que les agents ne sont que 9 % à considérer que les délais fixés par la hiérarchie pour accomplir une tâche sont irréalistes, même s’ils sont près de la moitié à regretter que ces délais soient trop brefs.

Par ailleurs, ils ne sont que 12 % (89) à se plaindre de n’avoir jamais l’autonomie suffisante pour prendre des initiatives. Une courte majorité d’agents (51,5 %) estime même que leur hiérarchie est susceptible, dans certaines circonstances, de les encourager à prendre des risques et de tirer des leçons de leurs erreurs.

La CFDT-MAE ne peut que s’en féliciter !

Plus des deux tiers des agents, soit 67,4 %, estiment que leur hiérarchie est ouverte à de nouvelles idées, notamment à des innovations.

Enfin, signalons encore un bon point pour les chefs de postes et leurs adjoints : plus de 70 % des agents indiquent que leur hiérarchie, y compris le chef de poste, sait se rendre toujours ou généralement accessible lorsqu’ils demandent à la rencontrer, et ce, malgré des conditions parfois délicates.

IV. En dépit de ces éléments encourageants, des efforts doivent encore être poursuivis dans plusieurs domaines

Ainsi, tant à l’administration centrale qu’à l’étranger, les agents ne sont que 41 % pour considérer que leur hiérarchie affiche toujours ou souvent des priorités de travail claires (302).

A l’inverse, plus de 58 % estiment que la hiérarchie n’affiche que parfois, voire jamais, de priorités de travail claires. La marge de progression reste donc importante en ce domaine.

Est-ce si difficile d’expliquer clairement aux agents en quoi consistent leurs objectifs de travail pour les mois ou les années à venir ?

Par ailleurs, même s’il faut se féliciter de la disponibilité de la hiérarchie, les agents sont malgré tout un peu plus d’un tiers (264) à se plaindre d’une absence d’écoute de cette même hiérarchie en cas de difficulté d’ordre professionnel ou personnel.

Encore plus étonnant, voire décevant, ils sont même 55,1 % à indiquer que leur hiérarchie ne leur parle jamais (ou rarement) des possibilités d’évolution de carrière au Département. A l’heure où l’idée est d’attirer et de fidéliser les agents et de valoriser leurs parcours au Département, tout cela plaide pour encourager la hiérarchie à entamer dès à présent et de manière régulière un dialogue avec les agents sur ces sujets !

En ce qui concerne la gestion du stress par les managers, qui est une qualité fondamentale dans un Ministère comme le nôtre, les avis des agents sont relativement partagés :

  • Ainsi, ils sont 432 agents, soit près de 60 %, à considérer que leur supérieur hiérarchique sait bien ou assez bien gérer une situation stressante ;
  • En revanche, plus de 40 % estiment que leur supérieur hiérarchique devient agressif et méprisant lorsqu’une situation de stress se produit, communique son stress aux membres de l’équipe ou, ce qui n’est pas mieux, garde tout pour lui quitte à en tomber malade !

Ce résultat montre que la direction des ressources humaines a encore beaucoup de progrès à réaliser dans ce domaine, que ce soit pour améliorer sa politique de sélection des candidats pour une affectation sur des fonctions d’encadrement ou pour dispenser systématiquement aux futurs managers une formation de qualité à la gestion des équipes.

S’agissant de la vie personnelle et familiale et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, il est à noter que si la moitié des agents considère que leur hiérarchie prend au sérieux tout ce pan de leur existence, une autre moitié (50,6 %) estime que cette hiérarchie n’y accorde pas d’attention particulière. Plus grave encore, près d’un quart des agents (23,6 %) estiment que leur hiérarchie ne s’implique pas et ne remplit pas ses obligations de manager !

Sur ce dossier également, la DRH et les encadrants disposent d’une réelle marge de progression !

V. Mais il y a plus grave…Sur certains aspects pourtant essentiels de la fonction managériale, les constats sont véritablement accablants

Le constat est ainsi particulièrement sombre s’agissant de l’évaluation de la surcharge de travail et la résolution des situations conflictuelles :

  • Il est par exemple totalement inacceptable de constater que près de la moitié des agents (338, soit 46,5 %) indiquent que leur hiérarchie ne se préoccupe aucunement des surcharges de travail temporaires qui peuvent les affecter !

Ils sont seulement 182, soit 25 % de l’ensemble des agents sondés, à déclarer qu’en cas de surcharge de travail, leur hiérarchie prend des mesures adaptées (redéploiement de la charge de travail, recrutement de vacataires).

Ce point est sans nul doute un sujet sur lequel les futurs chefs de service doivent être sensibilisés et correctement formés et faire l’objet d’une évaluation régulière et vigilante de la part de la DRH !

  • Autre point important dénotant un comportement inapproprié d’un véritable encadrant, mais aussi et surtout un désinvestissement de leur rôle de manager : plus de 41 % des agents estiment qu’en cas de situation conflictuelle, leur supérieur hiérarchique évite de prendre parti, quitte à laisser la situation se détériorer !

Et ce n’est pas tout : ils sont près de 20 % à considérer que dans les cas où ils interviennent, leur comportement est inadapté et les conduit à détériorer la situation ! Cela signifie que les agents interrogés sont plus de 60 % à estimer que leur hiérarchie est totalement inapte à résoudre une situation conflictuelle !

L’expérience des diverses situations auxquelles la CFDT-MAE est confrontée sur le terrain montre également qu’il existe en effet une véritable carence des encadrants à ce niveau-là.

S’il est vrai que la résolution d’un conflit peut prendre du temps et nécessite des nerfs solides et une bonne maîtrise du stress, il est de la responsabilité d’un encadrant de s’investir et de gérer la situation. Soyons très clairs : si un encadrant n’a pas les moyens de prendre en charge une question qui relève de sa responsabilité et peut rapidement se dégrader, entrainer de l’absentéisme et un dysfonctionnement de son service, il n’a alors pas sa place dans un emploi de manager !

Et n’oublions pas que les chefs de service sont responsables pénalement et administrativement de la sécurité des agents qu’ils ont sous leur autorité.

D’ailleurs, parmi les encadrants ayant eux-mêmes répondu à ce questionnaire, ils sont plus de 16 % à reconnaître que leur propre méthode de management n’a pas toujours donné satisfaction, ce qui témoigne d’une certaine prise de conscience et d’un recul a posteriori sur leurs pratiques de managers.

En conclusion

  • Plusieurs points positifs sont à relever à l’occasion de cette enquête et notamment une hiérarchie relativement attentive au suivi des dossiers, qui sait globalement les prioriser, voire les filtrer. Une hiérarchie, par ailleurs, qui sait se rendre disponible pour les agents bien que son écoute laisse parfois à désirer, qui laisse de l’initiative à ses subordonnés et encourage leurs propositions d’innovations. Ce constat positif est-il le résultat des actions de formation et des outils d’évaluation mis en place par la DRH  ?
  • Néanmoins, il existe encore une marge importante de progrès pour améliorer la qualité de l’information transmise par l’encadrement sur le dialogue social et pour renforcer les compétences des managers à exprimer des objectifs de travail clairs à leurs collaborateurs, à apprendre à gérer leur stress, accroître leur implication dans la prise en compte des difficultés personnelles et professionnelles des agents et à s’intéresser réellement à leur équilibre vie privée – vie au travail !
  • Enfin, en particulier en ce qui concerne l’engagement nécessaire des managers dans l’organisation du travail des collaborateurs – en cas de surcharges des tâches et des dossiers à traiter – et leur aptitude à gérer les conflits internes, il y a urgence à intervenir. En effet, sur ces deux items, il s’agit non pas simplement d’améliorer mais de revoir en profondeur la qualité du management exercé. La mise en place rapide d’actions de formation spécifiques dans ces domaines serait la bienvenue, y compris celles accessibles en ligne pour nos collègues de l’étranger.

* * *

Malgré certains points positifs indéniables, les résultats de l’enquête montrent qu’il existe encore des progrès notables à réaliser et des objectifs ambitieux à se fixer, notamment en termes de formation et d’évaluation sincère et objective des encadrants, visant à améliorer la gestion des équipes au Département.

Il s’agit, en particulier, de promouvoir l’organisation équilibrée des services et le partage équitable et proportionné du travail, l’écoute attentive et empathique des collaborateurs, la flexibilité dans l’amélioration des conditions de travail, le soutien constructif dans l’accomplissement des tâches, la recherche d’une cohésion accrue des équipes, les retours plus fréquents aux agents sur le travail effectué et l’organisation de moments bienvenus de convivialité. Bref, redonner du sens individuel et collectif au travail et veiller à la bienveillance et à la reconnaissance des agents dans le cadre de relations hiérarchiques apaisées et confiantes.

La CFDT-MAE revendique avec force, depuis de nombreuses années, une meilleure prise en compte, par la DRH, de la capacité managériale des encadrants dans leur progression de carrière, la qualité du management constituant un rouage essentiel du bien-être et de l’épanouissement des agents au travail et conditionnant, par là-même, l’efficacité de notre action collective au sein du Ministère.

La CFDT-MAE continuera à être particulièrement exigeante et vigilante sur ces questions et à encourager l’administration à progresser dans la bonne direction, pour permettre à tous, quel que soit son statut et son grade, de profiter d’une meilleure qualité de vie au travail et de se sentir valorisé au sein d’un projet collectif porteur de cohésion professionnelle et sociale.

Thèmes : Conditions de travail, Dialogue social, Management

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