CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2025-2026
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

Propositions d’évolution des IRE : des avancées réelles pour les C et les ASIC, mais le compte n’y est toujours pas ! – la CFDT-MAE s’abstient au CTM

5 juin 2019

Comme certains d’entre vous le savent, la DAF, en lien avec la DRH, a récemment présenté aux organisations syndicales, lors de deux réunions, un projet de réforme des indemnités de résidence à l’étranger (IRE) des agents de catégorie C.

·        En quoi consiste le projet d’évolution des IRE à l’étranger ?

Ce projet vise à reclasser les fonctions bénéficiant actuellement d’un groupe 12 d’IRE vers le groupe 11, plus favorable, avec un gain moyen de l’ordre de 300 à 600 euros bruts mensuels par agent et selon le calendrier suivant :

– au 1er septembre 2019 pour tous les gestionnaires comptables, administratifs, techniques des secrétariats généraux d’ambassade et des régies ;

– au 1er septembre 2020 pour tous les agents C affectés sur des fonctions d’agent consulaire (administration des français à l’étranger, état civil, affaires sociales, affaires diverses de chancellerie) ;

– enfin, au 1er septembre 2021 pour les gestionnaires courrier et archives et les secrétaires (autres que les secrétaires de chef de poste déjà classées en grille 11).

Le coût de cette réforme est estimé à 5,3 M€ par la Direction des affaires financières et est financé à hauteur de 5,1 M€ par l’abandon de la « survocation » des agents A et B et à hauteur de 0,2 M€ par la baisse du groupe 1 d’IRE.

·        Une réforme imparfaite et sans budget supplémentaire

Dès le départ, nous avons regretté que le projet présenté par l’administration, peu ambitieux, ne concerne pas tous les agents et implique notamment :

– la mise en œuvre trop progressive du reclassement des fonctions des adjoints de chancellerie sur 3 ans et à budget constant ;

– la fin de la « survocation » des CAE, SAE et SCH (zones A et B des actuels arrêtés d’emplois de vocation à l’étranger), contrepartie financière exigée par l’administration pour financer cette réforme ;

– la non-inclusion des ASIC et des SESIC et des contractuels de droit public dans les nouveaux tableaux dits « universels » des emplois de vocation à l’étranger, faute de moyens financiers supplémentaires alloués à ce projet.

Ce projet en l’état ne nous convenait pas et nous avions décidé d’en demander le retrait à l’administration.

·        L’administration revoit partiellement sa copie

En accord avec la DRH, la DAF a décidé de présenter un projet modifié au CTM des 5 et 6 juin 2019. Ce texte prévoit d’intégrer les mesures suivantes pour les ASIC :

– Reclassement des fonctions de responsable de CRASIC de 2ème classe, du groupe 8 au groupe 7 d’IRE ;

– Classement des fonctions d’adjoint au responsable de tous les CRASIC au groupe 8 (auparavant seuls les adjoints de responsable de CRASIC hors classe bénéficiaient du groupe 8 d’IRE).

Le coût de cette proposition est estimé à 140 000 euros environ et sera financé par une augmentation de la baisse des IRE du groupe 1 à hauteur de 300 000 euros (au lieu de 200 000 € dans le projet initial).

La CFDT considère qu’il s’agit d’une réelle avancée pour les collègues ASIC. A l’inverse, aucune mesure nouvelle concernant les SESIC, les CDD et les CDI n’a été intégrée au dispositif.

·        La CFDT-MAE s’abstient lors du vote

Malgré une réforme imparfaite, inachevée et à coût constant – que la CFDT n’approuve pas – nos élus au CTM ont décidé de ne pas émettre un avis défavorable au projet pour ne pas retarder le reclassement des ASIC et des adjoints de chancellerie sur un groupe d’IRE plus favorable. Les élus CFDT se sont donc abstenus au moment du vote au CTM.

Une question d’équité et de justice sociale

Car pour la CFDT, le reclassement des fonctions du groupe 12 au groupe 11, est une question d’équité et de justice sociale qui va bénéficier à 730 agents dont 209 gestionnaires comptables, administratifs et techniques, dès le 1er septembre prochain.

Un fort sentiment d’iniquité parmi les agents C

En effet, compte tenu de l’évolution du réseau, des métiers consulaires et du format des postes, il existe aujourd’hui un fort sentiment d’iniquité parmi les agents C entre ceux bénéficiant d’un groupe 11 d’IRE sur des fonctions « visas », « secrétaire de chef de poste », « agent ressources » ou « Intendant / cuisinier » et ceux étant classés sur des fonctions autres, moins favorables financièrement, comme, par exemple, l’administration des Français ou les métiers de gestion. Ce sentiment est d’autant plus fréquent que le déploiement de l’externalisation, dans certains postes, n’impose plus de contact direct avec les demandeurs de visas et qu’à l’inverse, dans ceux de petite taille, la pratique du binômat (voire du « trinômat » dans certains cas !) ou du remplacement systématique des collègues d’autres services, pendant les absences et les congés, est très répandue.

Notre organisation syndicale a rappelé, comme l’a démontré les réponses à notre grande enquête sur les catégories C, que 78% des agents de catégorie C estiment que le classement actuel entre les groupes d’IRE (de 10 à 12) n’est pas adaptée et 66% pensent même qu’il ne correspond pas à la réalité des fonctions exercées au sein de leur poste.

·        Les points vérifiés par la CFDT-MAE

Auparavant, notre organisation syndicale s’est assurée auprès de la DAF que :

– la fin du dispositif de « survocation » ne touchera pas les agents déjà en poste ;

– le reclassement, étalé sur 3 ans selon les fonctions exercées par les agents, concernera bien tous les collègues C, y compris ceux déjà affectés en poste les années précédentes ;

– la mise à contribution effective des ambassadrices et des ambassadeurs (groupe 1 d’IRE), afin d’assurer l’équilibre financier de la réforme.

Ce projet présente, par ailleurs, une progression plus favorable des groupes d’IRE de la filière « diplomatie gestion » des secrétaires des affaires étrangères et des secrétaires de chancellerie par rapport à ceux des actuels tableaux de vocations de la zone C (pays réputés les moins difficiles).

Commentaires :

Malgré la prise en compte, par l’administration, de nos revendications de reclassement des fonctions des agents de catégorie C du groupe 12 vers le groupe 11, plus favorable, et d’un classement amélioré des fonctions des ASIC au sein des CRASIC, le compte n’y est toujours pas.

La CFDT-MAE a bien conscience des limites de cette réforme qu’elle considère comme une occasion manquée pour l’administration qui a décidé de ne pas consacrer de moyens financiers suffisants pour y inclure tous les collègues.

En effet, il n’est pas juste que les secrétaires des systèmes d’information et de communication (SESIC) soient systématiquement classés en grille 9 et ne puissent bénéficier de fonctions et de groupes supérieurs d’IRE au cours de leur carrière.

De même, comment justifier, à fonctions égales, que les contractuels ne bénéficient pas des mêmes groupes d’IRE que leurs collègues titulaires ?

Enfin, puisque le projet de réforme avait pour ambition de mieux valoriser la polyvalence et les fonctions des agents de catégorie C à l’étranger, pourquoi ne pas avoir prévu un véritable tableau des emplois de vocation des adjoints de chancellerie ?

Malgré ce parti pris de l’administration, la CFDT-MAE n’abandonne pas et continue son combat pour que tous les agents affectés à l’étranger puissent bénéficier d’un véritable tableau des vocations.

Ainsi, nous demandons, dès aujourd’hui, la création de groupes de travail dédiés aux emplois de vocations et des groupes d’IRE correspondants des agents de catégorie C et des agents de la filière SIC (ASIC et SESIC) et d’une refonte des groupes d’IRE des contractuels affectés d’une part au sein du réseau diplomatique et consulaire et, d’autre part, au sein du réseau culturel et de coopération.

Thèmes : ASIC, Catégorie C, CTM, IRE, SESIC

Comité technique ministériel : déclaration liminaire de la CFDT-MAE

5 juin 2019

Mise en extinction progressive du statut, réduction du périmètre du dialogue social, départs provoqués ou fortement suggérés, réduction drastique des moyens, mise en danger de la santé des agents, voilà, en substance, ce que nous propose le projet de loi de « transformation de la fonction publique » auquel nous nous opposons.

Ce projet de loi fourmille d’idées que l’on sait nocives puisque le MEAE a servi de terrain expérimental depuis de nombreuses années.

Marginalisation du statut, augmentation du nombre de contractuels de droit public et privé et externalisations

Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères vit déjà tout cela, avec ses 16 500 agents dont seuls 5 500 sont fonctionnaires et ont un statut. Parmi les non statutaires, on compte 2 000 contractuels de droit public, 8 200 recrutés locaux de droit privé dont 3 500 – hors plafond d’emplois – travaillent dans le réseau culturel et quelque 600 VI : tous ont en commun la vulnérabilité de leur situation de travail. Nous avons à maintes reprises dénoncé l’entretien de la précarité qui n’a pas lieu d’être.

Quant aux externalisations, elles ne sont pas sans poser problème comme nous l’avons déjà signalé ici-même.

Mutualisations, rationalisations et autres synergies ne sont pas non plus une franche réussite dans le cadre « d’Action Publique 2022 »

Les secrétariats généraux d’ambassade (SGA) au périmètre élargi, ne bénéficient pas des moyens supplémentaires dont ils auraient besoin. Comme nous le relaient des collègues en poste, on relève dans bien des cas :

– que les autres administrations n’ont pas forcément joué le jeu ;

– que le nombre d’emplois transférés s’avère faible,

– que ces emplois sont pour la plupart inadaptés aux besoins supplémentaires des SGA en matière de gestion ;

– que la mutualisation des moyens est bien souvent théorique et asymétrique.

Enfin, même en l’absence de transferts d’emplois, le secrétaire général devra prendre en charge des tâches supplémentaires de gestion qui incombaient avant aux autres administrations, alors même que le ou les postes de gestionnaires correspondants continuent d’exister et de bénéficier aux chefs de service concernés des autres ministères.

Bref, rien n’a changé sauf la charge de travail des SGA et le problème des secrétaires de chancellerie « triple casquette » demeure.

Ce constat conduit la CFDT à émettre des propositions

– Etendre le champ d’application du statut particulier des agents diplomatiques et consulaires aux agents de catégorie C du Département

La CFDT tire la conséquence logique des responsabilités assumées en poste par les agents de catégorie C du Ministère et des fonctions qu’ils exercent en administration centrale, notamment celles d’officier d’état civil. La chose est techniquement envisageable, financièrement neutre et ne remet pas en cause le fait que ces agents puissent, comme leurs collègues secrétaires de chancellerie, rester soumis pour le déroulement de leur carrière, aux règles interministérielles en vigueur. A l’étranger, ces personnels consulaires, administratifs et techniques sont mentionnés à plusieurs reprises dans les Conventions de Vienne de 1961 et 1963 notamment pour leur reconnaître un certain nombre de privilèges et d’immunités. Ils exercent donc des fonctions impliquant des responsabilités supérieures à celles habituellement confiées à des fonctionnaires de catégorie C de la fonction publique. Dès lors, pour la CFDT, ils ont vocation à intégrer et à bénéficier de l’application du statut particulier des agents diplomatiques et consulaires. En conséquence, leurs emplois ne devront pas être soumis à l’obligation de publication sur un espace numérique commun aux trois versants de la fonction publique en cas de création ou de vacance.

– Exempter les emplois de tous les agents sous statut diplomatique et consulaire de l’obligation de parution sur la plateforme numérique commune.

Et ce sont, non seulement les agents de catégorie C qui ont vocation à cela, mais également les agents de la filière SIC dont la CFDT rappelle que le décret du 6 mars 1969 prévoit expressément que les corps des ASIC et des SESIC font partie du personnel diplomatique et consulaire.

On bute souvent sur la question de la reconnaissance du travail des agents. La CFDT vous propose ici une solution.

– Prendre des engagements en matière de dialogue social

Cela est fondamental en matière de protection de la santé de tous les agents, de plus en plus menacée.

La matière hygiène, sécurité et conditions de travail (HSCT) est le seul domaine où il s’agit juridiquement de faire peser sur l’administration une obligation de résultat, ou, dès lors que les moyens adéquats auront été déployés, une obligation de moyens renforcée. Or on constate que la contrainte et la gravité des conséquences en cas de carence ne sont pas, à ce stade, perçues par tous les acteurs responsables en matière HSCT, en particulier au sein du réseau.

A cela s’ajoute la menace contenue dans le projet de loi, en ce qui concerne l’administration centrale : on a calqué ce qui, pour le secteur privé, à savoir la fusion des instances, s’avère assez catastrophique. Cela nous conduit à vous demander de donner des instructions à tous les services de cette administration. Il s’agit ici, en effet, de mettre en œuvre une politique qui, plus qu’incitative, doit être directive au niveau ministériel, niveau auquel est soumise la totalité des acteurs en matière d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, IGAE comprise.

L’intérêt commun est donc bien de se mobiliser au plus haut niveau compte tenu de la nature et des responsabilités – collective et/ou individuelle d’une part, administrative et/ou pénale d’autre part – qui peuvent être mises en cause en cas de défaillances.

La CFDT attend de vous sur ce plan une impulsion politique et volontariste.

– Nous contrerons toute velléité de réduction du champ du dialogue social mené en CAP

La CFDT ne saurait être en phase avec une vision expéditive de ce qu’on aura du mal à qualifier encore de dialogue social, car, on le sait, la démocratie, ça prend du temps. Mais ce n’est pas du temps dépensé, c’est du temps investi. Le véritable dialogue est à ce prix.

En conclusion, qu’on arrête la publicité mensongère. Qu’on ne nous fasse pas passer pour de la modernisation ce qui n’est en réalité que le démantèlement, en marche, du service public, de la fonction publique et du dialogue social.

Au nom de la CFDT-MAE, je vous remercie.

Thèmes : AP2022, CTM, Réforme

LDS

31 mai 2019

Retrouvez sur notre site la livraison mai-juin de votre Lettre du Syndicat.

Au sommaire :

  • le report du CTM ; une occasion manquée, une CFDT mobilisée,
  • l’amertume des collègues SGA en poste,
  • le CHSCT nantais exceptionnel sur les conditions de travail au SCEC,
  • le renouvellement du bureau de la section d’Amman,
  • … et toutes nos rubriques habituelles !

Lisez, faites lire… et n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires !

mai-juin 2019 – publicationTélécharger

Thèmes : 293, CHSCT-M, CTM, SCEC, SGA

Secrétariats généraux d’ambassade : le constat amer des collègues sur place !

16 avril 2019

Depuis le 1er janvier 2019, a été mise en place, dans le cadre du plan « Action Publique 2022 », la réforme des réseaux de l’Etat à l’étranger annoncée par le 1er Ministre lors de la conférence 2018 des ambassadeurs et des ambassadrices. Après 3 mois d’expérience dans les postes, il nous est apparu nécessaire de vous faire partager les remontées de terrain des agents chargés de mettre en œuvre ce nouveau dispositif.

  • En quoi consiste la réforme à l’étranger ?

Pour mémoire, la réforme au sein des réseaux s’est traduite par :

– un transfert sur le programme 105 de la quasi-totalité des crédits de fonctionnement des ministères présents à l’étranger pour un montant de 15 millions d’euros ;

– la mise sous plafond d’emplois du Département de 387 emplois de soutien des autres ministères en 2019 (dont 354 ADL) et le transfert de 11 millions d’€ de masse salariale ;

– le transfert de la gestion des biens immobiliers (plus de 200) et du parc automobile (600 à 800 véhicules) des autres administrations présentes sur place ;

– en ce qui concerne uniquement le Département, le transfert des crédits de frais de tournée et de frais de représentation des programmes 151 et 185 (Consuls et COCAC) au P105 pour environ 4 M€ ;

– le changement d’appellation des ex-services communs de gestion (SCG) en   secrétariats généraux d’ambassade (SGA) chargés de mettre en place la réforme.

Objectif initial de suppression de 10% de la masse salariale

L’objectif assigné au MEAE de -10% de la masse salariale à l’étranger d’ici 2022, s’est exprimé dans les postes par l’obligation de réaliser, à l’aide d’un tableur, 2 exercices de programmation successifs en seulement 3 semaines ! Le 1er portait sur la programmation des effectifs 2019 et le second sur la période 2020-2022. Ainsi, après un premier cadrage général de la déclinaison du plan « Action Publique 2022 » au sein des réseaux à l’étranger, les postes ont-ils reçu leurs objectifs comptables de réduction à atteindre de -7%, -10% ou -13% de masse salariale, en fonction de leur taille et de leur classement par l’administration centrale (hors PPD).

Le MEAE : bon élève des suppressions d’emplois depuis 30 ans !

Le schéma d’emplois 2019 prévoit la suppression de 130 emplois supplémentaires et l’amputation de 13 millions de la masse salariale à l’étranger. Bien évidemment, la CFDT-MAE refuse avec force ce nouveau coup de rabot ! C’est d’ailleurs ce que notre organisation a rappelé à l’Assemblée nationale, en octobre dernier, à Mme Anne Genetet, députée de la 11ème circonscription des Français établis hors de France et auteure du rapport remis au Premier ministre « La Mobilité Internationale des Français » (juin 2018), et plus récemment, au Sénat et à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Alors que les programmations des effectifs, validées par le Secrétaire général du ministère, ont été depuis notifiées aux postes, ces nouvelles suppressions des effectifs en 2019 viennent s’ajouter à celles des années précédentes et portent le total des réductions de personnels du Département à 20% des effectifs depuis 2006 et à 50% depuis 30 ans !

45 millions d’euros de masse salariale en moins d’ici 2022 : est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

Récemment, le Département a annoncé que la cible initiale à atteindre de 78 millions de réduction de la masse salariale à l’étranger pour le seul MEAE (sur les -110 millions prévus au total à l’origine) avait été réduite et ramenée à -45,1 millions à la fin 2022. Ainsi, sur proposition du Ministre validée par le Premier ministre le 25 janvier dernier, l’effort demandé au Département en matière d’économies a été fixé à 5,7 % de réduction de sa masse salariale entre les mois de juillet 2018 et de décembre 2022.

L’histoire se répète-t-elle chaque année comme nous le dénoncions lors de notre discours au Ministre le 23 novembre 2017 ? Et surtout, est-ce vraiment une bonne nouvelle comme l’annonce le Ministère ? On peine à le croire puisque – si l’on répartit la somme de 45 millions sur 4 ans – on voit bien que la masse salariale fond à raison de plus de 11 millions chaque année. Pour mémoire, en 2018, 100 emplois ont été rayés des effectifs du MEAE et 7 millions de masse salariale ont été supprimés.

  • AP 2022 : un « jeu de dupes » pour le Ministère ?

Comme nous l’avions annoncé dès le printemps 2018, la CFDT-MAE a considéré que ce plan était un jeu de dupes et elle l’a signalé au Ministre. En effet, selon notre organisation, la méthode qui consiste à réduire la masse salariale de l’ensemble des réseaux à l’étranger, d’ici 2022, sans même réfléchir au préalable à nos missions n’est pas la bonne. La mise en œuvre purement comptable de cette réforme, à l’étranger, confirme notre diagnostic initial et place, de facto, le plan « Action Publique 2022 »  dans la lignée des exercices similaires que furent la RGPP (I et II) et la MAP. Comme ces dernières, ce plan pourtant présenté comme novateur sous couvert de rationalisation et de mutualisation, n’est en réalité que porteur d’un nouveau nom.

Les SGA au périmètre élargi ne bénéficient pas de moyens supplémentaires

La CFDT-MAE n’était pas opposée, par principe, au budget unique de fonctionnement et à ce que le périmètre des SGA soit réellement étendu à l’ensemble des services de l’Etat à l’étranger. Toutefois, nous avions indiqué que ces fonctions élargies devaient être compensées par des moyens humains et budgétaires supplémentaires à la hauteur de la réforme engagée. Or, cela n’est apparemment pas le cas. Au lieu de cela, il n’est question que d’économies qui seraient réalisées par le regroupement des fonctions « support » au sein des réseaux. Au passage, la CFDT tient à signaler que dans la plupart des postes ces « mutualisations » ont déjà été largement mises en place ! Nous considérons que ces économies sont destructrices et désorganisatrices des services à l’étranger avec des gains, à la clef, extrêmement faibles pour le Département.

Les autres administrations présentes à l’étranger n’ont pas toutes joué le jeu

L’augmentation du plafond d’emplois du Département, au 1er janvier 2019, liée au transfert des 387 ETP des autres ministères dont 354 agents de droit local au titre du pilotage MEAE de l’action extérieure de l’État, est, selon la CFDT-MAE, juste un transfert, pas une hausse réelle. Au total, il est prévu de transférer 411 ETP au Département d’ici 2022.

Les ministères concernés (Défense, Intérieur, Trésor, Justice, Douanes, etc…) n’avaient pas tous très envie de se séparer de leurs agents de droit local. Pire, les transferts d’ETP se sont réalisés de manière volontaire de la part des autres administrations qui devaient classifier leurs collaborateurs en fonction qu’ils réalisent des fonctions de « soutien » ou de « support » (transférables) ou « métiers » (non transférables). Bien entendu, toutes n’ont pas joué le jeu.

On sait aujourd’hui qu’un certain nombre de postes de travail correspondant à des fonctions « support », en particulier ceux des services de la Défense et des services économiques, ont échappé aux transferts d’ETP en faveur du Département.

Les emplois transférés sont faibles et souvent inadaptés aux besoins supplémentaires des SGA en matière de gestion

Les transferts d’emplois sont faibles (354 à l’échelle mondiale pour seulement une centaine de pays concernés soit de 0 à 4 ETP dans la grande majorité des cas), et sont sans rapport avec la charge de travail supplémentaire que doivent assumer les SGA. De surcroît, ces transferts correspondent, pour la plupart, à des emplois de chauffeurs (40%), de secrétaires (24%) et d’assistantes (13%) dont l’apport au bon fonctionnement des services et des postes est indéniable, mais qui, a priori, ne consacrent pas l’essentiel de leur temps aux tâches de gestion. Or les secrétariats généraux d’ambassade ont besoin avant tout d’acheteurs, d’intendants, de comptables et de gestionnaires pour faire face au surcroit de travail de leur nouveau périmètre de gestion de l’ensemble des crédits de fonctionnement courant, des biens immobiliers et du parc automobile. Dès lors, il nous semble bon de rappeler que, sur l’ensemble des 354 emplois transférés, seuls 3 comptables, 1 gestionnaire et 2 personnels administratifs y sont recensés !

Mutualisation asymétrique des pools de voitures et de chauffeurs

Pire, la mutualisation attendue des conducteurs automobiles et des véhicules de service – avec la création de pools dédiés sous la houlette des secrétaires généraux -est, dans bien des postes, asymétrique et au profit principal des autres administrations. De nombreux témoignages de collègues en poste font état de créations de pools difficiles qui restent théoriques, ne constituant souvent que des coquilles vides dont l’exception, au profit des chefs de service des autres administrations, est la règle !

Les postes ne comptent plus les demandes de dérogations des chefs de service aux chefs de poste afin d’échapper aux règles d’utilisation des voitures sous couvert de « raisons de service », de « disponibilité » et de « contraintes opérationnelles » avec, comme conséquence, de pouvoir continuer à utiliser les véhicules comme bon leur semble et même, dans certains cas, à toujours effectuer des trajets domicile-travail pourtant désormais prohibés !

En vérité, seuls les postes où les SGA ont pu bénéficier du soutien entier de l’ambassadrice ou de l’ambassadeur ont pu mettre en place des pools de chauffeurs véritablement fonctionnels.

Dès lors, les notes de service des postes se contentent, bien souvent, d’officialiser la priorité accordée aux chefs de service des autres ministères pour l’utilisation des voitures et des chauffeurs et de mettre en place des procédures résiduelles de « réservation » pour le MEAE et les autres services.

Bref, vive le changement sans changement en récupérant au passage les problèmes et pas ou peu de crédits supplémentaires ! (Entretien et assurance des véhicules, gestion des chauffeurs, des heures supplémentaires et des carnets de bord…)

Bâtiments transférés, crédits de fonctionnement et d’investissement

Pire encore, pour les postes qui ont hérité de bâtiments mal entretenus des autres ministères, les agents techniques du MEAE doivent se démultiplier afin de faire face aux nouvelles demandes et faire remonter, parfois dans l’urgence, des dossiers de remise à niveau. Le transfert des crédits de fonctionnement des autres administrations a certainement pu constituer, ici et là, pour les secrétaires généraux d’ambassade, l’opportunité d’apporter, par l’effet de la mutualisation des dépenses,  une rigueur supplémentaire à certaines dépenses courantes des services concernés. Mais comment remplacer certains appareils défectueux dans ces mêmes services (photocopieurs, climatiseurs, mobiliers divers…) lorsqu’ils n’ont pas été budgétés et sans crédits d’investissement supplémentaires ?

Rien vraiment n’a changé si ce n’est la charge de travail supplémentaire des SGA

Souvent, les chefs de poste promettent aux chefs de service des autres administrations que rien ne changera et qu’ils garderont « tout le confort grâce au soutien du secrétaire général », déjà bien sous pression et alors que ce n’est pas vraiment l’idée de la réforme. Et même dans les pays à « zéro transfert » d’emploi, le secrétaire général devra prendre en charge des tâches supplémentaires de gestion qui incombaient avant aux autres administrations, alors même que le ou les postes de gestionnaires correspondants continuent d’exister et de bénéficier aux chefs de service concernés des autres ministères. Certains collègues, notamment les secrétaires de chancellerie « triple casquette », déjà surchargés de travail, devront de surcroît absorber la « régionalisation » des activités consulaires d’un poste voisin, en particulier en Europe, ou bien encore mettre en œuvre un nouveau dispositif consulaire, à titre expérimental.

Nous attendons donc des réponses concrètes du MEAE aux préoccupations des collègues sur place, une véritable défense de nos emplois à l’étranger et de réelles solutions pour donner aux SGA de vraies prérogatives.

  • D’autres suppressions après 2022 ?

Le Département indique que la dématérialisation des visas et la réforme de l’état civil consulaire font partie intégrante du plan « AP 2022 ». D’ailleurs, à côté des gains attendus en ETP de la mutualisation des fonctions « support », le « consulat numérique » constitue l’autre grande piste d’économies annoncée par la réforme des réseaux de l’Etat à l’étranger.

Or les postes, compte tenu du calendrier des programmations imposé par la Centrale (pm. fin octobre / mi-novembre 2018) et de l’état d’avancement des projets consulaires « France-visas », « RECE » et le transfert en cours des transcriptions d’état civil en Europe, n’ont, pour la plupart, pas programmé de suppressions d’effectifs dans ces domaines.

Tout comme les regroupements d’activités visas ont eu (Amérique du Nord) et auront (Maroc) un impact sur les effectifs, il est certain qu’une fois la dématérialisation achevée, d’ici quelques années, du projet « France-Visas », il deviendra techniquement possible d’instruire les demandes de visas à partir de la France. Et même si l’administration s’en défend aujourd’hui, est-on certain qu’aucun projet ne viendra rapatrier l’activité « visas » de nos postes à l’administration centrale ?

De même, en matière d’état civil, le rapatriement à Nantes des transcriptions consulaires en Europe d’ici 2022 – (pm. Zurich en 2018, Genève, Luxembourg et Monaco à l’été 2019) déjà supprime des postes dans le réseau. Le projet de registre de l’état civil électronique (RECE), encore en phase d’expérimentation, devrait permettre d’ici 2022, au-delà de la dématérialisation des actes, à nos compatriotes installés à l’étranger de télédéclarer certains évènements d’état civil. Là encore, des suppressions d’emplois supplémentaires à l’étranger après 2022 se profilent en filigrane. Est-ce la réponse du Département au sous-effectif chronique de certains services d’état civil au sein du réseau ?

Enfin, la régionalisation des activités consulaires (actée pour Monaco en 2021-22 avec Milan comme poste de rattachement mais d’autres sont à l’étude en particulier en Europe du Nord) ne présage également rien de bon pour nos effectifs à l’étranger.

Le projet de transformation de l’actuel CTDS en centre d’expertise ressources titres (CERT) capable d’instruire et de valider (niveaux 1 et 2) les demandes de passeport et de CNI est actuellement expérimenté en Norvège. Et, à partir du 1er avril 2019, 16 nouveaux postes dans le monde suivront. Quel en sera l’impact pour les personnels sur place ?

Commentaires :

Vous avez été nombreux, responsables ou responsables adjoints de secrétariats généraux d’ambassade, gestionnaires, comptables et intendants affectés au sein d’un SGA, à nous avoir fait part de vos difficultés concernant la mise en place effective de la réforme dans vos postes. A ces problèmes se sont ajoutées, pour certains d’entre vous et notamment les chefs de chancellerie « triple casquette », des difficultés supplémentaires liées à des projets de régionalisation des activités consulaires et, en Europe, au rapatriement de l’état civil à Nantes.

D’une manière générale, vos retours ont été négatifs tant en matière de positionnement hiérarchique dû au nouveau périmètre de vos activités que de charge de travail supplémentaire à assurer. Et c’est dans le cadre de ces activités nouvelles que l’application différenciée de la règle dite « des 5 mois », en matière de droits à voyages payés, a suscité un fort sentiment d’injustice. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité relayer vos difficultés en poste auprès de l’administration centrale afin qu’elle puisse vous transmettre des instructions claires alignées sur la gestion des autres ministères présents à l’étranger. 

A ce sentiment s’ajoute, pour les agents C des SGA, le constat décevant d’une moindre valorisation de leurs fonctions en termes d’IRE (groupe 12) que celle dont bénéficient leurs collègues C affectés sur des fonctions classées au groupe 11 ou 10. Cette situation difficilement justifiable, relayée par la CFDT notamment lors de l’exercice GPEEC en 2017, n’est pas compréhensible pour les agents comme l’a démontré les réponses à notre grande enquête sur les catégories C dont les résultats ont été transmis à l’administration en octobre dernier. La CFDT-MAE, qui milite pour que toutes les fonctions actuellement classées en grille 12 soient reclassées en grille 11, a participé aux consultations récentes engagées par la DAF/DRH avec les organisations syndicales sur ce thème. La CFDT-MAE veillera à ce que le projet de texte de l’administration, qui devrait être présenté pour avis aux représentants du personnel au prochain CTM, soit inclusif, porteur de progrès social et respectueux de l’intérêt général des agents de ce Ministère.

Thèmes : Action publique 2022, Anne Genetet, AP2022, Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, chauffeurs, CTM, ETP, Français établis hors de France, GPEEC, MAP, Masse Salariale, MEAE, Mobilité internationale des Français, plafond d'emploi, PPD, Programme 105, RECE, RGPP, secrétaire de chancellerie, SGA

L’exercice GPEEC aura-t-il été vain ? – CTM nov. 2018

19 décembre 2018

La CFDT est intervenue, lors du comité technique ministériel des 26, 27 et 28 novembre dernier, sur l’exercice de gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC) en cours au Département.

  • L’exercice GPEEC aura-t-il été vain ?

La CFDT réitère tout son attachement à la GPEEC en tant qu’étude et analyse des écarts quantitatifs et qualitatifs entre les ressources et les besoins du Département, d’ici 5 à 10 ans, en matière de compétences et d’effectifs. Les années précédentes, un travail exhaustif a été conduit par la DGAM en concertation avec les organisations syndicales, les directions métiers et le réseau. Ce travail a-t-il été vain ? La CFDT s’interroge sur la finalité de ce chantier, qui a nécessité beaucoup d’énergie, un effort conceptuel de prospective inédit, la demande de développement d’outils informatiques spécifiques, que la mise en œuvre « d’Action Publique 2022 » semble aujourd’hui réduire à néant.

Quelle est donc la marge d’anticipation du Ministère et ses possibilités d’ajuster les ressources humaines aux besoins, lorsque l’objectif comptable du plan gouvernemental commande de réduire de 10% la masse salariale à l’étranger et de supprimer de nombreux emplois « support » d’ici 2022 ?

Pour la DGA, il s’agit d’un « exercice utile qu’il faut poursuivre ». Le sous-directeur RH1 précise qu’il n’est « pas vain » mais « long » même s’il admet certaines difficultés liées aux cibles assignées au Département par le plan « AP 2022 ». L’exercice GPEEC est « un énorme travail », commencé il y a 3 ans, qui « essaye de combiner les différents sujets ».

  • Mise à jour des fiches NOMADE

Malgré ce contexte budgétaire lourd qui obère fortement les possibilités d’anticipation de l’exercice GPEEC, la CFDT-MAE ne rejette pas en bloc tout le travail de qualité et d’analyse approfondie qui a été fait par l’administration et salue notamment les efforts pour faire reconnaître la filière juridique et celle de la sécurité diplomatique au sein de la nouvelle nomenclature NOMADE ainsi que la nécessaire féminisation des intitulés d’emplois-types.

La remise à jour des fiches NOMADE, qui ne couvraient pas le réel éventail des métiers du MEAE, est une bonne chose. La clarification et l’actualisation de ces fiches nous semblent pertinentes en particulier dans les domaines « consulaires », « de coopération et d’action culturelle » ainsi que « d’administration ». Ces fiches NOMADE – correspondant aux 155 emplois-types ministériels – comblent ainsi des lacunes en mettant en évidence des filières qui n’étaient pas encore identifiées en tant que telles car comprises, jusqu’à présent, au sein de domaines d’activité plus larges et donc plus imprécis comme par exemple, celui « d’Administration », divisé désormais en « affaires financières » et « ressources humaines » ou, pour le domaine d’activité « Archives » entre « Archives diplomatiques et patrimoine » d’une part et « Logistique » d’autre part. L’enrichissement des domaines d’activité à la presse et aux nouveaux métiers de l’informatique participe aussi à ce travail exhaustif de mise à jour.

A l’heure où certains estiment que les emplois du MEAE – en particulier ceux exercés à l’étranger – sont accessibles à tous, sans expérience, sans formation ni même compétences particulières, il est bon que cet exercice souligne les spécificités de nos métiers et démontre ainsi tout le contraire.

Les fiches Nomade détaillent le cadre général d’un emploi et le travail accompli en ce domaine devrait permettre qu’elles ne dérivent plus, au fil des mises à jour successives, vers des fiches de poste dont la finalité est autre et beaucoup plus centrées sur les tâches à exercer.

L’administration indique que la démarche GPEEC constitue une opportunité de pouvoir démontrer l’étendue des compétences nécessaires à l’exercice des métiers du MEAE et de recenser la présence suffisante ou pas de ces compétences pour effectuer les missions qui ont été confiées au Ministère. La GPEEC permettra au Département de pouvoir se défendre et mieux protéger ses emplois alors que se profile, en 2019, une réforme de la fonction publique qui devrait toucher toutes les catégories d’agents.

  • Élaboration d’un répertoire des compétences ministérielles

Le répertoire des compétences ministérielles constitue la suite logique et l’aboutissement des phases précédentes. A terme, ce travail doit permettre de cartographier toutes les compétences nécessaires pour exercer les métiers du MEAE en termes de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être et d’être capable d’en donner une définition, en liaison avec le dictionnaire interministériel des compétences des métiers de l’Etat (DICO). A l’aide d’une codification appropriée, les compétences seront intégrées dans le SIRH du Département par le biais d’un enrichissement de FANEV et le développement de l’application ministérielle « PrévoiRH », en particulier son module dédié GPEEC.

Cela étant, son corollaire opérationnel indispensable est le répertoire des compétences détenues par les agents du ministère tout au long de leur carrière, dont la nécessité a été mise en évidence par la CFDT dès le début de l’exercice GPEEC.

Pour la CFDT, un des enjeux essentiels est de connaître les compétences précises des agents en temps réel. Pour ce faire, il faudrait tenir compte de l’évolution des compétences des agents au fur et à mesure de l’avancement de leur parcours et de leur niveau de spécialisation et/ou d’expertise. La CFDT souhaite ainsi que les connaissances et les compétences individuelles des agents puissent être recensées à partir des expériences professionnelles acquises au fil des emplois occupés et prennent en compte les acquis de la formation initiale et continue (en langues notamment). Pour cela, la DRH doit pouvoir disposer des données pertinentes et fiables qui lui permettent de travailler sur le qualitatif, point essentiel de la démarche GPEEC. De cette capacité à gérer informatiquement les compétences et les savoirs dépend la définition et surtout la mise en œuvre d’une politique des ressources humaines permettant aux agents la construction de véritables parcours professionnels au Département et sa déclinaison en termes de recrutement, de formation, de promotion et de mobilité, que cette dernière soit fonctionnelle, statutaire ou géographique.

Le sous-directeur RH1 précise que le logiciel « PrévoiRH » est un « produit maison » qui permettra de dresser une cartographie des emplois et des effectifs.

La CFDT-MAE attend donc avec intérêt et impatience la mise en œuvre de l’application informatique « Prévoir les Ressources et les Emplois Via l’Outil Informatique des Ressources Humaines (PrévoiRH) » développée par la DSI.

Thèmes : agents titulaires, CTM, Emploi, GPEEC, programmation des effectis

Grâce à votre confiance la CFDT devient la 1ère organisation syndicale en France – élections du 6 décembre

14 décembre 2018

En confortant sa 2ème place dans le secteur public aux élections professionnelles du 6 décembre 2018, la CFDT, après être devenue la 1ère organisation syndicale dans le secteur privé en mars 2017, prend la 1ère place en France tous secteurs confondus.

Ce résultat est à mettre au crédit de l’ensemble des militants qui agissent au sein des structures de la CFDT (sections, syndicats, fédérations et unions régionales) ainsi que des élus qui siègent dans les instances de dialogue social. Ce sont eux qui ont gagné la confiance et le vote des électeurs en portant haut et fort les revendications et les préoccupations des agents de l’Etat que ceux-ci soient fonctionnaires, contractuels de droit public ou de droit privé.

A cette occasion, la CFDT-MAE remercie tous les collègues, en France comme à l’étranger, qui lui ont exprimé leur confiance lors des élections organisées au ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

Thèmes : CTM, élections professionnelles

La CFDT conforte sa place de 1ère organisation syndicale du MEAE – élections professionnelles du 6 décembre 2018

9 décembre 2018

Avec 37% des suffrages exprimés à l’élection des représentants du personnel au comité technique ministériel (CTM), la CFDT-MAE conforte sa place de syndicat le plus représentatif du ministère de l’Europe et des affaires étrangères et gagne même un siège supplémentaire au sein de cette instance.

Ainsi, ce sont 7 élus CFDT-MAE (sur un total de 15 sièges), représentant toutes les catégories et tous les statuts de personnel, qui porteront vos revendications et feront entendre votre voix devant le ministre et la haute hiérarchie du Département pour les quatre prochaines années.

Un grand merci donc aux 3 134 collègues, en France et à l’étranger, qui nous ont témoigné et renouvelé leur confiance en votant pour un syndicat qui défend tous les agents, récuse tout corporatisme et clientélisme, et refuse de dénigrer systématiquement le travail des autres organisations syndicales.

Nous reviendrons naturellement plus en détail sur les élections du 6 décembre et l’analyse des résultats des instances dont les scrutins étaient gérés en administration centrale (CT, CAP et CCP) ainsi que sur les résultats des instances locales (CTPE, CCL) où partout dans le monde, nos candidats et nos délégués ont remarquablement travaillé.

Thèmes : CAP, CTAC, CTM, élections professionnelles

« Page précédente
Page suivante »
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

Agents de droit local : un bilan plus que mitigé au dernier comité social d’administration ministériel !

La CFDT-MAE demande la convergence des primes IFSE pour les agents de catégories A, B et C exerçant les mêmes fonctions

Quelles sont les avancées pour nos collègues contractuels de droit public ?

Quelle aide attendre de la nouvelle plateforme psychologique mise en place par le Ministère ?

La CFDT-MAE propose l’harmonisation des primes IFSE des agents de catégorie C à la Centrale

Navigation des articles

Articles plus anciens
Articles plus récents

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?2068vues2021
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1258vues1236
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?1193vues1191
  • La CFDT-MAE s’adresse au DGA en l’absence du Ministre – CSAM du 27 mai 20251099vues1097
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)848vues848

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Administration centrale Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter