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Création d’une nouvelle section syndicale CFDT-MAE à Casablanca – 7 octobre 2022

31 octobre 2022

Les 23 adhérents CFDT-MAE du consulat général de Casablanca ont tenu, le 7 octobre 2022, une assemblée générale extraordinaire pour se constituer en section syndicale locale.

Après avoir débattu en séance, ils ont approuvé à l’unanimité la création de cette nouvelle section CFDT et ont également élu leur bureau :

Nouvelle secrétaire
  • Secrétaire de section : Meriame ESSADAK ;
  • Secrétaire adjointe : Hanane BENRAHMA.

Félicitations à nos deux nouvelles élues !

Le syndicat CFDT-MAE leur souhaite beaucoup de succès et soutient cette nouvelle section qui permettra notamment :

– d’informer les adhérents et les agents en fonction à Casablanca ;

– de consulter les adhérents et d’animer les débats visant à construire les revendications locales ;

– de proposer des solutions et de conduire les négociations avec l’administration ;

– de défendre les positions de la CFDT en faveur des agents et de participer aux élections professionnelles du 1er au 8 décembre prochain.

PV-ASSEMBLEE-DE-CREATION-SECTION-LOCALE-CFDT-CASABLANCATélécharger

Thèmes : ADL, Dialogue social, DSP, Postes à l'étranger, Recrutés locaux, Section syndicale

Madame la Secrétaire générale, bienvenue à Nantes ! – vendredi 7 octobre 2022

13 octobre 2022

Le vendredi 7 octobre dernier, la section nantaise de la CFDT-MAE accueillait Mme Anne-Marie Descôtes, secrétaire générale du ministère. A cette occasion, Linda, Rémy et Carole se sont fait les relais de vos préoccupations et de vos réalités professionnelles. Vous pouvez compter sur eux pour suivre avec attention l’évolution des sujets qu’ils ont soulevés.

Retrouvez ci-dessous leur intervention. Nous attendons maintenant de l’administration qu’elle agisse !

Madame la Secrétaire générale, bienvenue à Nantes, nous sommes ravis de faire votre connaissance et de vous accueillir. A Nantes, nos services regorgent d’agentes et d’agents, pleinement investis dans leurs fonctions, dotés d’un grand sens du service public, affectés à des tâches qui requièrent une expertise en matière d’état civil, de ressources humaines, de comptabilité publique, de politique de visa et d’informatique.

La CFDT du ministère des Affaires étrangères, est aujourd’hui représentée par Linda Herbron et Rémy Corbeau, tous deux secrétaires adjoints de la section de Nantes et par moi-même, Carole Barbier, secrétaire de la section de Nantes et secrétaire générale adjointe de notre syndicat.

Si vous le permettez nous allons commencer par des sujets nanto-nantais puis nous continuerons sur des sujets d’ordre général par souci d’inclusion.

Charge de travail :

La charge de travail dans les services à Nantes n’est pas adaptée à la taille des effectifs, il existe un problème de conciliation entre vie privée et vie professionnelle à tous les niveaux de la hiérarchie. Les chiffres des heures de travail excédentaires écrêtées dans nos services sont un indicateur édifiant, Il manque clairement des effectifs pour mener à bien les missions des services nantais. Je pense au CSRH, au SCEC, où les cadences et les quotas sont trop souvent des sources de stress et de tension entre agents au quotidien. Ce manque d’effectifs a des conséquences sur le service rendu aux usagers et la qualité du travail des agents en est impactée.

A cela s’ajoute l’introduction des nouveaux outils de travail, comme le RECE, qui peine à développer des fonctionnalités pourtant essentielles au travail des officiers d’état civil. Le produit devait être finalisé au bout de trois ans, or nous entamons la quatrième année et celles et ceux qui participent à l’expérimentation et aux ateliers de travail sont à bout de souffle.

Certaines recommandations, effectuées il y a un an, en vue d’améliorer l’outil n’ont toujours pas été prises en compte par le développeur. L’utilisation de ce nouvel outil qui se voulait être un facteur d’amélioration des conditions de travail de ses utilisateurs se révèle laborieuse et chronophage.

Du côté du CSRH, les agents ne sont pas mieux lotis, c’est aussi un service qui demande une grande technicité aussi bien en matière de gestion administrative que comptable. Les agents y consacrent beaucoup de temps à la lecture et à l’application de la réglementation et des textes sur tous les aspects de la vie d’un agent et de sa famille. Cette règlementation est, vous le savez, en constante évolution, les agents du CSRH doivent s’adapter en permanence. Ils sont également chargés de la mise en place des questions comptables qui en découlent. Pour exécuter l’ensemble de leurs tâches, ils disposent d’une dizaine d’applications indépendantes les unes des autres, dépourvues d’interface, il n’existe en effet aucune passerelle entre elles.

Les agents du CSRH se retrouvent bien souvient à renseigner les agents qui s’adressent à eux au lieu de prendre l’attache de leur SGA ou de consulter les informations postées sur diplonet.

A cela s’ajoute un phénomène nouveau, il y a de plus en plus de détachements, de disponibilités, de congés parentaux, de congés paternité et de désistements d’affectation au dernier moment ou d’affectations d’agent en disponibilité qu’on envoie à l’étranger au dernier moment. Les collègues sont à bout de souffle, ce qui les fait tenir, c’est le sens du service public.

Je finirai sur les périodes de vacances ou les périodes où un collègue est malheureusement malade, qui sont une autre source de mal être au travail pour les agents du CSRH, car celui qui reste doit reprendre en plus de son portefeuille, celui du collègue absent. Ce qui n’exclut pas par ailleurs que la charge de travail, à chaque retour de vacances de l’agent, est telle qu’une dizaine de jours est nécessaire pour rattraper le retard accumulé en son absence. Le traitement des emails représente par exemple 60 à 70% de la journée de travail.

Vous cherchez à rendre attractif le CSRH, nous avons des solutions d’amélioration à vous apporter.
Nous pensons notamment à la création d’un pool d’agents de renfort nantais formés à la technicité des métiers du CSRH (étranger et paye) qui tourneraient dans les secteurs en fonction des besoins et des absences ponctuelles pour soulager les collègues de la surcharge de travail qu’entraine l’absence d’un collègue qui fait l’IFAAC, qui est malade, qui est en vacances ou qui est partant.

Centre de concours et d’examen à Nantes : La CFDT demande la réouverture d’un centre d’examen et de concours à Nantes pour permettre aux agents nantais de passer les épreuves sur place sans avoir à se déplacer à Paris, comme c’était le cas il y a quelques années.

Nous demandons simplement que les agentes et agents affectés à Nantes puissent bénéficier des mêmes facilités que leurs collègues parisiens.

Ouverture d’un examen professionnel pour les agents de catégorie C :
La CFDT revendique depuis plusieurs années, l’ouverture d’un examen professionnel annuel, à l’instar de ceux organisés pour les agents des catégories B et A, réservés aux agents de catégorie C. Cet exercice de repyramidage permettrait aux collègues C d’accéder au grade supérieur par le biais d’épreuves à caractère professionnel, proches de la réalité de leurs métiers en mettant à profit leur technicité, leur expertise. Cela participerait à la politique volontariste du département en faveur de l’égalité des chances et de l’égalité professionnelle, en particuliers à Nantes où sont affectés la majorité des agents de catégorie C en administration centrale.

Isolation des bâtiments :
L’état de vétusté de nos bâtiments nous empêche de répondre efficacement aux demandes d’économie d’énergie préconisées. Nous avons à Nantes, comme à Paris, la fibre écologiste, nous déplorons le gâchis qu’entraine le manque de moyens dévolus à l’isolation et l’amélioration de nos sites de travail. Nous en sommes aussi les victimes puisque le froid en hiver et la chaleur en été rendent difficiles nos conditions de travail.

Formations linguistiques à Nantes :
Il nous revient que certains agents nantais rencontrent des difficultés pour suivre cette année des formations extensives de langue en présentiel.
C’est pénalisant et cela constitue un déséquilibre entre les agents affectés à Nantes et ceux à Paris dans l’acquisition de compétences professionnelles pour un départ en poste, car cela se traduira par une inégalité des chances lors de la transparence à l’étranger.

Une révision du catalogue des offres de cours de langue serait la bienvenue.
La CFDT avait déjà dénoncé le non renouvellement des contrats des formateurs linguistiques en CDD, nous constatons aujourd’hui, les effets négatifs sur le terrain de cette politique. Les agents nantais doivent bénéficier des mêmes services et facilités que les collègues affectés à Paris.

Le prestataire privé DNUM assistance : les agents sont plus en plus mécontents du manque de sérieux des prestations du support technique de la DNUM assistance, prestataire privé. Les demandes sont trop souvent soit pas traitées, soit traitées avec du retard. Il faut souvent ouvrir et fermer plusieurs tickets pour arriver à obtenir une intervention. La différence d’efficacité avec le système ancien est flagrante.

Madame la secrétaire générale, la CFDT a déjà eu l’occasion d’exposer à Madame la Ministre, lors de notre rencontre en juin dernier, ses préoccupations au sujet de la crise sanitaire qui a épuisé nos collègues et de la guerre en Europe entre la Russie et l’Ukraine qui impacte fortement nos personnels dans la région. La série de réformes et de mesures non voulues et combattues dans les instances et sur le terrain par la CFDT-MAE, issues de la loi de transformation de la Fonction Publique et de l’ordonnance réformant l’encadrement supérieur de la Fonction Publique d’État est un point saillant de notre actualité syndicale.

Notre organisation syndicale accompagnent au quotidien ses militants et ses adhérents en France et à l’étranger.

Les grands chantiers sur lesquels la CFDT est actuellement mobilisée et engagée sont notamment :

  • Le télétravail de droit commun en administration centrale et à l’étranger pour toutes les catégories de personnel, sans distinction ;
  • L’application du statut diplomatique et consulaire pour les agents de catégorie C ;
  • L’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes ;
  • Une politique de logement en France et à l’étranger plus ambitieuse pour offrir plus de logements sociaux et domaniaux pour nos collègues et leurs familles, nous revendiquons les mêmes dispositions dérogatoires qui ont été accordées en France aux ministères de l’intérieur et des armées en faveur de leurs agents soumis comme nous à une forte mobilité géographique ;
  • La négociation d’un accord-cadre qui définira un socle de droits pour nos collègues ADL, notamment en ce qui concerne la rémunération, la protection sociale (santé, retraite, chômage) et le droit de grève ;
  • La revalorisation des grilles des salaires et des cadres salariaux et l’harmonisation salariale entre les Instituts français et les ambassades et les consulats.

La CFDT est certes, par la force de ses propositions, une organisation syndicale qui recherche le dialogue mais elle n’hésitera pas, à affirmer avec la plus grande détermination son opposition, chaque fois que la situation lui semble contraire à l’intérêt des agents et de leurs métiers.

Nous vous remercions.
La Section CFDT-MAE de Nantes.

Thèmes : agents de l'état, agents publics, Dialogue social, Section Nantes

La CFDT-MAE obtient une hausse significative des primes des assistants de service social !

31 août 2022

Restant pleinement mobilisée en ce mois d’août, la CFDT-MAE a décidé de saisir directement la Ministre pour dénoncer le manque de reconnaissance du métier d’assistant de service social (ASS), corps très largement féminisé, et mettre un terme à la situation d’injustice salariale dont souffrent les ASS, en France comme au sein du réseau diplomatique et consulaire.

La CFDT-MAE s’adresse à la Ministre pour valoriser la rémunération des ASS

En soutien à leur légitime revendication de voir l’administration valoriser leurs compétences à hauteur de leur engagement et de leur expertise, la CFDT-MAE a adressé un courrier à Mme Catherine Colonna, le 1er août dernier, demandant l’octroi d’un groupe d’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) plus favorable et mettant en exergue la faiblesse des primes dont ils bénéficient à l’administration centrale.

L’argumentaire développé par la CFDT convainc la Ministre

Si notre organisation n’a pas été suivie sur sa demande d’accorder aux ASS un groupe d’IRE plus favorable en poste (pm. leur groupe unique venant d’être porté du niveau 9 au niveau 8), à l’inverse la Ministre de l’Europe et des affaires étrangères a été sensible à l’argumentaire de la CFDT portant sur l’inadéquation de l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) versée à la Centrale aux assistants de service social.

Une augmentation de 150 € par mois des primes à la Centrale

Ainsi, dans sa lettre de réponse à la CFDT du 17 août, la Ministre annonce la mise en œuvre, à compter du 1er janvier 2023, d’une mesure permettant aux ASS de bénéficier d’une hausse de 150 euros bruts par mois de leur IFSE, ce qui représente une augmentation de 14% des primes versées aux collègues en Centrale et une revalorisation annuelle de +1 800 euros.

Une nouvelle fois, la mobilisation pleine et entière de la CFDT-MAE, relayant activement les propositions portées par nos élues en CAP, aura permis d’aboutir à un résultat rapide et positif en faveur des assistants de service social.

Cette avancée valide l’approche de notre organisation syndicale qui promeut, sans complaisance, un dialogue social de qualité, au bénéfice de tous, avec pour ambition le souhait d’améliorer les conditions de travail des agents, leur rémunération, la reconnaissance de leur valeur professionnelle et la défense des métiers qu’ils exercent.

Vous pouvez compter sur la CFDT-MAE, qui reste fidèle :

  • à sa tradition inter-catégorielle, attachée à la défense de toutes et de tous, sans aucune distinction de grade ou de statut ;
  • et à son rôle de force de proposition crédible en faveur de toutes les catégories de personnels composant la communauté de travail.

Thèmes : CTM, Dialogue social, Rémunération

CTM extraordinaire du 7 juillet 2022 – la CFDT refuse catégoriquement la disparition des CCL

18 août 2022

Lors du dernier comité technique ministériel (CTM), extraordinaire, qui s’est déroulé le 7 juillet dernier, la CFDT-MAE a rappelé son opposition totale à la fin des commissions consultatives locales (CCL) qui impacterait négativement le champ professionnel de plus de 8 000 de nos collègues recrutés locaux.

En effet, il était revenu à notre organisation syndicale que l’avis donné au CTM du 11 avril 2022 – sur le projet de texte relatif à la création, aux attributions et au fonctionnement des CCL devant remplacer l’accord-cadre de 2014 (pm. 1 voix pour, 1 voix contre et 11 abstentions des représentants du personnel) pourrait servir de justification à l’administration pour ne pas publier le projet d’arrêté au JORF.

Ainsi, la CFDT-MAE a rappelé, à l’occasion d’une intervention sur un texte portant sur l’organisation du vote électronique aux prochaines élections professionnelles, que si elle s’était abstenue sur le projet d’arrêté relatif aux CCL, malgré quelques avancées obtenues en séance, cet avis n’exprimait que le besoin naturel et légitime d’améliorer le texte réglementaire, qu’elle jugeait encore perfectible, et certainement pas pour en demander le retrait.

  • La CFDT-MAE revendique fermement le maintien des CCL

Pour notre organisation, cette abstention ne pouvait constituer un socle sur lequel s’appuyer pour justifier la non-reconduction du dispositif des CCL dont nous revendiquons fermement le maintien. En effet, nous tenons à souligner la vocation essentielle de cette instance qui constitue l’unique lieu formel où sont évoqués et traités les questions individuelles des agents de droit local des réseaux diplomatique et consulaire, culturel et de coopération.

La CFDT prône et défend un dialogue social de qualité, le plus large possible, au bénéfice de tous nos collègues recrutés locaux.

  • L’existence des CCL et le rôle des élus pour traiter des questions individuelles demeurent essentiels

Alors qu’ils sont parfois présentés par l’administration comme garants du traitement des cas individuels, la CFDT-MAE reconnaît le rôle primordial joué par les secrétaires généraux d’ambassade (SGA) et les secrétaires généraux (SG) d’instituts en matière de préparation et d’animation du dialogue social et, d’une manière plus générale, leur expertise sur l’ensemble des sujets RH et leur capacité à être force de propositions en ce domaine.

Néanmoins, notre organisation considère que les SGA et SG, dont la charge de travail est par ailleurs excessive, ne sauraient remplacer les interventions des élus du personnel local, au sein d’une instance règlementairement encadrée, et de se substituer à eux pour défendre ou porter les revendications individuelles des agents face à l’administration des postes.

Ce sont les élus qui représentent et soutiennent leurs collègues, pour toutes les questions individuelles, au sein des commissions consultatives locales. Cela n’aurait plus été le cas si l’administration avait décidé de ne pas reconduire le dispositif actuel des CCL et de confier ce rôle aux seuls SGA.

  • Faire remonter l’information est indispensable

Bien que parfois perfectibles dans leur fonctionnement, l’existence des CCL, dont les échanges sont régulièrement transmis à la DRH, à l’inspectrice en santé et sécurité au travail (ISST) et aux organisations syndicales, permettent aux différents intervenants de mieux connaître les problématiques locales, d’y apporter des solutions et d’appréhender les éventuelles situations de blocage ou d’opposition.

Finalement, en séance, l’administration confirme que le projet d’arrêté relatif à la création, aux attributions et au fonctionnement des CCL fera bien l’objet d’une publication, ce dont nous nous félicitons !

Thèmes : CCL, CTM, Dialogue social

Un dialogue social flou et en demi-teinte

3 juillet 2022

Les élus et les permanents CFDT-MAE ont participé au comité technique ministériel (CTM) des 21, 22 et 23 juin. Parmi les points notables, on retiendra une annonce positive faite en séance sur le coût vie; l’administration reprend d’une main ce qui avait été donné de l’autre : deux jours après le CTM, elle nous annonçait la non- reconduction  des CCL. Notre proposition de création d’une cellule de gestion de crise au profit des agents au sein de la DRH semble avoir reçu en revanche un écho favorable de la ministre.

Lire notre discours à la ministre :

http://www.cfdt-mae.fr/comite-technique-ministeriel-ctm-mercredi-22-juin-2022-intervention-generale-des-elus-cfdt/

Mauvais timing pour la cellule tolérance zéro

Alors que dans notre adresse à la ministre nous avons largement développé sur la souffrance au travail et le management toxique, au même moment sortaient dans la presse des articles dénonçant les agissements bien peu bienveillants de notre plus haute hiérarchie, entraînant, par là même, une gêne palpable de l’administration  lorsque plus tard, le point sur la cellule « tolérance zéro » était abordé.

Proposition de la CFDT de créer une cellule de gestion de de crise dédiée aux agents évacués

Après le recueil de plusieurs témoignages de collègues rapatriés d’Ukraine mais aussi de Libye, de Syrie ou de Côte d’Ivoire, nous avons proposé que soit mis en place un protocole et une cellule de gestion de crise pour les agents : cette cellule serait activée pour l’évacuation, l’arrivée en France et « l’après ». Il ressort en effet qu’au-delà des aspects sécuritaires (essentiels) et matériels, un besoin de lien avec l’ambassade et la DRH est indispensable. Un besoin de reconnaissance aussi. Beaucoup auraient apprécié d’être reçus par nos autorités ou à défaut de recevoir un courrier. Notre proposition a semblé recevoir un écho favorable auprès de la ministre.

Enfin de bonnes nouvelles concernant la rémunération des recrutés locaux et –a priori- satisfaction de deux de nos revendications

Un effort budgétaire « conséquent » a été annoncé sur le coût-vie pour tenir compte de l’inflation. L’administration a négocié avec Bercy et le taux d’augmentation devrait être trois fois plus important cette année sur l’ensemble des postes. Des études pays par pays sont menées et donneront lieu à des régularisations distinctes.

On nous annonce aussi une « convergence » progressive des grilles salariales des établissements à autonomie financière (EAF) et des postes diplomatiques et consulaires ainsi qu’une étude sur la protection sociale.

Nous avons par ailleurs relancé l’administration au sujet de la charte des agents de droit local (ADL) car nous exigeons un accord contraignant pour doter enfin les recrutés locaux d’un statut solide au sein de ce ministère. Les négociations sont –hélas !- au point mort.

Mais le dialogue social qui leur était dédié piétine….

Il est d’autant plus nécessaire, voire indispensable, de revoir la Charte ou l’accord que nous venons d’apprendre la décision de ne pas reconduire les commissions de consultatives locales (CCL)…. nos autorités arguant -à tort- un rejet du texte par les organisations syndicales.

Ce rejet n’en est pas un : nous nous sommes abstenus lors du vote car les corrections que nous avions demandées sur le projet de texte n’avaient été retenues par l’administration. Notre avis n’étant que consultatif, l’administration aurait pu en tout état de cause publier ce texte à défaut de le toiletter une dernière fois.

La CFDT réclame avec force le maintien des CCL et fera tout ce qui est en son pouvoir pour l’obtenir !

Le télétravail : un peu mais pas trop

La question du télétravail à l’étranger (partiel et lorsque les fonctions le permettent) lorsqu’il est prévu par la loi locale pour les recrutés locaux mais aussi pour les agents titulaires a été reposée par la CFDT, d’autant que l’accord négocié pour l’administration centrale depuis novembre 2021 n’est pas encore signé.

Nous avons constaté une possible ouverture de la ministre sur cette question alors que les autres organisations syndicales y sont hostiles.

Contractuel, formateur linguistique ou vacataire : la loi du marché de l’emploi (sic)

Une autre bonne nouvelle : la revalorisation des salaires des CDD, que nous appelions de nos vœux en demandant l’ajout de ce point à l’ordre du jour du CTM et en soutenant la pétition à cet effet. Il nous paraissait en effet injuste et anormal que les salaires de nos collègues en CDD ne soient pas revalorisés au même titre que ceux des titulaires et des agents en CDI.

Si par ailleurs, des promesses ont été faites sur la formation (EDI), la diversité (académie diplomatique d’été) et le handicap, elles sont à mettre au regard du refus opposé à nos demandes concernant la situation des contractuels en fin de contrat puisque la seule réponse de la DRH est qu’ils« auraient dû passer des concours » et que ces postes de travail sont soumis « à la loi du marché ».

Telles sont les limites posées par l’administration à la cohérence des parcours et à l’intégration tant sociale qu’administrative qui nous sont présentées comme des objectifs cardinaux de la DRH. Inutile d’évoquer la dimension « humaine » qui préside au non-renouvellement de collaborateurs qui risqueraient de pérenniser leur travail au ministère, fût-il de qualité ou répondant à un besoin avéré et pérenne, comme c’est le cas de certains professeurs de langue.

****

La ministre et l’administration ont enfin accepté l’idée portée par les syndicats et les collectifs de tenir des « Assises » ou des « Etats généraux » -la dénomination n’est pas encore stabilisée- en réponse au récent mouvement social.  Ces consultations devraient être organisées prochainement et porter notamment sur les parcours, les compétences, la valorisation des parcours, les contraintes familiales de l’expatriation et surtout sur les moyens et les effectifs (priorité annoncée de la ministre, outre la « communication stratégique »).

La CFDT entend participer à cet exercice, bien que les signaux contrastés envoyés par ce CTM, et puis l’annonce ultérieure de la suppression des CCL,  ne soient guère encourageants et augurent bien mal du dialogue social à venir. Ce dialogue social et ses exigences étaient pourtant bien au cœur de notre intervention adressée à la ministre…

Thèmes : Agent contractuel, CCL, CDD, CTM, Dialogue social, Télétravail, Valorisation

Dialogue social : des assises mal assises

9 juin 2022

Le 7 juin, la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a invité l’ensemble des organisations syndicales et associations de ce ministère à une réunion d’écoute pour échanger à bâton rompu sur les inquiétudes des uns et des autres sur l’avenir de ce ministère. Elle a tenu à associer à cette première rencontre ministérielle de dialogue social les collectifs récemment formés pour que chacune et chacun puisse s’exprimer librement.

Alors que cette réunion visait à réunir de façon la plus inclusive possible les représentants de chaque organisation représentative et non représentative du Département, ce temps d’échange a  pris les allures d’un quasi-tête-à-tête entre la CFDT-MAE et la Ministre, puisque les collectifs soutenus par les organisations syndicales de l’intersyndicale, ont refusé de s’asseoir autour de la table, en raison du rejet de l’administration de bouleverser l’ordre des prises de parole donnant la priorité aux organisations les plus représentatives.

La CFDT-MAE étant le premier syndicat de ce ministère (tout comme elle est le premier syndicat de France) devait selon ce principe prendre la parole en premier. Nous avons par conséquent eu tout le loisir d’exposer à la Ministre et à sa délégation (SG, DGA, DRH, Directeur de cabinet) notre vision du dialogue social.

Nous avons pu énumérer les principales revendications que nous portons depuis des années. Nous avons aussi expliqué pourquoi la CFDT ne s’était pas jointe à la journée de grève du 2 juin, pour des considérations de cohérence de l’action syndicale, et nous avons rappelé que nous avions mené un combat de longue haleine contre cette réforme non voulue.

Nous avons également souligné que nous soutenions le principe de la tenue d’assises de la diplomatie pour redonner du sens à un métier malmené encore récemment par la loi de réforme de la haute fonction publique.

Cet incident « diplomatique » pourrait prêter à sourire mais il jette une ombre sur le projet d’assises, que la CFDT-MAE continue à soutenir.

La CFDT-MAE maintiendra son engagement en faveur d’un dialogue social constructif et exigeant, bâti dans la durée et au bénéfice de l’ensemble des agents du ministère.

Thèmes : Dialogue social, Réforme

Beau temps annoncé mais orageux en fin de journée !

28 mai 2021

Beau temps annoncé (pas de suppression d’emploi cette année et des revalorisations salariales) mais orageux en fin de journée (charge de travail toujours croissante et santé des agents en danger, fonctionnalisation…) !

Alors que la CFDT en avait demandé le report pour après le 9 juin (début d’une circulation plus fluide avec l’étranger), ce qui aurait permis qu’il se déroule – au moins en partie – en présentiel, et aurait ainsi enrichi le dialogue social d’échanges plus ouverts et plus interactifs, le Comité technique ministériel s’est tenu les 17, 18 et 19 mai…. en audio conférence.

Si nos priorités et nos revendications ont été énoncées dans le discours du Secrétaire général de la CFDT-MAE au ministre le 17 mai, il nous apparait nécessaire de revenir sur certains sujets.

La CFDT avait participé à l’élaboration de la Charte du temps dont elle ne cesse de demander son application –y compris pendant les périodes de télétravail imposées par la pandémie-. Pourtant le bilan social 2020 fait apparaitre, grâce aux mesures du badgeage des agents, 61 208 heures supplémentaires effectuées en administration centrale mais écrêtées (c’est- à –dire non récupérables ni rémunérées), soit  l’équivalent de 38 ETP sur un an  (certaines directions sont plus particulièrement concernées : le Protocole, la Direction des Nations Unies et Organisations Internationales et le Centre de Crise et de Soutien). Si les heures supplémentaires étaient enregistrées dans les postes à l’étranger, on n’ose imaginer le nombre d’ETP alors correspondant !

L’administration s’est-elle interrogée sur la corrélation entre le nombre d’heures supplémentaires élevées dans certaines directions et les absences pour maladie ? Combien de burn out ? La révision des méthodes de travail suffira-t-elle vraiment à corriger ce phénomène ?  La CFDT a posé ces questions mais n’a pas reçu de réponse satisfaisante, nous en reparlerons en CHSCT qui se tient le 1er juillet.

Dans ce contexte tendu et a fortiori en période de pandémie où l’exercice de nos fonctions a été parfois lourd et pénible pour de nombreux collègues, l’administration a confirmé son refus de revoir sa copie s’agissant du CIA des lauréats de concours malgré notre insistance.

A cela, s’ajoute le malaise croissant de la filière SIC : peu ou pas de perspective de promotion pour les ASIC et SESIC, plafonnement et rabotage des primes imposés par le ministère de la Fonction publique lors qu’on avait promis leur sanctuarisation, écart de plus en plus important avec les corps administratifs, abandon des primes informatiques pour les C, manque de ressources humaines pour les chantiers mis en œuvre et même licenciements secs de certains CDD…

En fin de CTM, la publication d’un article de presse nous a alertés sur la fonctionnalisation des emplois des conseillers des Affaires étrangères dans le cadre de la réforme de la fonction publique. Il semble s’agir là d’une étape avancée d’un plan qui a d’ores et déjà commencé à interministérialiser d’autres corps (SIC et adjoints administratifs). Nous avons été les seuls à interpeler l’administration à ce sujet. Une information des agents est indispensable. Depuis notre demande lors de ce CTM, la DGA a publié la lettre du Premier ministre sur diplonet.

Un article dédié de la CFDT-MAE a également été publié sur notre site.

Nous nous réjouissons néanmoins de quelques bonnes nouvelles qui ont été annoncées par l’administration:

– Le budget global du MEAE est stabilisé, il est même augmentation de 10 % en raison d’une plus large participation dans l’aide publique au développement, dans les questions immobilières et dans le numérique. Mais surtout,  même si nous déplorons que le MEAE ait autant voulu plaire à Bercy en rendant une grande partie des ETP en début de triennum, il n’y aura pas de suppression d’emploi en 2022 au MEAE.

– L’augmentation de l’IFSE (Indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) en administration centrale s’applique dès juillet avec effet rétroactif au 1er janvier (en moyenne, de 9,5% pour les adjoints techniques et administratif ; 7,8 % pour les SCH ; 6,6 %pour les SAE et traducteurs,  4 %pour les CAE et 5,6% pour les personnels de direction), tandis que les contractuels bénéficient pour la première fois du CIA. Ce dernier a été accordé au taux plein aux agents travaillant à temps partiel, ce qui représente une avancée pour les collègues concernés.

-A l’étranger, les agents de catégorie C  verront la fin de la grille 12 de l’IR en 2022 (tous seront rémunérés en 11 ou en 10). Dans l’attente,  cet été les agents consulaires passeront en groupe 11 tandis que les secrétaires et CAD agents CAD devront attendre 2022 et 128 postes ont vu revaloriser les grilles de rémunération des recrutés locaux (le détail des taux et des postes concernés ne nous ont pas été communiqués).

-Si le projet de l’instauration d’un taux moyen du supplément familial est semble-t-il enterré  en raison de désaccords avec d’autres ministères, celui de l’ICR (Indemnité de Changement de Résidence) est enfin en bonne voie. Il pourrait être mis en place en 2022. Pour rappel, il s’agit d’une revendication CFDT de longue date (reprise ensuite par les autres OS) qui souhaite instaurer plus d’équité dans le traitement des déménagements et dans celui des conjoints d’agents.

-La cotisation à la mutuelle sera prise en charge par le MEAE à 50% à partir de 2024 en raison de l’obligation qui découle de la loi de la transformation de la fonction publique. La mesure aurait dû s’appliquer dès 2022 mais en raison du contrat actuellement en vigueur avec la mutuelle de référence, une transition accordant un remboursement mensuel plutôt modeste (15 euros) interviendra jusque fin 2023.

Au cours de ce CTM, l’administration a également accepté l’idée de retravailler et de négocier le projet de charte des recrutés locaux qui ne nous satisfaisait pas. Nous demanderons donc la réunion d’un groupe de travail et serons force de proposition.

La case « CTM de printemps » est donc cochée, pas comme nous l’aurions souhaité car l’audio-conférence, sur trois jours, ne permet pas un dialogue social satisfaisant. Cela ne nous empêchera pas de continuer à porter haut et fort nos/vos revendications tout au long de l’année.

 

Thèmes : ASIC, CAE, Catégorie C, CDCS, CDD, charte des recrutés locaux, Charte du temps, CHSCT, CIA, CTM, Dialogue social, ICR, Indemnité de résidence, IR, mutuelle, Mutuelle des Affaires étrangères et européennes, NUOI, Recrutés locaux, sae, SCH, SESIC, SIC

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