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Rémunération

Délocalisation de 245 agents sur le site de Spallis : il faut désormais aller plus loin que la mesure crédit-temps !

13 novembre 2025

En présence du Directeur général de l’administration et de la modernisation, la CFDT-MAE a remercié la Direction des Immeubles et de la Logistique, lors du CSAC du 5 novembre 2025, pour les éléments contenus dans la fiche concernant les travaux d’aménagement, les déménagements et la délocalisation de 245 agents sur le site de Spallis (DIL, DCSD, MAI, DSE et une partie de la DGAM).

En introduction de son intervention consacrée à l’immobilier francilien, notre organisation a précisé que celle-ci reposait sur les positions exprimées par les agents concernés, par courriel ou de visu, que cela soit à Saint-Denis ou à notre permanence ou bien encore via les réponses apportées au questionnaire de notre enquête portant sur la qualité de vie professionnelle et les conditions de travail des agents sur le nouveau site de Spallis.

  • La mise en place par la DRH d’un crédit-temps automatique de 30 minutes a été la bienvenue

Tout d’abord, nous souhaiterions rappeler qu’en moyenne, le temps de transport aller-retour du domicile au travail a été augmenté d’environ 30 minutes par agent, avec toutefois des disparités assez prononcées puisque plus de 50% des agents délocalisés font état d’une augmentation de la durée supérieure à 30 minutes, dont la moitié comprise entre 60 et 90 minutes. A ce titre, la mise en œuvre par la DRH de la mesure crédit-temps de 30 minutes par jour a été la bienvenue.

  • Il existe encore de nombreux sujets de préoccupation et d’insatisfaction

Néanmoins, la CFDT-MAE a recensé un certain nombre de sujets de préoccupation qui concernent à la fois la DIL mais aussi la DRH et le fonctionnement des services concernés.

Le bruit et la confidentialité des échanges restent un facteur problématique sur les plateaux du nouveau site

En effet, si les agents semblent aux trois quarts satisfaits des infrastructures et des nouvelles installations sur le site de Spallis, un grand nombre de personnels mettent toutefois en avant le manque de confidentialité (bulles pour les échanges pas très conviviales et trop transparentes) et surtout déplorent le bruit ainsi que la difficulté à passer ou à recevoir des appels professionnels depuis les postes de travail.

En outre, certains lieux de passages demeurent trop exigus et la circulation des agents dans ce contexte peut déranger des collègues à leur poste de travail. Cette pollution sonore et parfois visuelle est source de déconcentration, d’autant plus que certains agents sont quelquefois gênés par la présence de broyeuses plus ou moins éloignées des espaces de travail.

De surcroît, près de 40% des agents interrogés évoquent des problèmes de confort thermique qui seraient liés à des dysfonctionnements de la climatisation et du chauffage.

En réponse au caractère exigu des espaces de travail du nouveau site, la DIL rappelle que de nombreuses bulles et salles de réunion ont été créées et qu’elles peuvent être utilisées par l’ensemble des agents.

Par ailleurs, s’agissant plus spécifiquement des assistantes sociales, la DIL a indiqué réfléchir à l’attribution de bureaux de passage sur les autres sites parisiens.

Les demandes de compensation sur lesquelles l’administration s’était engagée

Un autre sujet d’insatisfaction et de désillusion pour les agents délocalisés est le manque de garantie sur l’octroi effectif de mesures compensatoires demandées à plusieurs reprises par la CFDT-MAE telles que la facilité de bénéficier de 3 jours de télétravail ou bien encore l’assurance d’une inscription prioritaire à la Transparence. Pire encore, il semblerait que rien n’ait vraiment évolué dans ce sens, voire même plutôt reculé, en particulier sur la question centrale du télétravail.

La CFDT-MAE a bien pris connaissance des retours positifs annoncés par le Sous-directeur de la stratégie RH sur le télétravail à Spallis mais ceux-ci diffèrent sensiblement de ceux que les collègues nous signalent de leur côté et ceci par plusieurs canaux différenciés. En effet, réticences, préjugés, discours contradictoires et interdiction de demander plus d’un jour de télétravail sont souvent cités comme griefs par les agents ayant essuyé un refus de la part de leur hiérarchie (bien souvent en amont de toute demande officielle). Il y a probablement là un point de méthode à définir entre les chiffres satisfaisants du bilan dressé par l’administration, d’une part, et le constat beaucoup moins favorable exposé par près d’un tiers des agents, d’autre part, afin de pouvoir concrètement faire aboutir toutes les demandes de télétravail réellement exprimées au sein des services.

L’absence de prime reste préjudiciable et est mal vécue par les agents

Par ailleurs, une autre demande forte des agents concerne le versement d’une prime qui permettrait de compenser les aspects négatifs du changement de site pour les personnels.

Certes, il est vrai que l’administration ne s’était engagée, lors d’une réunion du 16 décembre 2024 avec les organisations syndicales, qu’à explorer les différentes pistes réglementaires possibles en ce domaine et notamment celle, prometteuse, de la prime de restructuration, mais son absence est mal perçue par les collègues affectés récemment à Saint-Denis. Ainsi, nonobstant les difficultés réglementaires et budgétaires pour parvenir à verser une prime aux personnels concernés – à nouveau rappelées en séance par le Sous-directeur de la stratégie RH – la CFDT-MAE invite l’administration à rechercher une autre voie de compensation financière comme celle, par exemple, de l’attribution d’une prime exceptionnelle ou bien d’un complément de CIA.

En séance, l’administration assure avoir bien noté nos revendications ainsi que celles des autres syndicats concernant le déménagement à Spallis.

  • Le local intersyndical à Spallis

Toujours concernant le nouveau site de Spallis à Saint-Denis, la CFDT-MAE a constaté que le local intersyndical était sous-dimensionné en termes de superficie et peu adapté à un usage confidentiel et pluriel syndical et demande si une solution d’amélioration peut être envisagée sur ce point.

Le DGA estime que le local syndical à Spallis est, effectivement, exigu et demande à la DIL, en plus de l’utilisation possible des espaces communs, de réfléchir à une solution alternative (agrandissement ou attribution d’un autre local).

Le site des Invalides

Enfin, et bien que la DIL ne pilote pas les travaux d’aménagement actuel de l’accueil du boulevard des Invalides du Ministère des Outre-Mer, la CFDT-MAE en demande la date prévisible de fin du chantier.

L’administration précise que l’accueil des Invalides devrait être rouvert à partir du 12 novembre, avec un portique sécurisé [réouverture depuis confirmée].

Thèmes : agents titulaires, contractuels, Dialogue social, DIL, Immobilier, Primes, Rémunération, Spallis

Piqûre de rappel de la CFDT-MAE à l’administration pour la revalorisation des primes à la Centrale – CSAC du 05/11/2025

10 novembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration centrale (CSAC) du 5 novembre dernier, notre expert, après avoir remercié la DRH pour la note transmise relative aux primes et indemnités à l’AC, est intervenu tant sur le volet indemnitaire (I) que sur le volet budgétaire (II) de ce dossier.

I- Ainsi, notre expert a souhaité rappeler deux demandes fortes, déjà précédemment portées par la CFDT-MAE lors du CSAM de mai 2025, et restées jusqu’à présent sans réponse :

  1. La demande d’harmonisation des montants d’IFSE entre les groupes 1 et 2 des agents de catégorie C. L’écart actuel d’environ 50 euros par mois n’a aucune justification réelle et ce, d’autant plus que les missions exercées sont très proches. Notre syndicat demande en séance à l’administration que ce point soit réexaminé ;
  2. L’obligation de la mise en œuvre du réexamen quadriennal de l’IFSE prévu par les textes de 2014, et qui n’a toujours pas été organisé au MEAE. En effet, deux cycles auraient déjà dû avoir lieu : la CFDT-MAE souhaite donc connaître le calendrier et les critères retenus pour sa mise en œuvre.

En réponse, l’administration a semblé peu ouverte à notre demande d’harmonisation des primes des groupe 1 et 2 pour les adjoints de chancellerie et, concernant le réexamen des primes des agents tous les 4 ans, a spécifié qu’elle regarderait cet item et a souligné que cela n’impliquerait pas forcément une revalorisation de l’IFSE versée aux agents concernés.

Convergence des primes mensuelles IFSE pour les agents exerçant des fonctions identiques ou similaires

De même, notre expert a relevé – en lien avec notre proposition de convergence des primes faite à l’administration dans le cadre de l’agenda de transformation du Ministère – que l’administration indiquait dans la fiche transmise aux organisations syndicales que « s’agissant de l’harmonisation des niveaux de primes IFSE entre les différentes catégories, la réflexion ne pourra être engagée que si le ministère dispose d’une enveloppe budgétaire le permettant ».

La CFDT-MAE a par conséquent demandé une explication de texte de ce passage et a posé les questions suivantes :

– de quelle harmonisation s’agit-il ?

– et pour quelle(s) catégorie(s) d’agents ?

II- Des marges budgétaires non utilisées

Sur le plan budgétaire, la CFDT-MAE a rappelé qu’une enveloppe catégorielle inscrite au projet de loi de finances (PLF) 2025, d’un montant de près de 2,9 millions d’euros, était destinée à financer des mesures catégorielles. Ces crédits, selon la CFDT-MAE, auraient pu permettre une revalorisation des primes en administration centrale.

La CFDT-MAE a demandé confirmation du montant de cette enveloppe pour 2025 et des mesures effectivement financées.

L’administration a confirmé ce chiffre de 2,9 M€ et a précisé que ces crédits avaient été consacrés à la revalorisation des salaires des ADL et à celle des majorations familiales et donc qu’elle avait choisi de ne pas faire porter l’effort budgétaire sur les primes des agents en administration centrale.

* * *

La CFDT-MAE regrette que l’administration n’ait pas envisagé d’affecter une partie de ces crédits catégoriels disponibles [près de 3 millions d’euros !] à une revalorisation des primes en administration centrale, dont le coût resterait limité au regard du montant de l’enveloppe budgétaire.

Thèmes : Administration centrale, CSAM, Dialogue social, Primes, Rémunération, rifseep

La CFDT-MAE appelle à la grève et à la mobilisation le jeudi 2 octobre !

30 septembre 2025

Aucune réponse claire n’ayant été apportée aux revendications nationales comme à celles plus spécifiques concernant le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, la CFDT-MAE lance un appel pour une nouvelle journée de mobilisation et de grève le jeudi 2 octobre, dans la continuité de la dynamique du mouvement intersyndical du 18 septembre dernier.

La CFDT-MAE appelle ainsi l’ensemble des personnels, en France comme à l’étranger, à manifester et à faire grève le 2 octobre prochain pour dire NON au schéma d’emplois qui prévoit la suppression de 250 postes de travail au MEAE d’ici 2028 et pour dénoncer la baisse drastique des crédits du Département sur le triennium 2026-2028 !

  • Le préavis de grève de la CFDT couvre tous les agents de la fonction publique

La CFDT Fonction publique a écrit au Ministre Laurent Marcangeli pour déposer un préavis de grève, qui couvre les agents des trois versants de la fonction publique pour la journée du 2 octobre.

Où manifester le jeudi 2 octobre ?

A Paris : départ de la place d’Italie à 14h00 pour rallier la Place Vauban.

Rendez-vous à 13h30 à l’angle de la place d’Italie et de l’avenue des Gobelins (cortège CFDT entre FSU et FO et au niveau de la fédération INTERCO).

A Nantes : départ à 10h30 du Miroir d’eau.

Rendez-vous à 10h30 à Nantes au Miroir d’eau sous les bannières oranges, devant le château des ducs de Bretagne.

Thèmes : budget, effectifs, ETP, Grève, plafond d'emploi, préavis de grève, Rémunération, schéma d'emplois

Prestation grève 2025 pour les adhérentes et les adhérents de la CFDT-MAE

30 septembre 2025

Journée de grève du jeudi 18 septembre 2025

La CFDT-MAE a appelé l’ensemble des agentes et des agents du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à se mobiliser, à se porter gréviste et à manifester le jeudi 18 septembre dernier pour la défense de leurs droits, de leurs rémunérations et de leurs emplois dans un contexte de grave austérité budgétaire et de grande instabilité gouvernementale.

Une nouvelle journée de mobilisation et de grève est prévue le jeudi 2 octobre.

  • Aide financière aux adhérents grévistes

La CFDT assure une prestation aux adhérents grévistes qui permet de compenser forfaitairement la perte de salaire.

Quelle aide ?

L’adhérent qui fera l’objet d’une retenue de salaire pour « fait de grève », en France comme à l’étranger, percevra une indemnisation forfaitaire d’un montant réactualisé en 2025 de 56,70 € (soit 8,10 €/heure) pour les adhérents à temps plein, et au prorata du temps de travail pour ceux à temps partiel.

Pour qui ?

Tout adhérent depuis au moins 6 mois à jour de ses cotisations. Exception : dans certains cas, les adhérents ayant cotisé depuis moins de 6 mois pourront bénéficier d’une demi-prestation grève après accord du syndicat.

* * *

Nous vous invitons à vous faire connaitre auprès de nous pour pouvoir bénéficier de cette prestation : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

Thèmes : budget, effectifs, ETP, Grève, plafond d'emploi, préavis de grève, Rémunération, schéma d'emplois

La CFDT-MAE lance un appel à la grève et à la mobilisation le 18 septembre prochain !

17 septembre 2025

La CFDT-MAE appelle l’ensemble des personnels, en France comme à l’étranger, à manifester et à faire grève le jeudi 18 septembre pour dénoncer les suppressions d’emploi prévues au MEAE et refuser la baisse drastique des crédits du Département pour les 3 années à venir !

  • La CFDT refuse le schéma d’emplois qui prévoit la suppression de 250 postes de travail au MEAE d’ici 2028 !

Alors que l’instabilité politique et sociale perdure et que nous ignorons à l’heure actuelle si le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères [démissionnaire] occupera toujours les mêmes fonctions dans le prochain gouvernement, à l’inverse, nous connaissons déjà parfaitement les axes retenus pour le projet de budget de notre ministère sur la triennale 2026-2028.

Fin du « réarmement » du Département

Déjà amputées de moitié en 2025 (création de 75 ETP à la place des 150 prévus), les annonces de « réarmement » des effectifs du Département n’auront pas bien duré longtemps ! Ainsi, nous savons d’ores et déjà qu’il est prévu de supprimer 250 emplois (ETP) des effectifs du Ministère sur le triennium 2026-2028, affaiblissant un peu plus les ressources humaines dont disposent le Département pour remplir l’ensemble de ses missions.

Outre les suppressions nettes, les licenciements et les fins de contrat à prévoir, les agents occupant les postes de travail non impactés devront faire face à des charges de travail et mentales encore accrues pour pallier les baisses d’effectifs, entraînant du stress inutile et des risques psychosociaux supplémentaires pouvant conduire parfois à des cas de burn out dans les situations les plus graves.

Des suppressions proportionnellement plus importantes pour le MEAE

De surcroît, à nouveau, la CFDT-MAE relève que les réductions d’effectifs, que devra mettre en œuvre le Département sur la triennale, impacteront en proportion beaucoup plus le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères que d’autres administrations, notamment au regard des effectifs que représente réellement le Département au sein de l’État (pm. -250 ETP sur les 13 900 ETPT sous plafond d’emplois en 2025 que compte le Ministère, ce qui constitue environ -1,5% des effectifs).

  • La CFDT dénonce la baisse drastique des crédits HT2 !

La mission « Action extérieure de l’Etat » verra ses crédits – hors dépenses du personnel – réduits de -132 M€ entre les lois de finances initiales (LFI) 2025 et 2028, ce qui représente une réduction de -6,2% sur la période, soit -56 M€ et -4,3% pour le programme 105 [diplomatie], -10 M€ et -6,4% pour le P151 [consulaire] et -66 M€ et -10,1% pour le P185 [culturel].

Quant au programme 209 [solidarité] de la mission « Aide publique au développement », il subira la baisse la plus drastique de ses crédits entre ceux alloués en 2025 et ceux prévus en 2028, avec 675 M€ en moins représentant une chute vertigineuse de -34,1%. Les crédits du nouveau P384 [développement], l’autre programme budgétaire faisant partie de la même mission, devrait voir ses crédits de paiement en LFI maintenus à hauteur de 738 millions d’euros jusqu’en 2028.

  • Des enveloppes de rémunération contraintes

Cette trajectoire pluriannuelle à la baisse aura également un fort impact sur les enveloppes de rémunération de l’ensemble des agents du Département, quel que soit leur statut.

Solidarité avec nos collègues recrutés locaux !

Ainsi, pour 2026, il est prévu que le projet de budget ne comprenne aucune augmentation collective des grilles et cadres salariaux et l’enveloppe réservée aux seules valorisations obligatoires des agents de droit local devrait être limitée à 4 M€ environ.

Et dans l’attente de la réponse du Directeur général de l’administration et de la modernisation à notre courrier du 25 août dernier revendiquant la mise en œuvre, dès le mois de septembre et rétroactivement à compter du 1er janvier 2025, de la mesure coût-vie et des revalorisations de grilles et cadres salariaux, la CFDT-MAE reste à la pointe du combat pour défendre les droits des collègues recrutés locaux.

Des indemnités de résidence contenues !

Les indemnités de résidences à l’étranger (IRE), quant à elles, devront s’accommoder d’ajustements trimestriels qui ne devraient pas dépasser les 8 millions d’euros pour l’année 2026.

Pas de revalorisations catégorielles en 2026

Aucune mesure nouvelle de revalorisation catégorielle n’est envisagée en 2026 pour les agents du Ministère et seule l’extension en année pleine des mesures déjà mises en place l’année précédente sera programmée en 2026.

Où manifester le jeudi 18 septembre ?

A Paris : départ de la Bastille à 14h00 pour rallier Nation, en passant par la place de la République.

Rendez-vous à 13h30 devant l’Opéra Bastille (cortège CFDT entre FSU et FO et au niveau de la fédération INTERCO).

A Nantes : départ à 10h30 du Miroir d’eau.

Rendez-vous à 10h30 à Nantes au Miroir d’eau sous les bannières oranges, devant le château des ducs de Bretagne.

Thèmes : budget, effectifs, ETP, Grève, plafond d'emploi, préavis de grève, Rémunération, schéma d'emplois

La CFDT écrit au DGAM pour l’attribution de la mesure coût-vie 2025 et la mise en œuvre de la revalorisation des cadres salariaux des ADL

26 août 2025

Sollicitée par de très nombreux agents, recrutés locaux d’ambassade, de consulat et d’institut français, élus et représentants du personnel et secrétaires généraux d’ambassade et d’institut, la CFDT-MAE a adressé un courrier, ce lundi 25 août, au Directeur général de l’administration et de la modernisation avec copie au Directeur des ressources humaines et au Directeur des affaires financières, pour appeler leur attention sur le désarroi et l’incompréhension des personnels locaux face à la procrastination de l’administration à autoriser les postes à prendre en compte l’inflation locale et à répondre aux demandes légitimes de revalorisation collective des salaires des collègues ADL.

  • Une vive inquiétude et un sentiment de colère exprimés par les recrutés locaux

En effet, alors que la commission interministérielle s’est réunie depuis le mois de mai, l’ensemble des personnels de droit local des réseaux diplomatique et consulaire, culturel et de coopération, nous ont fait part de leurs interrogations et de leurs plus vives inquiétudes au sujet de l’attribution de la mesure coût-vie FMI au titre de l’année 2025 et de la revalorisation du cadre ou de la grille salarial(e) pour les postes qui ont en fait la demande.

Un « gel » soudain des crédits du personnel

Dans un contexte où le Département a su trouver, quand il le fallait, les ressources budgétaires nécessaires pour la mise en œuvre de la réforme de la haute fonction publique, les quelque 8 000 collègues recrutés locaux, qui représentent la moitié des effectifs du MEAE, ne comprennent pas qu’on leur oppose aujourd’hui un gel soudain des crédits et en particulier sur le Titre II en ce qui concerne le réseau diplomatique et consulaire.

La mesure coût-vie 2025 compense simplement l’inflation enregistrée par le FMI en 2024

Pour la CFDT-MAE, la mesure coût-vie ne constitue aucunement une hausse effective des rémunérations mais permet simplement un rattrapage des salaires afin de compenser l’inflation enregistrée par le FMI. Dès lors, il nous semble indispensable de pouvoir compenser, a minima, la hausse des prix constatée l’année précédente et qui impacte déjà fortement le pouvoir d’achat de tous les agents locaux, y compris ceux des établissements à autonomie financière (instituts français, centres culturels…)

Des velléités de mettre fin à la mesure coût-vie ?

La CFDT-MAE souhaite rappeler que l’absence d’obligation contractuelle et réglementaire du Département, parfois évoquée par certains pour mettre fin à la mesure coût-vie, est un argument contraire aux dispositions prévues par le droit local et les conventions du travail de plusieurs pays. Dès lors, la solution qui consisterait à distinguer deux sortes de postes à l’étranger – ceux qui bénéficieraient chaque année d’un rattrapage coût-vie et ceux pour qui la mesure ne serait que facultative – ne nous semble aucunement satisfaisante et de nature à apaiser la déception et le sentiment de colère déjà perceptibles parmi nos collègues ADL.

  • La CFDT-MAE considère indispensable de mettre rapidement en œuvre les mesures collectives de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux

A l’heure où l’administration cherche à promouvoir « l’équipe France » dans les postes, incluant l’ensemble des personnels et des talents au service de notre pays et de nos intérêts à l’étranger, il nous semble indispensable de pouvoir répondre aux demandes collectives salariales de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux de nos collègues de droit local sur lesquels repose très largement le bon fonctionnement de notre réseau à l’étranger.

En conséquence, la CFDT-MAE revendique la mise en œuvre, dès le mois de septembre et rétroactivement à compter du 1er janvier 2025, de la mesure coût-vie et des revalorisations de grilles et cadres salariaux attendus depuis plusieurs mois par nos collègues de droit local.

Thèmes : Cadre salarial, Coût-Vie, Dialogue social, Grille des salaires, Recrutés locaux, Rémunération

Les agents de droit public du Ministère peuvent désormais bénéficier de la retraite progressive dès 60 ans

31 juillet 2025

Dans son article daté du 12 février 2024, la CFDT-MAE vous proposait de faire le point sur le nouveau dispositif de retraite progressive pour les fonctionnaires et notamment les conditions de sa mise en œuvre, son mode de calcul et la pertinence d’y recourir, d’une manière générale, pour les agents de droit public du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (en effet, les agents contractuels étant affiliés au régime général des salariés, ils bénéficiaient déjà de cette disposition).

  • L’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive est abaissé de 62 ans à 60 ans

Les collègues de droit public du Département ayant déjà validé 150 trimestres pourront désormais demander à bénéficier dès 60 ans de ce dispositif qui permet de percevoir une partie de sa pension de retraite (de base et complémentaire) tout en exerçant une activité à temps partiel (de 50 % à 90 %) et en continuant à acquérir des droits à la retraite au titre de cette activité. La fraction de la pension de retraite qui est versée est alors égale à la différence entre 100 % et la quotité de travail à temps partiel effectuée par les agents. Ainsi, par exemple, un temps partiel de 60 % donnera droit au versement de 40 % du montant de la retraite provisoire.

  • Qui est concerné par ce rabaissement d’âge ?

Afin de tenir compte du report progressif à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite, deux décrets publiés au Journal officiel, le 23 juillet dernier, abaissent l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive à 60 ans.

Le Décret n°2025-681 du 15 juillet 2025 concerne notamment les fonctionnaires de l’État et les assurés – dont les agents contractuels – qui relèvent du régime général de retraite et le second Décret n°2025-680 s’applique aux agents des collectivités locales et aux ouvriers des établissements industriels de l’État.

Cette mesure, qui concerne aussi bien les agents de la fonction publique que les salariés du secteur privé, sera mise en œuvre à compter du 1ᵉʳ septembre prochain.

  • Transposition d’un accord national interprofessionnel signé par la CFDT

Cet abaissement de l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive fait suite à la signature, en novembre dernier, d’un accord national interprofessionnel (ANI) sur les conditions d’emploi et de travail des seniors négocié par les partenaires sociaux – et en premier lieu la CFDT – étendu d’abord à tout le secteur privé puis élargi à la fonction publique.

  • La retraite progressive n’est toujours pas de droit

Si l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive, ramené à 60 ans, est effectivement un acquis de la négociation, il n’est pas pour autant un droit opposable, ce que la CFDT regrette. Ainsi, en fonction des nécessités de service, l’administration peut toujours refuser d’accorder une autorisation de travail à temps partiel, une condition indispensable pour pouvoir bénéficier de la retraite progressive.

  • La retraite progressive est-elle une bonne solution pour les agents ? 

En diminuant la quotité de travail des agents et en leur donnant la possibilité de percevoir une fraction de leurs pensions, le dispositif de retraite progressive permet de réaliser une transition adaptée entre la vie professionnelle et la retraite à venir. L’intérêt de cette mesure dépend donc en grande partie des projets personnels et de la situation professionnelle et familiale de chacun.

Ainsi, les agents exerçant actuellement leur activité à 100%, s’ils optent pour une retraite progressive, verront leur rémunération mécaniquement baisser par rapport à un temps complet puisque leur pension sera calculée sur 75% de leur traitement. De surcroît, après la liquidation partielle, les cotisations retraite supplémentaires étant déterminées sur un temps partiel, le montant de la pension définitive sera nécessairement moins élevé (sauf cas particuliers).

A l’inverse, les agents travaillant déjà à temps partiel seront avantagés par ce dispositif de retraite progressive puisqu’ils pourront bénéficier d’une partie de leur retraite pendant leurs dernières années d’activité et qu’ils continueront ainsi à cotiser, à concurrence de leur temps partiel, jusqu’à obtenir leur retraite « complète ».

De même, la retraite progressive est profitable aux agents qui ont prévu de réduire leur quotité de travail en fin de carrière, avec comme conséquence une diminution de leur rémunération, et qui pourront compter sur ce dispositif pour recevoir un complément additionnel de rémunération sous la forme d’une retraite partielle, et ce jusqu’à l’obtention d’une pension de retraite à taux plein.

Thèmes : Agent contractuel, agents publics, agents titulaires, fonction publique d’Etat, Rémunération, Retraites, Temps de travail

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