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Remplacement de l’indemnité exceptionnelle par une indemnité dégressive : une opération pas vraiment neutre pour les agents – 6 octobre 2015

20 novembre 2015

 

 

La mise en place de l’indemnité dégressive au MAEDI est présentée par la sous-directrice du budget (DAF/1), accompagnée de la cheffe du bureau DAF/1/REM et, en visioconférence à Nantes, du directeur de projet SiRHius (DGA). La CFDT est représentée par Anne Colomb, Vanessa Reznik, Thierry Franquin et Rodolphe Paulin.

Les agents concernés

L’administration présente l’état d’avancement de la mise en place, à compter du 1er mai 2015, de l’indemnité dégressive  créée pour mettre fin à l’indemnité exceptionnelle.

Au Département, ce sont les fonctionnaires recrutés avant le 1er janvier 1998 qui sont concernés par ce nouveau dispositif ainsi que les agents non titulaires en poste à l’étranger recrutés dans la fonction publique avant cette date. Les autres agents, qui ne bénéficiaient pas de l’indemnité exceptionnelle, ne sont donc pas impactés par la réforme (en cas de doute, se reporter à sa fiche de paie du mois d’avril 2015). A titre indicatif, en 2014, c’est près de 4 000 agents du ministère qui ont ainsi bénéficié d’une indemnité exceptionnelle.

La fin de l’indemnité exceptionnelle : une mesure d’équité pour les agents ?

La DAF explique que la suppression de l’indemnité exceptionnelle allouée à certains fonctionnaires relève d’une décision interministérielle. Cette indemnité a été abrogée parce qu’elle a été jugée inéquitable (seuls les agents recrutés avant 1998 pouvaient la percevoir).

L’indemnité exceptionnelle, instituée en 1997, avait été créée pour compenser la baisse de rémunération subie par les agents titulaires, en fonction au 1er janvier 1998, à raison d’un changement d’assiette – élargie à l’ensemble de la rémunération et non plus au seul traitement brut – intervenu pour le calcul des cotisations sociales (CSG).

L’indemnité dégressive vient donc compenser la fin programmée de l’indemnité exceptionnelle et à vocation à disparaître progressivement à son tour. Lors de chaque passage de grade, d’échelon ou de chevron des agents concernés (l’accès dans un corps supérieur suite à un concours ou à une promotion est exclu de ce mécanisme), son montant sera réduit à hauteur du gain d’indice perçu et ce, jusqu’à extinction complète de l’indemnité dégressive (sauf pour les agents ayant un traitement inférieur à l’IM 400, ce qui correspond à 1 852 euros par mois avant cotisations). Le montant mensuel brut de l’indemnité dégressive est égal à 1/12ème du montant annuel brut de l’indemnité exceptionnelle perçu par les agents au cours de l’année 2014. Pour mémoire, ce montant ne peut excéder mensuellement 415 euros bruts.

Une réforme interministérielle menée à grande vitesse et qui ne prend pas en compte les spécificités du ministère

La DAF explique que la mise en place de l’indemnité dégressive a été menée au pas de charge par la fonction publique : le décret n°2015-492 est daté du 29 avril pour une mise en œuvre effective à compter du 1er mai.

La période peu favorable pour mettre en place ce nouveau dispositif a été également mise en avant par l’administration, compte tenu de la migration informatique – alors en cours – vers le nouvel outil de gestion des emplois et des carrières « SiRHius ».

Ces difficultés de calendrier mais aussi de spécificité du Ministère à l’étranger ont été portées devant la DGAFP qui n’a pas, toutefois, souhaité entamer une négociation avec le Département (réponse négative du 13 juillet 2015).

L’administration rappelle que pour la DGAFP il n’existe pas de rupture d’égalité entre les agents et en ce qui concerne le caractère particulier des indemnités de résidence à l’étranger qui ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu, les ministères financiers ont été saisis.

Au final, un impact différent en termes de rémunération selon que les agents aient été affectés à l’AC ou à l’étranger durant l’année 2014 

Sur la base des informations transmises par l’administration, nous pouvons distinguer quatre cas de figure :

Agents n’ayant pas changé d’affectation en 2014 et en 2015 (centrale/étranger ou étranger/centrale) :

– Agents à l’administration centrale : c’est la situation la plus simple, aucun agent du Département n’ayant excédé le montant brut mensuel de 415 euros d’indemnité exceptionnelle à l’administration centrale, la nouvelle indemnité dégressive mensuelle est donc égal à la totalité de l’indemnité exceptionnelle annuelle perçue en 2014 par l’agent et divisée par douze. Le directeur de projet SiRHius précise que les différentes régularisations de l’indemnité exceptionnelle (pour la période de janvier à avril 2015) et de l’indemnité dégressive ont été portées sur la paye du mois de septembre ;

– Agents affectés à l’étranger : les indemnités de résidence à l’étranger (IRE) faisant partie de l’assiette de la CSG, de nombreux agents bénéficiant de l’indemnité exceptionnelle ont perçu plus de 4 980 euros annuels (soit 415 € x 12) en 2014 au titre des acomptes mensuels reçus et du solde versé en février 2015. Ces agents constateront donc une perte, en 2015, sur leur fiche de paie, par rapport à la situation de 2014. Pour les autres agents, ne dépassant pas le plafond autorisé, le montant de l’indemnité dégressive sera équivalent à celui perçu pour l’indemnité exceptionnel.

Nota bene, l’administration fait état de 621 agents ayant perçu plus 4 980 euros d’indemnité exceptionnelle en 2014.

Agents ayant changé d’affectation en 2014 ou en 2015 (centrale/étranger ou étranger/centrale) :

– Agents partis en poste à l’étranger : pour ces agents dont l’indemnité exceptionnelle a été calculée – sur la totalité de la période de référence (2014) ou pour partie – sur la base d’une rémunération centrale, l’indemnité dégressive perçue à l’étranger sera moindre que celle qu’ils auraient pu prétendre avec l’ancien dispositif (qui, elle, aurait été évaluée à partir de la seule rémunération étranger) ;

– Agents rentrés à l’administration centrale : c’est la situation inverse, on constatera pour ces agents un gain car les montants retenus de la période de référence (2014) pour le versement de la nouvelle indemnité dégressive seront ceux de l’indemnité exceptionnelle calculés sur la base de leurs émoluments à l’étranger – en totalité ou en partie – beaucoup plus importants qu’à l’administration centrale.

Le directeur de projet SiRHius précise que pour les agents ayant changé d’affectation en 2014 (centrale ou étranger), le calcul de l’indemnité dégressive sera pris en compte par les services de l’ex-TGE, la DSFIPE (Direction Spécialisée des Finances pour l’Etranger) et du CSRH à partir de la paie du mois de novembre.

Commentaire : Au-delà de l’aspect réglementaire qui impose à tous les fonctionnaires, recrutés avant le 1er janvier 1998, une diminution future de leur salaire (le bénéfice d’un avancement d’échelon ou de grade sera réduit à hauteur de l’indemnité dégressive perçue), la CFDT regrette que la spécificité du travail à l’étranger de notre ministère n’ait pas été reconnue, avec comme conséquence, une inégalité de traitement constatée entre les agents.

Thèmes : Rémunération

Des nouvelles de Sirhius

17 août 2015

Quelques jours après une réunion de concertation sur la mise en place de ce nouvel outil de gestion des fonctions administratives, de préparation de la paie à l’administration centrale, de la gestion des primes ainsi que de la gestion des paies à l’étranger, la question est venue à l’ordre du jour du comité technique d’administration centrale du MAEDI (24 mars 2015) .
Le DGA rappelle que le Département a basculé dans Sirhius en gestion le 1er janvier dernier et aborde aujourd’hui le moment critique de la qualification de la paie qui devrait permettre, en juin- juillet, d’achever le basculement dans le dispositif final.
La CFDT formule les questions et remarques suivantes :

Question : Quelle est la nature des tensions mentionnées dans le dossier de séance et quelles sont les conséquences éventuelles de ces tensions sur les agents ?

Réponse : les tensions évoquées dans le dossier de séance sont classiques lors de projets impliquant à la fois un changement d’organisation (transfert de compétences des services parisiens de la DRH vers le CSRH nantais, d’où un changement de métier pour les acteurs) et la mise en place d’un nouveau logiciel qui s’accompagne d’un processus au cours duquel les agents doivent saisir les informations sur deux environnements différents : les anciens logiciels de paie, toujours actifs, et le nouveau logiciel de paie, en cours de qualification. La phase actuelle d’assimilation du nouveau logiciel, qui a démarré depuis maintenant trois mois, nécessite en effet des agents un engagement important qui a cependant été accompagné par la mise en place de nombreuses vacations accordées au CSRH ainsi que par la présence de prestataires. Ce dispositif a permis de diminuer considérablement ces tensions. Le moment est cependant décisif, le CSRH devant à partir du 1er avril communiquer à la TGE les deux paies simultanément pour contrôle sur pièces en double, avec un plafond d’erreurs à ne pas dépasser de 3 %, ce qui est très peu. Cela nécessite donc une attention extrême des gestionnaires, mobilisation en tension qu’il faudra tenir jusqu’à la fin de l’exercice dont la réussite conditionne la qualification le 15 juin prochain.

 

Q : Y-a-t-il une stabilisation des effectifs au CSRH ? Comment le turnover est-il géré ? Et quel est son impact sur le projet Sirhius ?

R : la montée en puissance du CSRH s’est accompagnée de la création des ETP nécessaires. La création cet été d’un ETP (pour la « cellule A+ et primes »), si elle est validée par la bascule dans Sirhius, constituera sans doute le point d’orgue à la construction de l’édifice, en dehors des renforts ponctuels que sont les vacataires qui ont permis, aux côtés des prestataires, de réduire la pression.

 

Q : Le partage des rôles entre le CSRH à Nantes et la DRH à Paris est-il clairement défini et respecté ? N’y-a-t-il pas une sur-sollicitation des agents du CSRH ?

R : après une période de rodage, la répartition des rôles est parfaitement claire entre le CSRH et RH2. Le phasage est un peu plus compliqué avec RH3, en raison à la fois des critères particuliers de recrutement et de la diversité des populations gérées par ce service (VI, CDD. ETI) mais les choses sont en train de se mettre en place, au gré des visio-réunions bimensuelles entre les deux services.

 

Q : L’annonce des décisions (bonnes ou mauvaises) doit être faite aux agents par le service décisionnaire parisien et non par le gestionnaire de l’agent au CSRH.

R : RH2 se charge bien de la communication aux agents des décisions d’affectation, favorables ou défavorables même s’il arrive que les agents appellent leur gestionnaire au CSRH pour tenter d’obtenir l’information qu’ils attendent de RH2 et que ne détient pas le gestionnaire.

 

Q : Le petit écart (3 points) du taux de nouvelle bonification indiciaire (NBI) perçue à fonctions égales par certains agents du CSRH a-t-il été lissé?

R : certains agents C confirmés occupent effectivement des postes à NBI à 17 points alors que des agents nouvellement arrivés dans le service occupent des postes à NBI à 20 points. Il sera remédié à cette situation anormale soit par l’harmonisation des NBI pour l’ensemble des agents soit par la permutation des NBI à 20 points sur les postes occupés par les agents expérimentés.

 

Q : Y a-t-il encore des dépassements horaires ponctuels et comment l’encadrement du CSRH les traite-t-il ?

R : les dépassements horaires ne sont plus un sujet depuis le mois de septembre, où il y avait eu quelques écrêtages. Les mois de qualification, d’avril à juin, seront cependant d’autant plus contraints qu’il faudra compter avec les vacances de Pâques en avril et les nombreux ponts de mai, qui réduiront d’autant le nombre de jours ouvrés./.

Thèmes : Primes, Rémunération, sirhius

L’affiche Carrières et rémunérations

10 mars 2015

(Affiche Carrières et rémunérations)

Thèmes : Rémunération

Le point sur…Les Recrutés Locaux

3 décembre 2014

Nouvelle publication du syndicat CFDTMAE, « Le Point sur » rassemble dans un même document des données pratiques pour permettre aux collègues concernés d’accéder rapidement à l’information recherchée. Celle-ci est constituée de textes – règlements, instructions, accords-cadres, télégrammes – qui définissent les principaux droits et garanties des agents. Après le numéro du « Point sur » consacré aux 3 000 contractuels du MAE, la CFDT s’intéresse aux … recrutés locaux. Ce travail d’information nous a paru particulièrement nécessaire : non seulement les recrutés locaux constituent la catégorie d’agents la plus nombreuse et quasi-majoritaire au MAE, mais nombre d’entre eux sont éloignés des sources d’information.
Une minorité seulement de recrutés locaux a accès au réseau Éole, à Diplonet et au portail Diplomatie.
Sans compter que certains postes sont toujours réticents à partager l’information, à afficher les règlements intérieurs (quand ils existent) et à rendre publics les grilles et cadres salariaux de leur poste.

Lire le point sur les recrutés locaux dans l’espace adhérent.

Thèmes : Conditions de travail, Dialogue social, DSP, Formation, Licenciement, Protection sociale, Recrutés locaux, Rémunération

Nouveau régime indemnitaire à coût nul ? Ca sent l’arnaque !

4 novembre 2014

Les bureaux RH1C et « Sirhius » ont participé à une réunion avec la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) le 9 octobre dernier. A ce titre, l’administration a souhaité faire un point avec les organisations syndicales du MAE sur le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP). La sous-directrice de la politique des ressources humaines (RH1) indique qu’elle a reçu le courrier [faire le lien vers Lettre n° 138/CFDT-MAE du 6 octobre 2014] de la CFDT concernant le RIFSEEP. La CFDT est le seul syndicat à avoir réagi sur le sujet par écrit.

La finalité du RIFSEEP est de simplifier et de rationaliser le système des primes, le RIFSEEP ayant pour vocation de remplacer l’ensemble des primes existantes. Actuellement, on compte 1.700 primes pour l’administration centrale, dont un bon nombre au MAEDI. Un courrier de la ministre chargée de la Fonction publique a demandé le recensement de toutes ces primes.

Un changement à coût constant

La mise en place du RIFSEEP est suivie de près par la direction du Budget qui a indiqué que le changement devra se faire à coût constant. La réforme sera soumise au guichet unique DGAFP/direction du Budget. Dans un contexte plus contraint que prévu, le Département tentera de s’appuyer sur le retour catégoriel.

Le calendrier n’a pas été modifié

Idéalement, le comité technique ministériel (CTM) de novembre doit permettre de finaliser le dossier mais il a été impossible de tenir la date du 24 octobre (date de remise des documents pour le CTM) car une concertation préalable avec les organisations syndicales sur la cartographie des corps A, B et C est nécessaire. Il est donc souhaitable que les projets d’arrêtés soient présentés lors du CTM de printemps 2015.

Le schéma stratégique indemnitaire (SSI)

La cartographie des corps qui basculeront en juillet 2015 doit être précisée. Cet exercice est obligatoire pour les conseillers des Affaires étrangères (CAE), les secrétaires des Affaires étrangères (SAE), les secrétaires de chancellerie (SCH) et les adjoints administratifs de chancellerie (ADJACH). L’administration estime préférable que tous les corps des C basculent en même temps (ADJACH et ADJTCH) pour ne pas stigmatiser les agents techniques. La date limite pour le basculement des autres corps, sauf exception justifiée, sera janvier 2017. Une réflexion doit être menée au MAEDI sur les attachés des systèmes d’information et de communication (ASIC), les secrétaire des systèmes d’information et de communication (SESIC) du fait de la prime informatique, les ministres plénipotentiaires et les traducteurs. S’il est décidé que ces corps ne doivent pas basculer, il faudra argumenter auprès de la DGAFP et de la direction du Budget.

Il n’est pas exclu que certaines primes et indemnités soient maintenues à côté du RIFSEEP si cela est justifié (exemple : les primes des chauffeurs). La question de la prime informatique est posée.

Pour les A et B, remplacement de la PFR par le RIFSEEP

Le RIFSEEP est proche de ce qui existe déjà pour la PFR. Les B auront 3 groupes de primes comme c’est déjà le cas. Les A auront 4 groupes contre 5 actuellement. L’administration s’appuiera sur la cartographie existante pour un travail en concertation avec les syndicats et les directions, ce qui pourra donner lieu à modifications de la cartographie.

Pas de suppression de la NBI si le passage au RIFSEEP se fait à coût nul !

La question de l’articulation de la nouvelle bonification indiciaire (NBI) avec les primes est posée. A ce stade, aucun ministère n’a l’intention de la supprimer même si la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) prévoit de la supprimer à terme. RH1 ne pense pas que cette suppression soit possible dans le nouveau contexte d’un RIFSEEP à coût nul.

En termes de calendrier, l’échéance du passage est le 1er juillet 2015 mais certains ministères ont demandé de la flexibilité. Du fait du mouvement d’affectation de septembre, le Département a d’ores et déjà demandé de reculer cette date au 1er septembre 2015.

Ne pas lâcher la proie pour l’ombre.

RH1 réaffirme qu’à titre individuel, aucun agent ne perdra suite au RIFSEEP. La CFDT s’interroge cependant sur l’apparente contradiction de cet engagement avec un exercice à coût nul. Elle s’inquiète de possibles arrière-pensées de la Direction du budget de permettre cet équilibre par la suppression de postes.

La CFDT indique que le RIFSEEP ne l’enthousiasme pas plus que la PFR ne l’avait fait. Puisque la Prime de fonctions et de résultats (PFR) avait permis le déplafonnement des primes pour les catégories A et B, permettant ainsi l’augmentation des primes de ces agents, la CFDT souhaite que le RIFSEEP permette également à nos collègues C de voir leurs primes progresser. Par ailleurs, devant la contradiction soulevée par RH1 d’un exercice à coût nul, la CFDT affirme qu’il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre et qu’il n’est pas question de supprimer la NBI si les agents risquent d’y perdre.

Enfin, la CFDT rappelle qu’elle prendra toute sa part dans l’exercice de définition de la cartographie.

Thèmes : NBI, Rémunération, rifseep

Une éventuelle suppression de la NBI doit permettre une amélioration pour tous les agents de catégorie C à l’administration centrale

7 octobre 2014

L’administration avait interrogé les organisations syndicales, au début de l’été, sur l’opportunité de conserver ou non la nouvelle bonification indiciaire (NBI) alors que le Régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP) sera mis en place dès le 1er juillet 2015. 

La CFDT a répondu le 6 octobre par un courrier adressé à la directrice des ressources humaines :

Madame la Directrice,

L’administration a exposé aux organisations syndicales, lors d’une réunion de concertation qui s’est tenue le 7 juillet 2014, les modalités et le calendrier de la mise en place du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP). Le MAE adhèrera au dispositif dès le 1er juillet 2015 pour les adjoints de chancellerie, les secrétaires de chancellerie, les secrétaires des affaires étrangères et les conseillers des affaires étrangères. La mise en place du RIFSEEP fera l’objet d’un schéma stratégique indemnitaire qui sera présenté au comité technique ministériel de novembre 2014, ainsi que l’arrêté d’adhésion du MAE au dispositif.

Pour les agents de catégorie C, l’administration a exposé la problématique de l’articulation entre le RIFSEEP et la nouvelle bonification indiciaire (NBI), dans les termes suivants :

– suppression de la NBI, avec une compensation intégrale : fixation du taux de base à un niveau intégrant l’actuelle NBI, pour l’ensemble des agents de catégorie C. Il en résulterait un système plus cohérent en évitant la superposition de deux régimes aux principes identiques ;
– maintien de la NBI : l’introduction du RIFSEEP permettrait d’augmenter le niveau indemnitaire d’environ 40 % des agents de catégorie C. La superposition du RIFSEEP et de la NBI aurait pour conséquence d’accroître les écarts de revenus.

L’administration ayant invité les organisations syndicales à se prononcer sur cette question, le débat a été porté devant notre conseil syndical, qui s’est prononcé en faveur de la suppression de la NBI. Ce système a aujourd’hui peu d’effet sur la constitution des droits à pension civile et il crée des tensions puisque tous les agents éligibles au versement de cette bonification ne la touchent pas.

Nous souhaitons cependant que l’administration confirme, chiffres à l’appui, qu’aucun agent, qu’il soit ou non bénéficiaire de la NBI, n’y perdra et que le RIFSEEP, même au taux de base, permettra une amélioration du régime indemnitaire des collègues concernés. Ce n’est qu’à cette condition que la CFDT ne s’opposerait pas à la suppression de la NBI.

Plus généralement, le syndicat CFDT-MAE rappelle que la mise en place du nouveau régime indemnitaire doit se faire dans la transparence et le dialogue social. Les critères utilisés pour élaborer la cartographie de la prime de fonctions et de résultats (PFR) ont été opaques et sont source d’injustices et de contentieux. C’est pourquoi nous demandons que les organisations syndicales soient associées à la définition des critères qui seront utilisés pour établir la cartographie du RIFSEEP et à l’élaboration de cette cartographie. La position dans cette nouvelle cartographie des emplois actuellement éligibles à la NBI devra être examinée avec une attention particulière pour que les sujétions qui y sont attachées continuent d’être prises en compte.

Veuillez agréer….

Thèmes : NBI, Rémunération, rifseep

Le Conseil d’Etat valide le rabotage des indemnités de résidence

6 août 2014

La CFDT-MAE, après des discussions vigoureuses en comité technique ministériel a tenté de faire annuler la réforme des tableaux des vocations, en tant qu’elle était applicable au mouvement en cours alors presque mené à son terme.

Consciente qu’il n’existe aucun droit au maintien d’une réglementation, et qu’une tentative contentieuse contre l’économie générale de cette réforme, en elle-même regrettable, était vouée à l’échec, la CFDT a en revanche estimé que  son entrée en vigueur immédiate pouvait être attaquée pour méconnaissance du principe de sécurité juridique.

Le Conseil d’Etat n’a pas suivi ce raisonnement, considérant que l’entrée en vigueur immédiate de la réforme « ne porte pas une atteinte excessive aux intérêts des agents concernés » qui « disposaient encore d’un délai suffisant pour prendre les dispositions personnelles qu’ils auraient pu estimer nécessaires du fait de la baisse de l’indemnité de résidence à l’étranger induite par ces arrêtés. » En outre le Conseil d’Etat a jugé « qu’il ne ressort pas des pièces du dossier que les nouveaux montants des primes résultant de ces arrêtés, qui demeurent élevées et n’affectent pas les majorations familiales, se trouveraient ramenés à un montant inférieur des charges liées aux fonctions exercées, aux conditions d’exécution de ces fonctions ou aux conditions

Voir l’arrêt du Conseil d’Etat (en téléchargement ci-dessous)

ARRET_CE_9_07_2014.pdf

Thèmes : Indemnité de résidence, IR, Rémunération, Tableau de vocation, Travail à l'étranger

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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