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Archives pour 2019

Calendrier des CAP et des CCP du 1er semestre 2019

11 avril 2019

Jeudi 28 mars

à 14h30

Adjoints techniques de chancellerie

(ADJTEC)

                   

Jeudi 11 avril

à 14h30

Adjoints administratifs de chancellerie

(ADJADM)

 

Mardi 16 avril

à 14h30

Secrétaires des affaires étrangères

(SAE)

 

Mardi 21 mai

à 14h30

Secrétaires de chancellerie

(SCH)

 

Jeudi 23 mai

à 14h30

Secrétaires des systèmes d’information et de communication

(SESIC)

 

Lundi 27 mai

à 14h00

CCP des agents contractuels CDD

et CDI (y compris ante Le Pors)

 

Mardi 28 mai

à 15h00

Conseillers des affaires étrangères

(CAE)

 

Jeudi 6 juin

à 14h30

Traducteurs

(TRAD)

 

Jeudi 13 juin

à 14h30

Attachés des systèmes d’information

et de communication

(ASIC)

Thèmes : CAP, CCL

L’administration présente le projet « Collège des Hautes Etudes de l’Institut Diplomatique » – 4 avril 2019

10 avril 2019

Le jeudi 4 avril, l’administration a présenté au Centre de Conférences Ministériel le projet de « Collège des Hautes Etudes de l’Institut Diplomatique » (CHEID). La CFDT-MAE était représentée par Anne Colomb et Thierry Franquin.

Pour mémoire, une information publique sur la création du nouvel institut vient d’être publiée sur une page dédiée du site France Diplomatie permettant d’expliciter le concept et les tarifs, ainsi que les modalités pour déposer sa candidature.

  • Un projet conçu pour remédier à un déficit de visibilité du ministère sur le territoire national

Ce projet est né de la constatation par le Conseil d’Orientation de l’Action Extérieure (COAE), de juin 2018, du manque de visibilité du ministère et de connaissance de ses métiers sur le territoire national et dans l’annonce faite par le Ministre lors de la Conférence des Ambassadeurs fin août 2018 de « l’ouverture des promotions de l’IDC à des personnalités extérieures afin que notre action soit mieux connue et que nous puissions nourrir notre réflexion des apports de la société dans son ensemble ».

Le projet CHEID a été approuvé par le Ministre lors du COMEX du 1er février 2019.

  • Et pour dispenser une formation non diplomante animée principalement pas des intervenants cadres du ministère

Ce contenu de cette formation est ainsi présenté par l’administration :

« Cette formation de haut niveau se déroulera sur une vingtaine de jours de formation répartis sur 10 mois, de septembre à juin. Elle comportera un ensemble de 10 séances de 1 jour ½ sur les sites du Ministère, avec présentations et études de cas, et se concentrera sur les cœurs du métier diplomatique tels que l’analyse géopolitique, la négociation et la capacité à agir sur la marche du monde, la protection consulaire et la gestion de crises, le rayonnement de la France avec la diffusion de ses valeurs et la promotion de son économie, ou l’ingénierie diplomatique (du protocole à la communication).

Plusieurs sessions de terrain en France (exercice de simulation de négociation et de gestion de crise, en cellule de crise et au camp de Beynes, participation à des moments forts de l’année diplomatique) et à l’étranger (2 à 3 voyages d’étude au sein de l’activité de nos ambassades et représentations multilatérales, en groupe restreint, feront partie de la formation.

(…) Un suivi sera ensuite assuré avec les alumni du CHEID.

Outre les cadres du Ministère (principalement Directeurs, Ambassadeurs) sélectionnés en fonction des thèmes mais aussi de leurs capacités de pédagogie et de communication, les correspondants du CAPS et des personnalités de haut niveau seront également mises à contribution pour favoriser des échanges ouverts. »

  • Destinée à un public venant d’horizons professionnels variés et qui prendra en compte l’objectif parité hommes /femmes

« Le groupe ne devrait pas excéder 40 personnes (30 auditeurs extérieurs et 10 auditeurs internes au Département), âgés de 35 à 50 ans, ayant déjà une bonne expérience professionnelle. Les auditeurs externes seront sélectionnés parmi des cadres du secteur privé à haut potentiel, élus nationaux et locaux, hauts fonctionnaires, universitaires, journalistes, etc. Ils devront détenir/demander une habilitation « confidentiel défense ».

  • Un projet à coût nul

Ce projet, autofinancé par les frais d’inscription, répartis en trois tarifs, en fonction de la provenance des auditeurs (*) formera sa première promotion à partir de septembre 2019, après une mise en place de la cellule porteuse (3 agents) et des démarches auprès des publics-cibles, et élaboration des contenus pédagogiques. La clôture des inscriptions est prévue le 15 mai 2019, la liste des candidats sélectionnés sera annoncée le 20 juin. Ils devront avoir obtenu leur habilitation (confidentiel défense), et participeront à la Conférence des Ambassadeurs fin août 2019.

Commentaires :

La CFDT-MAE est favorable à ce que le Département s’ouvre à la société civile et, en particulier, à des personnes relais du monde politique, économique, universitaire et des médias, capables, à l’issue de cette formation, de mieux comprendre nos métiers, nos contraintes et notre valeur ajoutée.

Notre organisation syndicale a donc approuvé la démarche dans son principe, ne voyant que des avantages à mieux communiquer sur les métiers du Département, en effet souvent perçus de manière erronée ou partielle, voire caricaturale, sinon méconnus. Elle a appelé l’attention sur la nécessité de prendre en compte dans le programme de la diversité des métiers exercés, dans tous les réseaux, qu’il s’agisse du réseau diplomatique et consulaire, culturel et de coopération et économique et touristique.

Par ailleurs, il conviendra de bien placer le curseur s’agissant de ce qui peut ou non se dire dans une formation de ce type. Les auditeurs doivent pouvoir participer « de l’intérieur » au fonctionnement du Ministère et accéder, pour ce faire, à un certain nombre d’informations confidentielles sans toutefois aller au-delà de que leur permet leur niveau d’habilitation.

 

                                                                    ***

 (*)  1°/ journalistes de la presse écrite et indépendants, 2°/ fonction publique, élus nationaux et représentants de chambres consulaires, journalistes de télévision et de radio, chercheurs et universitaires, entreprises de moins de 1.000 salariés, et 3°/ entreprises de plus de 1000 salariés.

Thèmes : CHEID, Formation

Une nouvelle question dans la FAQ

5 avril 2019

EN CENTRALE ET A L’ETRANGER

 

Y-a-t-il des bornes hebdomadaires et quotidiennes pour le temps de travail en centrale et à l’étranger ?

Le décret n°2000-815 du 25 août 2000  Article 3 prévoit que :

I.-L’organisation du travail doit respecter les garanties minimales ci-après définies.

– La durée hebdomadaire du travail effectif, heures supplémentaires comprises, ne peut excéder ni quarante-huit heures au cours d’une même semaine, ni quarante-quatre heures en moyenne sur une période quelconque de douze semaines consécutives et le repos hebdomadaire, comprenant en principe le dimanche, ne peut être inférieur à trente-cinq heures.

– La durée quotidienne du travail ne peut excéder dix heures.

– Les agents bénéficient d’un repos minimum quotidien de onze heures.

– L’amplitude maximale de la journée de travail est fixée à douze heures.

 

Les agents non syndiqués peuvent-t-ils participer à des réunions syndicales sur leur temps de travail ?

Le décret 82-447 relatif à l’exercice du droit syndical dans la fonction publique indique :

A l’article 5 que : Les organisations syndicales représentatives sont en outre autorisées à tenir, pendant les heures de service, des réunions mensuelles d’information. …(organisations syndicales disposant d’au moins un siège au sein du comité technique ministériel ou du comité technique d’établissement public de rattachement).  Chacun des membres du personnel a le droit de participer à l’une de ces réunions, dans la limite d’une heure par mois….

De plus , pendant la période de six semaines précédant le jour du scrutin organisé pour le renouvellement d’une ou plusieurs instances de concertation, chacun des membres du personnel peut assister à une réunion d’information spéciale, dont la durée ne peut excéder une heure par agent. Cette réunion spéciale peut être organisée par toute organisation syndicale candidate à l’élection considérée.

 

Qui sont les agents prioritaires pour la prise de congés annuels ?

Le décret 84-972 relatif aux congés annuels prévoit que Les fonctionnaires chargés de famille bénéficient d’une priorité pour le choix des périodes de congés annuels.

 

EN CENTRALE

 

Les astreintes en centrale peuvent-t-elles donner lieu à rémunération ? 

Oui, le Décret 2002-94 du 21 janvier 2002 prévoit que les agents du ministère des affaires étrangères affectés à l’administration centrale ou dans les missions diplomatiques situées sur le territoire français bénéficient d’une rémunération, non soumise à retenue pour pension, au titre des astreintes prévues par l’arrêté du 21 janvier 2002…

 

A L’ETRANGER

 

La charte du temps s’applique-t-elle aux postes à l’étranger ?

Oui. Cf page 2 de la Charte du temps :

« La présente charte a pour objet de promouvoir un ensemble de principes et de bonnes pratiques dans le cadre de l’organisation du travail et des relations entre tous les agents au sein du Département, qu’ils soient fonctionnaires ou contractuels de droit public français ou de droit local, en France comme à l’étranger. »

 

Pourquoi existe-t-il un régime ARTT différent pour le temps de travail à l’étranger ?

Le Décret 2002-1200 du 26 septembre 2002  Article 2 prévoit que : les personnels soumis aux dispositions du présent décret ont droit, pour une année de service accompli du 1er janvier au 31 décembre, à un congé annuel dont la durée est, selon le pays d’affectation, de trente et un, trente-trois ou trente-six jours ouvrés. De ce fait le calcul des RTT – qui est fait en rapport  aux 1607 heures de travail à effectuer sur l’année – intervient sur un nombre de semaines travaillées inférieur à celui de la centrale. Il en découle que le temps de travail minimum hebdomadaire en poste est de 36h30 au lieu de 35h00 et que le nombre de jours d’ARTT par an, va de 0 jours pour 36h30 par semaine à 11 jours pour 38h30 par semaine.

(voir le barème sur Diplonet : https://intranet.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/bareme_artt-2-2.pdf)

Néanmoins, l’Arrêté du 21 janvier 2002 indique que « la durée hebdomadaire en moyenne annuelle ne peut dépasser trente-huit heures trente et ne peut en conséquence générer plus de vingt jours ARTT »… Donc pour résumer, à l’étranger on vous donne plus de congés qu’en centrale, mais en contrepartie, vos droits à RTT sont réduits proportionnellement. Cherchez l’erreur…

Thèmes : faq

Enquête « Simplifions ensemble » sur Diplonet – la CFDT-MAE interroge la DGA.

1 avril 2019

Vous avez été plusieurs à nous faire part de votre surprise après le lancement, sur Diplonet, de l’enquête « Simplifions ensemble », lancée auprès des agents de l’Etat par la Direction interministérielle de la transformation publique, et confiée à une entreprise privée, Make.org.

Vous trouverez, sous ce lien, le courrier que nous venons d’adresser à ce sujet à la Directrice générale de l’administration et de la modernisation. »

Thèmes : dga, Enquête

Caprices, c’est fini !

27 mars 2019

Au grand soulagement de la CFDT, le Conseil d’Etat annule le décret  du 3 août 2018 « en tant qu’il ajoute à la liste des emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du Gouvernement les emplois  de consul général de France à Barcelone, Bombay, Boston, au Cap, à Djeddah, Dubaï, Edimbourg, Erbil, Francfort, Hong-Kong, Istanbul, Kyoto, Los Angeles, Marrakech, Milan, Munich, Quebec, Saint Petersbourg, Sao-Paulo, Shanghai, et Sydney », soit 21 sur les 22 consulats généraux que comportait la liste. Il a suivi en cela les conclusions du rapporteur public qui validaient l’analyse de la CFDT-MAE, laquelle a fait valoir que   les compétences conférées aux chefs de poste consulaire ne leur donnent pas vocation à être associés de manière étroite à la politique du Gouvernement, contrairement aux ambassadeurs, dépositaires de l’autorité de l’Etat dans le pays où ils sont accrédités.

Seul Jérusalem a fait l’objet  d’un sort particulier, « en raison du contexte local et du rôle qu’il est conduit à jouer dans les relations entre le Gouvernement français et l’Autorité palestinienne. »

Le Conseil d’Etat a donc jugé que cet emploi de consul général à Jérusalem remplissait les conditions pour  être regardé comme un emploi pour lequel la nomination pouvait être laissée à la décision du Gouvernement.

Cette décision de principe du Conseil d’Etat démontre, au-delà du cas d’espèce,  qu’il ne suffit pas au pouvoir exécutif de vouloir pour pouvoir. Elle pose les limites aux velléités arbitraires.

Thèmes : conseil d'état, Postes à l'étranger, revendications

La CFDT-MAE demande à l’administration de mettre fin à la règle dite « des 5 mois » – 25 mars 2019.

26 mars 2019

Le syndicat CFDT-MAE a écrit le 25 mars à la Directrice générale de l’administration et de la modernisation pour que des instructions soient rapidement données aux postes afin que les agents du Département et leurs ayants droit puissent bénéficier – même s’il leur reste moins de 5 mois de service à effectuer – d’un droit à voyage avec billet(s) payé(s) par l’administration lorsqu’ils changent d’affectation à la fin de leur mission à l’étranger dès lors que la mutation ne résulte pas d’une initiative de leur part mais correspond à un départ résultant d’une durée « normale  » de séjour en poste (3 ou 4 ans) :

 

« Madame la Directrice générale,

 

Comme vous le savez, depuis juin 2017, la CFDT-MAE est intervenue à plusieurs reprises, lors des différents CTM, pour revendiquer l’abandon de la règle dite « des 5 mois », considérant qu’il s’agit d’une interprétation erronée de la règle de droit par l’administration.

Pour mémoire, le « temps de séjour » dans les postes correspond à la périodicité au terme de laquelle l’administration prend en charge les frais de voyage des agents et de leurs familles à l’occasion d’un congé annuel. Actuellement, c’est l’arrêté du 12 décembre 2018 fixant les temps de séjour ouvrant droit à la prise en charge des frais occasionnés par un voyage de congé annuel pour les personnels civils de l’Etat et des établissements publics administratifs en service à l’étranger qui détermine le temps de séjour dans les postes.

Cette règle dite « des 5 mois » s’appuie sur une interprétation – à notre sens défavorable aux agents – des dispositions du deuxième alinéa de l’article 34 du décret n° 86-416 du 12 mars 1986 fixant les conditions et modalités de prise en charge par l’Etat des frais de voyage et de changement de résidence à l’étranger ou entre la France et l’étranger des agents civils de l’Etat et des établissements publics de l’Etat à caractère administratif qui prévoient un délai de 5 mois entre la date du retour du dernier voyage de congé annuel et la date effective de rupture d’établissement afin de bénéficier de la prise en charge du dernier voyage par l’administration. Ces dispositions sont ainsi rédigées : « L’agent muté à sa demande et n’ayant pas accompli, à l’issue d’un congé annuel ayant donné lieu à prise en charge des frais de voyage, cinq mois de services…rembourse à l’administration le montant de la dernière prise en charge dont il a bénéficié à l’occasion de ses congés annuels. Les périodes de congés annuels ne sont pas prises en compte pour le décompte des cinq mois de services. ».

Pour rappel, il avait été mis fin à cette règle, par une circulaire de DAF/3/VEM à destination des postes, datée du 15 février 2010, qui précisait qu’une durée d’affectation de 3 ou 4 ans pouvait être considérée comme une « durée normale » et que « toute mutation qui interviendrait à l’issue de cette durée d’affectation ne sera plus considérée comme une mutation à la demande de l’agent. » Or, pour des raisons apparemment budgétaires, un retour en arrière à une lecture défavorable aux agents a été acté, le 15 juillet 2013, selon le même mode de communication.

La CFDT conteste ce retour en arrière qui consiste en une lecture des textes défavorable aux personnels expatriés du Ministère. En effet, l’accord formel de la DRH devant être obtenu par les agents pour prolonger leur séjour au-delà d’une troisième année, le refus de l’administration ou bien encore l’absence de demande de la part des intéressés ne peut conduire à considérer une durée de séjour de trois ans comme « anormale » et donc imputable aux agents.

Hors situations particulières (retours anticipés à l’initiative exclusive de l’agent par exemple), la CFDT considère que les personnels affectés à l’étranger – qui ne sont d’ailleurs pas autorisés par la DRH à postuler pour une cinquième année sur place, n’ont d’autre choix, finalement, que de demander un retour à la Centrale ou bien de formuler des vœux pour une nouvelle affectation à l’étranger. Ils ne peuvent donc pas être considérés comme à l’origine de leur mutation.

Cette situation paraît d’autant plus inique que d’autres administrations présentes à l’étranger, notamment les services économiques, n’appliquent pas cette règle lorsque l’agent est muté sur « décision de service » (mutations, réintégrations, fins de contrat par exemple). Or, depuis la mise en place des secrétariats généraux d’ambassade (SGA) et le transfert sur le programme 105 de la quasi-totalité des crédits de fonctionnement des ministères présents dans les postes, toutes les dépenses de voyage sont prélevées sur ce programme unique et, dès lors, un traitement différencié des agents en fonction de leur administration d’appartenance apparaît injuste et illogique, en plus d’être, pour ce qui est du traitement réservé aux agents qui jusqu’à la mise en œuvre de la réforme étaient gérés par le Département, instable. Tout ce qui précède ne fait que renforcer le caractère juridiquement contestable de cette règle dite « des 5 mois ». 

Il en résulte que pour l’ensemble des raisons exposées ci-dessus, la CFDT-MAE demande que des instructions soient rapidement données aux postes afin que les agents du Département et leurs ayants droit puissent bénéficier – même lorsqu’il leur reste moins de 5 mois de services à effectuer – d’un droit à voyage avec billet(s) payé(s) pris en charge par l’administration lorsqu’ils changent d’affectation à la fin de leur mission à l’étranger dès lors que la mutation ne résulte pas d’une initiative de leur part mais correspond à un départ résultant d’une durée « normale  » de séjour en poste.

En vous remerciant de l’attention que vous porterez à la présente lettre, je vous prie d’agréer, Madame la Directrice générale, l’expression de mon profond respect. »

Voir le courrier

 

Thèmes : 5 mois, congés

La CFDT-MAE rencontre les sénateurs chargés du contrôle budgétaire du MEAE – 19 mars 2019

21 mars 2019

La CFDT-MAE a répondu présente le 19 mars à 16 h 00 à l’invitation des sénateurs Vincent Delahaye, vice-président du Sénat, et Rémi Féraud, tous deux rapporteurs spéciaux des crédits de la mission « Action extérieure de l’État » au sein de la commission des finances.

Les deux rapporteurs souhaitaient recueillir les observations de la CFDT-MAE sur les évolutions budgétaires au sein du Ministère, notamment sur la réforme des réseaux de l’État à l’étranger et la mutualisation des fonctions supports dans le cadre d’un contrôle budgétaire portant sur la masse salariale du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

Une réforme incohérente, peu novatrice et avant tout comptable

Comme elle l’avait fait une semaine plus tôt lors d’une audition à l’assemblée des Français de l’étranger, la délégation cédétiste du MEAE, composée de Thierry Franquin, secrétaire général, et de Patrick Ratsito, permanent parisien, a tenu à rappeler les nombreuses incohérences de la réforme actuelle des réseaux de l’Etat à l’étranger et notre refus catégorique de réduction de -10% de la masse salariale à l’étranger, d’ici 2022.

La mise en œuvre purement comptable de cette réforme, sans aucune réflexion en amont sur le périmètre de nos missions à l’étranger n’est certainement pas la bonne méthode pour la CFDT-MAE et place, de facto, le plan « Action Publique 2022 » dans la lignée des exercices similaires que furent la RGPP (I et II) et la MAP. Quant à la mutualisation des fonctions « support » – déjà, par ailleurs, très largement engagée au sein du réseau – elle est au cœur de ce jeu de dupes que dénonce notre organisation syndicale.

Des échanges francs et cordiaux avec les sénateurs

La CFDT-MAE, en format bilatéral dans un 1er temps puis rejointe par l’ASAM en cours de rencontre, a pu, tout au long d’échanges francs et cordiaux avec les sénateurs, centrer le débat sur la faiblesse des équipes à l’étranger, la baisse virtigineuse des effectifs du MEAE depuis 2006 (-20%) et, au-delà, depuis 30 ans (-50%), les fausses promesses anticipées du « Consulat numérique », les exemples peu concluants des postes de présence diplomatique (PPD) et des consulats dits « d’influence », la présentation en trompe-l’œil du budget 2019 du MEAE, la défense des indemnités de résidence à l’étranger (IRE) et la faiblesse de certaines IRE, notamment en Europe pour les agents de catégorie C, les projets de régionalisation de certaines activités consulaires et le rapatriement à Nantes de l’état civil consulaire en Europe. Enfin, dans ce contexte de diminution sans fin des moyens et des ressources humaines du Département, la CFDT-MAE a souligné l’extrême dévouement et le très fort engagement professionnel et personnel des agents de ce Ministère sans qui l’action extérieure de la France ne serait pas ce qu’elle est.

Aux termes de la loi organique du 1er août 2001 (art. 57) relative aux lois de finances (LOLF), la commission des finances du Sénat suit et contrôle l’exécution des lois de finances et procède à l’évaluation de toute question relative aux finances publiques. Pour l’accomplissement de cette mission, le président, le rapporteur général et les rapporteurs spéciaux disposent de pouvoirs d’investigation étendus : le contrôle sur les lieux de l’organisme contrôlé (contrôle sur place), le droit d’obtenir communication de tous documents (contrôle sur pièces) et le pouvoir d’entendre toute personne dont ils jugent l’audition nécessaire.

Thèmes : Action extérieure de l'Etat, Action publique 2022, Assemblée des Français de l'étranger, audition, Budget 2019, Conditions d'expatriation, IRE, MAP, Masse Salariale, Patrick Ratsito, PPD, Réforme, réforme des réseaux de l’État à l’étranger, Rémi Féraud, RGPP, sénat, Thierry Franquin, Vincent Delahaye

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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Les collègues en position normale d’activité (PNA) ne doivent pas faire l’objet de discriminations ! CSAC du 05/11/2025

Délocalisation de 245 agents sur le site de Spallis : il faut désormais aller plus loin que la mesure crédit-temps !

Projets immobiliers à Nantes : toujours rien à l’horizon…

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