CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

L’administration doit appliquer partout le droit d’option et ouvrir des négociations sur les retraites des ADL (CSAM novembre 2023)

17 décembre 2023

Lors du dernier CSAM de juillet, la CFDT-MAE s’était déjà longuement exprimée sur les conventions bilatérales de protection sociale et le droit d’option des ADL. Elle avait dénoncé le fait que la faculté d’exercer ce droit d’option n’avait pas été uniformément proposée aux ADL des pays dans lesquels une telle convention a été conclue.

A titre d’exemple, nous avions axé notre propos sur la situation de nos collègues en Argentine qui, du fait des manquements de l’Administration, doivent se battre depuis plusieurs années pour qu’enfin on entende leurs voix et qu’on respecte leurs droits. Nous ne reviendrons pas ici sur l’historique de cette situation.

Depuis, le poste a acquis un logiciel d’un coût d’environ 8 000 euros, lui permettant de traiter les contrats à venir, acquisition qui aurait dû aller de soi à partir du moment où la convention bilatérale avait été signée – en 2008 – et était entrée en vigueur. A l’avenir, les nouveaux contrats de travail des ADL d’Argentine ne seront pas confrontés à cet imbroglio. Mais quid des ADL qui ne se sont jamais vus proposer le droit d’option ?

Pour mémoire, en ce qui concerne les ADL français, il existe une prescription quinquennale applicable en matière de cotisations arriérées. Aussi, plus l’Administration tardera à régulariser ces arriérées, plus la facture sera élevée. En effet, l’employeur sera alors tenu de prendre à sa charge ces arriérés de cotisations de la part « employé » précédant les 5 dernières années.

La CFDT-MAE réitère sa demande que le Département recense, sans délai et dans l’ensemble des réseaux, les postes et Instituts qui ne se sont pas ou qui ne se sont qu’incomplètement acquittés de leurs obligations en matière d’information de l’existence d’un droit d’option dans le pays de résidence et qu’il mette tout en œuvre pour identifier un interlocuteur dans les services de la DRH à Paris, qui coordonnera les initiatives aux fins de résolutions des questions d’affiliation et de rétroactivité des cotisations.

Outre la situation de nos collègues ADL en Argentine, nous vous avions aussi communiqué les préoccupations en matière de retraite des ADL dans un certain nombre de pays. Pour mémoire, il s’agissait de la Norvège, des Pays-Bas, d’Israël, de la Russie, du Niger et du Cameroun.

Cette liste, dans la perspective du groupe de travail sur la retraite des ADL, très attendu par ces derniers, et dont la CFDT-MAE attend toujours de connaître la date de la 1ère réunion, s’est enrichie depuis de nouvelles contributions

Ainsi, en Irlande, à la suite du mouvement de grève de décembre 2008, la mise en place d’un fonds de pension irlandais avait été obtenue. Cependant, il avait été demandé que ce « complément » retraite,  indispensable dans un pays dans lequel le niveau de pension est le même pour tous : (environ 280 euros par semaine à ce jour), soit mis en place en France pour éviter des fonds trop spéculatifs et incertains. A cette époque, il nous avait été répondu que le dispositif devait rester local.

Il existe deux problèmes au choix qui a été ainsi fait :

  • le niveau des salaires qui ne permet pas à tous de contribuer à ce fond ;
  • et le fait que les ADL français ne peuvent pas bénéficier des avantages fiscaux importants liés à ces cotisations puisqu’ils ne payent pas leurs impôts en Irlande mais en France (Convention fiscale France-Irlande).

Cela limite, de façon non négligeable, l’intérêt d’une participation à ce fonds irlandais.

En Serbie, le sujet est au centre des « préoccupations » des ADL, conscients que le montant mensuel de leur pension ne leur permettra pas de vivre décemment. Cela tient entre autres au fait que pendant plus de vingt ans, ils ont été déclarés avec un montant minimal et de facto avec des versements de cotisations retraite minimales. Il leur a fallu attendre 2005 à l’Ambassade et 2006 à l’Institut, années d’établissement de leurs premiers contrats de travail et de leurs bulletins de salaires en bonne et due forme, pour qu’ils soient effectivement déclarés sur la base de leurs salaires «réels». Avant cela, leurs salaires étaient versés en espèces et ils n’avaient donc aucune visibilité sur les cotisations – dont celles de la retraite – versées auprès des caisses et organismes serbes. Cela a eu impact catastrophique sur le montant des retraites des ADL puisque le système serbe prévoit le calcul de la retraite sur la base des cotisations réglées pour l’ensemble des années travaillées. Or, les années déclarées au minimum font nettement chuter le montant global des cotisations. Ainsi, il a été estimé qu’une personne recrutée en 1990, qui partirait sous peu à la retraite, toucherait une pension d’à peine 500 euros. Alors que si, depuis le début de sa carrière, les cotisations avaient été versées conformément au droit local du travail, elle aurait pu prétendre à une pension de près de 800 euros, pension qui est loin de permettre une retraite sereine dans un pays où le système des retraites et de sécurité sociale est défaillant.

S’ils bénéficient d’une indemnité de départ à la retraite représentant près d’un an de salaire brut, cette dernière ne peut néanmoins être considérée comme une compensation pour le préjudice subi. En effet, pour certains agents, le préjudice subi représente jusqu’à plus de 20 ans de cotisations non conformes.

Les chancelleries britannique et allemande, confrontées à la même problématique, ont dédommagé ou compensé les pertes subies des salariés. La chancellerie Italienne a fait de même car des employés l’ont poursuivie en justice.

Les ADL du poste saluent le fait que suite au COS de décembre 2022 et à la venue de l’Inspection en mars dernier, la Département semble vouloir se saisir du dossier et entamer une réflexion à ce sujet. De leur côté, les agents concernés ont commencé à rassembler les éléments utiles à leur reconstitution de carrière même si la tâche n’est pas aisée de retrouver des pièces datant des années 80 et 90.

En Thaïlande, La législation locale offre une retraite uniquement aux fonctionnaires à partir de l’âge de 60 ans et pas au reste de la population. Les personnes âgées continuent donc à travailler même après l’âge officiel de la retraite à 60 ans pour ne pas se retrouver sans revenu et ce, uniquement quand leurs entreprises le permettent. Chacun se doit donc d’épargner en vue de sa retraite, chose non aisée à accomplir avec le niveau des salaires en Thaïlande.

Concernant les ADL, leur situation varie en fonction de l’année de leur contrat (avant ou après 2014). Auparavant, un agent ayant 30 ans de service pouvait recevoir 600 000 THB en IFF (un peu plus de 15 000 euros). Désormais,  le même agent ne recevra plus que 260 000 THB (environ 6 700 euros) pour toute une carrière au service de l’État français. Cela a eu pour conséquence de démotiver certains agents, les amenant parfois à démissionner pour trouver un métier plus avantageux sur le plan de la rémunération et donc sur le montant de leur future pension.

A Madagascar, l’organisme qui gère les retraites est la CNAPS (caisse nationale de prévoyance sociale). Les agents peuvent prétendre à une retraite complète s’ils ont cotisé au minimum 15 années de service. Cependant, depuis janvier 2023, le plafond salarial pris en compte par la CNAPS est de 394 euros. S’il augmente un peu tous les ans, les cotisations sont limitées à 1% du salaire et ceux qui gagnent plus que le plafond ne peuvent cotiser qu’à hauteur de 1% du plafond.

Les retraites perçues sont donc, même avec une ancienneté de plus de 20 ans, d’environ 230 euros mensuels. D’où une grosse perte du pouvoir d’achat pour ces agents, une fois retraités. A noter également : il n’y a plus de couverture santé pour les retraités.

L’indemnité de fin de fonctions n’est pas suffisante. A titre d’exemple, les agents au niveau 1 à 5 de la grille des salaires, donc pour la plupart des employés, ne toucheront, pour 10 ans de services, qu’un montant compris entre 1 000 et 3 000 € et entre 2 000 et 5 000 euros pour 20 ans de service.

Au vu de tous ces situations, la CFDT-MAE souligne qu’il est urgent que l’Administration se saisisse enfin de cette problématique pour mettre un terme à des situations irrégulières et socialement dommageables pour nos collègues ADL.

La CFDT-MAE rappelle son souhait de négocier et signer un accord-cadre contraignant pour poser un cadre juridique, un socle de garanties et de droits communs pour tous les ADL du réseau.

La CFDT-MAE revendique l’octroi de congés d’aération dans les pays fortement pollués (CSAM novembre 2023)

17 décembre 2023

La CFDT-MAE est engagée en faveur de la transition écologique. Face au changement climatique, elle appelle à une accélération d’une adaptation systémique et juste pour faire face aux enjeux environnementaux.

Nous souhaitons alerter l’administration sur le dérèglement climatique et plus particulièrement les pics de pollution dans certains pays, c’est le cas à New Delhi.

Nous souhaiterions savoir ce que l’administration met en place pour prévenir les conséquences de ces pics de pollution qui mettent en danger la santé de nos collègues et de leurs familles.

La CFDT-MAE propose la mise en place de congés d’aération pour les agents et leurs familles affectés dans les pays qui connaissent des pics de pollution récurrents.

Une crise climatique devrait être considérée par l’employeur comme une crise politique.

La CFDT-MAE demande une réinternalisation du traitement des visas (CSAM novembre 2023)

17 décembre 2023

La CFDT-MAE constate que globalement France-Visas fonctionne bien. C’est un système complexe dont les développements informatiques sont sans fin mais l’essentiel a été fait et finalement cela marche. Et est-ce encore un programme informatique ou bien un outil à présent normalisé qui a vocation à fonctionner sous le contrôle de la direction “métier” ?

Sur le rapport Hermelin et ses recommandations en matière d’attractivité, nous retenons d’abord, et surtout la proposition 37.

Recommandation n°37 : Reconstituer les effectifs d’agents instructeurs dans les postes, en priorité dans les pays cibles en termes d’attractivité.

En 2023, il y a eu 11 créations de postes. C’est très insuffisant. Quid de 2024 ? Les vacations, insuffisantes, ne satisfont pas du tout l’énorme besoin de nouveaux collègues pour permettre aux services de travailler normalement. Combien de créations de poste d’agents titulaires sont prévues en 2024 ?

Sur le rapport Hermelin, clairement, nous nous opposons à la recommandation 38 :

Recommandation n°38 : Étudier la possibilité juridique de confier à des recrutés locaux l’instruction de dossiers simples.                                          

Il ne s’agit pas d’une réaction de défiance, ni d’un manque de compétences. Il s’agit simplement de protéger nos collègues ADL de toute forme de pression dans les pays en tension.

A la fin, tout compte fait, il faut des titulaires expatriés pour instruire les demandes de visas. Les autres pays européens, nos amis allemands en particulier, sont plus nombreux pour traiter moins de dossiers.

Un point encore sur cette recommandation : qu’est-ce qu’un dossier simple ? Dès qu’un type de demande voit son traitement simplifié, des demandeurs non légitimes essaient d’en abuser. Il n’existe donc pas de dossiers “simples”.

Sur le rapport Hermelin, deux questions encore. Où en sommes-nous de la proposition 32 ?

Recommandation n°32 : Prioriser dans la feuille de route du programme France-Visas :

1/ la dématérialisation de l’ensemble des demandes de visa ;

2/ l’interfaçage de France-Visas avec EES ;

3/ l’interfaçage de France-Visas avec l’ANEF.

Nous entendons que les expériences de dématérialisation n’ont pas donné satisfaction. C’est pourtant un enjeu pour nos collègues qui traitent les demandes et qui s’inquiètent de l’évolution de leurs pratiques liée à cette dématérialisation, par ailleurs préconisée par l’Union dans sa résolution d’octobre 2023.

Nous pensons que sur cet enjeu majeur, la dématérialisation des demandes de visa, les développements et surtout le suivi de ceux-ci devraient être largement réinternalisés et accompagnés par des spécialistes des métiers.

Et de la proposition 35 ?

Recommandation n°35 : Expérimenter un algorithme de pré-sélection des dossiers de demande de visa                                             

Déléguer la décision ou au moins l’instruction ou au moins une partie de l’instruction à un algorithme, et tous nous pensons à l’AI, a un côté magique.

Nous ne disons pas que l’AI n’y parvient pas mais d’abord, il faut remettre les choses à leur place, il faut faire en sorte que les collègues des services des visas aient les moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission dans de bonnes conditions.

Ensuite, nous avons le souvenir d’une première expérience (AVIS) dans trois postes. Quel bilan avons-nous tiré de cette expérience ? (Nous imaginons que le bilan était plutôt négatif puisque nous avons abandonné ce projet).

Une expérimentation a déjà eu lieu avec AVIS sur 3 postes, des conséquences ont-elles été tirées, si oui qu’elles sont-elles ?

DNUM : les moyens ne sont pas à la hauteur des ambitions du ministère (CSAM novembre 2023)

17 décembre 2023

Nous aurions préféré que les développements des applications soient traités dans les points des métiers. La CFDT-MAE souhaite revenir d’abord sur quelques points propres à la DNUM.

Et la transition est facile : quid des nominations d’agent de la DNUM dans les directions métiers pour faire évoluer les outils des métiers ? C’est un vieux sujet qui nous semble avancer trop doucement pour accompagner la nécessaire transformation numérique de ce ministère.

A propos des ASIC, nous souhaitons attirer l’attention de l’administration sur les affectations d’agents extérieur au Département sur des postes d’encadrement. Nous pouvons comprendre cet apport extérieur, à petite dose, mais la multiplication de cette situation deviendrait incompréhensible et incomprise par ceux qui ont su faire fonctionner un outil avec peu de moyens matériels, partout et tout le temps.

Avec peu de moyens et bien trop peu d’ETP. La pénurie de chefs de projet est un irritant majeur au bon fonctionnement de la DNUM.

La CFDT-MAE parle souvent à raison des triples casquettes en poste. A la DNUM, les chefs de projet sont pratiquement tous multi-casquettes. Hyper-casquettes ? Ils suivent en même temps trois, quatre, cinq ou plus projets informatiques.

Il y a bien les prestataires de service qui développent ; qu’il faut aussi administrer, recruter, encadrer, commander, payer, … La prestation a longtemps été vue comme la solution magique pour compenser le manque de titulaires. Et cela ne fonctionne pas car un prestataire qui n’est pas bien encadré, par un titulaire, n’est pas efficace.

Nous voyons le réarmement de la DNUM arriver. C’est heureux mais tardif, c’est déjà beaucoup et pourtant cela reste insuffisant même s’il vaut mieux tard que jamais. Et cette avancée ne va pas sans danger. L’application des critères salariaux de la DINUM (direction interministérielle du numérique) aux CDD pose la question des CDIsation qui créeraient des situations d’injustice où les chefs de bureau, toutes primes comprises, gagneraient moins, voire beaucoup moins, que les techniciens qu’ils encadrent.

Et pourtant nous défendons les recrutements pérennes. Le recrutement de CDD tournants tous les quatre ans sur des postes pourtant pérennes est à la fois :

  • insupportable pour les collègues concernés qui ne peuvent pas se projeter dans l’avenir,
  • du gaspillage pour le Département qui doit réintégrer tous les quatre ans de nouveaux agents.

Nous ne disons pas qu’il ne faut jamais recruter de CDD. Nous disons qu’il faut réserver ce mode recrutement aux besoins ponctuels de spécialistes.

Il n’y a donc qu’une solution, que la CFDT-MAE répète depuis toujours : les concours. Il faut ouvrir les concours et pourquoi pas un tous les ans ? D’autant que le corps vieillit et que le besoin de renouvellement, en plus des besoins de croissance, est important.

C’est le gage de recrutements justes et pérennes de collègues investis dans leurs fonctions qui pourront construire des carrières épanouissantes.

En parlant des carrières à la DNUM, vous ne m’en voudrez pas de rappeler la satisfaction de la CFDT-MAE quant à la reconnaissance, financière, en termes de groupe d’IRE, des fonctions d’adjoint au chef de CRASIC qui est une très bonne chose.

Il faut maintenant la mettre en œuvre. La CFDT-MAE rappelle qu’elle ne comprendrait pas que les adjoints, actuellement en poste, qui remplissent bien leurs fonctions, jusqu’à présent bénévolement et merci à eux, ne bénéficient pas dès cette année d’un reclassement.

A propos du centre enterré et de ses conditions de travail

Il aura donc fallu la perspective d’une mission extérieure – de l’Union européenne – pour que les travaux de remise en fonctionnement de la climatisation du centre enterré soient entrepris.

Entretemps, ce sont des agents qui souffrent pour que nos communications fonctionnent. Au-delà des remerciements attendus, toujours attendus, nous ne pouvons qu’espérer une prise en compte sincère et rapide. Cela n’a pas été le cas.

J’en profite pour demander ce qu’il en est des quatre jours de congé pour travail dans ce centre enterré et vieillissant. Nous attendons la confirmation que cette bonification, pourtant minimale, soit maintenue aussi longtemps que le centre enterré le sera lui-même.

Finalement, nous souhaiterions avoir des précisions sur les outils numériques suivants :

  • Quid de la suppression des téléphones fixes au profil de softphones sur les ordinateurs Éole ?
  • Envisagez-vous le partage des imprimantes des agents du SCEC ?
  • Quid de l’intelligence artificielle en général ? C’est un sujet transverse qui revient plus ou moins explicitement, notamment dans la presse. On voit bien les outils bureautiques grand public intégrant de plus en plus d’IA. C’est aussi une des recommandations du rapport Hermellin même si vous nous avez dit hier que cette recommandation ne serait pas retenue.
  • Quid de la mise à disposition de moyens des ADL permettant le télétravail ?

La CFDT-MAE demande que les élus siègent dans les commissions logement des postes ! (CSAM novembre 2023)

17 décembre 2023

Depuis de nombreuses années, la CFDT-MAE revendique le maintien et le développement du parc domanial à l’étranger consacré au logement des agents. Dans le contexte actuel de forte inflation et de crises géopolitiques, le logement devrait être prévu pour tous dans les pays en tension.

Faute de la généralisation voire de l’existence d’un logement comme une condition préalable à la création d’un poste de travail expatrié, il existe une inégalité de traitement majeure, dans de nombreux postes, entre les agents qui bénéficient d’un logement et ceux qui n’en bénéficient pas.

De surcroît, nous avons compris que le calcul de l’IRE dépendait aussi de la proportion d’agents logés. Ce qui pose la question des agents non logés dont une part de l’IRE est rognée parce que les autres sont logés.

Pour la CFDT-MAE, il n’est pas normal que les majorations familiales soient prises en compte dans le calcul de la retenue de salaire pour loyer. Nous rappelons que la taille effective du logement, qu’on imagine d’autant plus grand lorsqu’il y a plus d’enfants, est déjà prise en compte dans le calcul de la retenue à travers la valeur locative du logement.

Et finalement, c’est deux fois injuste :

  • parce qu’on nous répète que les majorations familiales sont faites pour l’école ;
  • parce que finalement, petit ou grand logement, le loyer dépend largement de la taille de la famille du locataire et non de de la taille du logement. Je vous invite à proposer ce mode de calcul à n’importe quel autre organisme.

Nous savons que l’affectation des logements, malheureusement en nombre insuffisant, est facilement un sujet de tension, voire de ressentiment entre agents d’un même poste.

Nous saluons la généralisation de critères de ressources et transparence oblige, la CFDT-MAE demande que les représentants du personnel soient présents dans chaque commission logement au sein du réseau.

Promotions et examens professionnels des assistants de service social : les grands oubliés (CSAM novembre 2023)

17 décembre 2023

Cette année les assistants de service social (ASS) du ministère n’ont pas reçu des dossiers de demandes de promotion au grade d’assistante sociale de classe supérieure et d’assistante sociale principale.

Sur une base unilatérale et subjective, le Bureau des échanges européens et de la mobilité n’a pas transmis les dossiers aux ASS mettant en avant que « le MEAE ne bénéficie d’aucun quota cette année pour la promotion des assistant(e)s de service social ».

Or, bien qu’il n’y ait pas de quota pour les assistantes sociales du MEAE cette année, il est toujours possible de transmettre des dossiers de demandes de promotion, ne serait-ce que pour souligner la répétition de certaines demandes et la continuité du soutien hiérarchique. Par ailleurs, s’il n’y a pas de possibilité de promotion pour les assistantes sociales des autres ministères, il peut arriver que la promotion soit « cédée » au MEAE lorsqu’un agent regroupe les conditions requises.

Cette non-transmission est donc préjudiciable pour les ASS au vu des éléments précités. Notre organisation syndicale souhaite rappeler à l’administration que seul l’agent peut prendre la décision de transmettre ou non son dossier au vu du quota.

Par ailleurs, pour les demandes de promotion à venir, notre organisation syndicale demande que les services concernés (en l’occurrence le bureau des échanges européens et de la mobilité ainsi que le bureau des titularisations, des intégrations et des promotions (TIP) transmettent en amont aux assistantes sociales le quota des assistantes sociales promouvables ainsi que les dossiers de demandes de promotion de manière anticipée afin que chacun puisse s’il le souhaite transmettre un dossier validé par sa hiérarchie.

Concernant les examens professionnels pour les ASS, ils sont organisés par les ministères sociaux à la demande de chaque ministère. L’arrêté du 1er septembre 2021 fixant les modalités d’organisation et l’épreuve de l’examen professionnel pour l’accès au grade d’assistant principal de service social des administrations de l’État stipule que l’examen professionnel est ouvert par arrêté du ministre chargé des affaires sociales pour les ministères faisant partie du CIGEM.

Depuis l’an dernier, le ministère des affaires sociales a organisé deux examens professionnels pour des postes essentiellement rattachés à ce ministère. Les agents de ce ministère peuvent donc bénéficier d’une promotion à la fois par voie de nomination et de concours. Les autres ministères non dépendant du CIGEM ont également organisé plusieurs examens professionnels pour les ASS.

Le MEAE, lui, n’a pas demandé d’examen professionnel pour ses ASS. Pour pouvoir faire cette demande, il faut pouvoir justifier d’un effectif suffisant. Or, comme les effectifs des ASS n’ont pas évolué au niveau de notre ministère (toujours 14 postes), il n’est pas possible d’organiser un examen professionnel. De plus, notre taux de promotion dépend du CIGEM, ce qui implique un temps d’attente de plusieurs années pour la promotion d’un(e) collègue ASS du MEAE. Il y a donc une réelle iniquité pour les ASS du MEAE.

Nous souhaitons donc savoir dans quelle mesure le MEAE peut favoriser les promotions de grade pour les ASS de ce ministère, dans ce contexte défavorable.

Ces remarques et questionnements concernant les promotions des ASS par voie de nomination et d’examens professionnels ont été soumis début septembre au Bureau des échanges européens et de la mobilité en septembre 2023 mais ils restent à ce jour sans réponse. Par ailleurs, le bureau des titularisations, des intégrations et des promotions (TIP) a été mis en communiqué des échanges mais n’a pas non plus réagi.

Par ailleurs, la fiche transmise par l’administration indique que les lignes directives de gestion en matière de promotion prévoient que la promotion dans un corps supérieur donne lieu à un changement d’affectation et que cette règle s’applique également aux ASS qui devraient changer d’affectation en cas de promotion dans un corps supérieur.

Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une promotion dans un corps supérieur mais d’un changement de grade. Les ASS qui passent ASS de classe supérieure ou ASS principale font toujours parties du corps des ASS. Par ailleurs, ce n’est pas nécessairement dans le projet des ASS du MEAE d’évoluer dans un autre ministère. Si cela avait été le cas, elles auraient fait une demande de mutation sans attendre une promotion. Enfin, l’administration indique que les ASS promus peuvent changer d’affectation en restant au MEAE sous réserve qu’un poste correspondant à ce nouveau corps (en réalité nouveau grade) soit vacant. Toutefois, la réalité c’est qu’aucun autre poste de A n’est ouvert aux ASS au sein du ministère. Plusieurs collègues ASS se sont rapprochés de la DRH afin de voir les possibilités de changement de poste qui leur sont offerts (avec la réalité de formations complémentaires). La réponse transmise était que les postes à caractère social sont des postes de B et qu’il est difficile de trouver des postes de A pour les ASS en raison de leur profil « trop social ». Or, certains postes pourraient être ouverts aux ASS dans des services tels que la MAI, le CDCS ou la Délégation aux familles. Que propose l’administration en la matière ?

La CFDT-MAE demande le versement de la prime CTI aux assistants de service social (CSAM novembre 2023)

17 décembre 2023

Le Complément de Traitement Indiciaire (CTI) est une prime qui a été attribuée en 2020 après la COVID. Certains agents exerçant au sein de services et établissements sociaux et médico-sociaux bénéficient du CTI. Les contractuels perçoivent une prime équivalente. Pour les fonctionnaires, la prime de revalorisation est donc transformée en CTI de façon rétroactive au 1er avril 2022.

Pour les fonctionnaires, le montant de ce complément de traitement indiciaire (CTI) est de 49 points d’indice majoré, soit 237,65 € bruts, 188,62 € nets. La prime de revalorisation de 183€ nets par mois versée depuis le mois de mai 2022 est transformée en CTI de façon rétroactive au 1er avril 2022.

Une indemnité équivalente au montant du complément de traitement indiciaire, après déduction des cotisations salariales et des prélèvements sociaux, est versée aux agents contractuels de droit public.

Les professionnels de la filière socio-éducative exerçant dans les fonctions publiques d’État, hospitalière ou territoriale sont concernés par le versement du complément indiciaire ou d’une indemnité équivalente.

Les assistants de service social font partie des métiers concernés par les dispositions du décret n°2020-1152 du 19 septembre 2020 modifié relatif au versement d’un complément de traitement indiciaire (CTI).

L’article 7 du décret n°2022-1497 du 30 novembre 2022 modifiant le décret n°2020-1152 du 19 septembre 2020 relatif au versement d’un complément de traitement indiciaire à certains agents publics confirme ce point en indiquant que « Le complément de traitement indiciaire est également versé aux fonctionnaires de la fonction publique de l’État relevant des corps et, le cas échéant, spécialités mentionnées au II de l’annexe et exerçant, à titre principal, des fonctions d’aide et d’accompagnement socio-éducatif » notamment « 1° Des établissements et services mentionnés à l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ; ».

L’article 312-1 du code de l’action sociale et des familles cite clairement parmi les corps relevant de la fonction publique de l’Etat (en application de l’article 7 du présent décret du 30/11/2022) le « corps interministériel des assistants de service social des administrations de l’Etat régi par le décret n°2017-1051 du 10 mai 2017 portant statut particulier du corps interministériel des assistants de service social des administrations de l’Etat ; » et le « corps interministériel des conseillers techniques de service social des administrations de l’Etat régi par le décret n°2017-1052 du 10 mai 2017 portant statut particulier du corps interministériel des conseillers techniques de service social des administrations de l’Etat ».

A ce jour, les assistants de service social (ASS) et la conseillère technique de service social (CTSS) du ministère ne perçoivent pas le CTI. Or, les ASS et leurs encadrants d’autres administrations (notamment dans la publique territoriale ainsi que de l’hospitalière) perçoivent cette prime. Pourquoi cela ne serait pas le cas pour les ASS et la CTSS au MEAE  alors que le même cadre législatif l’impose également pour la fonction publique d’État ?

L’argument qui consiste à dire que le CTI ne peut pas être versé aux ASS car elles n’exercent pas à titre principal des fonctions d’accompagnement socio-éducatif est erroné. L’article 7 du décret du décret n°2022-1497 du 30 novembre 2022 modifiant le décret n°2020-1152 du 19 septembre 2020 évoque les personnels qui exercent « à titre principal des fonctions d’aide et d’accompagnement socio-éducatif » et pas uniquement d’accompagnement socio-éducatif. Les  ASS sont affectés au service social et interviennent uniquement en matière d’aide dans le secteur socio-éducatif. A ce titre, elles peuvent bénéficier du CTI. C’est d’ailleurs, le cas pour les ASS d’autres administrations, y compris au sein de services sociaux du personnel.

Le fait que les ASS aient bénéficié d’une augmentation de l’IFSE n’empêche nullement le versement du CTI ou de la prime de revalorisation. Ce sont des primes cumulables. Il serait donc approprié d’éviter des propos qui sous-entendent que les ASS sont très avantagés et que ces personnels sont augmentés régulièrement car c’est loin d’être le cas.

Notre organisation syndicale demande à l’administration de bien vouloir régulariser la situation de ces personnels au regard du versement de la prime CTI avec effet rétroactif depuis le 19 septembre 2020, date de parution du premier décret relatif à cette prime.

« Page précédente
Page suivante »
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

Navigation des articles

Articles plus anciens
Articles plus récents

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1639vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1052vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?1009vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)744vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !609vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter