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Coût-Vie

Salaires des ADL en Turquie : notre experte intervient au CSAM pour demander une revalorisation juste et équitable !

19 décembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration ministériel (CSAM), l’experte de la CFDT-MAE est intervenue en séance, le 11 décembre dernier, pour exposer la situation financière très difficile des agents de droit local en Turquie et rappeler l’urgence et la nécessité d’une revalorisation conséquente et décente de leur salaire.

  • La Turquie traverse une crise économique profonde

En effet, depuis 2018, la Turquie traverse une crise économique profonde et l’inflation y est extrêmement élevée et durable. Ainsi, sur la période 2023-2025, l’inflation cumulée a atteint 155%, alors que, dans le même temps, les salaires n’ont augmenté que de 15%.

Une politique d’intervention économique autoritaire

Cette situation est amplifiée par une politique d’intervention économique autoritaire : absence d’indépendance de la Banque centrale, chiffres officiels de l’inflation biaisés et interventions fréquentes du gouvernement sur le marché des devises pour maintenir artificiellement la valeur de la monnaie locale (livre turque) avec l’euro.

  • Des prix qui ont explosé et qui affectent considérablement le pouvoir d’achat des personnels locaux

L’hyperinflation qui s’accumule, depuis de nombreuses années, a fait exploser les montants des dépenses indispensables et incompressibles des agents et de leur famille, ce qui a profondément affecté le pouvoir d’achat des collègues recrutés locaux.

Le logement est le symbole le plus visible de cette crise

Les loyers ont ainsi augmenté de 168% en euros entre 2022 et 2025 et dans la capitale cette hausse est encore plus marquée. Par exemple, une agente de l’ambassade de France à Ankara réglait en 2021 un loyer de 260 euros et aujourd’hui, le loyer du montant a plus que triplé et s’élève à 918 euros (soit +350% en 4 ans). Dans le même temps, son salaire n’a progressé que de 15%.

Le prix des denrées alimentaires a atteint des sommets

Un exemple parlant est celui du prix de la viande rouge, calculé en euros, qui a quadruplé sur les quatre dernières années.

Une hausse vive des frais d’écolage

Les frais de scolarité dans les établissements français ont augmenté de 63%, passant ainsi de 6 000 € en 2023 à 9 800 € aujourd’hui.

Une perte critique du pouvoir d’achat des recrutés locaux

Dans un contexte où les prix augmentent sans cesse et les salaires des personnels locaux, versés en euros, ne suivent pas, les ADL ont ainsi perdu 23% de leur pouvoir d’achat depuis 2023 selon les chiffres officiels et même très au-delà si l’on se base sur des données indépendantes (il convient de noter que les chiffres publiés par TÜİK, l’institut de statistiques turc, sont encadrés et ne reflètent pas l’intégralité du coût de la vie constaté dans le pays).

  • Il est urgent de revaloriser les rémunérations des ADL du poste

Les agents de droit local sont pris dans une spirale où l’inflation augmente sans relâche, alors que leur niveau de rémunération stagne depuis plusieurs années. Il est donc urgent d’accorder une revalorisation réellement équitable car celles qui ont été obtenues jusqu’à présent ne reflètent en rien la réalité et la situation économique du pays.

Le panel de référence est-il caduque ?

Depuis le passage à l’euro, l’Ambassade s’appuyait exclusivement sur un panel de 6 ambassades de référence (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas) pour déterminer les revalorisations salariales à demander à l’administration centrale bien que les représentants du personnel aient toujours considéré cet instrument comme incomplet et pas toujours fiable.

Or, cette année, l’administration du poste a informé les représentants du personnel des décalages de salaire constatés à partir du panel de référence, tout en indiquant clairement qu’elle ne demanderait pas au Ministère le rattrapage de l’intégralité des différences relevées avec les salaires des autres ambassades. Cela a suscité, en réaction, une profonde interrogation et une totale incompréhension de la part des agents de droit local qui ont pu constater que le décrochage des salaires était très important et qu’il pouvait aller jusqu’à 36% pour le niveau 6 du cadre salarial.

Une revalorisation partielle et incomplète

La première revalorisation accordée par le Département a engendré un fort mécontentement des personnels de niveau 4 (+3,9% de hausse), 5 (+3,9%), 6 (+5%) et 7 (aucune augmentation). Certes, les agents ont bien reçu une revalorisation supplémentaire en 2025, mais celle-ci reste toujours très insuffisante et déconnectée du taux d’inflation enregistré dans le pays et de l’écart d’attractivité entre les salaires versés par le poste et les autres ambassades. Par exemple, le niveau 6, qui affichait le pourcentage de décrochage le plus élevé, n’aura finalement bénéficié que de 10% d’augmentation.

Un fort sentiment d’injustice pour les agents du niveau 7, totalement exclus des deux dernières revalorisations

Les agents dont les fonctions sont classées au niveau 7 du cadre salarial n’ont pas bénéficié des mesures de revalorisation du cadre salarial en Turquie (y compris la toute récente hausse additionnelle accordée par le MEAE). Cette exclusion a été ressentie comme une profonde injustice et ce, d’autant plus que le décrochage que fait apparaître le panel de référence pour ce niveau semblait déjà éloigné de la réalité.

Les agents s’inquiètent et s’interrogent : le non-respect du panel de référence et l’exclusion des agents du niveau 7 de la hausse des salaires vont-ils devenir la norme ?

Le compte n’y est toujours pas !

A la suite de la réunion extraordinaire du CSAPE convoquée à la demande des représentants locaux du personnel, l’administration a tout récemment accordé une revalorisation supplémentaire du cadre salarial. Celle-ci est, au plus grand regret des agents, toujours insuffisante au regard des pourcentages de décrochage constatés par le panel de référence et de surcroît discriminante pour les agents dont les fonctions n’ont toujours pas été revalorisées.

Sans mesure corrective immédiate, la situation deviendra encore plus critique en 2026 puisque les chiffres du panel de référence, déjà obsolètes, ne reflètent plus la réalité des salaires observés dans les autres ambassades. L’étude comparative prévue par le poste en janvier pour actualiser le panel de référence accentuera encore un peu plus le fossé constaté, à fonctions égales, entre les salaires versés par l’ambassade de France et ceux octroyés par les autres ambassades. Dans un tel contexte, la CFDT-MAE invite le poste à s’aligner sur les pourcentages de décrochage réellement constatés par le panel de comparaison et en n’écartant de son propre chef aucun niveau.

* * *

Pour la CFDT-MAE, il devient urgent de procéder à une revalorisation immédiate des salaires, avec effet rétroactif au 1er janvier 2025, afin de compenser le fort décrochage constaté entre les salaires versés à l’ambassade de France et ceux des autres ambassades présentes à Ankara.

En effet, notre syndicat estime qu’il faut agir dès à présent car ne rien faire conduirait à laisser s’aggraver une situation déjà critique et comparable à celle observée dans d’autres postes comme celui de l’Égypte.

Thèmes : ADL, Cadre salarial, Coût-Vie, Dialogue social, Poste à l'étranger, Recrutés locaux

La CFDT écrit au DGAM pour l’attribution de la mesure coût-vie 2025 et la mise en œuvre de la revalorisation des cadres salariaux des ADL

26 août 2025

Sollicitée par de très nombreux agents, recrutés locaux d’ambassade, de consulat et d’institut français, élus et représentants du personnel et secrétaires généraux d’ambassade et d’institut, la CFDT-MAE a adressé un courrier, ce lundi 25 août, au Directeur général de l’administration et de la modernisation avec copie au Directeur des ressources humaines et au Directeur des affaires financières, pour appeler leur attention sur le désarroi et l’incompréhension des personnels locaux face à la procrastination de l’administration à autoriser les postes à prendre en compte l’inflation locale et à répondre aux demandes légitimes de revalorisation collective des salaires des collègues ADL.

  • Une vive inquiétude et un sentiment de colère exprimés par les recrutés locaux

En effet, alors que la commission interministérielle s’est réunie depuis le mois de mai, l’ensemble des personnels de droit local des réseaux diplomatique et consulaire, culturel et de coopération, nous ont fait part de leurs interrogations et de leurs plus vives inquiétudes au sujet de l’attribution de la mesure coût-vie FMI au titre de l’année 2025 et de la revalorisation du cadre ou de la grille salarial(e) pour les postes qui ont en fait la demande.

Un « gel » soudain des crédits du personnel

Dans un contexte où le Département a su trouver, quand il le fallait, les ressources budgétaires nécessaires pour la mise en œuvre de la réforme de la haute fonction publique, les quelque 8 000 collègues recrutés locaux, qui représentent la moitié des effectifs du MEAE, ne comprennent pas qu’on leur oppose aujourd’hui un gel soudain des crédits et en particulier sur le Titre II en ce qui concerne le réseau diplomatique et consulaire.

La mesure coût-vie 2025 compense simplement l’inflation enregistrée par le FMI en 2024

Pour la CFDT-MAE, la mesure coût-vie ne constitue aucunement une hausse effective des rémunérations mais permet simplement un rattrapage des salaires afin de compenser l’inflation enregistrée par le FMI. Dès lors, il nous semble indispensable de pouvoir compenser, a minima, la hausse des prix constatée l’année précédente et qui impacte déjà fortement le pouvoir d’achat de tous les agents locaux, y compris ceux des établissements à autonomie financière (instituts français, centres culturels…)

Des velléités de mettre fin à la mesure coût-vie ?

La CFDT-MAE souhaite rappeler que l’absence d’obligation contractuelle et réglementaire du Département, parfois évoquée par certains pour mettre fin à la mesure coût-vie, est un argument contraire aux dispositions prévues par le droit local et les conventions du travail de plusieurs pays. Dès lors, la solution qui consisterait à distinguer deux sortes de postes à l’étranger – ceux qui bénéficieraient chaque année d’un rattrapage coût-vie et ceux pour qui la mesure ne serait que facultative – ne nous semble aucunement satisfaisante et de nature à apaiser la déception et le sentiment de colère déjà perceptibles parmi nos collègues ADL.

  • La CFDT-MAE considère indispensable de mettre rapidement en œuvre les mesures collectives de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux

A l’heure où l’administration cherche à promouvoir « l’équipe France » dans les postes, incluant l’ensemble des personnels et des talents au service de notre pays et de nos intérêts à l’étranger, il nous semble indispensable de pouvoir répondre aux demandes collectives salariales de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux de nos collègues de droit local sur lesquels repose très largement le bon fonctionnement de notre réseau à l’étranger.

En conséquence, la CFDT-MAE revendique la mise en œuvre, dès le mois de septembre et rétroactivement à compter du 1er janvier 2025, de la mesure coût-vie et des revalorisations de grilles et cadres salariaux attendus depuis plusieurs mois par nos collègues de droit local.

Thèmes : Cadre salarial, Coût-Vie, Dialogue social, Grille des salaires, Recrutés locaux, Rémunération

La mobilisation des représentants du personnel CFDT en Égypte et l’intervention de notre expert au CSAM ont été payantes !

28 juin 2024

La CFDT-MAE avait choisi de signaler à nos plus hautes autorités la situation financière des agents de droit local en Égypte, particulièrement grave et préoccupante, et d’appuyer ainsi leurs demandes légitimes, relayées sur place par la section CFDT et nos représentants du personnel.

L’engagement de l’administration de revalorisation rétroactive – au 1er janvier 2024 – de +34% de tous les salaires des agents recrutés locaux, y compris ceux de l’Institut français, soit 24% au titre de la mise en œuvre du coût-vie 2024 et 10% pour l’application d’une première tranche de revalorisation du cadre salarial, est un résultat extrêmement positif à porter au crédit de nos élus et de nos militants.

Retrouvez, ci-dessous, l’intervention de notre camarade et expert Sameh au CSAM des 11 et 12 juin derniers :

La situation en Égypte

Savez-vous combien coûte une galette de pain subventionnée en Égypte ? 0,20 livre égyptienne (LE), soit une augmentation de 300% par rapport à l’automne 2022, une décision qui vient d’être adoptée depuis deux semaines, dans ce pays qui est le premier importateur du blé à l’échelle mondiale. Un kilo de viande ? 500 LE, soit une augmentation de 150%. Et un kilo de foul ? (Un plat national égyptien parmi les plus populaires). Il est passé de 28 à 52 LE soit une hausse de 186%.

Dévaluation vertigineuse de la monnaie égyptienne

Outre ces augmentations exorbitantes des prix de certains produits de base, la livre égyptienne, depuis 2022, enchaîne les dévaluations sur fond de crise et d’hyperinflation. Ainsi, après trois dévaluations successives de -14 %, -19 % et -17 % depuis 2022, un record mondial en termes de fréquence, l’Égypte a vu sa monnaie perdre -61% en plus de deux ans et s’avère incapable de sortir de la spirale de la défiance.

Un niveau record d’inflation

La guerre entre la Russie et l’Ukraine a renforcé la dégradation de la situation socio-économique de la population (salaires réels au plus bas depuis 30 ans, taux de pauvreté multiplié par deux en 20 ans, etc.) L’Égypte a ainsi atteint un niveau record d’inflation depuis plus de quatre ans avec une moyenne de +23,5 % sur l’exercice 2022/23 et, en septembre 2023, l’inflation s’établissait à +38 % en glissement annuel. Pour mémoire, la hausse attendue des prix en 2023/2024 s’élève à +32,4 %.

Une économie durement frappée par le conflit israélo-palestinien

Le conflit entre Israël et le Hamas, en 2023, a constitué un nouveau choc externe sur une économie égyptienne déjà dégradée conjoncturellement et structurellement fragile. Les recettes du canal de Suez ont ainsi perdu 60% depuis le début de ce conflit.

L’engagement et la forte sollicitation des agents du poste

Un conflit qui, en parallèle, a impacté la charge de travail de tous les agents en poste, notamment ceux du consulat général et de la chancellerie politique fortement sollicités pour résoudre les questions de rapatriement et d’aide humanitaire allouée par la France à la population civile de la bande de Gaza. A cela s’est ajouté un enchaînement de visites officielles au niveau présidentiel et ministériels pour lesquelles les agents du poste se sont fortement mobilisés.

Ramenés en euros, des salaires en chute libre !

Face à une économie qui pâtit du ralentissement économique, les ADL d’Égypte ont ainsi perdu en équivalent d’euros 65% de leur salaire depuis mars 2022.

Exemple de l’évolution de salaire brut (niveau 6) d’un ADL entre mars 2022 et mars 2024

DateTaux Euro/LESalaire en LESalaire équivalent €Variation salaire (*)
03/202217,11 LE24 4481 428,87 €-16,40%
03/202332,56 LE26 677819,32 €-42,66%
03/202453,27 LE27 500516,00 €-36,99%
(*) Variation de l’équivalent de salaire en Euro, par rapport à l’année précédente.

Exemple de l’évolution de salaire brut (niveau 5) d’un ADL entre mars 2022 et mars 2024

DateTaux Euro/LESalaire en LESalaire équivalent €Variation salaire (*)
03/202217,11 LE21 2001 240,00 €-16,40%
03/202332,56 LE22 300685,00 €-44,76%
03/202453,27 LE23 700445,00 €-35,05%
(*) Variation de l’équivalent de salaire en Euro, par rapport à l’année précédente.

Hausse des frais de scolarité pour les parents ADL

Enfin, il convient de souligner que les ADL parents d’enfant(s) scolarisé(s) ont vu le prix des écoles privées ou semi-privées s’envoler sachant que les parents se tournent prioritairement vers ces établissements qui dispensent une éducation d’un niveau correct en Égypte. Désormais, certaines écoles exigent d’être payées en euros ou en dollars, des devises quasi introuvables dans le pays.

* * *

Compte tenu de tous les éléments évoqués, la CFDT-MAE soutient la demande légitime et argumentée de revalorisation du cadre salarial du poste qui devra aller bien au-delà de cette première tranche de 10%, certes cumulée rétroactivement avec le coût-vie au 1er janvier 2024, afin de permettre à tous nos collègues recrutés locaux de retrouver enfin un niveau de vie décent à hauteur de leur engagement et en adéquation avec la situation économique du pays.

Outre cette demande, la CFDT-MAE a revendiqué en séance devant le DGAM, président de cette instance, la fin des CDD à répétition des agents de droit local du poste qui, pour certains, enchaînent les contrats à durée déterminée depuis de très nombreuses années !

Thèmes : ADL, Cadre salarial, Comité social d'administration (CSA), Coût-Vie, Dialogue social, Recrutés locaux, Rémunération

Les représentants CFDT-MAE vous informent des acquis et des avancées obtenus au CSAM de fin d’année !

27 décembre 2023

Après un premier bilan estival des acquis obtenus par la CFDT-MAE au comité social d’administration ministériel (CSAM) des 4 et 5 juillet derniers et ceux restant à obtenir, les élus, experts et militants cédétistes, comme ils s’y étaient engagés pendant les élections professionnels de décembre 2022, ont souhaité, en toute transparence, mettre à profit la trêve des confiseurs pour porter à la connaissance de tous les résultats et les avancées qu’ils ont acquis au CSAM des 29 et 30 novembre 2023.

Les agents du CTIV obtiennent le versement d’une NBI avec effet rétroactif, à compter du 1er septembre 2023

La CFDT-MAE est ravie que nos collègues du centre des titres d’identité et de voyage (CTIV) aient obtenu gain de cause et se réjouit qu’ils puissent désormais bénéficier d’une NBI. Nous avons été les premiers, ensuite rejoints par d’autres convaincus du bien-fondé de notre demande, à revendiquer la revalorisation de la rémunération des gestionnaires consulaires du CTIV à l’instar de celle de nos collègues du département exploitation et du bureau du courrier du SCEC.

Fin du non-cumul de la revalorisation du cadre salarial et du coût-vie au titre d’une même année

La CFDT-MAE se félicite de l’annonce de la Secrétaire générale de l’arrêt de l’application de la règle de gestion de non-cumul de la revalorisation d’une grille ou d’un cadre salarial et du coût-vie, pour 17 pays, une demande que nous avions exprimée lors du précédent CSAM. C’est une mesure juste que nous espérons pérenne qui profitera à l’ensemble des collègues de droit local dont près de 900 ont participé cet été à notre campagne de tracts. Un grand bravo à tous nos élus et représentants dans les postes et à tous les collègues qui se mobilisés pour obtenir ce résultat encourageant !

Fin de l’abattement de l’IRE des agents A et B lors des congés dits « de mutation »

Nous nous félicitons également de la prise en compte des délais de route, de la fin de l’abattement de 50% de l’IRE des agents de catégories A et B lors des congés de mutation, de l’augmentation des IRE des contractuels de droit public et des crédits supplémentaires pour la revalorisation des grilles et des cadres salariaux ainsi qu’une meilleure couverture des frais de scolarité par les majorations familiales, un ensemble de mesures favorables aux conditions de travail et à la rémunération des collègues que nous avons portées et défendues avec force depuis de très nombreuses années.

Une candidature transmise dans un poste est désormais considérée acceptée au-delà d’un délai de 15 jours

Lors du CSAM de juillet 2023, la CFDT-MAE avait demandé à revoir l’organisation des modalités d’affectation à l’étranger qui consistait à laisser le dernier mot au poste quant au choix du candidat, ce dernier étant pourtant moins formé que les services de la Direction des ressources humaines pour apprécier l’adéquation entre le profil de la candidature et le poste de travail à pourvoir. Désormais, une candidature transmise par la DRH à un poste sera considérée comme acceptée au-delà d’un délai de 15 jours. Cette nouvelle pratique bénéficiera à tous les agents en cours d’affectation à l’étranger, quel que soit leur grade ou leur statut.

L’administration a saisi par NDI les postes pour une enquête relative à l’accréditation des conjoints LGBT+ et aux droits des personnes LGBT+

La CFDT-MAE salue la reconnaissance par l’administration de la nécessité d’agir en faveur des agents LGBT+, en particulier sur la question de l’accréditation des conjoints, et son engagement à accompagner l’aspiration légitime des agents LGBT+ à s’expatrier seul ou en famille.

Cette avancée, en faveur de plus d’inclusion et d’égalité, vient récompenser le travail et les interventions étayées de nos experts aux CSAM de juillet 2023 et novembre 2023, exposant notamment les grandes difficultés voire les discriminations subies par les collègues LGBT+ s’expatriant en famille, une situation également rappelée à la Ministre et à la Secrétaire générale.

Création d’un examen professionnel pour les adjoints de chancellerie pour accéder au grade supérieur

La CFDT-MAE, qui revendique depuis des années l’ouverture d’un examen professionnel pour les adjoints de chancellerie, comme il en existe déjà pour les agents des catégories A et B, reste pleinement mobilisée pour que la mise en place de cet examen professionnel soit annoncé lors du prochain CSAM comme nous l’avons demandé à la Secrétaire générale lors du dernier CSAM.

Cette mesure permettrait enfin, à côté de l’avancement au choix, aux collègues titulaires de catégorie C d’accéder au grade supérieur de principal de 1ère classe par le biais d’une épreuve à caractère professionnel qui valoriserait ainsi la technicité et l’expertise acquises dans l’exercice de leurs fonctions que cela soit en France ou à l’étranger.

L’administration met en ligne un recueil d’intérêt pour l’apprentissage de la langue des signes

A plusieurs reprises, la CFDT-MAE a demandé que la formation pour l’apprentissage de la langue des signes soit ouverte à tous les agents, en Centrale comme à l’étranger, et qu’elle figure en bonne place dans l’offre permanente de cours de langues du Département.

Cette revendication, défendue à nouveau aux CSAC et CSAM du mois de novembre a fait son chemin auprès de l’administration puisque celle-ci a décidé récemment de mettre en ligne un questionnaire, à remplir avant le 15 janvier, afin de recueillir l’intérêt des agents pour cette formation.

Nous sommes pleinement satisfaits de cette initiative qui répond à une préoccupation forte de la CFDT-MAE.

Thèmes : Affectations, Agent contractuel, Cadre salarial, Catégorie C, Comité social d'administration (CSA), conjoints, Coût-Vie, délais de route, Etat-civil, Examens professionels, Expatriation, famille, Formation, Grille des salaires, langues, Majorations familiales, Primes, rifseep, Transparence

Rémunération des ADL et hausse du coût de la vie (CSAM novembre 2023)

17 décembre 2023

La CFDT-MAE comprend d’après la note transmise sur l’inflation que l’administration a consenti une augmentation, plutôt un rattrapage de +256% de revalorisation des salaires des ADL à la mi-juin 2022 par rapport à l’année et demie précédente. La CFDT-MAE souhaite en connaître la répartition.

Par ailleurs, sur le terrain et dans tous les postes, la compréhension de cette augmentation faite par la commission « coût-vie » n’a pas satisfait les agents qui vivent mal l’inflation dans les différents pays et n’ont pas eu la réponse adéquate à leurs demandes de revalorisation adressées au Ministère via les postes. À titre d’exemple, 900 tracts CFDT à travers le monde ont été envoyés par les agents à la Ministre et au DGAM pour leur faire part de leur mécontentement. Malgré l’absence de réaction positive de l’administration, nous espérons que l’effort mentionné dans la note de l’administration pour la suite sera à la hauteur des attentes des agents qui menacent de faire grève dans certains postes.

2024, c’est dans quelques jours. Les agents ont besoin d’un signal fort de la part de l’administration pour afficher un sourire satisfait sur leurs lèvres et continuer à bien faire fonctionner ce Ministère.

Thèmes : ADL, Cadre salarial, Coût-Vie, Grille des salaires, Recrutés locaux, Rémunération

La formidable mobilisation des collègues à Londres et Edimbourg a finalement payé !

1 décembre 2023

Grâce à la mobilisation pleine et entière des agents de Londres et d’Edimbourg, relayée par la section CFDT et appuyée par notre syndicat, l’engagement de l’administration de revalorisation rétroactive au 1er janvier 2023 de 5,36% de tous les salaires, au titre du coût-vie 2023, est un résultat extrêmement positif.

Les agents ont par conséquent décidé de ne pas se mettre en grève, le lundi 4 décembre, mais resteront particulièrement vigilants sur le taux du coût-vie octroyé au titre de 2024.

Le poste du Royaume-Uni fait partie des 17 pays pour lesquels la Secrétaire générale a annoncé l’arrêt de l’application de la règle de gestion de non-cumul de la revalorisation d’une grille ou d’un cadre salarial et du coût-vie, en présence du secrétaire et du secrétaire adjoint de la section de Londres qui ont défendu au CSAM les revendications des agents.

Nous sommes fiers de la mobilisation et de la solidarité déployées par tous nos collègues de Londres et d’Edimbourg et le syndicat CFDT-MAE continuera à se tenir à leur côtés pour améliorer leurs conditions de travail et de rémunération.

Thèmes : Coût-Vie, préavis de grève, Recrutés locaux

Les diplomates aiment négocier : la CFDT-MAE aussi !

21 août 2023

Plus que jamais déterminée et motivée en ce mois d’août, la CFDT-MAE reste mobilisée pour que les propositions et les revendications défendues par ses représentants au CSAM devant la Ministre et la haute hiérarchie du Département soient entendues et débattues, dès la rentrée, afin d’intégrer ces mesures de progrès social pour tous au sein de textes réglementaires ou d’accords majoritaires négociés entre l’administration et les organisations syndicales représentatives.

  • Les élus et experts CFDT sont pleinement investis pour relayer vos revendications et vos attentes et faire rapidement bouger les lignes

Les 12 élus titulaires et suppléants de la CFDT-MAE au comité social d’administration ministériel (CSAM) et la dizaine de militants experts CFDT (agents dans les services en France et à l’étranger et permanents syndicaux), de toutes catégories (A, B et C) et de tous statuts (titulaires, contractuels et recrutés locaux), ayant préparé et/ou participé aux deux CSAM du mois de juillet, ont à cœur, au-delà de leur devoir d’information envers les agents sur leurs votes et leurs interventions, d’informer les collègues des dossiers qu’ils jugent indispensables de voir aboutir à partir de la rentrée 2023.

Temps de travail et modalités de travail

Dans le prolongement des orientations décidées par son conseil syndical, la CFDT-MAE, qui a porté ces revendications novatrices au CSAM, souhaite que l’administration puisse proposer aux agentes la possibilité de bénéficier de congés menstruels, mette en place la semaine des 4 jours pour les agents qui le désirent, prévoie les compensations des sujétions exceptionnelles à l’étranger et permette aux postes volontaires de pouvoir négocier, avec les représentants du personnel expatrié et de droit local, un accord de télétravail dans leur pays de résidence.

Conditions d’expatriation

Depuis longtemps en pointe sur les conditions d’expatriation à l’étranger, la CFDT-MAE, qui avait obtenu en 2002 le passage à un taux unique de majorations familiales, revendique, avec le même esprit d’équité, de ne conserver qu’un seul groupe d’indemnité de changement de résidence (ICR) et de supplément familial (SF) pour tous les agents du Département. De même, la CFDT-MAE demande à ce qu’il soit mis fin à l’abattement injustifié de 50% des IRE des agents A et B lors des congés appelés « de mutation ». Dans la même logique, la CFDT-MAE poursuivra, à la suite de sa grande enquête, sa demande de révision de l’actuel système inique des majorations familiales. Par ailleurs, la CFDT-MAE revendique la mise en œuvre d’un accompagnement spécifique des agents LGBT+ et de leurs conjoints, en cas d’expatriation familiale, ainsi que des précisions concernant les modalités pratiques d’application du dispositif de délai de route mis en place par l’administration sous la forme d’ASA.

Enfin, la CFDT-MAE continuera son long combat pour que tous les collègues adjoints de chancellerie puissent bénéficier du statut diplomatique et consulaire, une disposition légitime qui aurait de surcroît l’avantage, au-delà de la reconnaissance de la spécificité de ces agents et des fonctions et responsabilités particulières qu’ils exercent à l’étranger, d’ailleurs mentionnées à plusieurs reprises dans les deux conventions de Vienne, de pouvoir également attribuer des passeports diplomatiques et un statut protecteur à leur famille, y compris lorsqu’ils sont affectés en Europe.

Nos experts et élus, dont beaucoup travaillent à l’étranger, ont d’ailleurs fait des propositions très concrètes sur tous ces sujets comme, par exemple, l’envoi systématique d’une NDI à destination des postes, comme celle qui existe pour l’enquête annuelle sur les logements, afin de les inviter à présenter leurs demandes de révision de la durée de temps de séjour (droits à voyages payés) ou encore que ne soient plus acceptés par l’administration, hors cas exceptionnels dûment justifiés, les refus des chefs de poste de valider la candidature d’un agent ayant été sélectionné par la DRH pour une affectation à l’étranger.

Parcours et rémunération

Les propositions et les revendications défendues par la CFDT-MAE, tant en matière de temps de travail et d’expatriation que de parcours professionnel et de rémunération, ont trouvé un certain écho en séance, lors du CSAM des 4 et 5 juillet derniers, comme cela avait déjà été le cas pour la revalorisation des IRE des SESIC lors du comité social précédent. Notre syndicat étudiera, avec la plus grande attention, toute proposition de l’administration concernant l’accès des ASIC principaux aux fonctions de sous-directeur de groupe B en particulier au sein de la DNUM, la mise en place d’un examen professionnel pour le corps des adjoints de chancellerie, la réforme de la Transparence et la nécessaire valorisation des parcours des secrétaires de chancellerie ainsi que l’augmentation, à partir de 2025, du taux de promotion des secrétaires des affaires étrangères principaux dans le nouveau corps interministériel des administrateurs de l’État (AE).

Concernant plus particulièrement les agents de catégorie A, la CFDT-MAE demande que la réécriture des lignes directrices de gestion ministérielles (LDG) soit l’occasion pour le Département de formaliser des garanties aux AE, CAEMP et SAE, directement impactés par la réforme de l’encadrement supérieur, quant à la sécurisation de leurs parcours professionnels au sein du MEAE et la nécessaire valorisation de leurs mobilités internes ou externes qui devront obligatoirement être choisies et non pas subies.

Par ailleurs, la CFDT-MAE encourage le MEAE à poursuivre sa politique de conversion des rémunérations entre les personnels contractuels de droit public (CDI ou CDD) et les personnels titulaires que cela soit à l’administration centrale ou au sein du réseau. Nous serons particulièrement vigilants pour que cette politique perdure au-delà même des mesures annoncées dans le droit-fil des états généraux.

Enfin, la CFDT-MAE estime primordial que l’ensemble des collègues recrutés locaux, qu’ils travaillent au sein du réseau diplomatique et consulaire ou bien au sein du réseau culturel et de coopération, puissent bénéficier d’un accord négocié à valeur juridique contraignante pour l’administration qui leur octroie un socle incompressible de droits notamment en matière de parcours professionnels, de rémunération et de protection sociale durable (santé, retraite, chômage). S’agissant plus particulièrement des ADL des Instituts français, la CFDT-MAE demande également que ces agents ne soient plus exclus du champ d’intervention du Médiateur dont le rôle et la place au sein du MEAE a été relevé par notre organisation syndicale.

Un sentiment d’injustice et de colère des collègues ADL

Dans l’attente de la création de ce statut protecteur qui engage le Département, la confirmation au CSAM que l’inflation FMI ne serait pas systématiquement appliquée aux grilles et cadres salariaux des postes a suscité de nombreuses réactions négatives voire de colère et un sentiment d’injustice s’est largement répandu parmi le personnel local dans le réseau comme, par exemple, en Turquie, au  Kazakhstan, au Royaume-Uni ou encore en Égypte. La CFDT-MAE soutient la juste revendication de nos collègues de travail et près de 800 tracts CFDT – à travers le monde – ont déjà été envoyés par les agents à la Ministre et au DGAM pour leur faire part de leur mécontentement. En l’absence de réaction positive de l’administration pour prendre en compte les lourds effets, combinés dans certains pays, de l’inflation et de la dépréciation de la monnaie de paiement des salaires, ce mouvement spontané pourrait conduire un certain nombre de recrutés locaux à se mobiliser pour mettre en place, dès la rentrée, des actions de grève dans les postes.

–Recrutement

Autre sujet de vigilance qui préoccupe la CFDT-MAE, la situation des agents recrutés au titre du handicap, dont statistiquement un trop grand nombre font l’objet d’une prolongation de stage voire d’un refus de titularisation, ce qui pose évidemment la question de leur accompagnement et de leur intégration au sein du Ministère. Les responsables des services et leurs proches collaborateurs – où sont affectés ces agents diplômés et qualifiés et recrutés après une dure sélection – sont-ils suffisamment préparés pour accueillir ces nouveaux collègues dans de bonnes conditions matérielles et avec une organisation du travail adaptée ?

De même, la CFDT-MAE demande la CDIsation des professeurs de langue, personnels dotés par définition de compétences linguistiques particulières, qui exercent des fonctions pérennes et répondent à un besoin spécifique de formation lié à l’exercice de nos métiers à l’étranger mais aussi à la Centrale. Comment douter que la maîtrise de l’anglais et des autres langues étrangères ne soit pas un impératif pour les agents exerçant des fonctions diplomatiques, consulaires et culturels ?

–Retraite

De nombreux militants CFDT-MAE à l’étranger, comme ceux du Cameroun, d’Israël, du Niger, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Russie, nous ont alertés sur la situation des agents ADL en matière de droit à la retraite dans leur pays de résidence. En effet, il n’est pas concevable que des agents ayant servi et représenté la France, avec engagement et professionnalisme, souvent pendant plusieurs dizaines d’années, au sein des ambassades, consulats, Instituts français et centres culturels soient laissés seuls face aux administrations locales et renvoyés à la stricte application de la législation du pays au moment de partir à la retraite.

Il n’est pas acceptable, non plus, que certaines situations particulières comme celle du droit d’option pour les ADL, dans les pays bénéficiant d’une convention de sécurité sociale avec la France, comme cela est le cas en Argentine, situation pourtant signalée à la DGAM, ne soient pas suivies et traitées par les services de l’administration centrale et laissées à la seule réponse locale des postes concernés.

Santé et qualité de vie au travail

La création d’une cellule d’écoute unique, baptisée « Tolérance zéro », dans le cadre de la mise en place d’un dispositif de recueil de signalements, avait suscité beaucoup d’intérêt de la part des collègues et des organisations syndicales.

Pourtant, après quelques années de fonctionnement, le bilan de ce dispositif interne est contrasté et ne répond pas, à l’évidence, à toutes les attentes.

L’administration ayant refusé d’associer les organisations syndicales à ce dispositif, mesure qui pourtant aurait pu garantir la transparence et la pluralité d’analyse des signalements, la CFDT-MAE revendique désormais une externalisation de la cellule d’écoute. Ce changement est rendu d’autant plus nécessaire que, dans le même temps, un des outils de détection du recensement et du traitement de l’encadrement toxique ou défaillant, l’évaluation à 360°, une avancée obtenue par la CFDT-MAE en 2011, vient de disparaitre dans la forme qui était la sienne jusqu’à présent.

Emplois et métiers

Comme la CFDT-MAE l’a rappelé à la Ministre le 9 janvier dernier, l’unique effet bénéfique de la crise sanitaire aura été la démonstration de l’absolue nécessité de pouvoir disposer d’un service public de proximité de qualité à l’étranger, en particulier consulaire. Dès lors, il apparaît essentiel, non seulement de sanctuariser les personnels de cette filière mais aussi d’augmenter sensiblement leur nombre, les effectifs des consulats et des sections consulaires, à activité équivalente, paraissant assez peu étoffés par rapport à ceux d’autres grands pays européens. Il conviendra de faire preuve de persuasion, parfois en contradiction avec des priorités déjà actées, sachant que peu d’ETPT, sur les 700 supplémentaires que comptera le plafond d’emplois du MEAE d’ici 2027, semblent avoir été fléchés pour renforcer la filière consulaire.

De même, la CFDT-MAE a proposé, lors de cette rencontre informelle, que la réforme des réseaux de l’Etat à l’étranger soit menée à son terme et que les quelque 400 ETP dits « support », budgétairement transférés sur le P105 et théoriquement gérés par le Département, bénéficient enfin aux secrétariats généraux d’ambassade (SGA) au périmètre élargi depuis le 1er janvier 2019. En effet, dans de nombreux postes, les agents occupant ces emplois continuent toujours de travailler, tout ou partie, pour leurs ministères d’origine et sont toujours rattachés fonctionnellement, dans les organigrammes des postes, à leurs anciens services. Il existe là un moyen d’étoffer les équipes des SGA sans augmenter ni la masse salariale ni le plafond d’emplois.

* * *

Les experts et élus CFDT-MAE, qui ont d’ailleurs rejeté, sans surprise, le projet d’arrêté portant sur le nouveau tableau des vocations des AE, CAEMP, SAE, soumis à nouveau aux votes de l’ensemble des organisations syndicales représentatives au CSAM extraordinaire du 19 juillet dernier, restent pleinement mobilisés et à votre écoute en cette période estivale. N’hésitez-pas à leur écrire pour leur faire part de vos avis et de vos demandes pour améliorer vos conditions de travail, vos parcours professionnels et votre rémunération à l’adresse suivante : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

D’ores et déjà, vous pouvez compter sur ces agents engagés et motivés pour faire entendre votre voix à la rentrée et faire aboutir au plus tôt vos revendications !

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