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Rémunération

La CFDT-MAE lance un appel à la grève et à la mobilisation le 18 septembre prochain !

17 septembre 2025

La CFDT-MAE appelle l’ensemble des personnels, en France comme à l’étranger, à manifester et à faire grève le jeudi 18 septembre pour dénoncer les suppressions d’emploi prévues au MEAE et refuser la baisse drastique des crédits du Département pour les 3 années à venir !

  • La CFDT refuse le schéma d’emplois qui prévoit la suppression de 250 postes de travail au MEAE d’ici 2028 !

Alors que l’instabilité politique et sociale perdure et que nous ignorons à l’heure actuelle si le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères [démissionnaire] occupera toujours les mêmes fonctions dans le prochain gouvernement, à l’inverse, nous connaissons déjà parfaitement les axes retenus pour le projet de budget de notre ministère sur la triennale 2026-2028.

Fin du « réarmement » du Département

Déjà amputées de moitié en 2025 (création de 75 ETP à la place des 150 prévus), les annonces de « réarmement » des effectifs du Département n’auront pas bien duré longtemps ! Ainsi, nous savons d’ores et déjà qu’il est prévu de supprimer 250 emplois (ETP) des effectifs du Ministère sur le triennium 2026-2028, affaiblissant un peu plus les ressources humaines dont disposent le Département pour remplir l’ensemble de ses missions.

Outre les suppressions nettes, les licenciements et les fins de contrat à prévoir, les agents occupant les postes de travail non impactés devront faire face à des charges de travail et mentales encore accrues pour pallier les baisses d’effectifs, entraînant du stress inutile et des risques psychosociaux supplémentaires pouvant conduire parfois à des cas de burn out dans les situations les plus graves.

Des suppressions proportionnellement plus importantes pour le MEAE

De surcroît, à nouveau, la CFDT-MAE relève que les réductions d’effectifs, que devra mettre en œuvre le Département sur la triennale, impacteront en proportion beaucoup plus le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères que d’autres administrations, notamment au regard des effectifs que représente réellement le Département au sein de l’État (pm. -250 ETP sur les 13 900 ETPT sous plafond d’emplois en 2025 que compte le Ministère, ce qui constitue environ -1,5% des effectifs).

  • La CFDT dénonce la baisse drastique des crédits HT2 !

La mission « Action extérieure de l’Etat » verra ses crédits – hors dépenses du personnel – réduits de -132 M€ entre les lois de finances initiales (LFI) 2025 et 2028, ce qui représente une réduction de -6,2% sur la période, soit -56 M€ et -4,3% pour le programme 105 [diplomatie], -10 M€ et -6,4% pour le P151 [consulaire] et -66 M€ et -10,1% pour le P185 [culturel].

Quant au programme 209 [solidarité] de la mission « Aide publique au développement », il subira la baisse la plus drastique de ses crédits entre ceux alloués en 2025 et ceux prévus en 2028, avec 675 M€ en moins représentant une chute vertigineuse de -34,1%. Les crédits du nouveau P384 [développement], l’autre programme budgétaire faisant partie de la même mission, devrait voir ses crédits de paiement en LFI maintenus à hauteur de 738 millions d’euros jusqu’en 2028.

  • Des enveloppes de rémunération contraintes

Cette trajectoire pluriannuelle à la baisse aura également un fort impact sur les enveloppes de rémunération de l’ensemble des agents du Département, quel que soit leur statut.

Solidarité avec nos collègues recrutés locaux !

Ainsi, pour 2026, il est prévu que le projet de budget ne comprenne aucune augmentation collective des grilles et cadres salariaux et l’enveloppe réservée aux seules valorisations obligatoires des agents de droit local devrait être limitée à 4 M€ environ.

Et dans l’attente de la réponse du Directeur général de l’administration et de la modernisation à notre courrier du 25 août dernier revendiquant la mise en œuvre, dès le mois de septembre et rétroactivement à compter du 1er janvier 2025, de la mesure coût-vie et des revalorisations de grilles et cadres salariaux, la CFDT-MAE reste à la pointe du combat pour défendre les droits des collègues recrutés locaux.

Des indemnités de résidence contenues !

Les indemnités de résidences à l’étranger (IRE), quant à elles, devront s’accommoder d’ajustements trimestriels qui ne devraient pas dépasser les 8 millions d’euros pour l’année 2026.

Pas de revalorisations catégorielles en 2026

Aucune mesure nouvelle de revalorisation catégorielle n’est envisagée en 2026 pour les agents du Ministère et seule l’extension en année pleine des mesures déjà mises en place l’année précédente sera programmée en 2026.

Où manifester le jeudi 18 septembre ?

A Paris : départ de la Bastille à 14h00 pour rallier Nation, en passant par la place de la République.

Rendez-vous à 13h30 devant l’Opéra Bastille (cortège CFDT entre FSU et FO et au niveau de la fédération INTERCO).

A Nantes : départ à 10h30 du Miroir d’eau.

Rendez-vous à 10h30 à Nantes au Miroir d’eau sous les bannières oranges, devant le château des ducs de Bretagne.

Thèmes : budget, effectifs, ETP, Grève, plafond d'emploi, préavis de grève, Rémunération, schéma d'emplois

La CFDT écrit au DGAM pour l’attribution de la mesure coût-vie 2025 et la mise en œuvre de la revalorisation des cadres salariaux des ADL

26 août 2025

Sollicitée par de très nombreux agents, recrutés locaux d’ambassade, de consulat et d’institut français, élus et représentants du personnel et secrétaires généraux d’ambassade et d’institut, la CFDT-MAE a adressé un courrier, ce lundi 25 août, au Directeur général de l’administration et de la modernisation avec copie au Directeur des ressources humaines et au Directeur des affaires financières, pour appeler leur attention sur le désarroi et l’incompréhension des personnels locaux face à la procrastination de l’administration à autoriser les postes à prendre en compte l’inflation locale et à répondre aux demandes légitimes de revalorisation collective des salaires des collègues ADL.

  • Une vive inquiétude et un sentiment de colère exprimés par les recrutés locaux

En effet, alors que la commission interministérielle s’est réunie depuis le mois de mai, l’ensemble des personnels de droit local des réseaux diplomatique et consulaire, culturel et de coopération, nous ont fait part de leurs interrogations et de leurs plus vives inquiétudes au sujet de l’attribution de la mesure coût-vie FMI au titre de l’année 2025 et de la revalorisation du cadre ou de la grille salarial(e) pour les postes qui ont en fait la demande.

Un « gel » soudain des crédits du personnel

Dans un contexte où le Département a su trouver, quand il le fallait, les ressources budgétaires nécessaires pour la mise en œuvre de la réforme de la haute fonction publique, les quelque 8 000 collègues recrutés locaux, qui représentent la moitié des effectifs du MEAE, ne comprennent pas qu’on leur oppose aujourd’hui un gel soudain des crédits et en particulier sur le Titre II en ce qui concerne le réseau diplomatique et consulaire.

La mesure coût-vie 2025 compense simplement l’inflation enregistrée par le FMI en 2024

Pour la CFDT-MAE, la mesure coût-vie ne constitue aucunement une hausse effective des rémunérations mais permet simplement un rattrapage des salaires afin de compenser l’inflation enregistrée par le FMI. Dès lors, il nous semble indispensable de pouvoir compenser, a minima, la hausse des prix constatée l’année précédente et qui impacte déjà fortement le pouvoir d’achat de tous les agents locaux, y compris ceux des établissements à autonomie financière (instituts français, centres culturels…)

Des velléités de mettre fin à la mesure coût-vie ?

La CFDT-MAE souhaite rappeler que l’absence d’obligation contractuelle et réglementaire du Département, parfois évoquée par certains pour mettre fin à la mesure coût-vie, est un argument contraire aux dispositions prévues par le droit local et les conventions du travail de plusieurs pays. Dès lors, la solution qui consisterait à distinguer deux sortes de postes à l’étranger – ceux qui bénéficieraient chaque année d’un rattrapage coût-vie et ceux pour qui la mesure ne serait que facultative – ne nous semble aucunement satisfaisante et de nature à apaiser la déception et le sentiment de colère déjà perceptibles parmi nos collègues ADL.

  • La CFDT-MAE considère indispensable de mettre rapidement en œuvre les mesures collectives de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux

A l’heure où l’administration cherche à promouvoir « l’équipe France » dans les postes, incluant l’ensemble des personnels et des talents au service de notre pays et de nos intérêts à l’étranger, il nous semble indispensable de pouvoir répondre aux demandes collectives salariales de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux de nos collègues de droit local sur lesquels repose très largement le bon fonctionnement de notre réseau à l’étranger.

En conséquence, la CFDT-MAE revendique la mise en œuvre, dès le mois de septembre et rétroactivement à compter du 1er janvier 2025, de la mesure coût-vie et des revalorisations de grilles et cadres salariaux attendus depuis plusieurs mois par nos collègues de droit local.

Thèmes : Cadre salarial, Coût-Vie, Dialogue social, Grille des salaires, Recrutés locaux, Rémunération

Les agents de droit public du Ministère peuvent désormais bénéficier de la retraite progressive dès 60 ans

31 juillet 2025

Dans son article daté du 12 février 2024, la CFDT-MAE vous proposait de faire le point sur le nouveau dispositif de retraite progressive pour les fonctionnaires et notamment les conditions de sa mise en œuvre, son mode de calcul et la pertinence d’y recourir, d’une manière générale, pour les agents de droit public du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (en effet, les agents contractuels étant affiliés au régime général des salariés, ils bénéficiaient déjà de cette disposition).

  • L’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive est abaissé de 62 ans à 60 ans

Les collègues de droit public du Département ayant déjà validé 150 trimestres pourront désormais demander à bénéficier dès 60 ans de ce dispositif qui permet de percevoir une partie de sa pension de retraite (de base et complémentaire) tout en exerçant une activité à temps partiel (de 50 % à 90 %) et en continuant à acquérir des droits à la retraite au titre de cette activité. La fraction de la pension de retraite qui est versée est alors égale à la différence entre 100 % et la quotité de travail à temps partiel effectuée par les agents. Ainsi, par exemple, un temps partiel de 60 % donnera droit au versement de 40 % du montant de la retraite provisoire.

  • Qui est concerné par ce rabaissement d’âge ?

Afin de tenir compte du report progressif à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite, deux décrets publiés au Journal officiel, le 23 juillet dernier, abaissent l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive à 60 ans.

Le Décret n°2025-681 du 15 juillet 2025 concerne notamment les fonctionnaires de l’État et les assurés – dont les agents contractuels – qui relèvent du régime général de retraite et le second Décret n°2025-680 s’applique aux agents des collectivités locales et aux ouvriers des établissements industriels de l’État.

Cette mesure, qui concerne aussi bien les agents de la fonction publique que les salariés du secteur privé, sera mise en œuvre à compter du 1ᵉʳ septembre prochain.

  • Transposition d’un accord national interprofessionnel signé par la CFDT

Cet abaissement de l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive fait suite à la signature, en novembre dernier, d’un accord national interprofessionnel (ANI) sur les conditions d’emploi et de travail des seniors négocié par les partenaires sociaux – et en premier lieu la CFDT – étendu d’abord à tout le secteur privé puis élargi à la fonction publique.

  • La retraite progressive n’est toujours pas de droit

Si l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive, ramené à 60 ans, est effectivement un acquis de la négociation, il n’est pas pour autant un droit opposable, ce que la CFDT regrette. Ainsi, en fonction des nécessités de service, l’administration peut toujours refuser d’accorder une autorisation de travail à temps partiel, une condition indispensable pour pouvoir bénéficier de la retraite progressive.

  • La retraite progressive est-elle une bonne solution pour les agents ? 

En diminuant la quotité de travail des agents et en leur donnant la possibilité de percevoir une fraction de leurs pensions, le dispositif de retraite progressive permet de réaliser une transition adaptée entre la vie professionnelle et la retraite à venir. L’intérêt de cette mesure dépend donc en grande partie des projets personnels et de la situation professionnelle et familiale de chacun.

Ainsi, les agents exerçant actuellement leur activité à 100%, s’ils optent pour une retraite progressive, verront leur rémunération mécaniquement baisser par rapport à un temps complet puisque leur pension sera calculée sur 75% de leur traitement. De surcroît, après la liquidation partielle, les cotisations retraite supplémentaires étant déterminées sur un temps partiel, le montant de la pension définitive sera nécessairement moins élevé (sauf cas particuliers).

A l’inverse, les agents travaillant déjà à temps partiel seront avantagés par ce dispositif de retraite progressive puisqu’ils pourront bénéficier d’une partie de leur retraite pendant leurs dernières années d’activité et qu’ils continueront ainsi à cotiser, à concurrence de leur temps partiel, jusqu’à obtenir leur retraite « complète ».

De même, la retraite progressive est profitable aux agents qui ont prévu de réduire leur quotité de travail en fin de carrière, avec comme conséquence une diminution de leur rémunération, et qui pourront compter sur ce dispositif pour recevoir un complément additionnel de rémunération sous la forme d’une retraite partielle, et ce jusqu’à l’obtention d’une pension de retraite à taux plein.

Thèmes : Agent contractuel, agents publics, agents titulaires, fonction publique d’Etat, Rémunération, Retraites, Temps de travail

La CFDT-MAE demande la convergence des primes IFSE pour les agents de catégories A, B et C exerçant les mêmes fonctions

26 juin 2025

Dans le cadre de l’agenda de transformation du Ministère, la CFDT-MAE, jamais à court d’idées pour faire avancer les droits des agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, demande à l’administration qu’un nouveau chantier prioritaire soit mis en route en matière de rémunération à l’administration centrale.

  • Faire converger les primes mensuelles des agents exerçant des fonctions identiques ou similaires

Au-delà de mesures catégorielles toujours bienvenues mais qui ne profitent par définition qu’à certains, la CFDT-MAE revendique la mise en place d’une véritable réflexion globale sur l’ensemble des postes de travail du Département par la DRH, à Paris comme à Nantes, qui permette, à fonctions égales, de faire converger le montant des primes mensuelles IFSE perçues par les agents et ce, quelle que soit la catégorie à laquelle ils appartiennent.

Des écarts de prime injustifiés

En effet, la CFDT-MAE constate régulièrement des écarts importants de rémunération indemnitaire entre les agents exerçant des fonctions identiques ou similaires, sans autre réelle justification que le grade qu’ils possèdent. Pourtant, ces collègues effectuent le même travail et sont soumis, bien souvent, aux mêmes sujétions.

Cartographie des postes de travail (PDT)

Or selon nous, la cartographie des postes de travail des agents en administration centrale devrait, en principe, être établie selon la nature des fonctions, des sujétions et du degré d’expertise rattachés aux emplois ou aux familles d’emploi exercés et non pas en croisant les seuls critères budgétaire et catégoriel.

  • Un enjeu majeur pour les collègues affectés à la Centrale

Il s’agit bien là d’un enjeu majeur pour les personnels et d’un défi d’ampleur pour la DRH qui doit permettre de remédier aux différences constatées :

  1. entre les agents A et les agents A+ occupant des mêmes emplois de rédacteur, de chargé de mission, de chef de pôle/de bureau/de mission, d’adjoint au sous-directeur et de délégué adjoint…) ;
  2. entre les agents B et les agents A affectés sur des mêmes postes de rédacteur, de chargé de mission, de chef de bureau/de pôle/de secteur, d’adjoint au chef de bureau…) ;
  3. et entre les agents C et les agents B occupant des mêmes emplois de gestionnaire, de webmestre, de chef de secteur et d’adjoint au chef de secteur/de section/de pôle…)

Ces emplois sont occupés principalement par des administrateurs de l’État et des CAE/MP (agents A+), des secrétaires des affaires étrangères, des traducteurs et des attachés des systèmes d’information et de communication (catégorie A), des secrétaires de chancellerie et des secrétaires des systèmes d’information et de communication (catégorie B) ainsi que par des adjoints de chancellerie (catégorie C).

  • Le fossé entre catégories d’agents s’est creusé depuis 2016

Bien entendu, il n’est pas question pour notre syndicat de remettre en cause le régime indemnitaire actuel de telle ou telle catégorie d’agents du Ministère, qu’il convient notamment de maintenir corrélé avec le degré d’exposition hiérarchique et les responsabilités exercées, mais bien de signaler avec force à l’administration l’écart grandissant qui s’est creusé entre les catégories d’agents pour l’attribution des primes mensuelles IFSE.

Un décrochage qui s’est accentué entre les collègues A et A+

Aujourd’hui, en catégorie A, l’écart de primes entre un rédacteur politique secrétaire des affaires étrangères (SAE) et un rédacteur politique administrateur de l’État du 1er grade (AE) en début de carrière, affectés sur un même poste de travail classé au groupe 4 d’IFSE (le moins rémunérateur), atteint 1 270 euros bruts par mois ce qui représente la somme de 15 240 euros par an ! Cette différence de rémunération défavorable aux SAE a donc plus que doublé en 8 ans puisqu’elle n’était que de 555 euros en 2016 entre la rémunération indemnitaire d’un SAE et celle d’un conseiller des affaires étrangères (CAE).

La même situation, pour un poste de travail classé en groupe 2 d’IFSE tel que celui de chargé de mission, est encore plus significative avec un écart de départ en 2016 de 825 euros mensuels bruts entre un SAE et un CAE ; un montant qui a été porté depuis 2024 à 1 570 euros entre un secrétaire des affaires étrangères et un administrateur de l’État !

Ainsi, d’une manière générale, les administrateurs de l’État en début de carrière, quel que soit le groupe dans lequel est classé leur poste de travail, bénéficient aujourd’hui d’une IFSE rehaussée d’au moins 50% en moyenne par rapport à celle que percevaient leurs homologues CAE en 2016.

Ces augmentations sont de loin supérieures à celles dont ont pu bénéficier les agents des autres catégories d’agents durant le même période et contredit, quelque peu, la volonté affichée de l’administration de vouloir atténuer les disparités entre catégories d’agents.

Durant la même période, les écarts comparatifs entre les agents des catégories A, B et C se sont renforcés

Ainsi, l’écart qui existait de 400 euros environ entre un secrétaire de chancellerie du grade de base et un secrétaire des affaires étrangères, en début de carrière, affectés sur un emploi de rédacteur budgétaire ou thématique s’est encore renforcé de près de 25% entre 2016 et 2024 pour un montant d’environ 100 euros en moyenne.

Ce décalage ne fait que s’agrandir pour les agents plus expérimentés. Ainsi, un secrétaire de chancellerie de classe supérieure affecté sur un emploi de chef de bureau ou de chef de secteur, classé au groupe 2 d’IFSE (le groupe intermédiaire), percevait-il une prime d’un montant de 1 030 € en 2016 et de 1 370 euros en 2024. Durant la même période, un secrétaire des affaires étrangères principal, dont le PDT était classé en groupe 3 d’IFSE (le groupe juste au dessus du groupe le moins rémunérateur), sur un même type d’emploi de chef de bureau ou de secteur que son collègue B, voyait ce montant porter de 1 600 à 1 995 euros, faisant passer la différence de primes mensuelles brutes perçues par les deux agents de 570 à 625 euros, ce qui représente une somme de +55 euros, soit plus de 9% de hausse.

De même, la différence de 200 à 250 euros environ qui était relevée en 2016 entre un adjoint de chancellerie de 1ère classe (reclassé en adjoint principal de 2ème classe de chancellerie après la réforme PPCR de 2017), en début de carrière, occupant un emploi de gestionnaire et son alter ego secrétaire de chancellerie de classe normale a encore augmenté de +1% entre les groupes les plus bas de prime des deux catégories d’agents et de +7% entre les deux groupes immédiatement supérieurs.

Et si l’on compare la situation d’un adjoint principal de 2ème classe de chancellerie avant la réforme PPCR, occupant un emploi de gestionnaire du groupe 1 ou 2, avec celle d’un secrétaire de chancellerie de classe normale, en début de carrière, dont l’emploi est classé en groupe 3 (le moins rémunérateur) ou le groupe 2 (le groupe intermédiaire), le différentiel a encore grandi de quelques dizaines d’euros en 2024, ce qui représente une hausse non négligeable respectivement de 14% et 17% en 8 ans.

* * *

La CFDT-MAE invite donc l’administration, compte tenu de ce bilan particulièrement révélateur, à mettre en place avec les organisations syndicales représentatives, dès la rentrée 2025, un groupe de travail interne au MEAE pour faire disparaître les écarts de rémunération injustifiés entre catégories de personnels.

La CFDT-MAE, sensible à cette iniquité de traitement, est pleinement mobilisée pour mettre un terme à ces disparités, en particulier lorsque les agents exercent les mêmes fonctions et sont soumis aux mêmes sujétions et ce, quels que soient leur grade et la filière de leur corps d’appartenance (généraliste ou technique).

Thèmes : Administration centrale, agents titulaires, Primes, Rémunération

Quelles sont les avancées pour nos collègues contractuels de droit public ?

20 juin 2025

La CFDT-MAE souhaite revenir sur l’intervention de son experte au dernier comité social d’administration ministériel (CSAM) des 27 et 28 mai 2025 pour appeler à nouveau l’attention de l’administration sur le niveau de rémunération de nos collègues contractuels CDI/CDD en poste au sein du réseau diplomatique et consulaire.

Le traitement injuste de nos collègues contractuels

En effet, la CFDT-MAE revendique depuis de très nombreuses années un traitement juste de nos collègues contractuels de droit public, qu’ils bénéficient d’un contrat à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD).

  • Les contractuels de droit public ne perçoivent pas la même indemnité de résidence à l’étranger (IRE) que leurs collègues titulaires

En effet, à fonctions et responsabilités égales exercées au sein des ambassades et des consulats, les contractuels de droit public ne sont pas placés sur le même groupe d’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) que leurs collègues titulaires.

Ces différences de niveau de rémunération, pour assurer le même travail et les mêmes tâches, génèrent une légitime incompréhension des agents CDD et CDI de droit public ainsi qu’un sentiment d’injustice contraire à l’engagement et à la motivation de ces personnels.

  • Quelles avancées depuis le CSAM de décembre 2024 ?

Ainsi, lors du CSAM des 12 et 13 décembre 2024, en réponse à notre intervention, l’administration avait-elle indiqué être consciente de la problématique et qu’elle travaillait, malgré un contexte budgétaire compliqué et les obstacles rencontrés pour la publication d’un nouveau texte réglementaire interministériel, à un projet de convergence des rémunérations entre agents expatriés titulaires et contractuels CDD/CDI.

  • Une revendication forte de notre organisation syndicale

C’est la raison pour laquelle notre experte a rappelé à la haute hiérarchie présente en séance sa revendication de revalorisation des groupes d’IRE octroyés aux agents contractuels en poste au sein du réseau diplomatique et consulaire et a demandé des précisions quant aux avancées obtenues en ce domaine depuis le précédent comité social d’administration ministériel qui s’était réuni en décembre 2024.

* * *

Malgré les réticences et les atermoiements auxquels elle doit faire face, la CFDT-MAE n’abandonne pas et revendique plus que jamais la nécessaire réforme des groupes d’IRE accordés aux collègues contractuels en CDI/CDD affectés sur des fonctions diplomatiques ou consulaires à l’étranger.

Thèmes : Agent contractuel, CSAM, Dialogue social, IRE, Postes à l'étranger, Rémunération, réseau culturel

Revalorisation des primes RIFSEEP en administration centrale : les autres ministères le font, pourquoi pas nous ?

4 juin 2025

L’expert de la CFDT-MAE a saisi l’occasion du dernier CSAM, des 27 et 28 mai 2025, afin de rouvrir le débat sur la gestion du RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel) au sein du MEAE. En effet, contrairement à de nombreux autres ministères, à notre connaissance aucune note de service n’encadre à ce jour la gestion des primes mensuelles appelées IFSE (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise). Cette absence de cadre pose plusieurs problèmes majeurs que nous souhaitons soulever aujourd’hui.

  • Les textes prévoient des réexamens a minima quadriennaux de l’IFSE

Premièrement, la question du respect des règles fixées par le décret du 20 mai 2014 et la circulaire du 5 décembre 2014. Ces textes prévoient des réexamens a minima tous les 4 ans de l’IFSE afin de permettre une revalorisation pour les agents qui, sans changer de poste pendant quatre ans, ont néanmoins développé des compétences, renforcé leur expertise et enrichi leur parcours professionnel.

Quid des rééxamens qui auraient dû être organisés au sein du MEAE ?

Or, depuis la mise en place du RIFSEEP dans notre ministère, deux réexamens quadriennaux auraient dû être organisés. Qu’en est-il ? Combien d’agents ont effectivement vu leur IFSE réexaminés dans ce cadre ?

Une clause de revoyure appliquée dans d’autres ministères

Ailleurs, cette clause de revoyure est bien appliquée : au ministère de l’Intérieur, par exemple, les revalorisations peuvent atteindre jusqu’à 30 % du montant moyen du CIA perçu par l’agent sur les trois dernières années.

  • L’absence de règles claires, équitables et partagées sur la gestion de l’IFSE

Deuxièmement, l’absence de règles claires, équitables et partagées sur la gestion de l’IFSE. L’IFSE ne peut se réduire à une prime liée uniquement à la fonction ou au grade : elle doit reconnaître la diversité des parcours, le développement des compétences, l’acquisition d’expertise et l’expérience professionnelle accumulée.

Aujourd’hui, ces critères sont absents des modalités d’attribution de l’IFSE dans notre ministère. Il est temps d’y remédier.

  • Prendre en compte les évolutions de la carrière des agents

Troisièmement, certains événements de carrière doivent naturellement donner lieu à une réévaluation de l’IFSE (changement de grade, de corps…)

D’autres ministères ont mis en place des dispositifs clairs à cet égard. Par exemple :

  • Au ministère de la Transition écologique, un réexamen triennal des montants d’IFSE est systématique, et des règles précises encadrent les mobilités : un agent qui change de poste vers un groupe ou un sous-groupe inférieur ne voit pas son IFSE baisser (comme le prévoit la note de gestion du 12 juillet 2024/circulaire NOR TREK2419254N) ;
  • Au ministère des Armées, en cas de mobilité vers un poste d’un groupe d’IFSE inférieur, l’agent bénéficie soit du maintien de son IFSE, soit d’un « ticket mobilité » générant une augmentation forfaitaire de son IFSE (prévu par la circulaire n° 0001D24009273/ARM/SGA/DRH-MD).

C’est pourquoi la CFDT formule trois revendications immédiates :

  • Que tous les agents ayant effectué une mobilité interne en Centrale, quels que soient le poste de travail et les fonctions occupés, conservent à titre personnel le montant de l’IFSE de leur précédente affectation s’il est plus favorable que celui de leur nouveau poste ;
  • Que tous les agents ayant effectué 4 ans sur un même poste de travail (PDT) bénéficient automatiquement d’une revalorisation de leur montant d’IFSE ;
  • Que les agents de retour de poste à l’étranger retrouvent, a minima, le montant d’IFSE dont ils bénéficiaient avant leur départ de Centrale, ajusté du pourcentage de revalorisation du barème intervenu pendant leur séjour à l’étranger, afin d’éviter toute perte injustifiée.

* * *

Pour répondre à ces enjeux de transparence, d’équité et de reconnaissance des parcours, la CFDT-MAE demande la création, dans les meilleurs délais, d’un groupe de travail dédié afin d’élaborer collectivement des règles claires et partagées sur la gestion du RIFSEEP dans notre ministère.

Thèmes : Administration centrale, CSAM, Dialogue social, Rémunération

Agenda de transformation du Ministère : les agents consulaires doivent se serrer la ceinture !

3 juin 2025

Les agents appelés à exercer les intérims des chefs de secteurs consulaires des postes – très majoritairement des adjoints de chancellerie mais aussi des secrétaires de chancellerie lorsqu’ils occupent un emploi de niveau inférieur à l’emploi concerné par l’intérim – ont particulièrement mal reçu la note diplomatique ainsi que les instructions contenues dans le nouveau guide des indemnités d’intérim, applicables à compter du 1er juin prochain.

Une indemnité d’intérim déjà bien modeste

Pour rappel cette indemnité n’est équivalente qu’à 15% de l’indemnité de résidence afférente à l’emploi concerné : soit environ de 20 à 50 euros par jour en fonction du montant de l’IRE.

  • Un déni de l’implication et du professionnalisme des collègues

L’exclusion du système de versement des indemnités d’intérim des adjoints de chancellerie remplaçant un chef de secteur tend à montrer que leur conscience professionnelle, leur implication et leur professionnalisme, qui se matérialisent par une charge de travail et une charge mentale accrues, ainsi que l’exercice de fonctions d’encadrement supplémentaires, ne sont absolument pas pris en compte par l’administration.

Cette exclusion impacte les collègues de nombreux postes

En effet, cette exclusion impacte fortement les collègues des gros postes consulaires et des sections consulaires d’ambassade étoffées qui sont dotés majoritairement de chefs de secteur encadrant des équipes allant de quelques agents à une vingtaine, voire plus dans certains cas.

  • Aucun service consulaire ne peut fonctionner sans que l’un des agents ne fasse l’intérim du chef de secteur

Aucun des services consulaires ne peut fonctionner sans que l’un des agents de catégorie C ne fasse l’intérim du chef de secteur. Nier officiellement cet état de fait, tel que cela figure noir sur blanc dans le guide, pourrait mettre à mal le bon fonctionnement de l’ensemble des services des postes lors des absences des chefs de secteurs, si les collègues C, formés et habitués à ces intérims, ne souhaitent plus prendre le relais au regard du changement des conditions de compensation de leur travail et responsabilité supplémentaires.

Cette règle rompt le principe d’équité des agents en poste

Pour la CFDT-MAE, cette règle rompt tout simplement le principe d’équité de traitement entre les agents de catégorie C affectés à l’étranger et exerçant des fonctions consulaires. En effet, malgré des responsabilités supplémentaires identiques ou similaires assumées par les adjoints de chancellerie, d’un poste à l’autre, lorsqu’ils assurent l’intérim de leur chef de service, les uns bénéficieront d’une indemnité (ceux remplaçant un chef de section consulaire), et les autres (ceux remplaçant un chef de secteur consulaire), ne la percevront pas.

En conclusion, la CFDT-MAE demande que les indemnités d’intérim soient officiellement, et rapidement, étendues aux collègues qui effectuent les intérims des chefs de secteurs consulaires.

Thèmes : adjoints de chancellerie, Affaire consulaire, Catégorie C, Dialogue social, Rémunération, secrétaire de chancellerie

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Création d’une nouvelle section syndicale CFDT à Oran – 3 juillet 2025

57ème congrès de la CFDT Île-de-France : félicitations à la nouvelle secrétaire générale !

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