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Rémunération

La CFDT-MAE se félicite du retrait de l’amendement « Delahaye » !

30 novembre 2025

Le sénateur Vincent Delahaye a retiré, le dimanche 30 novembre 2025, son amendement n°I-635 quater lors de son examen, en première lecture, par la chambre haute du Parlement.

La CFDT-MAE se félicite du retrait de l’amendement « Delahaye » !

Nous tenons à remercier l’ensemble des parlementaires et des élus représentant les Français de l’étranger qui ont répondu à notre appel, se sont mobilisés et ont œuvré pour contrer ce projet de fiscalisation des indemnités de résidence à l’étranger (IRE).

Nous tenons également à saluer l’implication de nos autorités politiques, qui se sont également mobilisées. En séance plénière, David Amiel, le Ministre délégué chargé de la fonction publique a demandé le retrait du texte en première intention et, à défaut, émis un avis défavorable au nom du Gouvernement.

Retrouvez ci-dessous l’intervention du sénateur Yan Chantrel en séance plénière

Malgré l’obstination – sans aucune justification – du sénateur Delahaye à vouloir imposer les IRE, vous pouvez compter sur notre vigilance pour ne pas baisser la garde et pour refuser toute tentative de retour en arrière !

Thèmes : Conditions d'expatriation, expatriation familiale, Fiscalité, IRE, Rémunération, sénat

Nouvelle menace de fiscalisation des IRE au Sénat : la CFDT-MAE est pleinement mobilisée pour faire barrage à cet amendement !

26 novembre 2025

Le sénateur Vincent Delahaye a de nouveau déposé au Sénat un amendement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026 (PLF) – peu modifié par rapport au précédent – qui vise à supprimer progressivement, sur 3 ans, l’exonération d’impôt sur le revenu de l’indemnité de résidence (IRE) allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l’étranger.

La nouveauté réside dans la possibilité de déduire « sans limite » « les frais et charges » supportés par les agents, sur présentation de justificatifs. Cet amendement, présenté comme une mesure de transparence et de justice fiscales, repose sur une vision erronée de l’IRE et une méconnaissance totale des conditions d’expatriation des agents.

  • Un nouvel amendement qui vise à l’imposition de l’IRE

Cet amendement reprend les orientations déjà présentées dans le précédent amendement de 2024 et les complète, cette année, par l’introduction d’un mécanisme de « déductibilité illimitée » des frais réels sur justificatifs. Il prévoit de fiscaliser progressivement l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) de la manière suivante :

  • 34% pour les revenus 2025,
  • 67% pour les revenus 2026,
  • 100% à partir des revenus 2027.

Concrètement, cela signifie que les collègues déjà en poste à l’étranger se verront imposés d’un tiers sur les IRE perçues en 2025 !

L’an dernier, lors de nos échanges en réaction à son premier amendement, le sénateur Delahaye avait expliqué vouloir « corriger une iniquité de traitement » et évoquait déjà la possibilité de tenir compte de frais réels tels que le logement, la mutuelle ou la sécurité. Le nouvel amendement présenté ce 24 novembre s’inscrit clairement dans la continuité de cette logique. Et tout en prétendant corriger un dispositif, il introduit davantage de complexité que de justice, jusqu’à fragiliser même l’efficacité de la présence française à l’étranger.

Pour la CFDT-MAE, cette nouvelle attaque contre les agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est parfaitement intolérable et cet amendement, qui méconnaît la finalité même de l’IRE, fait l’impasse sur les réalités des conditions d’expatriation des agents et de leurs familles (perte du salaire du conjoint…).

  • L’IRE : une compensation forfaitaire, pas un supplément de salaire

Dans ce contexte, il est nécessaire de revenir à la nature même de l’IRE telle que définie par les textes. Selon le décret du 28 mars 1967, l’indemnité de résidence à l’étranger est destinée à compenser forfaitairement les charges liées aux fonctions exercées, aux conditions d’exercice de ces fonctions et aux conditions locales d’existence. Elle ne vise donc pas uniquement à couvrir des dépenses identifiables et facturables, mais englobe un ensemble de sujétions et de contraintes spécifiques au service de l’État à l’étranger. Ces sujétions et contraintes relèvent de l’exposition à des environnements parfois instables ou dégradés, de la pression sécuritaire, de la disponibilité accrue, de l’éloignement familial, des conditions d’existence dégradées, d’infrastructures limitées ou inexistantes, de l’exposition de la famille, du climat, de la pollution et des risques sanitaires, de l’isolement, des exigences propres à la représentation de l’État…

Ces éléments, qui font partie intégrante des missions exercées par les agents du réseau diplomatique, consulaire et culturel, ne sont pas un revenu, mais la compensation d’une contrainte imposée par l’État. Ils ne peuvent ni être mesurés, ni être documentés par des justificatifs, et ne sauraient être réduits à un traitement fiscal s’appuyant sur des reçus ou des factures. L’IRE a précisément été conçue comme une indemnité forfaitaire car la réalité de nos métiers ne peut pas être appréhendée par un système de remboursement de dépenses, surtout dans un réseau mondial où les conditions administratives locales varient profondément.

  • Une réforme qui créerait davantage d’opacité

Remplacer la logique forfaitaire de l’IRE par un système imposé avec déductions illimitées reviendrait à instaurer une véritable « usine à gaz » fiscale :
• multiplication des justificatifs ;
• risques de contentieux ;
• disparités de traitement entre agents selon leur capacité à documenter leurs dépenses ;
• traduction des documents ;
• variations de change.

C’est pourquoi le dispositif proposé dans l’amendement, fondé sur la déductibilité de frais réels, apparaît inadapté et, dans de nombreux cas, inapplicable. Une grande partie des pays dans lesquels nos collègues exercent ne disposent pas de systèmes de facturation normalisés ; les dépenses courantes s’effectuent en liquide ; les prestataires ne sont pas fiscalisés ; les documents sont rédigés dans des langues locales et ne répondent à aucun standard vérifiable. Dans ces situations, même des frais réels et bien engagés ne pourraient pas être démontrés de manière satisfaisante, ce qui conduirait inévitablement à des impositions injustes.

Un tel dispositif introduirait en outre une inégalité profonde entre agents selon leur pays de résidence. Deux collègues confrontés à des conditions identiques pourraient être traités différemment au simple motif que l’un exerce dans un pays où la facturation est normalisée et l’autre dans un environnement où elle ne l’est pas. Une telle situation serait difficilement compatible avec l’égalité de traitement qui doit prévaloir entre agents de l’État.

Enfin, ce système ferait peser une charge administrative et juridique très lourde, tant pour les agents que pour l’administration fiscale, qui se verraient confrontés à des centaines de justificatifs en langues étrangères, hétérogènes, non vérifiables, parfois manuscrits, et émanant de structures économiques informelles. La multiplication potentielle des litiges n’est pas à négliger.

  • Un risque réel pour l’attractivité des postes à l’étranger

En réduisant fortement, après impôt, l’indemnité de résidence servie dans certains pays particulièrement difficiles et dangereux et/ou excessivement chers, l’amendement pourrait fragiliser la capacité de la France à envoyer ses diplomates et ses personnels dans des postes où les conditions de vie et de travail restent peu attractives et même, dans certains cas, dissuasives.

  • Plus que jamais, la CFDT-MAE est pleinement mobilisée

Dès la publication de cet amendement, la CFDT-MAE s’est mobilisée pour alerter les administrations et a saisi les parlementaires comme la Sénatrice Olivia Richard et le Sénateur Olivier Cadic, représentant les Français établis hors de France.

Nous avons également présenté à nos relais d’influence une analyse argumentée des risques opérationnels et juridiques que présenterait une telle réforme. Ce travail se poursuit actuellement afin que les spécificités du service public à l’étranger soient pleinement prises en compte dans les discussions parlementaires.

Par ailleurs, nous avons alerté les autorités en amont du comité social d’administration ministériel (CSAM) qui se tiendra les 11 et 12 décembre prochain.

Nous continuerons à suivre attentivement l’évolution de ce texte, qui nie les conditions particulières d’exercice de nos métiers, les conditions de vie et de travail et les charges supplémentaires liées à nos fonctions à l’étranger, et vous informerons à chaque étape. Notre objectif est clair : préserver un dispositif indispensable au fonctionnement du réseau de l’État à l’étranger et éviter une réforme inéquitable, impraticable et contraire à la philosophie même de l’IRE.

Thèmes : Conditions d'expatriation, expatriation familiale, Fiscalité, imposition, Indemnité de résidence, IRE, Rémunération

Délocalisation de 245 agents sur le site de Spallis : il faut désormais aller plus loin que la mesure crédit-temps !

13 novembre 2025

En présence du Directeur général de l’administration et de la modernisation, la CFDT-MAE a remercié la Direction des Immeubles et de la Logistique, lors du CSAC du 5 novembre 2025, pour les éléments contenus dans la fiche concernant les travaux d’aménagement, les déménagements et la délocalisation de 245 agents sur le site de Spallis (DIL, DCSD, MAI, DSE et une partie de la DGAM).

En introduction de son intervention consacrée à l’immobilier francilien, notre organisation a précisé que celle-ci reposait sur les positions exprimées par les agents concernés, par courriel ou de visu, que cela soit à Saint-Denis ou à notre permanence ou bien encore via les réponses apportées au questionnaire de notre enquête portant sur la qualité de vie professionnelle et les conditions de travail des agents sur le nouveau site de Spallis.

  • La mise en place par la DRH d’un crédit-temps automatique de 30 minutes a été la bienvenue

Tout d’abord, nous souhaiterions rappeler qu’en moyenne, le temps de transport aller-retour du domicile au travail a été augmenté d’environ 30 minutes par agent, avec toutefois des disparités assez prononcées puisque plus de 50% des agents délocalisés font état d’une augmentation de la durée supérieure à 30 minutes, dont moins de la moitié comprise entre 60 et 90 minutes. A ce titre, la mise en œuvre par la DRH de la mesure crédit-temps de 30 minutes par jour a été la bienvenue.

  • Il existe encore de nombreux sujets de préoccupation et d’insatisfaction

Néanmoins, la CFDT-MAE a recensé un certain nombre de sujets de préoccupation qui concernent à la fois la DIL mais aussi la DRH et le fonctionnement des services concernés.

Le bruit et la confidentialité des échanges restent un facteur problématique sur les plateaux du nouveau site

En effet, si les agents semblent aux trois quarts satisfaits des infrastructures et des nouvelles installations sur le site de Spallis, un grand nombre de personnels mettent toutefois en avant le manque de confidentialité (bulles pour les échanges pas très conviviales et trop transparentes) et surtout déplorent le bruit ainsi que la difficulté à passer ou à recevoir des appels professionnels depuis les postes de travail.

En outre, certains lieux de passages demeurent trop exigus et la circulation des agents dans ce contexte peut déranger des collègues à leur poste de travail. Cette pollution sonore et parfois visuelle est source de déconcentration, d’autant plus que certains agents sont quelquefois gênés par la présence de broyeuses plus ou moins éloignées des espaces de travail.

De surcroît, près de 40% des agents interrogés évoquent des problèmes de confort thermique qui seraient liés à des dysfonctionnements de la climatisation et du chauffage.

En réponse au caractère exigu des espaces de travail du nouveau site, la DIL rappelle que de nombreuses bulles et salles de réunion ont été créées et qu’elles peuvent être utilisées par l’ensemble des agents.

Par ailleurs, s’agissant plus spécifiquement des assistantes sociales, la DIL a indiqué réfléchir à l’attribution de bureaux de passage sur les autres sites parisiens.

Les demandes de compensation sur lesquelles l’administration s’était engagée

Un autre sujet d’insatisfaction et de désillusion pour les agents délocalisés est le manque de garantie sur l’octroi effectif de mesures compensatoires demandées à plusieurs reprises par la CFDT-MAE telles que la facilité de bénéficier de 3 jours de télétravail ou bien encore l’assurance d’une inscription prioritaire à la Transparence. Pire encore, il semblerait que rien n’ait vraiment évolué dans ce sens, voire même plutôt reculé, en particulier sur la question centrale du télétravail.

La CFDT-MAE a bien pris connaissance des retours positifs annoncés par le Sous-directeur de la stratégie RH sur le télétravail à Spallis mais ceux-ci diffèrent sensiblement de ceux que les collègues nous signalent de leur côté et ceci par plusieurs canaux différenciés. En effet, réticences, préjugés, discours contradictoires et interdiction de demander plus d’un jour de télétravail sont souvent cités comme griefs par les agents ayant essuyé un refus de la part de leur hiérarchie (bien souvent en amont de toute demande officielle). Il y a probablement là un point de méthode à définir entre les chiffres satisfaisants du bilan dressé par l’administration, d’une part, et le constat beaucoup moins favorable exposé par près d’un tiers des agents, d’autre part, afin de pouvoir concrètement faire aboutir toutes les demandes de télétravail réellement exprimées au sein des services.

L’absence de prime reste préjudiciable et est mal vécue par les agents

Par ailleurs, une autre demande forte des agents concerne le versement d’une prime qui permettrait de compenser les aspects négatifs du changement de site pour les personnels.

Certes, il est vrai que l’administration ne s’était engagée, lors d’une réunion du 16 décembre 2024 avec les organisations syndicales, qu’à explorer les différentes pistes réglementaires possibles en ce domaine et notamment celle, prometteuse, de la prime de restructuration, mais son absence est mal perçue par les collègues affectés récemment à Saint-Denis. Ainsi, nonobstant les difficultés réglementaires et budgétaires pour parvenir à verser une prime aux personnels concernés – à nouveau rappelées en séance par le Sous-directeur de la stratégie RH – la CFDT-MAE invite l’administration à rechercher une autre voie de compensation financière comme celle, par exemple, de l’attribution d’une prime exceptionnelle ou bien d’un complément de CIA.

En séance, l’administration assure avoir bien noté nos revendications ainsi que celles des autres syndicats concernant le déménagement à Spallis.

  • Le local intersyndical à Spallis

Toujours concernant le nouveau site de Spallis à Saint-Denis, la CFDT-MAE a constaté que le local intersyndical était sous-dimensionné en termes de superficie et peu adapté à un usage confidentiel et pluriel syndical et demande si une solution d’amélioration peut être envisagée sur ce point.

Le DGA estime que le local syndical à Spallis est, effectivement, exigu et demande à la DIL, en plus de l’utilisation possible des espaces communs, de réfléchir à une solution alternative (agrandissement ou attribution d’un autre local).

Le site des Invalides

Enfin, et bien que la DIL ne pilote pas les travaux d’aménagement actuel de l’accueil du boulevard des Invalides du Ministère des Outre-Mer, la CFDT-MAE en demande la date prévisible de fin du chantier.

L’administration précise que l’accueil des Invalides devrait être rouvert à partir du 12 novembre, avec un portique sécurisé [réouverture depuis confirmée].

Thèmes : agents titulaires, contractuels, Dialogue social, DIL, Immobilier, Primes, Rémunération, Spallis

Piqûre de rappel de la CFDT-MAE à l’administration pour la revalorisation des primes à la Centrale – CSAC du 05/11/2025

10 novembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration centrale (CSAC) du 5 novembre dernier, notre expert, après avoir remercié la DRH pour la note transmise relative aux primes et indemnités à l’AC, est intervenu tant sur le volet indemnitaire (I) que sur le volet budgétaire (II) de ce dossier.

I- Ainsi, notre expert a souhaité rappeler deux demandes fortes, déjà précédemment portées par la CFDT-MAE lors du CSAM de mai 2025, et restées jusqu’à présent sans réponse :

  1. La demande d’harmonisation des montants d’IFSE entre les groupes 1 et 2 des agents de catégorie C. L’écart actuel d’environ 50 euros par mois n’a aucune justification réelle et ce, d’autant plus que les missions exercées sont très proches. Notre syndicat demande en séance à l’administration que ce point soit réexaminé ;
  2. L’obligation de la mise en œuvre du réexamen quadriennal de l’IFSE prévu par les textes de 2014, et qui n’a toujours pas été organisé au MEAE. En effet, deux cycles auraient déjà dû avoir lieu : la CFDT-MAE souhaite donc connaître le calendrier et les critères retenus pour sa mise en œuvre.

En réponse, l’administration a semblé peu ouverte à notre demande d’harmonisation des primes des groupe 1 et 2 pour les adjoints de chancellerie et, concernant le réexamen des primes des agents tous les 4 ans, a spécifié qu’elle regarderait cet item et a souligné que cela n’impliquerait pas forcément une revalorisation de l’IFSE versée aux agents concernés.

Convergence des primes mensuelles IFSE pour les agents exerçant des fonctions identiques ou similaires

De même, notre expert a relevé – en lien avec notre proposition de convergence des primes faite à l’administration dans le cadre de l’agenda de transformation du Ministère – que l’administration indiquait dans la fiche transmise aux organisations syndicales que « s’agissant de l’harmonisation des niveaux de primes IFSE entre les différentes catégories, la réflexion ne pourra être engagée que si le ministère dispose d’une enveloppe budgétaire le permettant ».

La CFDT-MAE a par conséquent demandé une explication de texte de ce passage et a posé les questions suivantes :

– de quelle harmonisation s’agit-il ?

– et pour quelle(s) catégorie(s) d’agents ?

II- Des marges budgétaires non utilisées

Sur le plan budgétaire, la CFDT-MAE a rappelé qu’une enveloppe catégorielle inscrite au projet de loi de finances (PLF) 2025, d’un montant de près de 2,9 millions d’euros, était destinée à financer des mesures catégorielles. Ces crédits, selon la CFDT-MAE, auraient pu permettre une revalorisation des primes en administration centrale.

La CFDT-MAE a demandé confirmation du montant de cette enveloppe pour 2025 et des mesures effectivement financées.

L’administration a confirmé ce chiffre de 2,9 M€ et a précisé que ces crédits avaient été consacrés à la revalorisation des salaires des ADL et à celle des majorations familiales et donc qu’elle avait choisi de ne pas faire porter l’effort budgétaire sur les primes des agents en administration centrale.

* * *

La CFDT-MAE regrette que l’administration n’ait pas envisagé d’affecter une partie de ces crédits catégoriels disponibles [près de 3 millions d’euros !] à une revalorisation des primes en administration centrale, dont le coût resterait limité au regard du montant de l’enveloppe budgétaire.

Thèmes : Administration centrale, CSAM, Dialogue social, Primes, Rémunération, rifseep

La CFDT-MAE appelle à la grève et à la mobilisation le jeudi 2 octobre !

30 septembre 2025

Aucune réponse claire n’ayant été apportée aux revendications nationales comme à celles plus spécifiques concernant le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, la CFDT-MAE lance un appel pour une nouvelle journée de mobilisation et de grève le jeudi 2 octobre, dans la continuité de la dynamique du mouvement intersyndical du 18 septembre dernier.

La CFDT-MAE appelle ainsi l’ensemble des personnels, en France comme à l’étranger, à manifester et à faire grève le 2 octobre prochain pour dire NON au schéma d’emplois qui prévoit la suppression de 250 postes de travail au MEAE d’ici 2028 et pour dénoncer la baisse drastique des crédits du Département sur le triennium 2026-2028 !

  • Le préavis de grève de la CFDT couvre tous les agents de la fonction publique

La CFDT Fonction publique a écrit au Ministre Laurent Marcangeli pour déposer un préavis de grève, qui couvre les agents des trois versants de la fonction publique pour la journée du 2 octobre.

Où manifester le jeudi 2 octobre ?

A Paris : départ de la place d’Italie à 14h00 pour rallier la Place Vauban.

Rendez-vous à 13h30 à l’angle de la place d’Italie et de l’avenue des Gobelins (cortège CFDT entre FSU et FO et au niveau de la fédération INTERCO).

A Nantes : départ à 10h30 du Miroir d’eau.

Rendez-vous à 10h30 à Nantes au Miroir d’eau sous les bannières oranges, devant le château des ducs de Bretagne.

Thèmes : budget, effectifs, ETP, Grève, plafond d'emploi, préavis de grève, Rémunération, schéma d'emplois

Prestation grève 2025 pour les adhérentes et les adhérents de la CFDT-MAE

30 septembre 2025

Journée de grève du jeudi 18 septembre 2025

La CFDT-MAE a appelé l’ensemble des agentes et des agents du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à se mobiliser, à se porter gréviste et à manifester le jeudi 18 septembre dernier pour la défense de leurs droits, de leurs rémunérations et de leurs emplois dans un contexte de grave austérité budgétaire et de grande instabilité gouvernementale.

Une nouvelle journée de mobilisation et de grève est prévue le jeudi 2 octobre.

  • Aide financière aux adhérents grévistes

La CFDT assure une prestation aux adhérents grévistes qui permet de compenser forfaitairement la perte de salaire.

Quelle aide ?

L’adhérent qui fera l’objet d’une retenue de salaire pour « fait de grève », en France comme à l’étranger, percevra une indemnisation forfaitaire d’un montant réactualisé en 2025 de 56,70 € (soit 8,10 €/heure) pour les adhérents à temps plein, et au prorata du temps de travail pour ceux à temps partiel.

Pour qui ?

Tout adhérent depuis au moins 6 mois à jour de ses cotisations. Exception : dans certains cas, les adhérents ayant cotisé depuis moins de 6 mois pourront bénéficier d’une demi-prestation grève après accord du syndicat.

* * *

Nous vous invitons à vous faire connaitre auprès de nous pour pouvoir bénéficier de cette prestation : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

Thèmes : budget, effectifs, ETP, Grève, plafond d'emploi, préavis de grève, Rémunération, schéma d'emplois

La CFDT-MAE lance un appel à la grève et à la mobilisation le 18 septembre prochain !

17 septembre 2025

La CFDT-MAE appelle l’ensemble des personnels, en France comme à l’étranger, à manifester et à faire grève le jeudi 18 septembre pour dénoncer les suppressions d’emploi prévues au MEAE et refuser la baisse drastique des crédits du Département pour les 3 années à venir !

  • La CFDT refuse le schéma d’emplois qui prévoit la suppression de 250 postes de travail au MEAE d’ici 2028 !

Alors que l’instabilité politique et sociale perdure et que nous ignorons à l’heure actuelle si le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères [démissionnaire] occupera toujours les mêmes fonctions dans le prochain gouvernement, à l’inverse, nous connaissons déjà parfaitement les axes retenus pour le projet de budget de notre ministère sur la triennale 2026-2028.

Fin du « réarmement » du Département

Déjà amputées de moitié en 2025 (création de 75 ETP à la place des 150 prévus), les annonces de « réarmement » des effectifs du Département n’auront pas bien duré longtemps ! Ainsi, nous savons d’ores et déjà qu’il est prévu de supprimer 250 emplois (ETP) des effectifs du Ministère sur le triennium 2026-2028, affaiblissant un peu plus les ressources humaines dont disposent le Département pour remplir l’ensemble de ses missions.

Outre les suppressions nettes, les licenciements et les fins de contrat à prévoir, les agents occupant les postes de travail non impactés devront faire face à des charges de travail et mentales encore accrues pour pallier les baisses d’effectifs, entraînant du stress inutile et des risques psychosociaux supplémentaires pouvant conduire parfois à des cas de burn out dans les situations les plus graves.

Des suppressions proportionnellement plus importantes pour le MEAE

De surcroît, à nouveau, la CFDT-MAE relève que les réductions d’effectifs, que devra mettre en œuvre le Département sur la triennale, impacteront en proportion beaucoup plus le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères que d’autres administrations, notamment au regard des effectifs que représente réellement le Département au sein de l’État (pm. -250 ETP sur les 13 900 ETPT sous plafond d’emplois en 2025 que compte le Ministère, ce qui constitue environ -1,5% des effectifs).

  • La CFDT dénonce la baisse drastique des crédits HT2 !

La mission « Action extérieure de l’Etat » verra ses crédits – hors dépenses du personnel – réduits de -132 M€ entre les lois de finances initiales (LFI) 2025 et 2028, ce qui représente une réduction de -6,2% sur la période, soit -56 M€ et -4,3% pour le programme 105 [diplomatie], -10 M€ et -6,4% pour le P151 [consulaire] et -66 M€ et -10,1% pour le P185 [culturel].

Quant au programme 209 [solidarité] de la mission « Aide publique au développement », il subira la baisse la plus drastique de ses crédits entre ceux alloués en 2025 et ceux prévus en 2028, avec 675 M€ en moins représentant une chute vertigineuse de -34,1%. Les crédits du nouveau P384 [développement], l’autre programme budgétaire faisant partie de la même mission, devrait voir ses crédits de paiement en LFI maintenus à hauteur de 738 millions d’euros jusqu’en 2028.

  • Des enveloppes de rémunération contraintes

Cette trajectoire pluriannuelle à la baisse aura également un fort impact sur les enveloppes de rémunération de l’ensemble des agents du Département, quel que soit leur statut.

Solidarité avec nos collègues recrutés locaux !

Ainsi, pour 2026, il est prévu que le projet de budget ne comprenne aucune augmentation collective des grilles et cadres salariaux et l’enveloppe réservée aux seules valorisations obligatoires des agents de droit local devrait être limitée à 4 M€ environ.

Et dans l’attente de la réponse du Directeur général de l’administration et de la modernisation à notre courrier du 25 août dernier revendiquant la mise en œuvre, dès le mois de septembre et rétroactivement à compter du 1er janvier 2025, de la mesure coût-vie et des revalorisations de grilles et cadres salariaux, la CFDT-MAE reste à la pointe du combat pour défendre les droits des collègues recrutés locaux.

Des indemnités de résidence contenues !

Les indemnités de résidences à l’étranger (IRE), quant à elles, devront s’accommoder d’ajustements trimestriels qui ne devraient pas dépasser les 8 millions d’euros pour l’année 2026.

Pas de revalorisations catégorielles en 2026

Aucune mesure nouvelle de revalorisation catégorielle n’est envisagée en 2026 pour les agents du Ministère et seule l’extension en année pleine des mesures déjà mises en place l’année précédente sera programmée en 2026.

Où manifester le jeudi 18 septembre ?

A Paris : départ de la Bastille à 14h00 pour rallier Nation, en passant par la place de la République.

Rendez-vous à 13h30 devant l’Opéra Bastille (cortège CFDT entre FSU et FO et au niveau de la fédération INTERCO).

A Nantes : départ à 10h30 du Miroir d’eau.

Rendez-vous à 10h30 à Nantes au Miroir d’eau sous les bannières oranges, devant le château des ducs de Bretagne.

Thèmes : budget, effectifs, ETP, Grève, plafond d'emploi, préavis de grève, Rémunération, schéma d'emplois

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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Délocalisation de 245 agents sur le site de Spallis : il faut désormais aller plus loin que la mesure crédit-temps !

Projets immobiliers à Nantes : toujours rien à l’horizon…

La CFDT-MAE intervient au CSAC pour dénoncer l’écart grandissant du barème des primes mensuelles entre les catégories d’agents !

Piqûre de rappel de la CFDT-MAE à l’administration pour la revalorisation des primes à la Centrale – CSAC du 05/11/2025

La CFDT dit NON à la création d’une « commission d’aptitude » chargée d’établir la liste des candidat(e)s éligibles aux emplois de consuls généraux !

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