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La Lettre du syndicat : la colère gronde !

20 septembre 2023

La Lettre du syndicat du mois de septembre vient de paraître. Au sommaire ce mois-ci :

  • La colère gronde parmi les personnels recrutés locaux du réseau diplomatique, consulaire et culturel.
  • La question de la revalorisation de nos collègues recrutés locaux.
  • Lettre ouverte à la Ministre des personnels de l’ambassade de France et du consulat général de France du Caire.
  • Retour sur l’opération Tract cout-vie, près de 900 ont déjà été envoyés !
  • Billet d’humeur sur la situation de nos collègues au Niger.
  • Missions syndicales de la CFDT et nos permanents syndicaux à l’étranger.

Bonne lecture !

Les diplomates aiment négocier : la CFDT-MAE aussi !

21 août 2023

Plus que jamais déterminée et motivée en ce mois d’août, la CFDT-MAE reste mobilisée pour que les propositions et les revendications défendues par ses représentants au CSAM devant la Ministre et la haute hiérarchie du Département soient entendues et débattues, dès la rentrée, afin d’intégrer ces mesures de progrès social pour tous au sein de textes réglementaires ou d’accords majoritaires négociés entre l’administration et les organisations syndicales représentatives.

  • Les élus et experts CFDT sont pleinement investis pour relayer vos revendications et vos attentes et faire rapidement bouger les lignes

Les 12 élus titulaires et suppléants de la CFDT-MAE au comité social d’administration ministériel (CSAM) et la dizaine de militants experts CFDT (agents dans les services en France et à l’étranger et permanents syndicaux), de toutes catégories (A, B et C) et de tous statuts (titulaires, contractuels et recrutés locaux), ayant préparé et/ou participé aux deux CSAM du mois de juillet, ont à cœur, au-delà de leur devoir d’information envers les agents sur leurs votes et leurs interventions, d’informer les collègues des dossiers qu’ils jugent indispensables de voir aboutir à partir de la rentrée 2023.

Temps de travail et modalités de travail

Dans le prolongement des orientations décidées par son conseil syndical, la CFDT-MAE, qui a porté ces revendications novatrices au CSAM, souhaite que l’administration puisse proposer aux agentes la possibilité de bénéficier de congés menstruels, mette en place la semaine des 4 jours pour les agents qui le désirent, prévoie les compensations des sujétions exceptionnelles à l’étranger et permette aux postes volontaires de pouvoir négocier, avec les représentants du personnel expatrié et de droit local, un accord de télétravail dans leur pays de résidence.

Conditions d’expatriation

Depuis longtemps en pointe sur les conditions d’expatriation à l’étranger, la CFDT-MAE, qui avait obtenu en 2002 le passage à un taux unique de majorations familiales, revendique, avec le même esprit d’équité, de ne conserver qu’un seul groupe d’indemnité de changement de résidence (ICR) et de supplément familial (SF) pour tous les agents du Département. De même, la CFDT-MAE demande à ce qu’il soit mis fin à l’abattement injustifié de 50% des IRE des agents A et B lors des congés appelés « de mutation ». Dans la même logique, la CFDT-MAE poursuivra, à la suite de sa grande enquête, sa demande de révision de l’actuel système inique des majorations familiales. Par ailleurs, la CFDT-MAE revendique la mise en œuvre d’un accompagnement spécifique des agents LGBT+ et de leurs conjoints, en cas d’expatriation familiale, ainsi que des précisions concernant les modalités pratiques d’application du dispositif de délai de route mis en place par l’administration sous la forme d’ASA.

Enfin, la CFDT-MAE continuera son long combat pour que tous les collègues adjoints de chancellerie puissent bénéficier du statut diplomatique et consulaire, une disposition légitime qui aurait de surcroît l’avantage, au-delà de la reconnaissance de la spécificité de ces agents et des fonctions et responsabilités particulières qu’ils exercent à l’étranger, d’ailleurs mentionnées à plusieurs reprises dans les deux conventions de Vienne, de pouvoir également attribuer des passeports diplomatiques et un statut protecteur à leur famille, y compris lorsqu’ils sont affectés en Europe.

Nos experts et élus, dont beaucoup travaillent à l’étranger, ont d’ailleurs fait des propositions très concrètes sur tous ces sujets comme, par exemple, l’envoi systématique d’une NDI à destination des postes, comme celle qui existe pour l’enquête annuelle sur les logements, afin de les inviter à présenter leurs demandes de révision de la durée de temps de séjour (droits à voyages payés) ou encore que ne soient plus acceptés par l’administration, hors cas exceptionnels dûment justifiés, les refus des chefs de poste de valider la candidature d’un agent ayant été sélectionné par la DRH pour une affectation à l’étranger.

Parcours et rémunération

Les propositions et les revendications défendues par la CFDT-MAE, tant en matière de temps de travail et d’expatriation que de parcours professionnel et de rémunération, ont trouvé un certain écho en séance, lors du CSAM des 4 et 5 juillet derniers, comme cela avait déjà été le cas pour la revalorisation des IRE des SESIC lors du comité social précédent. Notre syndicat étudiera, avec la plus grande attention, toute proposition de l’administration concernant l’accès des ASIC principaux aux fonctions de sous-directeur de groupe B en particulier au sein de la DNUM, la mise en place d’un examen professionnel pour le corps des adjoints de chancellerie, la réforme de la Transparence et la nécessaire valorisation des parcours des secrétaires de chancellerie ainsi que l’augmentation, à partir de 2025, du taux de promotion des secrétaires des affaires étrangères principaux dans le nouveau corps interministériel des administrateurs de l’État (AE).

Concernant plus particulièrement les agents de catégorie A, la CFDT-MAE demande que la réécriture des lignes directrices de gestion ministérielles (LDG) soit l’occasion pour le Département de formaliser des garanties aux AE, CAEMP et SAE, directement impactés par la réforme de l’encadrement supérieur, quant à la sécurisation de leurs parcours professionnels au sein du MEAE et la nécessaire valorisation de leurs mobilités internes ou externes qui devront obligatoirement être choisies et non pas subies.

Par ailleurs, la CFDT-MAE encourage le MEAE à poursuivre sa politique de conversion des rémunérations entre les personnels contractuels de droit public (CDI ou CDD) et les personnels titulaires que cela soit à l’administration centrale ou au sein du réseau. Nous serons particulièrement vigilants pour que cette politique perdure au-delà même des mesures annoncées dans le droit-fil des états généraux.

Enfin, la CFDT-MAE estime primordial que l’ensemble des collègues recrutés locaux, qu’ils travaillent au sein du réseau diplomatique et consulaire ou bien au sein du réseau culturel et de coopération, puissent bénéficier d’un accord négocié à valeur juridique contraignante pour l’administration qui leur octroie un socle incompressible de droits notamment en matière de parcours professionnels, de rémunération et de protection sociale durable (santé, retraite, chômage). S’agissant plus particulièrement des ADL des Instituts français, la CFDT-MAE demande également que ces agents ne soient plus exclus du champ d’intervention du Médiateur dont le rôle et la place au sein du MEAE a été relevé par notre organisation syndicale.

Un sentiment d’injustice et de colère des collègues ADL

Dans l’attente de la création de ce statut protecteur qui engage le Département, la confirmation au CSAM que l’inflation FMI ne serait pas systématiquement appliquée aux grilles et cadres salariaux des postes a suscité de nombreuses réactions négatives voire de colère et un sentiment d’injustice s’est largement répandu parmi le personnel local dans le réseau comme, par exemple, en Turquie, au  Kazakhstan, au Royaume-Uni ou encore en Égypte. La CFDT-MAE soutient la juste revendication de nos collègues de travail et près de 800 tracts CFDT – à travers le monde – ont déjà été envoyés par les agents à la Ministre et au DGAM pour leur faire part de leur mécontentement. En l’absence de réaction positive de l’administration pour prendre en compte les lourds effets, combinés dans certains pays, de l’inflation et de la dépréciation de la monnaie de paiement des salaires, ce mouvement spontané pourrait conduire un certain nombre de recrutés locaux à se mobiliser pour mettre en place, dès la rentrée, des actions de grève dans les postes.

–Recrutement

Autre sujet de vigilance qui préoccupe la CFDT-MAE, la situation des agents recrutés au titre du handicap, dont statistiquement un trop grand nombre font l’objet d’une prolongation de stage voire d’un refus de titularisation, ce qui pose évidemment la question de leur accompagnement et de leur intégration au sein du Ministère. Les responsables des services et leurs proches collaborateurs – où sont affectés ces agents diplômés et qualifiés et recrutés après une dure sélection – sont-ils suffisamment préparés pour accueillir ces nouveaux collègues dans de bonnes conditions matérielles et avec une organisation du travail adaptée ?

De même, la CFDT-MAE demande la CDIsation des professeurs de langue, personnels dotés par définition de compétences linguistiques particulières, qui exercent des fonctions pérennes et répondent à un besoin spécifique de formation lié à l’exercice de nos métiers à l’étranger mais aussi à la Centrale. Comment douter que la maîtrise de l’anglais et des autres langues étrangères ne soit pas un impératif pour les agents exerçant des fonctions diplomatiques, consulaires et culturels ?

–Retraite

De nombreux militants CFDT-MAE à l’étranger, comme ceux du Cameroun, d’Israël, du Niger, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Russie, nous ont alertés sur la situation des agents ADL en matière de droit à la retraite dans leur pays de résidence. En effet, il n’est pas concevable que des agents ayant servi et représenté la France, avec engagement et professionnalisme, souvent pendant plusieurs dizaines d’années, au sein des ambassades, consulats, Instituts français et centres culturels soient laissés seuls face aux administrations locales et renvoyés à la stricte application de la législation du pays au moment de partir à la retraite.

Il n’est pas acceptable, non plus, que certaines situations particulières comme celle du droit d’option pour les ADL, dans les pays bénéficiant d’une convention de sécurité sociale avec la France, comme cela est le cas en Argentine, situation pourtant signalée à la DGAM, ne soient pas suivies et traitées par les services de l’administration centrale et laissées à la seule réponse locale des postes concernés.

Santé et qualité de vie au travail

La création d’une cellule d’écoute unique, baptisée « Tolérance zéro », dans le cadre de la mise en place d’un dispositif de recueil de signalements, avait suscité beaucoup d’intérêt de la part des collègues et des organisations syndicales.

Pourtant, après quelques années de fonctionnement, le bilan de ce dispositif interne est contrasté et ne répond pas, à l’évidence, à toutes les attentes.

L’administration ayant refusé d’associer les organisations syndicales à ce dispositif, mesure qui pourtant aurait pu garantir la transparence et la pluralité d’analyse des signalements, la CFDT-MAE revendique désormais une externalisation de la cellule d’écoute. Ce changement est rendu d’autant plus nécessaire que, dans le même temps, un des outils de détection du recensement et du traitement de l’encadrement toxique ou défaillant, l’évaluation à 360°, une avancée obtenue par la CFDT-MAE en 2011, vient de disparaitre dans la forme qui était la sienne jusqu’à présent.

Emplois et métiers

Comme la CFDT-MAE l’a rappelé à la Ministre le 9 janvier dernier, l’unique effet bénéfique de la crise sanitaire aura été la démonstration de l’absolue nécessité de pouvoir disposer d’un service public de proximité de qualité à l’étranger, en particulier consulaire. Dès lors, il apparaît essentiel, non seulement de sanctuariser les personnels de cette filière mais aussi d’augmenter sensiblement leur nombre, les effectifs des consulats et des sections consulaires, à activité équivalente, paraissant assez peu étoffés par rapport à ceux d’autres grands pays européens. Il conviendra de faire preuve de persuasion, parfois en contradiction avec des priorités déjà actées, sachant que peu d’ETPT, sur les 700 supplémentaires que comptera le plafond d’emplois du MEAE d’ici 2027, semblent avoir été fléchés pour renforcer la filière consulaire.

De même, la CFDT-MAE a proposé, lors de cette rencontre informelle, que la réforme des réseaux de l’Etat à l’étranger soit menée à son terme et que les quelque 400 ETP dits « support », budgétairement transférés sur le P105 et théoriquement gérés par le Département, bénéficient enfin aux secrétariats généraux d’ambassade (SGA) au périmètre élargi depuis le 1er janvier 2019. En effet, dans de nombreux postes, les agents occupant ces emplois continuent toujours de travailler, tout ou partie, pour leurs ministères d’origine et sont toujours rattachés fonctionnellement, dans les organigrammes des postes, à leurs anciens services. Il existe là un moyen d’étoffer les équipes des SGA sans augmenter ni la masse salariale ni le plafond d’emplois.

* * *

Les experts et élus CFDT-MAE, qui ont d’ailleurs rejeté, sans surprise, le projet d’arrêté portant sur le nouveau tableau des vocations des AE, CAEMP, SAE, soumis à nouveau aux votes de l’ensemble des organisations syndicales représentatives au CSAM extraordinaire du 19 juillet dernier, restent pleinement mobilisés et à votre écoute en cette période estivale. N’hésitez-pas à leur écrire pour leur faire part de vos avis et de vos demandes pour améliorer vos conditions de travail, vos parcours professionnels et votre rémunération à l’adresse suivante : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

D’ores et déjà, vous pouvez compter sur ces agents engagés et motivés pour faire entendre votre voix à la rentrée et faire aboutir au plus tôt vos revendications !

Thèmes : ADL, Affectations, Agent contractuel, agents de l'état, agents publics, agents titulaires, CDI, charte des ADL, consulaire, Coût-Vie, CTM, effectifs, élus, Handicap, Majorations familiales, médiateur, militants, Mobilité familiale, Parcours professionnels, Recrutés locaux, Retraite, SGA, tableau des vocations, Temps de séjour à l'étranger, Temps de travail, tolérance zéro, Transparence

Qui va pouvoir bénéficier de la « prime de pouvoir d’achat exceptionnelle » versée en 2023 ?

16 août 2023

Comme la CFDT-MAE l’avait signalé dans son précédent article consacré aux mesures gouvernementales de revalorisation de la rémunération des agents publics, jugées trop peu à la hauteur et décevantes, une prime exceptionnelle sera accordée, d’ici la fin de l’année 2023, à certains collègues du MEAE sur la base de la rémunération brute qu’ils ont perçue entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023.  

  • Qui est concerné ?

Cette prime variable de pouvoir d’achat de 240 euros à 720 euros nets (300 à 800 euros bruts), non reconductible, qui sera versée d’ici la fin de l’année, concerne uniquement les agents dont la rémunération, primes incluses, est inférieure ou égale à 3 250 euros bruts mensuels.

  • Quel est le montant de la prime ?

Le Décret n° 2023-702 du 31 juillet 2023 portant création d’une prime de pouvoir d’achat exceptionnelle, publié au JORF le 1er août dernier, prévoit le barème suivant :

Rémunération brute mensuelleMontants de la prime  
Inférieure ou égale à 1 975 €800 €
Supérieure à 1 975 € et inférieure ou égale à 2 275 €700 €
Supérieure à 2 275 € et inférieure ou égale à 2 430 €600 €
Supérieure à 2 430 € et inférieure ou égale à 2 570 €500 €
Supérieure à 2 570 € et inférieure ou égale à 2 690 €400 €
Supérieure à 2 690 € et inférieure ou égale à 2 800 €350 €
Supérieure à 2 800 € et inférieure ou égale à 3 250 €300 €

Pour mémoire, cette prime forfaitaire, versée en une seule fois par le ministère qui emploie et rémunère l’agent à la date du 30 juin 2023, est cumulable avec toutes les autres primes et indemnités éventuellement perçues.

Thèmes : agents publics, Pouvoir d'achat, Primes

Trajet domicile-travail : l’abonnement va être remboursé à 75% par le Ministère

25 juillet 2023

Les agents publics du Département, qui utilisent les transports en commun ou un service public de location de vélos pour se rendre de leur domicile à leur travail, bénéficient, de la part de l’administration, d’une prise en charge partielle du prix du titre de leur abonnement.

La participation du Ministère s’effectue sur la base du tarif le plus économique et du trajet le plus court. En cas de travail à temps partiel, la prise en charge est identique à celle d’un agent à temps plein si la durée de travail est égale ou supérieure à un mi-temps, et réduite de moitié dans le cas contraire.

Pour mémoire, les titres de transport achetés à l’unité ne sont pas pris en charge.

La prise en charge partielle du MEAE va être revue à la hausse

La prise en charge partielle par le Ministère des forfaits de transports collectifs des titulaires et des contractuels de droit public va bientôt être portée de 50% à 75% du tarif de l’abonnement. Cette hausse de la participation de l’employeur, qui devrait intervenir au 1er septembre 2023, concernera toute la fonction publique et fait suite aux annonces faites par le Ministre de la transformation et de la fonction publiques, Stanislas Guerini, le 12 juin dernier.

La location de vélos est également concernée par cette mesure

Cette amélioration du remboursement partiel des frais de transport concerne également les abonnements à un service public de location de vélos dont la prise en charge est cumulable avec celle de transports collectifs à condition qu’elles ne concernent pas la même partie du trajet effectué par les agents.

A Paris et à Nantes le gain net de 12 euros reste modeste

A Paris, au 1er janvier 2023, le prix mensuel du passe Navigo a grimpé de 12 %, passant de 75,20 € à 84,10 €, soit une hausse de près de 9 €.

Il faut donc déduire, pour les agents franciliens, du gain attendu de 21 euros par mois à la suite de la prise en charge à 75% du forfait, les 9 euros correspondant à l’augmentation mensuelle de l’abonnement qui a déjà eu lieu en début d’année (sauf provisoirement les agents ayant réglé leur forfait annuel Navigo en seule fois avant le 1er janvier), ce qui réduit à environ 12 euros par mois la revalorisation nette du remboursement qui sera effectivement perçu par les agents.

A Nantes, sur la base du tarif du billet mensuel qui est passé de 57 à 60 euros, au 1er juillet dernier, les 15 euros de hausse de la prise en charge devront être amputés des 3 euros d’augmentation, ce qui ramène également à 12 euros environ – et même moins si l’on tient compte des hausses mises en œuvre les années précédentes – l’augmentation nette du remboursement dont bénéficieront les agents après la rentrée.

Journées du réseau consulaire 2023 : les agents doivent devenir des agents commerciaux high-tech très agiles

20 juillet 2023

Billet d’humeur de plusieurs agents du réseau. 

Au cours des journées du réseau consulaire, grand-messe annuelle s’il en est, nous avons été choqués par le choix des mots.

Travailler mieux et plus vite et être créatif

A cette occasion, la haute hiérarchie de notre ministère a fait savoir au corps consulaire qu’il devait être « créatif », qu’il fallait travailler « mieux et plus vite », notamment sur les visas et regarder les méthodes innovantes des postes voisins. Peut-être faut-il rappeler que les agents se trouvent déjà sous pression. Des collègues ont témoigné : les effectifs de nos services des visas sont deux fois inférieurs à ceux des services allemands dans des zones géographiques d’influence, pour délivrer davantage de visas. Pour mémoire, tous les agents sont tenus par une règlementation rigoureuse et par l’utilisation de l’application France-Visas qui a de fait, augmenté les contrôles, et donc allongé les délais d’instruction.

Les agents du corps consulaire ont aussi entendu qu’ils « faisaient partie pleinement du réseau diplomatique » : fallait-il donc le rappeler ? Qui en doute ? Pas la CFDT.

Les agents doivent devenir agiles et s’inspirer du privé

Lors de la dernière journée, l’assistance déjà ébahie, a été destinataire des messages suivants :  il ne faudrait plus penser « emploi garanti à vie », les agents doivent devenir plus « agiles »  et prendre modèle sur ce que fait le privé comme travailler sur application mobile, par exemple.

Pire, les passeports ont été comparés à des contrats d’assurance.

La hiérarchie connaît-elle le métier consulaire ?

Si l’on ajoute à cela les secrétaires généraux d’ambassade qui sont des « créateurs d’impact » et la DRH qui parle « d’usagers » et de « clients de la DRH », devons-nous en conclure que le fossé s’est creusé entre les agents de ce ministère et leur hiérarchie qui ne semble pas connaître le métier consulaire ?  Comment ne pas comprendre que les personnels de ce ministère en général éprouvent un lourd sentiment de manque de reconnaissance et de soutien ? Vraiment, on se le demande !

La CFDT est très attachée au service public

Rappelons-le puisqu’il le faut : nous sommes tous des agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, pour beaucoup des fonctionnaires, et des collègues. Parce que nous sommes au service de la diplomatie française, de la France et des Français ; Français qui ne sont pas nos clients mais les usagers du service public ; service public auquel les Français en général et la CFDT en particulier sommes très attachés.

L’appel au secours des consuls généraux et des chefs de section consulaire

Espérons toutefois que l’appel au secours des consuls généraux et chefs de sections consulaire, relayé par la DFAE lors de ces rencontres, a été entendu. Il est urgent que le réseau consulaire bénéficie d’arbitrages favorables dans les programmations budgétaires à venir pour retrouver les moyens et les effectifs nécessaires à l’accomplissement de ses missions. L’annonce faite, à confirmer dans les faits, du dédoublement de toutes les « triples casquettes », largement revendiqué depuis de nombreuses années par notre organisation syndicale, en constitue un premier pas.

Thèmes : budget, journées du réseau consulaire, Réseau consulaire, service public

Mobilisons nous massivement pour soutenir nos collègues recrutés locaux !

11 juillet 2023

Au CSAM du 5 juillet, la CFDT-MAE a demandé à l’administration d’accorder le coût-vie constaté par le FMI à tous les postes concernés y compris les EAF.

Il y a quelques jours, le Département a communiqué les taux d’augmentation des salaires des ADL au titre du coût-vie. Or les taux annoncés ne correspondent pas à la réalité de l’inflation subie par nos collègues recrutés locaux.

Beaucoup sont déçus et n’acceptent pas ces mesures qui ne sont pas à la hauteur des attentes dans le contexte actuel d’une inflation record.   

A la CFDT, nous estimons qu’il faut savoir passer de l’indignation à l’action. C’est pourquoi, nous appelons à vous mobiliser massivement pour soutenir nos collègues recrutés locaux.

Nous vous proposons donc d’adresser notre TRACT à la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ainsi qu’au DGA (Directeur général de l’administration) par la valise diplomatique.

La marche à suivre :

1/ Vous êtes fonctionnaire ou contractuel en poste en administration centrale ou dans les postes :

        -Montrez votre solidarité en retournant massivement notre tract. Il suffit d’y indiquer votre ville et votre service. 

2/ Vous êtes recruté local :

        – Envoyez ce tract par la valise diplomatique après y avoir indiqué votre ville et votre service.

        – Si vous n’avez pas de matériel informatique, adressez-vous à vos représentants du personnel de la CFDT qui pourront envoyer autant de tracts que d’agents souhaitant participer.

La solidarité en action !

Tour de vis sur le 360° ! CSAM du 4 juillet 2023

10 juillet 2023

Ce texte, présenté par le nouveau Délégué ministériel à l’encadrement supérieur (DES), propose de modifier l’arrêté du 26 décembre 2011 encadrant l’évaluation dite à 360 degrés des managers du Ministère.

Un périmètre et un panel élargis

Ce projet d’arrêté prévoit d’étendre aux secrétaires généraux d’ambassade (SGA) encadrant plus de 10 agents, la procédure d’évaluation à 360°.

La CFDT-MAE n’est pas opposée, par principe, à l’extension des encadrants concernés par l’évaluation E360 aux SGA de catégorie A qui encadrent des équipes bien souvent importantes au sein des ambassades.

Par ailleurs, on nous signale la volonté d’élargir le panel des agents chargés d’évaluer les encadrants concernés, à la fois pour obtenir plus de réponses aux questionnaires et pour augmenter de fait leur représentativité.

Un droit de réponse plus en amont des évalués

Les E360 seront transmises à la DES qui offrira aux évalués la possibilité d’apporter leurs points de vue sur la synthèse provisoire anonymisée des évaluations qui leur sera remise (avant celle définitive), ou pourront être invités à le faire à la demande du collège des évaluateurs.

Une évaluation décalée dans le temps avec une périodicité réduite

Le projet de réforme prévoit également que la première évaluation à 360° ait lieu au moins 1 an après la prise de fonction de l’évalué et soit réalisée au moins une fois pendant la durée d’affectation de l’agent sur son poste d’encadrant.

Concrètement, cela veut dire qu’un encadrant pourrait n’être évalué qu’une seule fois tous les 3 ou 4 ans !

Si la CFDT-MAE souscrit à l’idée de décaler légèrement l’exercice d’évaluation annuel (les mauvaises pratiques managériales s’exerçant parfois plusieurs mois après la prise de poste et les agents en souffrance ayant besoin du temps nécessaire pour objectiver et dénoncer leur situation), une fourchette de 8 à 10 mois (calquée possiblement sur la campagne FANEV) avec une limite supérieure obligatoire en juin de l’année N+1, nous aurait paru plus convaincante.

La CFDT-MAE n’est pas favorable à la réduction de la fréquence de l’évaluation E360 et s’interroge même sur le but recherché

En effet, en application du texte proposé, un encadrant prenant ses fonctions au 1er septembre 2023 pourrait n’être évalué par ses collaborateurs, au mieux, qu’au 1er septembre 2024 voire au 1er septembre 2025 ou même en mars 2026…

Dès lors, la CFDT-MAE s’interroge sur l’intérêt de diminuer autant la périodicité de l’évaluation à 360 degrés qui va nuire, in fine, au repérage des managers brutaux ou dysfonctionnels, et qui aura pour conséquence, très certainement, de décourager les agents à être sincères dans leur évaluation, préférant dans l’attente de leur propre départ ou de celle du mauvais manager faire le « dos rond », voire les inciter à ne pas répondre du tout au questionnaire transmis par courriel.

La cellule “Tolérance zéro”

Dans ce contexte, il semble étonnant d’évoquer le travail de la cellule d’écoute unique, baptisée « Tolérance zéro », pour minimiser les possibles répercussions de la baisse de périodicité du dispositif en matière de détection des managers défaillants.

Alors que la création de cette cellule, dans le cadre de la mise en place d’un dispositif de recueil de signalements, a suscité beaucoup d’intérêt de la part des collègues et des organisations syndicales, le bilan de ce dispositif interne, après quelques années de fonctionnement, est contrasté et ne répond pas, à l’évidence, à toutes les attentes.

L’administration ayant refusé d’associer les organisations syndicales à ce dispositif, mesure qui pourtant aurait pu garantir la transparence et la pluralité d’analyse des signalements, la CFDT-MAE revendique désormais une externalisation de la cellule d’écoute.

La CFDT s’interroge sur l’articulation des E360 avec les évaluations sexennales prévues par la réforme de l’encadrement supérieur de l’Etat

En effet, la création d’un comité d’évaluation destiné au personnel d’encadrement supérieur dénommé « Comité des parcours professionnels de l’encadrement supérieur », faisant l’objet d’un autre avis formel au CSAM sur lequel la CFDT-MAE s’est abstenue après les explications apportées en séance par le Délégué, prévoit une évaluation des agents au moins une fois tous les 6 ans pour apprécier « les compétences professionnelles des cadres supérieurs de son périmètre » et selon l’article 5 du Décret n° 2022-720 « son aptitude à accéder à des responsabilités de niveau supérieur » en application de l’article L412-2 du code général de la fonction publique.

La CFDT-MAE ne comprend pas très bien l’articulation qui est prévue entre les deux processus d’évaluation.

***

Avec ce projet de modification du texte régissant l’E360, la CFDT-MAE considère qu’on obère la capacité de détection, voire que l’on vide de sa substance, un outil – certes largement perfectible et qui n’avait pas le monopole du recensement et du traitement de l’encadrement toxique ou défaillant – qui avait le mérite d’exister et de jouer un rôle auprès des agents à côté d’autres acteurs et dispositifs d’alerte du Ministère.

Pour toutes ces raisons, la CFDT-MAE a voté contre ce texte.

Thèmes : A+, CTM, Evaluation 360°, Management, Réforme de l'encadrement, Violence au travail, Violence managériale

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