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Dialogue social

La CFDT écrit au DGAM pour l’attribution de la mesure coût-vie 2025 et la mise en œuvre de la revalorisation des cadres salariaux des ADL

26 août 2025

Sollicitée par de très nombreux agents, recrutés locaux d’ambassade, de consulat et d’institut français, élus et représentants du personnel et secrétaires généraux d’ambassade et d’institut, la CFDT-MAE a adressé un courrier, ce lundi 25 août, au Directeur général de l’administration et de la modernisation avec copie au Directeur des ressources humaines et au Directeur des affaires financières, pour appeler leur attention sur le désarroi et l’incompréhension des personnels locaux face à la procrastination de l’administration à autoriser les postes à prendre en compte l’inflation locale et à répondre aux demandes légitimes de revalorisation collective des salaires des collègues ADL.

  • Une vive inquiétude et un sentiment de colère exprimés par les recrutés locaux

En effet, alors que la commission interministérielle s’est réunie depuis le mois de mai, l’ensemble des personnels de droit local des réseaux diplomatique et consulaire, culturel et de coopération, nous ont fait part de leurs interrogations et de leurs plus vives inquiétudes au sujet de l’attribution de la mesure coût-vie FMI au titre de l’année 2025 et de la revalorisation du cadre ou de la grille salarial(e) pour les postes qui ont en fait la demande.

Un « gel » soudain des crédits du personnel

Dans un contexte où le Département a su trouver, quand il le fallait, les ressources budgétaires nécessaires pour la mise en œuvre de la réforme de la haute fonction publique, les quelque 8 000 collègues recrutés locaux, qui représentent la moitié des effectifs du MEAE, ne comprennent pas qu’on leur oppose aujourd’hui un gel soudain des crédits et en particulier sur le Titre II en ce qui concerne le réseau diplomatique et consulaire.

La mesure coût-vie 2025 compense simplement l’inflation enregistrée par le FMI en 2024

Pour la CFDT-MAE, la mesure coût-vie ne constitue aucunement une hausse effective des rémunérations mais permet simplement un rattrapage des salaires afin de compenser l’inflation enregistrée par le FMI. Dès lors, il nous semble indispensable de pouvoir compenser, a minima, la hausse des prix constatée l’année précédente et qui impacte déjà fortement le pouvoir d’achat de tous les agents locaux, y compris ceux des établissements à autonomie financière (instituts français, centres culturels…)

Des velléités de mettre fin à la mesure coût-vie ?

La CFDT-MAE souhaite rappeler que l’absence d’obligation contractuelle et réglementaire du Département, parfois évoquée par certains pour mettre fin à la mesure coût-vie, est un argument contraire aux dispositions prévues par le droit local et les conventions du travail de plusieurs pays. Dès lors, la solution qui consisterait à distinguer deux sortes de postes à l’étranger – ceux qui bénéficieraient chaque année d’un rattrapage coût-vie et ceux pour qui la mesure ne serait que facultative – ne nous semble aucunement satisfaisante et de nature à apaiser la déception et le sentiment de colère déjà perceptibles parmi nos collègues ADL.

  • La CFDT-MAE considère indispensable de mettre rapidement en œuvre les mesures collectives de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux

A l’heure où l’administration cherche à promouvoir « l’équipe France » dans les postes, incluant l’ensemble des personnels et des talents au service de notre pays et de nos intérêts à l’étranger, il nous semble indispensable de pouvoir répondre aux demandes collectives salariales de rattrapage et de revalorisation des cadres salariaux de nos collègues de droit local sur lesquels repose très largement le bon fonctionnement de notre réseau à l’étranger.

En conséquence, la CFDT-MAE revendique la mise en œuvre, dès le mois de septembre et rétroactivement à compter du 1er janvier 2025, de la mesure coût-vie et des revalorisations de grilles et cadres salariaux attendus depuis plusieurs mois par nos collègues de droit local.

Thèmes : Cadre salarial, Coût-Vie, Dialogue social, Grille des salaires, Recrutés locaux, Rémunération

Déploiement de l’intelligence artificielle au MEAE : une révolution à bien des égards

8 août 2025

Lors du dernier comité social d’administration ministériel (CSAM) de mai dernier, la CFDT-MAE s’est adressée à l’administration à propos de la nouvelle doctrine d’emploi de l’intelligence artificielle (IA), déployée au sein du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, qui permet désormais aux agents, dotés d’un poste Éole, d’utiliser l’IA via des solutions mises en place par la DNUM.

Si la CFDT-MAE a salué les mesures d’information et d’accompagnement mises en place auprès des agents, dans le cadre du lancement des nouveaux outils IA de traduction et de transcription propres au Ministère, notre syndicat a également réaffirmé ses points d’attention et de vigilance, dans le prolongement de son intervention du 24 avril dernier à la réunion « Diplo IA ».

Il est essentiel de consulter et d’impliquer les personnels et leurs représentants dès la genèse des projets IA

Par ailleurs, notre organisation a rappelé qu’elle n’était pas opposée à la feuille de route de l’administration qui prévoit d’élargir le champ d’application de l’IA à d’autres domaines tels que celui des notes diplomatiques ou encore de la veille stratégique, à condition que l’ensemble des nouveaux projets liés à l’IA fassent l’objet de concertation et de négociation avec les personnels et leurs représentants tant dans le cadre d’un dialogue professionnel ouvert et constant que dans celui d’un dialogue social formel et informel de qualité.

  • L’introduction de l’IA au ministère n’est pas un simple bond technologique

L’introduction de l’IA au ministère n’est pas une simple avancée technologique : elle est également, de manière inhérente, vecteur d’une transformation massive des métiers en général et de la plupart des emplois de notre Ministère qui affecteront les conditions de travail des agents. A cet égard, si certaines études mettent en avant les conséquences directes de l’IA sur les fonctions majoritairement occupées par les agents de catégorie C (secrétaires et assistants, gestionnaires administratifs, budgétaires et comptables, gestionnaires paye), voire pour certaines de catégorie B (gestionnaires, rédacteurs spécialisés ou techniques), d’autres enquêtes se focalisent plutôt sur les effets impactant les métiers exercés par les agents de catégorie A (rédacteurs « pays » ou thématiques, conseillers politiques ou presse). Mais toutes, d’une manière générale, mettent en exergue, à des degrés divers et des horizons plus ou moins rapprochés, l’impact certain sur les emplois d’aujourd’hui et plus encore de demain.

  • Une transformation des métiers qui nécessite une vision stratégique RH

Cette révolution inquiète les agents dont les missions seront profondément modifiées, ce qui nécessitera d’avoir une vision stratégique en termes de ressources humaines sur le court, moyen et long terme.

Un impact de l’IA déjà prégnant pour les traducteurs et les personnels exerçant des fonctions de traduction à l’étranger

Au Ministère, force est de constater que les métiers les plus exposés dans l’immédiat par l’introduction de l’IA, en particulier générative, sont les emplois occupés par les collègues du corps des traducteurs et par les personnels qui, travaillant à l’étranger, ont conservé une forte activité de traduction au sein des services de presse et du suivi de la politique interne.

Bien qu’utiles, la CFDT-MAE considère que ces outils ne sauraient remplacer la traduction nuancée et contextualisée des traducteurs du Département

Si les agents ont accueilli favorablement la mise en service de deux nouveaux outils internes permettant d’assurer des transcriptions audio/vidéo vers du texte et des traductions quasiment instantanées de textes en français ou en langues étrangères, la CFDT-MAE considère que ces modules, certes utiles au quotidien, ne sauraient remplacer, dans le cadre d’une activité diplomatique exigeante et tout en nuance, la traduction fine, précise et contextualisée des collègues traducteurs.

Les rédacteurs en France et les conseillers politiques et presse à l’étranger devraient voir leur méthode de travail impactée par l’IA

A terme, d’autres agents de catégorie A, en particulier les rédacteurs en France et les conseillers politiques et presse à l’étranger pourraient ainsi, pour la première fois, être aussi impactés dans l’exercice de leur métier avec l’arrivée de l’IA. En effet, outre les tâches de traduction et de transcription déjà mentionnées, la génération automatique de synthèses de documents et de notes diverses (diplomatiques ou autres) devraient pouvoir être bientôt réalisées par une intelligence artificielle développée en interne, ce qui devrait bouleverser les méthodes de travail et les tâches effectuées par les agents concernés.

D’autres métiers pourraient être également concernés tels que ceux de la filière consulaire et de la filière d’information et de communication

De même, en fonction de l’évolution et de la montée en puissance des outils de DiploIA et sans prétendre, à ce stade, pouvoir être exhaustif, d’autres métiers pourraient être également concernés par l’utilisation de l’IA dans un avenir plus ou moins proche. Ainsi à titre d’exemple, nous pouvons citer, outre naturellement ceux exercées par les agents de la Direction du numérique (DNUM), les métiers des agents de la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE) et ceux de la Direction de la communication et de la presse (DCP) qui, de part la spécificité de certaines des activités accomplies par les agents (échanges avec le public, recherche et traitement d’informations, rédaction et création de contenu, communication et analyse de données), pourraient fortement évoluer avec la prise en charge automatisée de plusieurs de ces tâches par l’IA.

  • Un véritable plan de formation devra accompagner ces changements

A la faveur de cette révolution technologique et de la forte transformation des métiers qui en découlera, un véritable plan de formation DNUM de grande ampleur, intégrant la contrainte de la fracture numérique, devra être lancé pour accompagner tous ces changements profonds.

A l’étranger, l’administration pourra compter sur l’appui des ASIC et SESIC affectés dans les centres régionaux d’assistance des systèmes d’information et de communication (CRASIC) et sur celui des correspondants (et responsables) des systèmes d’information (CSI) et des agents ressources, sous réserve qu’ils soient eux-mêmes correctement formés, ce qui n’est pas le cas de tous à l’heure actuelle, comme l’a fait remarquer notre expert DNUM au cours de son intervention de mai dernier au CSAM.

  • Une cartographie des postes de travail chamboulée ?

La modification des tâches confiées aux agents de toutes catégories entrainera possiblement un chamboulement de la cartographie actuelle des emplois. Si l’on considère que les tâches d’exécution et les opérations répétitives et chronophages pourraient être réalisées à l’avenir par l’IA, libérant ainsi du temps pour que les agents puissent se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée ; ce gain qualitatif ne devrait-il pas s’accompagner d’un mouvement général ascendant de transformation de postes de travail de la catégorie C vers la catégorie B et, dans une moindre mesure, de la catégorie B vers la catégorie A ?

  • Un défi environnemental à relever et des enjeux de sécurité à intégrer

En outre, pour la CFDT-MAE, l’arrivée de l’IA soulève les deux problématiques suivantes :

  1. Un défi environnemental : comment l’administration entend-elle développer l’utilisation de l’IA sans démultiplier la consommation énergétique du MEAE qui promeut le respect de l’environnement via, entre autres, son programme « Ambassades vertes  » ?
  2. Des enjeux de sécurité : l’usage de l’IA expose les agents à de nombreux risques : fuite de données, exploitation criminelle, deepfake, etc. Quid de leur responsabilité ? Qu’a prévu l’administration pour protéger, sensibiliser et former les agents ?

Notre Ministère, à la croisée des chemins technologique et « métier », devra anticiper, faire des choix et prendre des décisions liées à l’IA qui auront pour conséquences directes de remodeler le paysage des emplois de demain et les conditions de travail des agents. Dès lors, la CFDT-MAE attend de l’administration qu’elle nous fasse connaître sa vision stratégique sur la mise en œuvre de cette révolution technologique en cours et les moyens d’accompagnement afférents qui y seront consacrés.

Thèmes : agents de l'état, CSAM, Dialogue social, Emploi, Intelligence artificielle

Quelles sont les avancées pour nos collègues contractuels de droit public ?

20 juin 2025

La CFDT-MAE souhaite revenir sur l’intervention de son experte au dernier comité social d’administration ministériel (CSAM) des 27 et 28 mai 2025 pour appeler à nouveau l’attention de l’administration sur le niveau de rémunération de nos collègues contractuels CDI/CDD en poste au sein du réseau diplomatique et consulaire.

Le traitement injuste de nos collègues contractuels

En effet, la CFDT-MAE revendique depuis de très nombreuses années un traitement juste de nos collègues contractuels de droit public, qu’ils bénéficient d’un contrat à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD).

  • Les contractuels de droit public ne perçoivent pas la même indemnité de résidence à l’étranger (IRE) que leurs collègues titulaires

En effet, à fonctions et responsabilités égales exercées au sein des ambassades et des consulats, les contractuels de droit public ne sont pas placés sur le même groupe d’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) que leurs collègues titulaires.

Ces différences de niveau de rémunération, pour assurer le même travail et les mêmes tâches, génèrent une légitime incompréhension des agents CDD et CDI de droit public ainsi qu’un sentiment d’injustice contraire à l’engagement et à la motivation de ces personnels.

  • Quelles avancées depuis le CSAM de décembre 2024 ?

Ainsi, lors du CSAM des 12 et 13 décembre 2024, en réponse à notre intervention, l’administration avait-elle indiqué être consciente de la problématique et qu’elle travaillait, malgré un contexte budgétaire compliqué et les obstacles rencontrés pour la publication d’un nouveau texte réglementaire interministériel, à un projet de convergence des rémunérations entre agents expatriés titulaires et contractuels CDD/CDI.

  • Une revendication forte de notre organisation syndicale

C’est la raison pour laquelle notre experte a rappelé à la haute hiérarchie présente en séance sa revendication de revalorisation des groupes d’IRE octroyés aux agents contractuels en poste au sein du réseau diplomatique et consulaire et a demandé des précisions quant aux avancées obtenues en ce domaine depuis le précédent comité social d’administration ministériel qui s’était réuni en décembre 2024.

* * *

Malgré les réticences et les atermoiements auxquels elle doit faire face, la CFDT-MAE n’abandonne pas et revendique plus que jamais la nécessaire réforme des groupes d’IRE accordés aux collègues contractuels en CDI/CDD affectés sur des fonctions diplomatiques ou consulaires à l’étranger.

Thèmes : Agent contractuel, CSAM, Dialogue social, IRE, Postes à l'étranger, Rémunération, réseau culturel

La CFDT-MAE propose l’harmonisation des primes IFSE des agents de catégorie C à la Centrale

12 juin 2025

Lors du dernier comité social d’administration ministériel des 27 et 28 mai 2025, la CFDT-MAE a pris note de la réponse de l’administration apportée à sa proposition d’harmoniser les montants d’IFSE [indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise] entre les groupes 1 et 2 des adjoints de chancellerie affectés à l’administration centrale.

  • Une fin de non-recevoir… injustifiée !

Selon l’administration, l’harmonisation ne serait pas possible « au plan réglementaire » car elle empêcherait de valoriser les postes nécessitant une expertise ou des compétences particulières.

Pour la CFDT-MAE, cette réponse ne répond en rien à notre proposition : il ne s’agit pas de supprimer les groupes de fonctions mais d’aligner les montants des primes mensuelles versées aux agents, comme cela a pu être fait dans d’autres ministères.

La CFDT souhaite rappeler sa position.

  • L’écart de 50 euros par mois n’a pas de justification claire

Aujourd’hui, les agents des groupes 1 et 2 perçoivent une IFSE mensuelle différenciée de 50 euros, sans que cet écart ne repose sur une logique transparente ou vérifiable. Pourtant, ces agents occupent souvent des fonctions comparables, dans les mêmes services, avec les mêmes responsabilités.

  • Sur le terrain, cette distinction entre les groupes est largement artificielle…

Et d’ailleurs, sur le terrain, cette distinction entre les groupes est largement artificielle : la frontière entre groupe 1 et groupe 2 est floue, souvent déconnectée des réalités de travail. Chaque année, la CFDT-MAE appelle l’attention de l’administration sur des postes de travail des agents classés en groupe 2 qui méritent d’être « reclassés » en groupe 1.

  • …Et génère des frustrations et un sentiment d’injustice

Maintenir cette distinction, c’est surtout créer des frustrations. Cela entretient un sentiment d’injustice et la perception d’un manque de valorisation des fonctions exercées. De plus, cela alourdit inutilement la charge administrative des collègues de la DRH – avec des études de reclassement, des contentieux, des délais…

  • Bref, il est grand temps de faire preuve de bon sens !

À la CFDT-MAE, nous pensons qu’il est grand temps de faire preuve de bon sens. Harmoniser les montants d’IFSE des groupes 1 et 2 est une mesure d’équité, peu coûteuse pour le budget ministériel, mais qui enverrait un signal fort et clair : celui de la reconnaissance du travail de tous les agents, sans distinction artificielle.

  • Les textes encadrant le régime indemnitaire RIFSEEP sont-ils bien respectés au Ministère ?

Et sur un point très concret du cadre réglementaire relatif au régime indemnitaire RIFSEEP des primes des agents à la Centrale, notre organisation syndicale demande des précisions sur le respect des règles fixées par le Décret 2014-51 du 20 mai 2014 et la circulaire du 5 décembre 2014 :

  1. Depuis l’entrée en vigueur du RIFSEEP au Ministère, deux réexamens quadriennaux auraient dû avoir lieu. Les réexamens quadriennaux de l’IFSE ont-ils bien été effectués ?
  2. Combien d’agents ont bénéficié d’une revalorisation à ce titre ?
  3. Les réexamens ont-ils donné lieu à des augmentations pour les agents qui n’ont pas changé de poste, mais qui ont acquis de l’expérience et des compétences supplémentaires ?
  4. Enfin, existe-t-il une note de service qui encadre le fonctionnement de l’IFSE au Département, comme c’est le cas dans d’autres ministères ?

* * *

Sur la gestion du régime indemnitaire RIFSEEP au Ministère, comme sur d’autres sujets tels que les affectations et les promotions, la CFDT-MAE demande à l’administration l’établissement de règles claires, équitables, et partagées par tous qui épousent totalement le cadre législatif et réglementaire en vigueur.

C’est la raison pour laquelle la CFDT-MAE revendique, dans un esprit de dialogue social et de transparence envers tous nos collègues, la création à la rentrée 2025 d’un groupe de travail dédié à l’élaboration de nouvelles règles de gestion des primes IFSE à mettre le plus rapidement possible en place au Ministère.

Thèmes : adjoints de chancellerie, Catégorie C, CSAM, Dialogue social, Primes, rifseep

Restructuration des services visas en Chine : marche-t-on sur la tête ?

11 juin 2025

La CFDT-MAE a été saisie le 18 mars 2025 par ses représentants du personnel en Chine qui se sont fait le relais de l’annonce brutale et non concertée de la fermeture décidée par le Département des services des visas des consulats à Wuhan, Shenyang et Chengdu. Le transfert de leurs activités vers les consulats de Shanghai, Canton et Pékin entraînera la suppression de 6 postes d’agents titulaires, 1 poste d’agent contractuel et de 15 postes d’agents de droit local français et chinois.

  • Une annonce brutale et non accompagnée qui court-circuite les instances de dialogue social tant ministérielles que locales

Ce plan de restructuration n’a été accompagnée d’aucune précision relative au calendrier, aux indemnités de licenciement et aux perspectives de reclassement des personnels concernés au sein du réseau consulaire ou auprès de partenaires extérieurs.

La CFDT-MAE déplore la brutalité de cette annonce non concertée faite par les consuls généraux sur instruction du Département et selon une méthode autocratique qui court-circuite les instances de dialogue social tant ministérielles que locales et qui dénote une absence manifeste de bienveillance pour le sort des agents ADL qui seront licenciés et leurs familles ainsi que des agents titulaires.

Quid du rapport Hermelin ?

Le rapport Hermelin sur lequel l’administration s’appuie pour justifier ces fermetures ne fait pas référence à la Chine puisque la mission Hermelin a eu lieu pendant la pandémie de la COVID où les frontières de la Chine étaient fermées. Le fonctionnement particulier de ce pays n’a donc pas été constaté et la configuration recommandée dans ce rapport est inadapté aux spécificités de la Chine.

Une méconnaissance totale des enjeux consulaires en Chine

En effet, chaque circonscription en Chine couvre des provinces comprenant au minimum 200 à 300 millions d’habitants. A titre d’exemple, les consulats généraux de France de Wuhan et Chengdu ont une activité égale à ceux de Bangkok et de Jakarta. De plus, les distances entre chaque circonscription sont à l’échelle d’un pays comme l’Espagne.

  • Un coût financier exorbitant et disproportionné

La décision de procéder au regroupement des centres de visa suscite bien des interrogations sur le coût financier de l’opération, particulièrement dans le contexte budgétaire actuel de l’État. Il convient de souligner que le consulat de Wuhan vient de procéder à un déménagement avec la signature d’un nouveau bail à long terme comportant des engagements financiers conséquents. Quant à Chengdu, le bail du consulat à vient d’être renouvelé pour 5 ans. Le maintien des services visas à Wuhan, Chengdu et Shenyang n’aurait occasionné aucun coût supplémentaire pour le MEAE tandis que le transfert de ces services engendrera des pertes et des dépenses considérables :

  1. Fin de l’amortissement des investissements réalisés dans les services actuels ;
  2. Frais importants de remise en état des locaux actuels ;
  3. Pénalités relatives à la résiliation anticipée des baux récemment conclus ;
  4. Dépenses afférentes au déménagement des services vers les nouveaux locaux et coût des travaux, d’aménagement et de mise aux normes des nouveaux locaux.
  • Perte d’influence des consulats à Wuhan, Chengdu et Shenyang

La suppression du service des visas des consulats à Wuhan, Chengdu et Shenyang entraînera, comme cela a été constaté au Maroc en 2021, une perte d’influence et d’attractivité de ces postes auprès des autorités locales et des personnalités influentes. Au-delà, l’avenir et le maintien de ces postes pourraient être engagés.

L’expérience de la Covid-19 en Chine n’aura servi à rien

L’expérience de la crise de la COVID-19 a démontré toute l’importance d’avoir des relais locaux efficaces en Chine. Il est important de noter que l’ensemble des agents des services visas ont été mis à contribution pour délivrer des visas en urgence aux familles des Français durant les phases de rapatriements sanitaires en faisant preuve de beaucoup de courage et d’un grand sens du devoir pour aller travailler alors que l’ensemble de la population était confinée.

  • Transfert des postes de travail d’ADL

 En ce qui concerne le transfert des postes de travail des recrutés locaux vers les consulats de Shanghai, Canton et Pékin, plusieurs obstacles administratifs et financiers se dressent devant les personnels locaux concernés :

Le « Hukou », document obligatoire pour les ADL chinois, constitue un frein important à la mobilité

En effet, le « Hukou » est un document juridique chinois regroupant les informations personnelles de chaque citoyen et son statut (agricole ou non-agricole). Il permet l’enregistrement, la gestion et le contrôle de la population chinoise. Et même si l’interdiction stricte de vivre et de travailler dans un autre lieu que celui de la localisation géographique indiquée sur le « Hukou » a progressivement été assouplie, ce document reste souvent une entrave à la mobilité des travailleurs. Ainsi, il faut obtenir le Hukou de la ville de résidence pour avoir par exemple un accès aux services publics (éducation et santé) et aux prestations sociales (chômage, retraite).

L’obtention d’un Hukou pour Shanghai ou Pékin est très difficile

Pour éviter une surpopulation et de fortes tensions sur les infrastructures, les critères d’obtention d’un Hukou pour Shanghai ou Pékin restent très sélectifs (ces deux villes ayant établi un plafond de population). Il sera donc très difficile pour les agents de droit local chinois d’obtenir le Hukou de leur nouvelle ville de résidence. Ils ne pourront donc pas scolariser leurs enfants dans une école publique (qui représente la vaste majorité du système scolaire chinois). Quant aux écoles privées, elles sont rares et extrêmement chères.

  • Une perte significative du niveau de vie

Ce transfert des postes de travail engendrera une perte significative du niveau de vie des agents locaux quelle que soit la ville de destination. Ainsi, par exemple, un recruté local travaillant actuellement au poste consulaire à Wuhan subira une augmentation du coût de la vie de :

+35,7% (hors loyer) et +65,2 % (avec loyer) à Shanghai (salaire nécessaire pour maintenir le niveau de vie + 65%)
+25,3% (hors loyer) et +51,8% (avec loyer) à Pékin (salaire nécessaire pour maintenir le niveau de vie +51,81%)
+22,9% (hors loyer) et +28,6% (avec loyer) à Canton (salaire nécessaire pour maintenir le niveau de vie +28,86%

Les agents de droit local sont pour la plupart propriétaires

De surcroît, les agents de droit local sont pour la plupart propriétaires avec des crédits immobiliers à rembourser.

Le prix des biens immobiliers étant 4 fois plus cher à Shanghai et Pékin et 3 fois plus chers à Canton par rapport à ceux de Wuhan, et le marché immobilier étant en crise à Wuhan, les collègues ADL ne pourront pas vendre leur bien pour en acheter un autre au même prix dans leurs nouvelles villes de résidence.

Les frais de déménagement et d’emménagement sont également significatifs

Ainsi, par exemple, le coût d’une relocalisation d’un agent local résidant actuellement à Wuhan peut se calculer de la manière suivante :

 PékinShanghaiCanton
Coût (1)Entre 1 800 et 3 000 €Entre 1 450 et 2 400 €Entre 1 700 et 2 660 €
Coût (2)4 800 €7 250 €3 870 €
(1) de déménagement – (2) d’emménagement (1er mois de loyer, le dépôt, l’agence).
  • Transfert des postes de titulaires et du contractuel de droit public

On nous rapporte que certains agents titulaires se sont vus acceptés par la DRH une 4ème année en Chine dans l’un des nouveaux postes de destination sans prise en compte de l’impact qu’entraînerait un déménagement interne à la Chine de l’agent et sa famille pour une seule année (scolarité des enfants, appartement, vie sociale).

La CFDT-MAE réclame donc la mise en place des mesures d’accompagnement suivantes pour l’ensemble des agents des consulats de Wuhan, Chengdu et Shenyang qui subiront la fermeture de leurs services visas :

  1. Pour les agents titulaires et l’agent contractuel n’ayant pas effectué leurs temps de séjour de 4 ans en Chine, la possibilité d’une nouvelle affectation de 3 ans à Shanghai, Canton et Pékin, au lieu d’une seule année proposée actuellement par la DRH ;
  2. Le versement d’une indemnité de changement de résidence et d’une prime d’installation pour l’ensemble du personnel qui sera transféré à Shanghai, Canton et Pékin ou affecté sur un autre poste à l’étranger ;
  3. L’octroi d’une prime spécifique pour la prise en charge des frais de scolarité et d’hébergement pour les ADL ;
  4. L’attribution d’indemnités de rupture de contrat pour les agents ADL licenciés ;
  5. Un accompagnement personnel pour aider à la réinsertion professionnelle des ADL licenciés. Une priorité doit être accordée aux agents locaux pour une embauche en Chine ;
  6. Les agents titulaires doivent être considérés et traités comme prioritaires pour une affectation à l’étranger ;
  7. Le maintien de l’ancienneté et la conservation des CDI des recrutés locaux ainsi que la prolongation des contrats CDD ou la transformation ce ceux-ci en CDI dans un autre service visas ;
  8. Une hausse substantielle des salaires des collègues dont le PDT est transféré afin de compenser le coût plus élevé de la vie dans les 3 consulats de destinations.

Thèmes : ADL, agents titulaires, CSAM, Dialogue social, Réseau consulaire, Visas

RAEP du principalat des SAE : le jury « souverain » élimine à tour de bras !

10 juin 2025

La CFDT-MAE vous propose de retrouver l’intervention de notre experte au dernier CSAM de mai 2025 concernant le principe inique et inadapté de la double sélection des agents éligibles pour l’examen professionnel des secrétaires des affaires étrangères.

  • le principe de l’examen professionnel des SAE au Ministère est celui de la double sélection des agents éligibles

En effet, la CFDT-MAE conteste les modalités d’accès actuel au principalat des SAE, définies par l’arrêté du 28 juillet 2022 qui a institué une double sélection des agents éligibles, à savoir d’une part une sélection des candidats par le jury sur la base du dossier de reconnaissance des acquis de leur expérience professionnelle (RAEP) et d’autre part l’épreuve orale d’admission pour les candidats retenus à passer cette épreuve.

Les parcours professionnels des candidats doivent davantage être pris en compte

D’ailleurs, comme elle a déjà eu plusieurs fois l’occasion de le dire, notamment lors des débats sur les lignes directrices de gestion, la CFDT rappelle le souhait de nombreux agents que les expériences réussies au cours du parcours professionnel des candidats au principalat soient des critères davantage pris en compte dans la sélection des candidats retenus pour présenter l’épreuve orale d’admission de l’examen professionnel.

  • Le sentiment d’injustice grandissant des SAE qui souhaitent passer le principalat

Au delà de son intervention, la CFDT-MAE souhaite revenir sur le nouveau dispositif réglementaire d’accès au principalat des secrétaires des affaires étrangères qui a instauré une double sélection des agents éligibles, unique à notre connaissance parmi l’ensemble des Ministères, qui génère incompréhension et frustration des agents éligibles souhaitant présenter l’examen professionnel pour l’accès au grade de secrétaire des affaires étrangères principal(e).

La très grande majorité des collègues présentant un dossier RAEP sont écartés

Ce principe aboutit chaque année à écarter la très grande majorité des collègues qui présentent un dossier RAEP. Ainsi, au titre de 2024, sur 248 RAEP répondant aux critères réglementaires, seuls 49 ont été retenus par le jury, ce qui représente un taux de refus de 80%. Et l’année suivante, ce sont seulement 54 dossiers qui ont été sélectionnés sur 214 reçus et examinés, soit encore 75% de rejets.

Pour l’examen professionnel organisé au titre de 2026, le jury a retenu 53 dossiers.

Une rupture d’égalité des chances entre candidats

La CFDT-MAE considère que ces nouvelles modalités constituent une rupture de l’égalité des chances entre candidats et cette double sélection nous paraît bien singulière dans le paysage administratif français.

L’élaboration du dossier RAEP est très chronophage

L’élaboration du dossier RAEP – qui a évolué chaque année ou presque depuis 2020 – est particulièrement chronophage : en moyenne une trentaine d’heures à comparer avec l’ancienne épreuve écrite qui ne durait que 3 heures.

Les dossiers RAEP n’assurent plus l’anonymat des candidatures

Ensuite, contrairement à une épreuve écrite, l’anonymat des candidatures n’est pas assuré et dès lors, on peut s’interroger sur les critères objectifs qui permettent de départager des dossiers similaires de même niveau.

Des critères de sélection flous à géométrie variable

Alors que parmi les critères mis en avant par le jury et ceux définis par l’arrêté du 28 juillet 2022 figurent en bonne place les acquis professionnels et l’exercice de fonctions d’encadrement et de responsabilités et suppose donc une certaine pluralité d’expérience, il semblerait que d’autres critères soient également valorisés et pris en compte par le jury mais sans que ceux-ci soient clairement identifiés par les candidats et sans qu’aucune cohérence d’ensemble ne se dégage vraiment vu de extérieur.

Cette interrogation est d’autant plus grande que le rapport du jury de 2025 indique que son choix pour la sélection des candidats retenus, a été notamment guidé par « les expériences et les compétences acquises en matière de management, la diversité de l’expérience professionnelle, lorsque cette diversité a su révéler une trajectoire ascendante ou un choix de postes guidé par la volonté de monter en niveau de responsabilité ou d’occuper des fonctions d’encadrement ».

La CFDT-MAE demande qu’une définition claire des critères attendus ainsi qu’une procédure plus lisible soient rapidement mise en place

Notre organisation syndicale et nos élus appellent l’attention de l’administration sur le manque d’intelligibilité des attentes du jury pour l’examen professionnel. A cet égard, nous souhaitons que des précisions soient apportées sur les attendus du RAEP ainsi que sur la mise en place rapide d’une procédure plus lisible pour les prochaines promotions, dans l’attente d’une modification substantielle des dispositions de l’arrêté du 28 juillet 2022 prônée par la CFDT-MAE.

Vous avez dit « vice de forme » ?

On nous signale même pour l’examen organisé en 2025 au titre de 2026 que des candidats auraient été éliminés pour « vice de forme » de leurs dossiers (exemple : plusieurs pièces jointes transmises par les agents alors que le dossier ne doit comporter qu’un seul fichier fusionné au format PDF), ce qui aurait permis au jury de pouvoir écarter d’entrée certains dossiers RAEP parmi les plus de 200 présentés.

Les candidats non admissibles doivent pouvoir échanger avec la présidence du jury

La CFDT-MAE demande, devant le manque de clarté des critères retenus par le jury et leur pondération, que tous les candidats non admissibles qui le souhaitent puissent systématiquement bénéficier d’un retour éclairant de la part de la Présidente ou du Président du jury, dans le but de mieux comprendre les manques éventuels de leur dossier RAEP et pouvoir ainsi améliorer la présentation de leur candidature lors de l’examen suivant.

  • La CFDT-MAE revendique la suppression de l’épreuve d’admissibilité sur dossier

Dès lors, et compte tenu des éléments évoqués supra, la CFDT-MAE demande à l’administration que tous les collègues remplissant les conditions statutaires puissent passer l’examen professionnel dont le nombre de places offertes, par ailleurs, doit être sensiblement augmenté (pm. 23 places offertes au titre de 2026).

Si d’autres ministères, avec des effectifs beaucoup plus élevés (Intérieur, Économie, Environnement…) y arrivent chaque année, pourquoi pas nous, d’autant qu’il est possible de passer l’épreuve orale en visioconférence !

Thèmes : CSAM, Dialogue social, Examens professionels, secrétaire des Affaires étrangères

Outils de mobilité pour les recrutés locaux : nage-t-on dans le paradoxe ou sommes-nous en plein délire ?

10 juin 2025

A la suite à la fermeture du service « Portaléo » en décembre 2024, l’Administration nous a informés de la mise en œuvre d’un plan d’action DSD/DRH/DNUM visant à accompagner le besoin de continuité des postes. Alors que les collègues de droit local constituent la catégorie majoritaire des personnels au sein des réseaux à l’étranger, ils ne peuvent toujours pas se voir doter d’Itinéos (hors les locaux des PPD et dérogations) et accéder ainsi à distance à leur environnement de travail.

  • La CFDT-MAE rappelle sa demande de mise en place d’outils de mobilité pour les agents de droit local

La CFDT-MAE rappelle sa demande de mise en place d’outils de mobilité pérennes, fiables et sécurisés pour les recrutés locaux afin de leur permettre de pouvoir travailler à distance lorsque leurs fonctions sont éligibles et que le télétravail est choisi ou s’avère nécessaire.

Les agents locaux doivent pouvoir télétravailler à l’instar des agents en Centrale

On constate encore, trop souvent, que des personnels locaux en état de travailler à distance n’ont pas les moyens de le faire car ils ne sont pas dotés d’outils de mobilités adaptés, ce qui prive ainsi le Ministère de ressources dont il a grandement besoin et incite le Département à ne pas accorder aux agents le droit de télétravailler à l’étranger (hors télétravail exceptionnel et autorisations dérogatoires), même lorsque le droit local l’y autorise.

  • Des solutions provisoires qui s’enchaînent et de moins en moins adaptées

La CFDT-MAE tient à rappeler que « Portaléo » (successeur de Portalis) était une solution minimale et provisoire, mise en place à défaut de proposer un véritable outil de mobilité aux recrutés locaux non éligibles à un Itinéo. Pour mémoire, le projet « Eole Horizon » qui avait vocation à devenir l’outil de mobilité pour les ADL, a été initié en 2016. Neuf ans après, il est consternant de constater qu’aucun outil n’a été produit.

La nouvelle solution proposée ne permet pas de lire les mails « diplomatie » ni d’accéder aux applications « métier » !

L’Administration semble nous présenter la panoplie « Tchap/Resana/Webconf » comme la bonne réponse conforme aux attentes des agents de droit local mais, de facto, elle ne l’est pas. En effet, cette solution ne permet pas de disposer des mails professionnels en « diplomatie.gouv.fr », d’accéder aux groupes bureautiques ainsi qu’aux applications du portail Élise, en particulier Sagaie et Crocus.

  • Des injonctions paradoxales qui obligent les personnels locaux et expatriés à mettre en place des solutions de contournement

Sans politique et directive claires de la part de l’administration centrale et alors que le travail doit tout de même être effectué par les personnels, on assiste à diverses solutions mises en œuvre en local selon les idées, la volonté ou les moyens des postes : prêts d’ordinateurs portables, de téléphones, utilisation d’outils du commerce, etc… Avec à la clef l’utilisation d’une disparité d’outils sans cohérence dans le réseau et une politique de dérogations d’attribution d’outils de mobilité à géométrie variable.

Nage-t-on dans le paradoxe ou sommes-nous en plein délire ?

On assiste donc parfois à des comportements peu orthodoxes inévitables – puisque le travail doit tout de même être fait, sous la pression hiérarchique et les injonctions et commandes de la Centrale – qui ne respectent pas la politique de sécurité des systèmes d’information de DSD et, au demeurant, participent à une potentielle compromission de la sécurité numérique. Est-ce bien là l’effet recherché ?

Dans les Instituts français

Dans les Instituts Français n’ayant pas accès à Éole, certains agents sont obligés d’utiliser les Itinéos de collègues pour accéder à Crocus et pouvoir remplir leurs missions ou encore suivre des formations au logiciel comptable et budgétaire sans y avoir accès au quotidien !

Dans les consulats et les sections consulaires

De même, dans certains consulats, il n’est pas rare que des titulaires prêtent leur Itinéo à des recrutés locaux chargés de la tournée consulaire, ce qui contrevient aux directives de la DSD et, au demeurant, induit du stress et génère parfois des annulations de rendez-vous à la dernière minute.

Dans les ambassades

Enfin, dans les ambassades, il arrive régulièrement, au cours d’astreintes et d’urgences diplomatiques ou lors de visites officielles, que certaines informations et traductions voire des pans entiers d’itinéraires de déplacements soient transmis par échanges de courriels non sécurisés ou pire via une messagerie grand public !

Il est grand temps de proposer une solution viable aux ADL !

La CFDT-MAE demande en urgence la mise en place d’un groupe de travail pour mener une réflexion globale et proposer enfin, après neuf années de cogitation infructueuse, une solution à nos collègues ADL qui constituent la moitié des effectifs du Ministère. 

Thèmes : ADL, CSAM, Dialogue social, informatique, outils de mobilité, Recrutés locaux

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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Agents de droit local : un bilan plus que mitigé au dernier comité social d’administration ministériel !

La CFDT-MAE demande la convergence des primes IFSE pour les agents de catégories A, B et C exerçant les mêmes fonctions

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Quelle aide attendre de la nouvelle plateforme psychologique mise en place par le Ministère ?

La CFDT-MAE propose l’harmonisation des primes IFSE des agents de catégorie C à la Centrale

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